SPACE NEWS
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10.12.2008 Hubble
détecte du gaz carbonique sur une exoplanète
Le télescope spatial
Hubble a détecté du dioxyde de carbone dans l'atmosphère d'une planète
extrasolaire, un des signes soutenant l'hypothèse qu'une forme de vie
peut exister hors de la Terre. La Nasa a précisé que le gaz carbonique
avait été repéré dans l'atmosphère de l'exoplanète de type "Jupiter
chaud" HD 189733b, qui tourne en orbite autour d'une étoile
située à 63 années-lumière de la Terre.
La planète est trop chaude
pour abriter une forme de vie. La température à la surface y est
d'environ 1.000 degrés Celsius. Mais les astronomes soulignent que ces
observations montrent à nouveau que les éléments chimiques
indispensables à la vie peuvent être mesurés sur des exoplanètes, ces
planètes tournant en orbite autour d'une autre étoile que le Soleil. "Le
seul fait que nous soyons capables de le détecter et d'évaluer son
abondance est important pour l'effort à plus long terme visant à
déterminer la composition des planètes et l'hypothèse qu'elles puissent
abriter une forme de vie", a déclaré Mark Swain, un des responsables du
programme à la Nasa.
En mars dernier, une
équipe avait déjà démontré la présence de méthane sur cette exoplanète,
l'une des 300 découvertes jusqu'ici. De la vapeur d'eau a également été
décelée.
(reuters) |
13.11.2008 Mystérieuse
aurore boréale sur Saturne
Au pôle nord de Saturne
s’étend une immense aurore boréale. Des mécanismes encore inconnus
expliqueraient cette aurore pas comme les autres, selon des chercheurs.![](images/Saturne_Aurore.jpg)
Grâce à la sonde Cassini,
en orbite autour de Saturne depuis quatre ans, des chercheurs ont pu
voir une étonnante aurore boréale illuminer tout le pôle nord de la
planète aux anneaux. Cet anneau –en bleu sur la photo- est très
différent des aurores que l’on observe ailleurs dans le système solaire,
selon Tom Stallard, de l’Université de Leicester (GB), qui publie un
article avec d’autres chercheurs dans la revue Nature datée du 13
novembre.
L’aurore boréale de
Saturne recouvre une très grande zone du pôle, précisent les chercheurs.
Elle peut changer très vite et même disparaître et réapparaître en
l’espace de 45 minutes. Sur Terre, les aurores boréales sont le fruit de
l’interaction entre le champ magnétique terrestre et les particules des
vents solaires. Sur Jupiter, des phénomènes propres au champ magnétique
de la planète maintiennent un anneau permanent.
Sur Saturne, la principale
aurore connue varie en fonction des tempêtes solaires. Stallard et ses
collègues estiment cependant que l’aurore du pôle nord n’appartient à
aucune de ces catégories et qu’elle est liée à un autre type
d’interaction entre la magnétosphère de Saturne et les vents solaires.
(NOUVELOBS.COM ) |
31.10.2008 Deux
ceintures d'astéroïdes autour d'Epsilon Eridani
Bien
connue des amateurs de
science-fiction, Epsilon Eridani, à 10 années-lumière, ressemble au
Soleil. Depuis 2000, on sait qu’elle possède une planète mais les
observations en infrarouge de Spitzer suggèrent aujourd'hui qu'elle est
entourée de deux ceintures d’astéroïdes, trahissant la présence
d'autres planètes.
![](images/EpsilonEridani.jpg)
(…) Agée de seulement 800
millions d’années, cette étoile qui ressemble beaucoup au Soleil, tout
en étant légèrement moins massive, alimente depuis longtemps les
spéculations puisqu’elle fut l’une des premières à être écoutée dans le
domaine radio à la fameuse longueur d’onde de 21 cm dans le cadre du
programme Seti des années 1960.
(…) Les observations
fournies par Spitzer permettent maintenant de dresser un nouveau
portrait d’Epsilon Eridani et d'établir une intéressante comparaison
avec notre propre système solaire. Selon les chercheurs, il se pourrait
que celui-ci, au moment où la vie a démarré sur notre planète,
ressemblait assez à celui observé aujourd'hui autour d’Epsilon Eridani.
La première ceinture
d’astéroïdes est située à 3 unités astronomiques (UA) de l'étoile,
exactement comme dans le système solaire, et la seconde à 20 UA, avant
l’anneau de comètes qui s’étend sur une distance comprise entre 35 et 90
UA.
Leur présence signale
celle de planètes (…) Ce n’est pas la première fois que l’on détecte
plusieurs ceintures d’astéroïdes autour d’une exoplanète mais il s’agit
ici de la plus proche et les informations fournies font de plus en plus
ressembler le système d’Epsilon Eridani au nôtre.
(Futura.Sciences -
Article complet) |
30.10.2008 Hubble
- ensemble de galaxies arp 147
En
panne depuis fin septembre en raison d'un problème informatique, le
télescope spatial Hubble fonctionne de nouveau après l'activation de son
système de secours. Il a transmis des images de parfaite qualité d'un
ensemble de galaxies à plus de 400 millions d'années-lumière de la
Terre.
L'ordinateur principal de Hubble est
soudainement tombé en panne fin septembre. L'agence spatiale américaine
a tenté de mettre en service le système de secours, qui n'avait jamais
été utilisé depuis le lancement du télescope en 1990. La première
tentative d'activation, il y a quelques semaines, n'a rien donné. La
deuxième a réussi et tout fonctionne de nouveau normalement.
Pour le prouver, la NASA a diffusé des photographies de l'ensemble de galaxies Arp 147, montrant deux
éléments en forme d'anneaux de couleur rose et bleue, semblant figurer
le chiffre 10. Les photos, prises le 27 et 28 octobre, montrent ces
galaxies après une collision.
(washington - afp) |
27.10.2008 Un
atome comme support de stockage de données
Des chercheurs des universités de Princeton et d'Oxford, et du
département américain de l'énergie ont annoncé une avancée dans le
domaine de l'informatique quantique. Ils ont ainsi combiné un électron,
un cristal de silicone et le noyau d'un atome de phosphore pour stocker
une information quantique.
La combinaison de l'électron et d'un nucléon
permet de bénéficier à la fois de la vitesse de calcul de l'électron et
de la capacité de mémoire du nucléon. Pour le moment, les chercheurs
n'ont pu stocker l'information qu'une fraction de seconde, mais ils
espèrent à terme pouvoir prolonger cette durée à deux secondes. D'après
leurs recherches, si un système quantique peut stocker une information
durant au moins une seconde, les techniques de correction des erreurs
permettraient ensuite de protéger la donnée durant une période de temps
indéfinie.
(http://www.journaldunet.com) |
22.10.2008 L'Inde
lance sa première mission inhabitée vers la Lune
La fusée PSLV a parfaitement décollé, avec à son bord l'engin spatial
Chandrayaan-1, depuis le centre Satish Dhawan de Sriharikota, sur la
côte sud-est de l'Inde à 90 km au nord de Madras. Cette mission inédite
de 80 millions de dollars doit durer deux ans.
Le
8 novembre, le vaisseau Chandrayaan-1, chargé d'instruments
scientifiques indiens, européens et américains, devrait atteindre son
orbite lunaire à 385.000 km du globe terrestre. Il effectuera des
expériences et des observations autour de et sur la Lune, comme des
études topographiques, la recherche d'eau, de minéraux et de substances
chimiques, notamment grâce à l'alunissage d'une sonde peinte aux
couleurs de l'Inde.
Après les alunissages de vaisseaux habités entre 1969 et 1972 dans le
cadre du programme américain Apollo, les grandes puissances d'Asie -
Japon, Chine et Inde - se livrent une course à la conquête de la Lune
dont ils veulent faire une plate-forme d'exploration de l'espace et de
Mars.
Projets : Outre l'envoi d'une mission lunaire humaine, la Chine
veut construire un laboratoire dans l'espace, concurrent de la Station
spatiale internationale (ISS). Le Japon a lancé une sonde vers la Lune
fin 2007 et veut y envoyer un astronaute d'ici à 2020. Quant à l'Inde,
elle a prévu 60 vols spatiaux d'ici à 2013, y compris vers la Lune et
vers Mars.
Un
2nd programme lunaire Chandrayaan est prévu en 2010, selon le président
de l'ISRO, assurant qu'avant 2015, l'Inde réalisera une mission spatiale
habitée grâce à une capsule occupée par deux astronautes indiens.
(SRIHARIKOTA
- afp) |
19.10.2008 IBEX
- pour explorer les confins du système solaire
La
sonde IBEX dont la mission de deux ans est destinée à capturer des
images et cartographier les confins mystérieux de notre système solaire
où commence, à des dizaines de milliards de kilomètres de la Terre,
l'espace interstellaire.![](images/ibex.jpg)
IBEX, (Interstellar Boundary Explorer), est doté d'instruments qui lui
permettront de prendre des images et d'établir la première cartographie
de cette vaste zone de turbulences et de champs magnétiques entremêlés
où les particules des vents solaires chauds se heurtent aux particules
interstellaires provenant des autres étoiles de notre galaxie, la Voie
Lactée.
"Les régions frontalières de l'espace interstellaire souvent considéré
comme étant la limite du système solaire, sont essentielles car elles
nous protègent de la plupart des rayons galactiques les plus dangereux",
explique David McComas, responsable scientifique de la mission. "Sans
cette zone, ces rayons pénétreraient dans l'orbite terrestre rendant les
vols orbitaux humains beaucoup plus dangereux", ajoute-t-il.
Les seules informations dont disposent les scientifiques concernant les
confins du système solaire proviennent des sondes Voyager 1 et Voyager 2
lancées en 1977 et toujours en service.
IBEX, avec deux caméras à très grand champ va produire des images de
cette région permettant aux scientifiques de comprendre pour la première
fois l'ensemble des interactions entre notre soleil et notre galaxie,
explique-t-il. Cette mission étudiera ainsi les rayons cosmiques
galactiques, des particules qui sont un obstacle pour l'exploration
humaine du système solaire tant leur impact sur la santé des astronautes
est dangereux.
(washington - afp) |
15.10.2008 "E-CORCE"
- Mieux voir la terre sur Internet
Des images détaillées de la terre? Merci Google Earth, Virtual
Earth ou Géoportail. Le Centre national d'études spatiales (CNES) veut
faire plus fort : des images sur internet à un mètre de résolution et
actualisées toutes les semaines !
E-CORCE
est le nom de code du projet du Centre National d'Etudes Spatiales
(CNES). S'il aboutit, ce sera un réseau de 13 satellites qui prendront
chaque semaine des clichés de l'ensemble de la Terre à un mètre de
résolution. Objectif : leur diffusion sur Internet. Mais pas avant 2013.
Le
CNES s'est lancé à partir du constat suivant : comme la téléphonie
mobile et le GPS, l'observation de la Terre est en train de devenir un
marché de masse. Mais les services existants basés sur des technologies
spatiales, restent très onéreux. Et avec les géoportails existants, les
images ne sont souvent renouvelées qu'au bout de plusieurs mois. Le CNES
proposera de nouvelles images toutes les semaines.
Pour faire mieux et moins cher, le CNES annonce avoir trouvé des
solutions et déposé quatre brevets. E-Corce est un réseau de 13
satellites peu sophistiqués. La véritable intelligence, ce sera le
réseau au sol.
Les données seront distribuées en continu vers 50 centres de traitement
disséminés sur le globe avant d'être mises en ligne. Le CNES affirme
avoir également mis au point un nouveau système de compression des
images qui diminue par 50 leur taille numérique sans que ce soit
pénalisant pour l'internaute.
E-CORCE doit être mis en œuvre par une "structure de profit" qui reste à
créer, explique Jean-Jacques Favier, directeur adjoint chargé de la
prospective au CNES. En attendant la création de ce nouvel opérateur
spatial, provisoirement baptisé "Blue Planet", le CNES va
chercher des partenaires industriels et des clients pour ses images. Il
se donne un an pour boucler son tour de table.
(ouest-france.fr) |
08.10.2008 proche
collision galactique
L’amas
de galaxies de la Vierge est l’un des plus proches de la Voie lactée et
pourtant, les astronomes n’avaient pas remarqué qu’une violente
collision galactique s’y était produite.
Ils ont découvert la trace de cet événement sur ce cliché pris avec le
télescope de 4 m de l’observatoire de Kitt Peak (Etats-Unis) : des
filaments gazeux qui relient la spirale M86 avec la lenticulaire NGC
4438, distante de 400000 années-lumière.
Cette collision est l’une des plus proches qui soit connue puisque
l’amas de la Vierge se trouve environ à 50 millions d’années-lumière.
(cieletespace.fr) |
06.10.2008 Une
exoplanète "exotique" découverte par la mission Corot
Le
satellite français Corot a découvert une nouvelle exoplanète massive
étrange, de la taille de Jupiter, qui se trouve très proche de l'étoile
autour de laquelle elle est en orbite, a annoncé lundi le Centre
national français d'Etudes spatiales (Cnes).
COROT-Exo-3b est de la taille de Jupiter, mais a plus de 20 fois la
masse de cette planète. Elle met seulement 4 jours et 6 heures à
parcourir une orbite autour de son étoile, qui est un peu plus grande
que notre Soleil. Cette exoplanète - une planète hors de notre système
solaire - a été découverte par le satellite grâce au fait que son
passage devant son étoile en fait baisser la luminosité.
"Il peut s'agir aussi d'une très petite naine brune, une étoile +ratée+
qui n'est pas suffisamment massive et chaude pour briller comme une
étoile normale", a estimé Hans Deeg, un des membres de l'équipe
scientifique, chercheur à l'institut d'Astrophysique des Canaries. "Il
n'y a pas de consensus bien établi parmi les scientifiques pour savoir
où se situe précisément la limite entre les planètes et les naines
brunes", a-t-il rappelé, "mais aucun objet n'avait jamais été trouvé
aussi proche de cette limite".
"En tant que planète, CoRoT-Exo-3b serait la plus massive et la plus
dense jamais trouvée à ce jour - plus de 2 fois plus dense que le
plomb", a précisé Magali Deleuil. Pour Francois Bouchy, un autre membre
de l'équipe scientifique, chercheur de l'Institut d'Astrophysique de
Paris et détaché à l'Observatoire de Haute Provence, "il peut aussi
s'agir du premier exemplaire d'une nouvelle famille de planètes très
massives qui se formeraient autour d'étoiles plus massives que notre
Soleil".
(paris - afp) |
30.09.2008 Des
chutes de neige observées pour la première fois sur Mars
Un
instrument laser conçu pour analyser les interactions entre l'atmosphère
et la surface du sol de Mars a détecté de la neige provenant de nuages à
4.000 mètres d'altitude au-dessus du site d'atterrissage de Phoenix,
selon un communiqué publié mardi sur le site de la Nasa.
Selon les premières observations les flocons de neige se sont évaporés
avant d'arriver à la surface de Mars. Par ailleurs des expériences
conduites avec les instruments de Phoenix, qui s'est posée dans
l'arctique martien le 25 mai, ont également révélé des traces de
réactions chimiques entre des minéraux du sol martien et de l'eau
liquide dans le passé, similaires à ce qui se produit sur la terre, ont
aussi expliqué des scientifiques.
Les expériences paraissent mettre en évidence la présence de calcaire,
la principale composante de la craie, ainsi que des particules d'argile.
La plupart des calcaires et des argiles sur la terre se forment en
présence d'eau liquide, soulignent ces scientifiques.
Depuis son arrivée dans l'arctique martien, Phoenix a déjà confirmé que
le sol dans l'arctique de Mars où se trouve la sonde contient de l'eau
gelée. Déterminer si cette eau a été dans le passé à l'état liquide
permettra de dire si cet environnement martien fût propice à la vie, un
des objectifs clé de la mission, poursuit le chercheur.
Les traces de calcaire dans des échantillons de sol provenant des
tranchées creusées par la pelleteuse du bras robotisé de Phoenix ont été
détectées par deux instruments: le TEGA (Thermal and Evolved Gas
Analyzer) et le MECA (Microscopy, Electrochemistry and Conductivity
Analyzer).
La
mission Phoenix, initialement prévue pour durer trois mois a été
prolongée et entre dans son cinquième mois. Toutefois, la sonde devrait
cesser de fonctionner vers la fin de l'année alors que les heures
d'ensoleillement nécessaires pour recharger ses batteries solaires
diminuent rapidement chaque jour. Avant que Phoenix ne perde trop de
puissance électrique, les chercheurs vont essayer d'activer un micro
pour éventuellement enregistrer des sons sur Mars. Les images vidéo et
des animations de la mission sont accessibles sur le site de la Nasa.
(washington - afp) |
24.09.2008 L'intensité
des vents solaires au plus bas
L'intensité des vents solaires formés de particules éjectées de la
couronne du soleil dans l'espace à 1,6 million de km/heure, est au plus
bas en un demi-siècle, depuis que ce phénomène est mesuré de façon
précise. Ces dernières mesures proviennent de la sonde Ulysse, une
mission conjointe entre la Nasa et l'Agence spatiale européenne (ESA).
Ce
phénomène pourrait réduire le bouclier naturel fourni par l'héliospère,
une vaste zone de plusieurs milliards de km de rayon où se propagent les
vents solaires."Les vents de particules soufflant de la couronne solaire
à de grandes vitesses créent une sorte de bulle protectrice ou
héliosphère, autour du système solaire", explique Dave McComas, un des
principaux scientifiques de la mission Ulysse.
La
frontière de notre système solaire, appelée l'héliopause, se situe là où
les vents solaires ne sont plus assez puissants pour repousser les vents
de particules provenant d'autres étoiles. Cette région autour de l'héliopause
agit comme un bouclier du système solaire contre une grande partie des
rayons cosmiques provenant du cosmos. "Avec l'intensité des vents
solaires au plus bas, l'héliospère va très probablement diminuer en
étendue et force", estime Ed Smith, responsable scientifique du projet
Ulysse au "Jet Propulsion Laboratory" de la Nasa.
"Si cela se produit effectivement, plus de rayons cosmiques - venant
d'autres endroits de la Voie Lactée - vont pénétrer à l'intérieur du
système solaire...", explique-t-il.
(washington - afp) |
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