spacenews
quand
les hommes sondent l'espace...
notre système solaire
le soleil
26.10.2006
deux sondes Stéréo pour observer
le Soleil en 3D
La Nasa a lancé les deux sondes jumelles de la mission Stereo qui
permettront, en obtenant des images sans précédent du Soleil en trois
dimensions (3D), de mieux comprendre les éruptions solaires et de prévoir
leur impact sur l'atmosphère terrestre. Les deux satellites, qui se sont
séparés 25 minutes après le lancement pour se placer sur leur orbite
prévue, sont munis de 16 instruments chacun. Ces derniers fourniront les
premières images stéréoscopiques (en 3D) du Soleil et de sa couronne.
|
|
Durant leur mission de deux ans, ces deux sondes vont pouvoir explorer
l'origine, l'évolution et les conséquences interplanétaires de ces
éjections de masse coronale (EMC), le plasma solaire projeté dans l'espace
à la suite de puissantes explosions. Quand ces gigantesques éruptions
projetant plusieurs milliards de tonnes de plasma chauffé à un million de
degrés Celsius se produisent en direction de la Terre, elles sont
responsables des aurores australes et boréales spectaculaires et de
sérieuses perturbations des systèmes de communications et de distribution
électrique.
Les tempêtes magnétiques provoquées sur Terre par ces vents solaires de
1,6 million de km/heure ont provoqué une panne générale d'électricité au
Québec en mars 1989 et présentent des dangers pour l'aviation et les
astronautes dans l'espace.
Pour obtenir ces images tridimensionnelles du Soleil, les deux satellites,
tels deux yeux, doivent être placés dans deux orbites différentes, l'un en
avance du mouvement de la Terre autour du Soleil et le second à la traîne.
Pour ce faire, la Nasa va utiliser l'attraction lunaire quand les deux
sondes voleront à proximité de la Lune. La première environ deux mois
après le lancement et la seconde un mois plus tard.
|
Ces manœuvres permettront de positionner de façon permanente les deux
satellites autour du Soleil, expliquent les responsables de la mission qui
prévoient d'obtenir les premières images solaires en 3D dès la
mi-décembre. Les cycles solaires durent 11 ans et sont marqués par deux
pics d'activité. Lors du précédent pic en 2000, on a compté près de 2.000
EMC dont une centaine se sont produites en direction de la Terre. En
période creuse comme actuellement il y a moins de 200 éruptions par an.
(CAP
CANAVERAL
-
aFp)
|
Genesis
02.09.2004 la sonde Genesis
rapporte un morceau de soleil
AFP
- Un pilote accomplira la semaine prochaine un exercice de haute voltige
aux commandes de son hélicoptère pour attraper en vol la capsule de la
mission américaine Genesis enfermant des poussières de Soleil, qui
revient sur Terre au terme d'un voyage de trois ans et 32 millions de
km.
"Nous
rapportons un morceau de Soleil sur Terre", a résumé Charles
Elachi, directeur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à
Pasadena (Californie), centre de contrôle de la mission destinée à
mieux comprendre la formation des planètes du système solaire il y a
4,5 milliards d'années.
La
sonde, après sa rentrée dans l'atmosphère, sera récupérée en plein
ciel pour éviter un impact au sol qui perturberait les particules
collectées. Deux hélicoptères seront mobilisés pour la manoeuvre
au-dessus d'une base de l'armée de l'air au sud-ouest de Salt Lake City
(Utah, ouest). La
capsule devrait pénétrer dans l'atmosphère terrestre mercredi à
15h55 GMT. A 33 kilomètres d'altitude, un parachute stabilisateur sera
déployé, puis six minutes plus tard, le parachute principal sera
ouvert, à une altitude de 6,1 km.
|
|
La
sonde lancée en août 2001 était aller se placer sur une orbite idéale
entre Terre et Soleil, pour attraper ces poussières solaires, dont
l'analyse pourrait apporter des réponses sur la formation des planètes
de notre système.
Pour
récolter sa moisson, la sonde avait été placée par la Nasa au point
dit de Lagrange L1, ou les attractions gravitationnelles de la Terre et
du Soleil se compensent exactement, une position offrant une vision
ininterrompue du Soleil et se trouvant au-delà de la magnétosphère
terrestre, qui perturbe les vents solaires.
|
La
sonde de 494 kg comportait des capteurs composés de diamant, d'or, de
silicium et de saphir, conçus pour prendre au piège les particules
ionisées. Elle doit rapporter 10 à 20 micro-grammes de ces particules
invisibles, qui seront les premiers matériaux extraterrestres collectés
au-delà de l'orbite lunaire et rapportés sur Terre. Les
échantillons seront transportés au centre spatial Johnson de la Nasa
près de Houston (Texas) pour être conservés et analysés.
|
08.09.2004 Genesis
s'écrase dans le désert américain
|
La
capsule contenant des particules solaires de la mission américaine
Genesis s'est écrasée mercredi dans le désert de l'Utah (ouest). Ses
parachutes ne se sont pas déployés, selon des images retransmises par
la télévision de la Nasa.
La
capsule a pénétré dans l'atmosphère terrestre mercredi à 17h55. A
33 kilomètres d'altitude, un parachute stabilisateur devait être déployé
puis six minutes plus tard le parachute principal devait être ouvert à
une altitude de 6,1 km. Aucun des parachutes ne s'est ouvert, a confirmé
la Nasa.
|
solar-B
22.09.2006 Solar-B :
Satellite pour une mission Solaire internationale
Le
Japon va lancer samedi un satellite de recherche (Solar-B) pour étudier
les phénomènes solaires, en coopération avec les agences spatiales
américaine (Nasa) et européenne (ESA).
Solar-B sera transporté par une fusée M-5, le petit lanceur de l'Agence
d'exploration spatiale japonaise (Jaxa). Le lancement est programmé pour
samedi à 06H36 heure locale (vendredi à 21H36 GMT) de la base d'Uchinoura,
dans la préfecture de Kagoshima (Sud du Japon). Solar-B, pesant 900 kilos
et d'une envergure de 10 mètres, sera mis en orbite polaire de telle façon
qu'il restera éclairé par le Soleil au moins neuf mois par an pendant les
trois années prévues pour cette mission.
Ce satellite est équipé de plusieurs instruments de mesure de très haute
précision, dont un télescope à rayons X et d'un spectromètre "extrême
ultra-violets". Il aura pour mission de collecter les données pour
comprendre l'origine et les causes des éruptions solaires, d'observer la
création et la destruction des champs magnétiques, de mesurer l'amplitude
des variations d'émission d'énergie par le Soleil, et d'étudier les
processus de radiation. Il s'agit du troisième satellite japonais
d'observation des mécanismes du Soleil, après les missions Hinotori (1981)
et Yohkoh (1991). (tokyo
-
aFp) |
22.09.2006 Solar-B :
Satellite pour une mission Solaire internationale
Le
Japon va lancer samedi un satellite de recherche (Solar-B) pour étudier
les phénomènes solaires, en coopération avec les agences spatiales
américaine (Nasa) et européenne (ESA).
Solar-B sera transporté par une fusée M-5, le petit lanceur de l'Agence
d'exploration spatiale japonaise (Jaxa). Le lancement est programmé pour
samedi à 06H36 heure locale (vendredi à 21H36 GMT) de la base d'Uchinoura,
dans la préfecture de Kagoshima (Sud du Japon). Solar-B, pesant 900 kilos
et d'une envergure de 10 mètres, sera mis en orbite polaire de telle façon
qu'il restera éclairé par le Soleil au moins neuf mois par an pendant les
trois années prévues pour cette mission.
Ce satellite est équipé de plusieurs instruments de mesure de très haute
précision, dont un télescope à rayons X et d'un spectromètre "extrême
ultra-violets". Il aura pour mission de collecter les données pour
comprendre l'origine et les causes des éruptions solaires, d'observer la
création et la destruction des champs magnétiques, de mesurer l'amplitude
des variations d'émission d'énergie par le Soleil, et d'étudier les
processus de radiation. Il s'agit du troisième satellite japonais
d'observation des mécanismes du Soleil, après les missions Hinotori (1981)
et Yohkoh (1991). (tokyo
-
aFp) |
mercure
Messenger
03.08.2004 en route pour Mercure
La
fusée Delta II, avec à son bord la sonde Messenger, a décollé comme
prévu de Cap Canaveral en Floride à 8H16 ce matin. Différé d’une
journée en raison de la proximité de la tempête tropicale Alex, le
lancement, s’est effectué dans de très bonnes conditions, ont tenu
à souligner les contrôleurs de l’Agence spatiale américaine (NASA).
|
|
L’engin
spatial Messenger, qui pèse 1,2 tonne, vient d’entamer un périple
long de quelque 7,9 milliards de km et qui durera un peu plus de 6 ans.
Lorsqu’en 2008, la sonde atteindra enfin Mercure, elle aura pour
mission de collecter le maximum d’informations sur la planète la plus
proche du Soleil.
À
son bord, Messenger transporte sept instruments qui devraient l’aider
dans sa tâche, dont un système d’imagerie, un altimètre et deux
spectromètres pour étudier l’atmosphère et la magnétosphère.
Grâce à cette sonde, les
astronomes espèrent glaner les informations qu’ils n’avaient pas pu
obtenir à la suite de la mission Mariner 10, il y a 30 ans. La sonde,
qui a survolé à trois reprises la planète, avait laissé en suspens
de nombreuses questions. Affaire à suivre…
|
30.01.2008 la
sonde Messenger offre un nouveau profil de Mercure
Les
premières photos d'un aspect encore inconnu de Mercure, prises par la
sonde américaine Messenger, permettent de découvrir un nouveau profil de
la petite planète. Mercure, striée à sa surface, serait ainsi en train
de rétrécir et les scientifiques ont découvert des marques provoquées
par des éruptions volcaniques ainsi qu'une tache en forme d'araignée.
Quelques-unes des 1.213 photos prises par la sonde Messenger et
dévoilées mercredi accréditent la thèse selon laquelle d'anciens volcans
parsèment Mercure et selon laquelle la planète rétrécit à mesure qu'elle
vieillit, ce qui laisse apparaître comme des stries à sa surface. Mais
d'autres clichés sont surprenants et laissent perplexes.
On
a souvent pensé que Mercure, la planète la plus proche du soleil, était
au soleil ce que la lune est à la Terre: un astre morne, où dominent le
noir et le blanc. Mais ces nouvelles photos qui donnent à voir des
parties de Mercure encore jamais observées par un oeil humain, montrent
une planète plus colorée que l'idée que l'on s'en faisait. Elles
montrent aussi que Mercure a eu par le passé une activité volcanique. Le
dernier engin spatial à être allé explorer Mercure s'appelait Mariner-10
et c'était en 1975. L'engin n'avait pu photographier que 45% de la
planète. Messenger, qui va encore effectuer deux survols de la planète
avant de se mettre en orbite, a déjà photographié 30% de la planète qui
était resté inconnu jusque-là, a précisé Louise Prockter.
(WASHINGTON-
AFP) |
vénus
Venus Express
31.10.2005 Le
lancement de Vénus Express prévu le 9/11/2005
L'envoi de la sonde européenne Venus Express vers la planète Vénus aura
lieu le 9 novembre, a indiqué l'Agence spatiale russe (Roskosmos).
Le lancement est prévu le 9 novembre à 06H33 heure de Moscou" (03H33
GMT) depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan.
|
|
Venus Express, première sonde européenne envoyée vers Vénus, doit être
lancée à l'aide d'une fusée Soyouz-Frégate. La mission doit porter
essentiellement sur l'atmosphère de la planète, très dense et chaude,
constituée à 96% de dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2). On y
trouve également de l'azote, du dioxyde de souffre et de la vapeur
d'eau. Venus Express effectuera un voyage de 163 jours, soit un peu plus
de 5 mois, avant de se placer sur une orbite quasi polaire et très
elliptique (250 km de périgée, 66.000 km d'apogée) autour de l'étoile du
Berger. Elle fera le tour de la planète en 24 heures et la mission est
prévue pour 500 jours. Outre la France, l'Italie, la Belgique,
l'Allemagne, l'Autriche, la Suède et les Etats-Unis participent à cette
mission.
(AfP)
|
09.11.2005 Lancement
de la sonde Venus Express
La sonde européenne Venus Express a été lancée mercredi avec succès vers
l'étoile du Berger à l'aide d'une fusée Soyouz-Frégate à partir du
cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan, marquant ainsi le premier pas de
l'Europe vers Vénus. La fusée s'est élevée à 03H33 GMT et la sonde s'en
est séparée environ une heure et demie après le lancement pour entamer
un voyage de 163 jours, soit un peu plus de 5 mois, pour atteindre la
planète. Venus Express, qui restera sur orbite autour de la planète
pendant 500 jours, a pour mission essentielle d'étudier l'atmosphère de
Vénus (composition, températures) a précisé l'Agence spatiale européenne
(Esa).
|
La planète est couverte d'une épaisse couche de nuages dont les sept
instruments à bord de la sonde tenteront de percer les secrets pour en
tirer également des enseignements sur la géologie et une éventuelle
activité volcanique. La sonde parcourra son orbite quasi polaire et très
elliptique - 250 km de périgée et 66.000 km d'apogée - en 24 heures.
Souvent considérée par les astronomes comme la soeur jumelle de la
Terre, Vénus partage avec elle de nombreuses caractéristiques : les deux
sont faites de roches, elles ont une taille et une masse comparables.
Mais leur évolution a été très différente et la température au sol sur
l'étoile du Berger atteint 460 degrés celsius. La plus grande partie de
Vénus est composée de plaines, avec seulement deux grands plateaux et
quelque 800 cratères de volcans dont Venus Express dira peut-être si
certains sont actifs.
|
|
Parmi les autres questions auxquelles la sonde pourrait répondre est
l'origine de la croûte vénusienne, relativement jeune (500 millions
d'années environ) alors que la planète a été constituée il y a 4
milliards d'années. La sonde survolera une planète qui tourne
extrêmement lentement sur elle-même : un jour vénusien correspond à la
durée de 243 jours terrestres. Et elle fait le tour du Soleil en 225
jours terrestres (365 pour la Terre).
(AfP)
|
11.04.2006 La
sonde Venus Express réussit son rendez-vous avec l'étoile du Berger
Après
un voyage de 153 jours et 400 millions de kilomètres, la sonde européenne
Venus Express s'est placée avec succès mardi en orbite autour de l'"étoile
du Berger", dont elle doit explorer la mystérieuse atmosphère surchauffée.
Ces quatre prochaines semaines, de nouvelles manoeuvres permettront à la
sonde de passer de son orbite actuelle, fortement allongée, à celle
choisie pour sa mission: une orbite polaire qu'elle décrira en 24 heures,
s'éloignant au maximum à 66.000 kilomètres de Vénus. "Une fois installée à
ce poste d'observation, elle conduira une étude détaillée de la structure,
de la chimie et de la dynamique de l'atmosphère de Vénus", souligne l'ESA.
La mission durera "au moins deux jours vénusiens", soit l'équivalent de
486 jours terrestres.
On sait déjà que l'atmosphère de Vénus est dense, brûlante et marquée par
des pressions très élevées. "Ces conditions induisent un effet de serre
très puissant, auquel s'ajoute un phénomène de 'super rotation' encore
inexpliqué, l'atmosphère de Vénus effectuant un tour complet de la planète
en seulement quatre jours", selon l'ESA. Venus Express étudiera cet effet
de serre et les vents violents, dignes d'un ouragan terrestre, qui
soufflent en permanence dans l'atmosphère vénusienne. La sonde cherchera
également à déterminer si les nombreux volcans de la planète sont encore
actifs.
Vénus est la planète la plus proche de la Terre. Elles ont en commun une
masse et une densité similaires et se seraient formées à la même période.
Leur atmosphère est toutefois très différente, celle de Vénus étant
composée presque entièrement de dioxyde de carbone et de très peu de
vapeur d'eau. En raison de son effet de serre, elle possède la température
en surface la plus élevée de toutes les planètes du système solaire (460
degrés). La dernière mission vers Vénus remontait à Magellan, sonde de la
NASA lancée en 1989, qui a accompli plus de 15.000 orbites autour de
l'astre entre 1990 et 1994, et a cartographié la presque totalité de la
planète, révélant des volcans élevés, des failles et des cratères.
(AP) |
la terre
SBSS
-
objets en orbite
01.04.2004 Space-Based
Space Surveillance System
La
firme américaine Boeing et l'Armée de l'Air des États-Unis s'apprête
à lancer un système de surveillance de l'espace : Le SBSS (Space-Based
Space Surveillance System)
Ce
projet vise à surveiller les objets en orbite terrestre, les satellites
ou les débris spatiaux et renforcera par la même occasion le contrôle
des États-Unis sur l'activité spatiale. Le
lancement du satellite SBSS est prévu pour 2007.
|
|
Hélios 2A
18.12.2004 Ariane
5 a placé le satellite Hélios 2A sur orbite
Ariane 5 a placé sur orbite le satellite militaire Hélios 2A, qui
permettra de fournir en 24 heures des images très haute définition de
n'importe quel point du globe. Les premières images techniques d'Hélios 2A
sont attendues dans les 48 heures, mais il faudra attendre mars 2005 pour
obtenir des clichés exploitables sur le plan du renseignement. |
|
Au total, Hélios 2A pourra fournir près de cent images par jour, d'une
précision de quelques dizaines de centimètres, prises de jour comme de
nuit, grâce à un système infrarouge, le satellite Hélios 2A est le premier
d'une nouvelle génération de satellites espion français.
Le succès est total pour Ariane 5 puisque le lanceur européen a ensuite
largué six autres satellites: le microsatellite espagnol Nanosat, puis
quatre microsatellites du projet Essaim et le microsatellite français
Parasol.
(AFP)
|
DEMETER
23.04.2004 Detection
of Electro-Magnetic
Emissions Transmitted
from Earthquake Regions
Les scientifiques soupçonnent depuis très longtemps l’existence d’une
relation entre les mouvements de l’écorce terrestre et les perturbations
électriques et magnétiques dans la haute atmosphère. De
récentes recherches semblent démontrer qu’une augmentation de
l’intensité des ondes électromagnétiques est décelable quelques
heures avant certains phénomènes naturels, comme les séismes mais également
les éruptions volcaniques ou les raz-de-marée. Cependant, de
nombreuses incertitudes demeurent. Lancée
en juin prochain, la mission DEMETER devrait permettre de mieux
comprendre ces phénomènes.
(CNES) |
29.06
2004 le satellite demeter en orbite
|
Le
microsatellite Demeter a été lancé ce matin à 8h31 (heure française)
par un lanceur russo-ukrainien Dnepr, depuis Baïkonour, au Kazakhstan.
Il a été mis en orbite en même temps que 7 autres satellites. Mis au
point par le Centre National d’Etudes Spatiales, ce petit satellite va
tenter d’étudier les séismes depuis l’espace. Objectif : vérifier
l’hypothèse selon laquelle ces événements telluriques pourraient être
prédits depuis l’espace. Des
perturbations se produiraient dans la ionosphère lorsqu’un séisme
est en préparation, estiment des géophysiciens. Des ondes ou des décharges
électriques seraient libérées par le sol lorsqu’un tremblement de
terre est en préparation. Ces signaux provoqueraient des perturbations
dans la ionosphère. Le conditionnel est de rigueur car ces phénomènes
sont encore très mal connus. |
En
survolant des zones sismiques à 700 km d’altitude pendant deux ans,
notamment le golfe de Corinthe et l’île de la Réunion, Demeter (Detection
of Electro-Magnetic Emissions Transmitted from Earthquake Regions) va
traquer ces signaux pré-sismiques. Conçu
au CNES, Demeter est le premier de la série de satellites petits et peu
coûteux du programme Myriade. (Science&Avenir)
|
mars
11.03. 2006 Mars
Reconnaissance Orbiter est entrée dans l'orbite de Mars
Après une odyssée de 7 ans et de 499 millions de kilomètres, la sonde
spatiale américaine Mars Reconnaissance Orbiter est entrée avec succès
dans l'orbite de Mars pour entamer sa mission d'observation de la planète
rouge, la plus détaillée jamais réalisée, a annoncé la NASA.
A
21h24 GMT, la sonde a allumé ses moteurs pendant 27 minutes pour freiner
sa progression de 20% à 17.699 km/h et permettre sa capture par la force
d'attraction de Mars. Peu après, elle a disparu derrière Mars, perdant
provisoirement tout contact radio avec la Terre, avant de réapparaître et
de se signaler au centre de contrôle. Au Jet Propulsion Laboratory de la
NASA à Pasadena, en Californie, les responsables de la mission ont
accueilli avec soulagement l'entrée de cet engin de deux tonnes dans
l'orbite martienne. Les révolutions elliptiques autour de Mars le feront
s'approcher à 402 kilomètres de la surface de l'astre. Mars Reconnaissance
Orbiter devait immédiatement entamer sa mission d'observation de 4 ans,
d'un coût total de 720 millions de dollars (604 millions d'euros),
destinée à détecter la présence d'eau sous toutes ses formes et à préparer
de futures expéditions humaines.
Équipée des instruments scientifiques les plus sophistiqués jamais envoyés
sur une autre planète, notamment un appareil télescopique pour
photographier la surface avec une précision sans précédent et un radar
visant à sonder le sous-sol de Mars. les premières images et données ne
sont pas attendues avant novembre. Cette sonde, qui servira en 2008 de
relais à Phoenix Mars Scout, engin d'exploration du pole nord gelé de la
planète rouge, est la quatrième à croiser dans le ciel martien après Mars
Global Surveyor et Mars Odyssey de la NASA et Mars Express de l'Agence
spatiale européenne (ESA). Sur le sol, les "rovers" Spirit et Opportunity
poursuivent depuis 2004 leurs explorations à la recherche de traces d'eau
anciennes.(AP) |
12.11.2006
mars global surveyor : silence radio
La
sonde Mars Global Surveyor (MGS) ne répond plus. Les équipes de la NASA
tentent de rétablir le contact perdu depuis deux semaines avec
l’orbiteur, lancé le 7 novembre 1996, il y a 10 ans, un record de
longévité pour une sonde martienne. La vie de MGS s’est prolongée bien
au-delà des deux années terrestres prévues au départ et la sonde a
fourni un tombereau d’images et de données qui ont notamment révélé la
présence d’écoulements récents à la surface de Mars.
Le 2 novembre dernier les ingénieurs de la mission ont envoyé à MGS
l’ordre de modifier la position de l’un de ses panneaux solaires. Le
message de retour indiquait que la sonde avait un problème avec le
moteur qui oriente ces panneaux. S’en sont suivis deux jours de silence
et un faible signal le 5 novembre, puis plus rien. Un bref signal a été
capté dimanche 12 et la communication a de nouveau été rompue... MGS a
peut-être basculé en mode veille ou s’est positionné de telle sorte que
ses communications avec la Terre passent mal. Pour avoir une idée plus
précise de la situation, les ingénieurs de la NASA ont la possibilité de
demander à une sonde, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), de prendre une
photo de MGS. Les deux orbiteurs passent à 100 km l’un de l’autre
plusieurs fois par semaine. (science
et avenir) |
23.11.2006
Mars Global Surveyor ne répond plus !
La sonde américaine Mars
Global Surveyor, lancée le 7 novembre 1996 et en orbite autour de la
planète Mars depuis le 11 septembre 1997, n'a plus communiqué avec la
Terre depuis le 2 novembre dernier. Sa longue et fructueuse carrière
vient probablement de s'achever.
Parmi les réalisations
importantes de cette sonde, citons notamment :
- La découverte de rigoles
pouvant être le résultat de l'action récente d'eau liquide à la surface
de Mars.
- La détection d'hématite,
un minerai qui se forme souvent en zone humide. Cette découverte avait
mené à la sélection d'une région riche en hématite comme site
d'atterrissage du Mars Exploration Rover Opportunity.
- La réalisation d'une
carte topographique de Mars, à l'aide de mesures réalisées par un
altimètre laser.
- La détection de champs
magnétiques localisés, indiquant que Mars aurait jadis possédé un champ
magnétique global, comme la Terre.
- L'observation de ce qui
aurait pu être autrefois le delta d'un fleuve martien.
- L'observation de la
diminution de la taille des dépôts de glace de CO2 dans la région du
pôle sud martien durant 3 étés d'affilée (changement climatique en
cours).
La fin de la mission de
MGS ne signifie évidemment pas l'arrêt de l'exploration martienne.
Plusieurs autres sondes sont en effet actuellement en service en orbite
autour de Mars et à la surface de cette planète.
(astrocosmos.net) |
et au-delà...
les
sondes voyager
04.04.2005 La
Nasa envisage d'éliminer le budget des sondes Voyager
|
La Nasa envisage d'éliminer le budget des sondes jumelles Voyager,
lancées il y a 28 ans pour survoler Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune,
et qui continuent à transmettre des données depuis les confins du
système solaire, rapporte le Washington Post.
Dick Fisher, directeur adjoint de la division Terre-Soleil de la Nasa, a
reconnu la possibilité d'une suppression des 4,2 millions de dollars
consacrés annuellement à ce programme légendaire dans le cadre des
économies envisagées pour financer les priorités d'exploration de
l'espace du président George W. Bush. |
Il s'agit d'un retour de l'homme sur la Lune d'ici 2020 et à plus long
terme d'une mission habitée sur Mars précédé par une mission robotique.
La possibilité d'éliminer le budget des sondes Voyager a provoqué de
vives protestations dans la communauté scientifique qui fait valoir leur
importance scientifique. Voyager 1 et Voyager 2, dont la mission était
initialement prévue pour 5 ans, ont retransmis près de 80.000 images et
plus de 5.000 milliards d'unités de données. Leur service a été prolongé
à de nombreuses reprises alors que leurs instruments continuent pour la
plupart à bien fonctionner et à transmettre des informations des confins
de notre système solaire à une distance jamais atteinte par aucun objet
lancé par l'homme dans l'espace.
Voyager 1 se situe à plus de 14 milliards de kilomètres du Soleil et se
dirige dans la direction nord vers l'espace interstellaire. Voyager 2,
qui évolue vers le Sud, est à environ 11 milliards de kilomètres du
Soleil et s'achemine aussi vers la sortie de notre système solaire. La
Nasa estime que le plutonium qui alimente leur système de propulsion
sera probablement épuisé vers 2020.
(AFP) |
11.12.2007 Voyager
2 a atteint la frontière du système solaire
Trente ans et 10 jours après son lancement, la sonde Voyager 2
est entrée dans la zone frontière du système solaire, là où l’influence
des vents solaires rencontre celle des gaz du milieu interstellaire.
La
sonde, partie à l’origine pour un voyage interplanétaire de quelques
années, a poursuivi sa route vers les limites du système solaire et elle
a franchi le 30 août dernier le fameux choc terminal : c’est là que la
vitesse des vents solaires fléchit subitement, annonçant que l’on
s’approche de l’héliopause, la frontière finale de l’héliosphère, cette
grosse bulle de plasma créée par les vents solaires qui protège notre
système planétaire du milieu interstellaire.
Les deux sondes jumelles ne voyagent pas dans la même direction
et les chercheurs ont souligné que Voyager 2 se trouvait plus près du
Soleil de 1,6 milliard de kilomètres que Voyager 1 lorsqu’elle a
rencontré le choc terminal, qu’elle aurait au total franchi cinq fois.
Cela confirme donc
que l’héliosphère est aplatie d’un côté, compressée par un puissant
champ magnétique venu de l’extérieur, et qu’elle s’étire davantage de
l’autre côté.
Voyager 1 se trouve désormais à environ 16 milliards de kilomètres du
Soleil, Voyager 2 à 12,8 milliards de kilomètres. D’ici une dizaine
d’années, si aucun incident ou aucune panne ne stoppe leur course, l’une
ou l’autre sonde atteindra l’héliopause et sortira du système solaire.
Les chercheurs estiment que cette ultime frontière se situe à environ
120 unités astronomiques (UA) du Soleil, soit 120 fois la distance
Terre-Soleil, sachant que Pluton se situe à un peu moins de 40 UA (6
milliards de kilomètres).
(nouvelobs.com) |
les sondes pioneer
04.11.2004 énigmatique
trajectoire pour Pioneer
Les physiciens ont beau faire et refaire leurs calculs, rien n'y fait.
Rien, pour l'heure, n'explique le mystérieux ralentissement des deux
sondes américaines Pioneer, qui, plusieurs décennies après leur lancement,
croisent aujourd'hui aux confins du système solaire. |
|
En 1972, Pioneer-10 est lancée vers Jupiter, qu'elle survole en 1973 avant
de poursuivre sa route. Le 11 février 2000, la sonde répond à un dernier
ordre de la Terre. Depuis, elle court sur son erre en direction d'Aldébaran,
une étoile qu'elle atteindra dans environ 2 millions d'années...
Un fait troublant a cependant ponctué cette émouvante histoire de la
conquête spatiale. Dans les années 1980, les ingénieurs de la NASA
décèlent en effet une bizarrerie dans la trajectoire de la sonde, baptisée
depuis "anomalie Pioneer" : l'engin, qui file à plus de 12 kilomètres par
seconde, est plus proche du Soleil (400 000 kilomètres) que ne le
prévoyaient les calculs. Comme si une mystérieuse force le freinait. Comme
si l'astre du jour refusait de relâcher son étreinte gravitationnelle sur
l'engin. |
Erreur de mesure ? Pioneer-11, lancée peu de temps après dans la direction
opposée de sa jumelle, semble obéir, elle aussi, à une mystérieuse force
de même intensité. Près de dix-huit ans de travaux seront nécessaires pour
se convaincre de la réalité de cet effet observé sur les deux sondes.
Faut-il pour autant modifier les lois de la gravitation énoncées par
Albert Einstein voilà près d'un siècle ? Plusieurs scientifiques
commencent à l'envisager. Certains évoquent l'existence d'une matière
noire analogue à celle qu'invoquent les astrophysiciens pour expliquer les
anomalies de rotation des galaxies.
(Source : Le Monde.fr) |
La
mission Corot
25.11.2005 la quête d'exoplanètes et l'étude des étoiles
Le
satellite Corot d'observation stellaire du Centre national d'études
spatiales (CNES), qui sera lancé à l'automne 2006 du centre spatial de
Baïkonour, dans le Kazakhstan, sera la première tentative de détection à
partir de l'espace de planètes situées hors du système solaire ou
exoplanètes. Cette mission, une «première mondiale», a souligné Annie
Baglin, de l'Observatoire de Paris, visera un double objectif :
rechercher des exoplanètes et étudier la structure interne des étoiles.
Corot (COnvection, ROtation et Transits planétaires), lancé par
une fusée Soyouz 2-1B, sera placé sur une orbite terrestre polaire à une
altitude voisine de 850 km d'où il observera certaines parties du ciel
sur une période totale de deux ans et demi. Depuis la découverte en 1995
de la première planète hors du système solaire, c'est-à-dire tournant
autour d'une étoile semblable au Soleil, les astronomes en ont détecté à
partir d'observatoires terrestres quelque 170, de grosses planètes
gazeuses ou des moyennes.
La mission Corot, espèrent-ils, devrait permettre de mettre au jour
«entre 30 et 40 planètes de taille moyenne, d'une architecture proche de
celles du système solaire». «Avec Corot, on défriche», a souligné Annie
Baglin en précisant que le satellite «va nous permettre de découvrir des
systèmes planétaires où il pourrait sans doute y avoir des Terres».
Toutefois, notent les astronomes, de telles planètes faites de roches,
plus petites que celles détectées jusqu'à présent, échapperont sans
doute aux instruments de Corot, pas encore assez puissants pour de
telles observations.
(AfP)
|
27.12.2006
Le satellite Corot lancé sur la
piste des astres
Le
satellite français Corot a été lancé mercredi avec pour mission de
détecter l'existence de planètes extrasolaires et de sonder le cœur des
étoiles.
Pour remplir ses deux missions d'une durée prévisionnelle de deux ans et
demi, Corot observera plus de 120.000 étoiles à l'aide d'un petit
télescope de 30 cm de diamètre. Grâce à lui, Corot (pour Convection,
Rotation et Transits planétaires) sera capable de déceler la présence de
planètes tournant autour d'autres étoiles que le Soleil, les
exoplanètes. La première exoplanète, 51 Pegasi b, une planète géante
gazeuse de type Jupiter, a été découverte en 1995 par deux chercheurs de
l'Observatoire de Genève. Depuis, plus de 200 autres planètes ont été
détectées dans plus de 170 systèmes solaires, précise l'Agence spatiale
européenne (ESA).
Grâce à Corot, les chercheurs espèrent déceler des planètes
extrasolaires plus petites, et de nature rocheuse, que les masses
gazeuses géantes que l'on peut découvrir de la Terre. Les scientifiques
espèrent pouvoir détecter des planètes de 1,5 à deux fois le rayon
terrestre, a-t-il souligné. "Nous attendons de Corot d'avoir une
meilleure vision de ce que sont les systèmes planétaires en dehors du
système solaire, quelle est la distribution des tailles des planètes,
quelle est la distribution de leur orbite", a ajouté Claude Catala,
responsable de la préparation au sol du programme d'astérosismologie de
Corot. "Et, finalement, cela va nous permettre d'estimer la probabilité
pour qu'il existe dans le voisinage du Soleil ou plus loin dans la
galaxie des planètes semblables à la Terre."
(Paris
reuters) |
astéroïdes et comètes
deep
impact
12.01.2005
Lancement de la sonde "Deep Impact"
pour percer le mystère des comètes
La Nasa a lancé une sonde dont se détachera dans 6 mois un objet de la
taille d'une machine à laver, qui ira percuter le noyau d'une comète,
pour déterminer sa composition et mieux connaître ces corps célestes à
l'origine du système solaire. La sonde sera placée sur la trajectoire de
la comète Tempel 1 qu'elle rencontrera le 4 juillet, alors qu'elle se
trouvera à environ 132 millions de Km de la Terre.
"Deep Impact" lâchera un projectile composé de plaques de cuivre, qui
percutera le noyau de la comète. Une caméra placée sur le projectile
transmettra des images jusqu'au dernier moment avant l'impact à la sonde
qui passera à 500 Km au large de la comète, transmettant les données
vers la Terre.
"Pour la communauté scientifique, c'est l'équivalent en astronomie d'un
avion 767 rencontrant un moustique, cela ne modifiera pas
significativement l'orbite de la comète qui ne présente aucun danger
pour la Terre", a précisé Don Yeomans, scientifique de la mission.
Selon les responsables de cette mission de 267 millions de dollars,
l'impact va créer un cratère de la taille d'un stade de football dans le
noyau de cette comète formée de glace et de roches, qui mesure environ
six kilomètres de large. Des caméras et d'autres instruments de mesure,
à bord de "Deep Impact", observeront et analyseront l'impact, tandis que
les télescopes spatiaux Hubble, Chandra et Spitzer seront mobilisés pour
saisir l'événement.
(AFP) |
04.07.2005 Le
projectile de Deep Impact a percuté la comète Tempel 1
Le projectile de 350 kg largué par la sonde de la Nasa
"Deep
Impact" est entré en collision comme prévu avec la comète Tempel 1. Une photo de la collision,
prise par une caméra embarquée à bord de Deep Impact, à 500 km de la
comète, montre un jaillissement particulièrement brillant de matériaux
surgis des entrailles de la comète.
Le projectile, à bord duquel étaient embarquées des caméras, a foncé à
la vitesse de 37.100 km/h en direction de la comète, à 134 millions de
kilomètres de la Terre, et a retransmis des photos de Tempel 1 et de sa
surface rocheuse jusque 3,7 secondes avant l'impact. "Désormais, je
pense que nous aurons une compréhension totalement différente de notre
système solaire", a déclaré un directeur de laboratoire du JPL, Charles
Elachi.
L'enjeu de la mission était de photographier de près des
matériaux agglomérés voici des milliards d'années, au temps où les
planètes n'étaient pas encore toutes formées et où le soleil était ceint
d'un disque d'accrétion de poussières et de gaz. Les scientifiques
voulaient que la collision provoque un dégagement dans l'espace de glace
et de poussière de la surface de la comète et mette en évidence les
matériaux qui se trouvaient dessous. (AP) |
03.02.2006 la
glace des comètes alimente la théorie sur l'origine de la vie
La mission spatiale Deep Impact a ramené la première preuve de la présence
de glace à la surface poussiéreuse des comètes, ce qui augmente la
possibilité que les comètes aient fourni de l'eau porteuse de vie à une
Terre primitive, ont estimé jeudi des scientifiques de la NASA dans
l'édition Internet de la revue "Science".
Le module Deep Impact était entré en collision le 4 juillet avec la comète
Tempel 1 à quelque 134 millions de kilomètres de la Terre, provoquant un
grand "feu d'artifice" et dévoilant l'intérieur de la comète. Les
chercheurs qui analysent les données ainsi collectées ont conclu que la
comète possédait trois poches de glace fine qui couvrent 28.000 mètres
carrés sur un total de 117 kilomètres carrés. Environ 6% de cette glace
est pure, le reste étant mélangé à de la poussière.
Les scientifiques estiment depuis longtemps que les comètes sont les
témoins gelés de la formation de notre système solaire il y a 4,6
milliards d'années. Certains pensent que les comètes ayant heurté la Terre
ont fourni les composants organiques primitifs et l'eau à l'origine de la
vie.
(AP) |
|
rosetta
25.02.2004 a la découverte d'une comète
Demain matin, la sonde européenne Rosetta s'élancera à la rencontre de
la comète "Churyumov-Gerasimenko". But
de cette mission : Mieux comprendre le rôle des comètes dans la formation de
notre planète. |
|
La
sonde devrait mettre 10 années pour atteindre son objectif. Elle reviendra 3 fois vers la Terre (en novembre 2005, 2007 et 2009) et
survolera par la même occasion la planète Mars en février 2007. Cette
trajectoire lui permettra de profiter de l'effet gravitationnelle des 2 planètes
qui lui donneront alors l'élan nécessaire pour la suite de son vol.
"C'est en août 2014, à 500 millions de kilomètres de la Terre, qu'elle doit se
placer en orbite autour de "sa" comète et entamer la phase principale
de sa mission : étudier le noyau de Churyumov-Gerasimenko et de son
environnement. En
novembre, un robot-atterrisseur, Philae,
emporté par le vaisseau-mère, doit procéder à l'opération la plus
spectaculaire de la mission en se posant sur le noyau cométaire pour tenter de
fournir des informations sur sa nature et sa composition." (AFP)
|
11.03.2004 mission
Rosetta : survols des astéroïdes steins et lutetia
Rosetta
survolera deux astéroïdes au cours de son périple vers la comète
Churyumov-Gerasimenko, a annoncé l'Agence Spatiale Européenne (ESA).
Ces deux objets célestes, baptisés Steins et Lutetia, appartiennent à la
ceinture d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter.
Steins
est relativement petit, avec un diamètre de quelques kilomètres, et
sera visité par Rosetta le 5 septembre 2008. Quant
à Lutetia, il est un
objet beaucoup plus grand, environ 100 kilomètres de diamètre et sera
normalement survolé par la sonde le 10 juillet 2010. |
star dust
|
Lancée
il y a près de 5 ans, la sonde Star Dust est passée en janvier à
environ 240 km de la comète Wild 2 (formée il y a plus de 4,5
milliards d'années), collectant ainsi plusieurs centaines de milliers
de particules qu'elle rapportera sur Terre en 2006.
Il
s'agira des premières poussières de comète jamais examinées sur
Terre...
En attendant cette date, la sonde à envoyé 72 images à haute définition
du
noyau de la comète qui est un véritable ancêtre de notre système
solaire.
|
Alors
qu'ils s'attendaient à voir un gros caillou mêlé de glace et de
poussière, les astronomes ont pu observer un objet très net, creusé
de canyons et de cratères dont certains à fonds plats, sur une zone
d'environ 30 kilomètres carrés. A la différence de cratères observés sur la Lune, Mars ou la Terre, ces
cratères ne sont pas recouverts de débris retombés à la surface après un
impact ayant causé leur formation, ce qui rend l'observation de Wild 2
plus facile.
L'une des raisons de l'absence de débris est la quasi-absence de
pesanteur à la surface du noyau de la comète. "Si vous étiez debout sur
le noyau, vous pourriez sauter pour vous mettre en orbite", a résumé M.
Browlee. Découverte
en 1978, Wild 2 est en orbite autour du Soleil. Sa révolution autour de
l'astre dure 6,39 ans.
|
12.01.2006 Retour
de la sonde Stardust avec sa moisson de poussières cosmiques
Après un périple de sept ans, la sonde spatiale américaine Stardust devrait
livrer dimanche sur Terre sa précieuse moisson de poussières d'étoile et de
comète, dans laquelle les chercheurs espèrent trouver des réponses sur le
secret des origines du système solaire.
La capsule de 46 kg doit se poser à 10H12 GMT dimanche dans le désert de
l'Utah après avoir parcouru 4,63 milliards de kilomètres, soit plus de 10.000
fois la distance de la Terre à la Lune. Il s'agit de la première mission
robotique pour recueillir au-delà de la Lune des particules datant d'avant la
naissance du système solaire, voilà 4,5 milliards d'années, et depuis
l'aventure Apollo 17 qui avait permis aux astronautes de ramener des pierres
de Lune, en 1972. |
|
Lancée en 1999, la sonde de 385 kg a rencontré la comète Wild 2, près de
Jupiter, le 2 janvier 2004, après une double révolution autour du Soleil.
L'analyse des échantillons de particules cosmiques pourrait occuper les
scientifiques pendant dix ans. C'est comme si on essayait de trouver 45
fourmis dans un terrain de football en examinant 1,6 million de carrés de
terre de 5 centimètres carrés, résume un chercheur. Pour les épauler,
l'université de Berkeley en Californie a lancé un programme de recrutement de
plus de 30.000 volontaires qui auront accès à un microscope virtuel puissant
via l'Internet. (AFP)
|
Dawn
27.09.2007 Lancement
de la sonde américaine Dawn vers 2 astéroïdes (Vesta et Cérès)
Après plusieurs reports, la Nasa a lancé avec succès jeudi la sonde
américaine Dawn vers Vesta et Cérès, deux des plus gros astéroïdes en
orbite autour du soleil, pour tenter de percer les mystères de la
naissance de notre système solaire. Ce lancement par une fusée Delta II
a eu lieu à 11H34 GMT, depuis Cap Canaveral en Floride (sud-est). |
|
Le long voyage de la sonde la mettra au terme d'une première étape
autour de Vesta en octobre 2011. Elle reprendra ensuite son périple en
avril 2012 pour aller tourner autour de Cérès qu'elle atteindra en
février 2015, parcourant au total 5,1 milliards de kilomètres.
Le premier des trois principaux objectifs de la mission Dawn ("aurore"
en anglais) prévue pour durer huit ans est de "saisir les premiers
moments de la naissance du système solaire" il y a 4,6 milliards
d'années en essayant de comprendre la formation de ces deux astéroïdes
situés entre Mars et Jupiter. Le deuxième objectif est de déterminer la
nature des éléments formant ces entités de type terrestre.
Enfin, la sonde robotisée qui mesure 1,64 mètre de long sur 1,27 mètre
de large, va étudier pourquoi Vesta et Cérès ont connu une formation et
une évolution totalement différente, ce qui devrait permettre de
comprendre le rôle de l'eau dans l'évolution des astéroïdes.Vesta,
découvert en 1807, est un grand rocher de forme irrégulière, sans trace
d'eau avec un noyau formé de fer d'un diamètre moyen de 520 km. L'énorme
cratère au pôle sud de Vesta (460 km de large et 13 km de profondeur)
ayant résulté d'une collision, sera particulièrement étudié durant la
mission.
(CAP
CANAVERAL
-
afp) |
l'univers
19.04.2006 Sous
l'eau ou la glace - drôles d'observatoires pour particules fantômes
Sous
les glaces de l'Antarctique, au plus profond des fosses marines ou au
coeur des montagnes, des astronomes construisent d'inattendus
observatoires, qui doivent les conduire à une meilleure connaissance des
violentes explosions qui secouent notre Univers.
Pour observer les étoiles, les scientifiques posaient traditionnellement
leurs instruments sur les plus hautes cimes. Aujourd'hui, une nouvelle
astronomie fait la démarche inverse et place ses capteurs sous des
kilomètres d'eau, de glace ou de rocher pour les protéger du "bruit de
fond" cosmique... Au large de Toulon, le projet Antares prévoit ainsi de
déployer 900 photodétecteurs répartis par groupes de trois sur des câbles
ombilicaux ancrés par 2.400 mètres de fond. La première de ces lignes a
été mise en service début mars et l'achèvement des travaux est prévu pour
la fin 2007. Les Russes disposent depuis de nombreuses années d'un
dispositif plus modeste installé dans les eaux gelées du lac Baïkal. Les
Américains, échaudés par l'échec d'une tentative au large d'Hawaï, forent
désormais les glaces du pôle Sud. Au Japon, les scientifiques ont
reconverti une ancienne mine pour en faire Super-Kamiokande, un
observatoire des particules solaires.
En ligne de mire: le neutrino, la plus petite particule de matière connue.
La lumière, sur laquelle repose l'essentiel de nos connaissances
astronomiques, est
générée par les couches les plus superficielles des corps célestes. Le
neutrino, lui, vient du coeur même des soleils, du centre des trous noirs
en formation, de l'âme des étoiles qui explosent... Les neutrinos
traversent notre Terre comme du beurre et Antares détectera ceux venus de
l'hémisphère sud. Les "yeux" d'Antares, comme ceux de son rival américain
IceCube, seront ainsi braqués vers le bas, pour détecter les neutrinos
"montants". Tous ces observatoires doivent être installés sous un épais
blindage naturel pour empêcher d'autres particules de venir parasiter
l'expérience. "Chaque nuit, une personne est transpercée par un million de
particules", dont seules quelques-unes intéressent les astronomes,
rappelle M. Katsanevas.
Le neutrino qui - par extraordinaire - entre en collision avec la matière
émettra une autre particule, un muon. Parce que ce muon se déplacera dans
l'eau plus vite que la lumière, on assistera à un dégagement de lumière
(l'équivalent optique du mur du son). C'est cette "lumière Tcherenkov" qui
est saisie et analysée par les "yeux" d'Antares et des installations
rivales. Contrairement aux particules chargées, le neutrino n'est pas
dévié par le champ magnétique terrestre. Il se déplace tout droit. Il
permet donc d'établir de nouvelles cartes de notre univers, venant
compléter, sur un autre registre, celles reposant sur la lumière, les
rayons X ou l'infrarouge. "La première détection de neutrinos cosmiques
remonte à 1987. Notre discipline a vingt ans et il en faudra encore vingt
pour arriver à une nouvelle astronomie", avance M. Stolarczyk. (AFP) |
Gravity Probe-B
-
La théorie de la relativité
20.04.2004 La sonde américaine Gravity
Probe-B, destinée à vérifier la théorie de la relativité générale
élaborée par Albert Einstein, a été placée en orbite avec succès. |
|
Cette sonde mise en orbite par un lanceur à deux étages va "tester
la vérité de la physique de notre univers", a annoncé M. Diller.
(...) La sonde transporte 4 gyroscopes sophistiqués, chacun de la taille
d'une balle de ping-pong, qui fourniront un système de référence
espace-temps presque parfait.
La
mission, dont le projet remonte à 45 ans, doit durer environ 16 mois.
Pour tester la théorie de la relativité générale, GP-B surveillera
tout mouvement infime de l'axe d'orientation des gyroscopes grâce à un
télescope orienté vers un point de référence, l'étoile IM Pegasi.
|
Les
mesures débuteront dans environ 60 jours, une fois les instruments
parfaitement calibrés. La
théorie de la relativité générale a déjà été vérifiée
indirectement mais, faute d'instruments d'observation suffisamment
sensibles, elle ne l'a jamais été directement.
(AFP) |
Hubble
- images de l'univers
05.10.2004 réparation
du télescope
La Nasa a passé deux contrats totalisant 474 millions de dollars à 2
groupes privés pour la réparation du télescope Hubble dans le cadre
d'une mission robotisée, a indiqué un porte-parole de l'agence spatiale
américaine. Le premier contrat a été accordé au groupe américain de
défense Lockheed Martin pour un montant de 330 millions de dollars et le
deuxième à une société canadienne, MD Robotics, pour la somme de 144
millions de dollars, a précisé ce porte-parole, Michael Braukus. |
|
Il s'agit de remplacer, à l'aide de robots, les batteries, les
gyroscopes et quelques-uns des instruments scientifiques du télescope.
Lockheed Martin sera chargé de mettre au point un module robotisé pour
transporter les pièces détachées tandis que MD Robotics s'occupera
d'élaborer un bras robotisé.
En janvier, M. O'Keefe avait annoncé l'annulation d'une mission de la
navette spatiale pour réparer Hubble qui devait permettre au télescope
de fonctionner jusqu'à l'arrivée de son remplaçant à l'horizon 2011.
|
La décision d'annuler cette mission d'entretien de Hubble avait suscité
une levée de bouclier des scientifiques et plusieurs parlementaires
avaient entamé une campagne pour trouver une solution permettant de
prolonger sa vie. Si rien n'est fait, Hubble construit pour durer
jusqu'en 2005, pourrait survivre jusqu'en 2007. Son énergie sert à
manoeuvrer le télescope et le pointer en direction des zones de
l'Univers que souhaitent étudier les astronomes. L'énergie permet aussi
de le maintenir à température constante, évitant que le gel ne détruise
irrémédiablement ses instruments.(afp) |
07.02.2005 Le
destin du télescope spatial hubble
Une constellation de la
voie lactée prise en janvier 2005 par Hubble.
[© AFP/Nasa/Archives] |
La Nasa a supprimé, dans son projet de budget 2006, les fonds pour une
mission qui aurait permis de prolonger le fonctionnement du télescope de
l'espace Hubble jusqu'en 2010, a annoncé le contrôleur financier de
l'agence spatiale américaine.
La Nasa "ne prévoit pas d'utiliser la navette pour une mission
d'entretien de Hubble", a indiqué Steve Isakowitz, responsable de
la Nasa. La décision de ne pas procéder en 2006 à une dernière mission
d'entretien du premier télescope de l'espace, lancé en 1990, "a été
surtout motivée par les risques qu'elle comportait, pas par des
considérations budgétaires."
Hubble pourrait survivre jusqu'en 2007 si ses piles solaires
produisaient assez d'énergie pour alimenter les gyroscopes nécessaires
pour le manoeuvrer et le maintenir dans son orbite, selon la Nasa. Pour
le moment, l'agence spatiale "fait de son mieux pour préserver les
capacités scientifiques de Hubble" et cherche de nouvelles techniques
permettant à ses gyroscopes de fonctionner plus longtemps, selon M.
Isakowitz.
(AFP) |
26.04.2005 Hubble
: 15e année dans l'espace
Depuis le 25 avril 1990, Hubble est devenu un incontournable en
astronomie: il a recueilli plus de 700 000 images de 22 000 objets du
cosmos, pour ainsi faire avancer nos connaissances astronomiques comme
aucun autre instrument ne l'a fait jusqu'à maintenant. |
|
Encore aujourd'hui, près de 3900 astronomes, de dizaines d'observatoires
situés aux quatre coins de la planète, reçoivent quotidiennement
l'équivalent de trois DVD de données.
La survie de l'instrument est en suspens depuis que l'ancien patron de
la NASA, Sean O'Keefe, a décidé de renoncer à une mission d'entretien en
2007. Cette dernière lui aurait permis d'être en activité jusqu'à
l'arrivée de son remplaçant, le télescope spatial à infrarouge James
Webb, en 2011. Mais voilà, le nouveau directeur, Michael Griffin, a
indiqué qu'il allait reconsidérer la décision de son prédécesseur. Le
sort de Hubble n'est donc toujours pas réglé.
A l'occasion de cet anniversaire, le télescope Hubble a envoyé deux nouvelles photos spectaculaires. Les images montrent la galaxie spirale M51 (également nommée
galaxie Whirlpool) et la nébuleuse de l'aigle.
La
première laisse voir les composantes habituelles d'une galaxie spirale,
comme les bras où se trouvent les étoiles naissantes, et son centre où se
trouvent les plus vielles étoiles.
L'image de la nébuleuse de l'aigle montre une immense tour de gaz très
dense sculptée par une lumière ultraviolette dégagée par un groupe
d'étoiles très chaudes. |
HOME
|