Intro               Mythes              Science              SPACE  News              futurs               Mystères              Livres                Liens 

 


 

space-archives

 

 

objectif LUNE

 

 

 

 

 

les sondes envoyées

 

   LUNA (1, 2 & 3)   

2 janvier 1959  - La fusée soviétique Luna-1 frôle la Lune à 6000 km.

 

12 août - Luna-2 est la 1ère sonde à atteindre la Lune.

 

4 octobre - La fusée Luna-3 prend les 1ères photographies de la face cachée de la Lune.

 

 

   Ranger (7 à 9)    

1961 - 1965  Les missions Ranger furent la première tentative américaine pour obtenir des images rapprochées de la surface lunaire. 

 

Les sondes Ranger n'avaient une durée de vie que de 3 jours. Elles étaient conçues pour se diriger droit vers la Lune et en renvoyer des images jusqu'au moment de l'impact.

 

Les six premiers Rangers ont été des échecs mais les 3 suivant furent couronnés de succès.

 

 

   Lunar Orbiter (1 à 5) 

1966 - 1967   Ces sondes étaient destinées à photographier la surface de la Lune afin de sélectionner les futures sites d'atterrissage du programme Apollo. Lunar Orbiter étaient équipés d'un système de prise, de développement et de transmission de photographies très performant.

 

Les 5 missions furent un véritable succès ayant transmis environ 200 clichés de la surface lunaire.

 

 

   Surveyor (1 à 7) 

1966 - 1968 Surveyor 2 s'écrasa sur la Lune trois jours après son lancement. Pour ce qui est de Surveyor 4, la NASA a simplement perdu son signal 2 min après son impact sur la Lune. Quant aux rescapées, elles permirent d'obtenir des photographies et des informations à la fois scientifiques et technologiques. L'objectif étant toujours de préparer les futures missions habitées d'Apollo.

 

Surveyor 1, 3, 5 et 6 permirent d'obtenir des données des sites d'atterrissage. 

 

Surveyor 1 envoya 11240 images de la surface lunaire pendant que Surveyor 3, 5, 6 et 7 analysaient la composition chimique du sol. 

 

 

   Clémentine

1994 Au départ, la sonde Clémentine devait tester la résistance de certains composants à l’environnement spatial, et réaliser des images de la Lune et d’un astéroïde proche de la Terre, Geographos.

 

Ses caméras ont en effet permis de dresser la carte géologique la plus complète de notre satellite. Le 7 mai, le dysfonctionnement d’un ordinateur de bord a mis un terme à la mission et l’étude de l’astéroïde Geographos a dû être abandonnée...

 

 

    Lunar Prospector 

 

1998 - 1999  Lancé en janvier 1998, le satellite Lunar Prospector se plaça 5 jours plus tard en orbite autour de la Lune.  Sa mission : Étudier les caractéristiques magnétiques, gravifiques et chimiques de la Lune. Les résultats : Suite à l'étude spectrométrique de la surface, la présence de glace au fond de cratères situés aux pôles de la planète a été confirmé (théorie déjà mis en avant par la sonde Clémentine). 

 

 

    Smart-1  

2004 SMART-1 (Small Missions for Advanced Research in Technology 1) est un orbiteur qui passera 6 mois à contourner et analyser la Lune. Il possède un moteur à propulsion ionique alimenté par l'énergie solaire. C'est d'ailleurs une première !

 

Sa mission : Obtenir des données sur la géologie, la morphologie, la topographie, la minéralogie, la géochimie et l'environnement exosphérique de la Lune. Le but : Connaître notre satellite naturel et préparer notre colonisation...

 

 

  SMART-1  en orbite autour de la Lune

16.11.2004   La sonde européenne SMART-1 s'est placée en orbite autour de la Lune, achevant avec succès la première phase de sa mission, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA).

 

A la mi-janvier, "la sonde évoluera sur orbite lunaire à des altitudes comprises entre 300km (au-dessus du pôle sud) et 3.000km (au-dessus du pôle nord) pour entamer ses observations scientifiques".

 

SMART-1 doit scruter la surface lunaire pendant au moins six mois, cherchant notamment la présence d'eau, dans la perspective d'aider les scientifiques à étudier l'installation d'une base permanente sur la lune.

 

Premier satellite européen d'observation de la Lune, SMART-1 avait été envoyé dans l'espace par une fusée Ariane-5 en septembre 2003. La sonde de 367kg, munie de panneaux solaires, a approché la Lune en suivant une trajectoire en spirale de plus de 84 millions de kilomètres.

SMART-1 a atteint la Lune 2 mois plus tôt que prévu. Son voyage a permis de tester de nouvelles techniques pour les véhicules spatiaux. "Des essais concluants ont notamment été réalisés sur le système de propulsion hélioélectrique", note l'ESA. C'est la seconde fois qu'un moteur ionique est utilisé comme système de propulsion principal après la sonde Deep Space 1 lancée par la NASA en octobre 1998. Le moteur ionique de SMART-1, qui a fonctionné durant environ 3.700 heures, n'a consommé que 59kg de xénon sur les 82 embarqués. (ap)

 

 

  Lunar-A 

2004    Cette mission japonaise doit prendre effet en août ou septembre 2004. Le lancement initial avait été prévu pour le 24 août 1999 mais il a du être reporté  à cause d'un défaut technique. Objectif : Étudier l'intérieur de la Lune à l'aide de séïsmomètres et de sondes de chaleur. 

 

 

 

 

missions et vols habités

 

   VOSTOK-1

1961  Les soviétiques volent de nouveau la vedette aux Américains et envoient le premier homme, Y. Gagarine, dans l'espace.

 

12 février Lancement de la sonde soviétique Venera 1, première sonde envoyée en direction d'une autre planète. L'objectif de cette sonde était de survoler la planète Vénus.

 

12 avril Y. Gagarine a effectué un tour complet de la Terre en 108 minutes, à bord du vaisseau Vostok-1 (l'Orient en russe). Il réalise ainsi le premier vol habité dans l'espace. Ce jour restera sans doute "le jour 1 " de l'astronautique.

25 mai  Discours de J.F.Kennedy qui lance le défi qu'un américain marchera sur la Lune à la fin de la décennie (programme Apollo)

 

 

    Les missions Apollo

1969 - 1972   Marcher sur la Lune faisait partie des vieux rêves de notre humanité. En 1969, ce rêve est enfin devenu réalité marquant ainsi la fin d'une course aux étoiles entre les États-Unis et l'Union Soviétique.

 

Apollo 11 Les missions Apollo comprenaient un Module de Commande et un Module Lunaire. Ces derniers s'appelaient respectivement "Columbia" et "Eagle". Un membre d'équipage restait dans Columbia en orbite autour de la Lune, alors que les deux autres astronautes prenaient Eagle pour atterrir sur la lune.

 

Après avoir exploré la surface, mis en place des expériences, pris des photographies, et amassé des roches, les astronautes rejoignirent le module de commande pour rentrer sur Terre.

 

Ce fut par ailleurs un moment historique où rappntelons-le, l'américain Neil Armstrong posa le pied sur la lune en prononça la célèbre phrase: "Un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité."

 

Apollo 12 Les astronautes firent atterrir le module lunaire à proximité de la sonde Surveyor 3 qui séjournait à la surface de la Lune depuis avril 1967. Ils ramenèrent sur Terre des instruments de la sonde afin que les scientifiques puissent examiner les effets d'une exposition longue à l'environnement lunaire.

 

Apollo 14 Le vaisseau s'est posé dans les montagnes de Fra Mauro, la région qui devait être explorée par la mission Apollo 13. Elle avait pour objectif de récolter le plus possible de données scientifiques sur les composants lunaires.

 

Un "chariot" pliant monté sur 2 roues, le MET (Modular Equipment Transporter) transportait également des outils, des caméras, un magnétomètre portable et quelques échantillons lunaires.

 

 

 

 

 

 

les sources d'énergie

 

réservoirs d'eau sur la lune
15.04.2004 L'homme retournera durablement sur la Lune. Aujourd'hui, la NASA vise 2015 pour cet évènement. Dans un premier temps il séjournera à bord de véhicules qui feront penser à des mobil-homes, avant de s'installer dans des bases construites pour durer. Avant d'envisager la colonisation de la Lune, des scientifiques s'interrogent sur la problématique de l'eau et de l'oxygène que l'on peut en tirer, deux éléments indispensables à la présence permanente d'une petite colonie.

(...) La colonisation de la Lune serait donc grandement facilitée par la découverte de vastes quantités d'eau accessibles. Toutefois, si ces réservoirs d'eau existent, leur exploitation ne sera pas une tâche facile puisqu'ils seront soit tapis au fond de cratère situés aux pôles ou enfouis sous la surface de la Lune. Et encore, il faudra déterminer si ces dépôts sont exploitables et si nous serons alors capable d'extraire l'eau, car elle sera mélangée à d'autres éléments dans de faibles concentrations.

Enfin, à moyen terme, la présence d'eau renforcerait l'attrait économique de l'exploitation des ressources lunaires et de son utilisation à des fins scientifiques. Dans l'optique de la mission habitée vers Mars, la Lune doit servir à tester et valider de nombreux éléments-clés de la mission.

L'habitat et les moyens de déplacement seront testés sur la Lune, et la NASA envisage de concevoir des installations automatiques fabriquant les propergols indispensables exactement comme on le prévoit sur Mars, à partir des réserves d'eau.

 

 

 

La lune, source d'énergie pour la terre ?

26.11.2004   La Lune pourrait offrir une source d'énergie inestimable pour la terre au moment où l'on s'interroge sur l'épuisement dans les décennies à venir des carburants fossiles comme le pétrole, ont rappelé des scientifiques lors d'un colloque en Inde. Des échantillons de minéraux lunaires ont montré une forte teneur en hélium 3, un gaz qui, combiné avec un isotope de l'hydrogène, le deutérium, peut produire de grandes quantités d'énergie.

 

"La Lune possède une énorme quantité d'hélium 3" dans le régolite, la couche de poussière recouvrant le sol sur une épaisseur de 5 m environ, a déclaré Lawrence Taylor, directeur à l'Institut américain des géosciences planétaires.

"Quand l'hélium 3 se combine au deutérium, la réaction de fusion se produit à très forte température et peut générer des quantités considérables d'énergie", a-t-il dit.

 

"25 tonnes d'hélium, qu'on peut transporter en navette spatiale, suffiraient pour fournir de l'électricité aux Etats-Unis pendant toute une année", a précisé à l'AFP le scientifique, qui participait à Udaipur à une conférence internationale sur l'exploration de la Lune.

 

Mais les choses ne sont pas simples. Pour extraire l'hélium 3 du sol lunaire, il faut chauffer les roches à 800 degrés Celsius, et 200 millions de tonnes de sol lunaire sont nécessaires pour produire une tonne de ce gaz, a noté M. Taylor.

(...) M. Taylor a regretté qu'il n'y ait pas de fonds disponibles pour ce type de projet aux Etats-Unis alors que "d'ici 2050, le monde aura un gros problème" avec l'épuisement des ressources en gaz et pétrole. Pour lui, "nous devons anticiper". (AFP)

 

 

 

 

 

 

les différents projets

 

  les États-Unis   -   décrocher la lune en 2010

14.01.2004  -   le programme américain

 

G.W.Bush a annoncé son nouveau programme au siège de la NASA, et son but est clair : il désire décrocher la Lune en 2010 pour qu'à terme elle devienne une base d' assemblage de vaisseaux interplanétaires. 

 

Les avantages de cette nouvelle station spatiale ne sont pas négligeables : Elle permettrait en effet de s'affranchir de la gravité terrestre et de réduire les coûts des missions lointaines. La Lune fournirait également  un carburant très tendance : l'hélium 3.

 

 

  les États-Unis   -   des bases mobiles sur la lune
02.07 2004    La NASA qui veut débarquer de nouveau à la surface de la Lune pour s'installer durablement étudie plusieurs concepts de bases lunaires, dont celui d'une installation mobile imaginée par Marc Cohen.

Selon le chercheur, l'utilisation de ces bases renforcerait la sécurité des équipages et augmenterait les possibilités de faire de la science. Ces bases seraient équipées de roues ou de jambes articulées. Elles seraient capable de parcourir de vastes étendues, en se déplaçant les unes derrières les autres ou en remorque. 

 

Bien que l'installation d'une base fixe présente certains attraits, notamment logistique, il est ainsi aisé de l'agrandir, en ajoutant tour autour des structures plus petites dédiées à la science et au confort des personnels. A plus long terme, de telles structures seront nécessaires si l'on souhaite exploiter les ressources naturelles de la Lune - plusieurs risques ont été identifiés.

D'une part que l'intérêt scientifique du site d'atterrissage et de son sous-sol décroisse rapidement, d'autre part, que les déplacements autour de la zone d'atterrissage soient limités dans le temps. De plus, en raison d'évidentes mesures de sécurité, il n'est plus question de faire atterrir une autre structure d'importance à moins de quelques km de distance. Les éjectas de l'atterrissage peuvent endommager les installations existantes et l'on court le risque d'un problème au moment de la phase d'atterrissage. Un engin pouvant s'écraser et détruire ou endommager les installations.

 

 

 

 

  la chine   -   sonde lunaire pour décembre 2006

La Chine espère lancer sa première sonde spatiale à destination de la lune en décembre 2006 avec 1 an d'avance sur la date initialement prévue, a annoncé l'agence d'informations Xinhua. 

 

La volonté de la Chine de concurrencer les superpuissances dans la conquête de l'espace a donné lieu à une entreprise gigantesque. 

 

Depuis la mise en place du programme spatial chinois en 1992, le pays a employé des dizaines de milliers de scientifiques, d'ouvriers et d'employés dans plus de 3.000 usines. (AFP)

 

 

  la chine   -   alunissage prévu en 2010

Sun Laiyan, directeur adjoint de l'administration nationale de l'espace de Chine, a indiqué que la mise en place d'un satellite sur orbite lunaire, première étape du programme constitué de trois phases, sera suivie en 2010 par l'alunissage d'un véhicule automatisé pour sa seconde phase et la collecte des échantillons du sol lunaire en 2020 pour la dernière phase. Le programme lunaire est aussi appelé "programme Chang'e", une déesse qui a atteint la Lune dans un ancien mythe chinois.  (AFP)

 

 

   la chine   -   Une station automatique en 2018

24.11.2004   La Chine est aujourd'hui parfaitement en mesure d'explorer la lune et projette d'accomplir d'ici 13 ans un programme d'exploration lunaire avec des engins spatiaux non habités.

 

C'est ce qu'a déclaré Ouyang Ziyuan, responsable de ce projet, lors de la session annuelle de l'Association des Sciences et Technologies de Chine, qui se tient actuellement à Bo'ao, dans la province de Hainan (sud).

 

Selon ce responsable, le programme chinois ne sera pas une simple copie des programmes lunaires d'autres pays et il sera réalisé en trois étapes :

Une exploration autour de la lune, l'alunissage en douceur d'un vaisseau spatial avec le déploiement d'un véhicule d'exploration sur la surface de la lune, la prise automatique d'échantillons à la surface de la lune et retour du vaisseau spatial à la Terre.

 

Ouyang a souligné que ce programme constituera une importante étape pour la future exploration chinoise de l'extra-terrestre de grande profondeur, étant donné que la lune fournira une plate-forme pour les explorations de l'espace. Le programme d'exploration lunaire chinois s'appelle également le programme « Chang'e », nom emprunté à une déesse de la légende chinoise, qui s'y serait installée après s'être envolée de la Terre vers la lune.

 

 

 

 

  Le Japon   -   une station habitée sur la lune en 2025

28.02.2005    Selon le quotidien Mainichi Shimbun, le Japon projette de concevoir un robot pour explorer la lune dans 5 ans et, d'ici 10 ans, de développer des technologies qui permettront à l'homme d'y faire de longs séjours. Dans 20 ans, le Japon commencera à fabriquer une station spatiale destinée à la lune pour y mener des recherches scientifiques, a assuré le journal. A cet effet, le Japon a pour ambition de créer son propre vaisseau spatial habité, semblable à la navette américaine.

 

Les Etats-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Inde et la Russie ont d'ambitieux projets dans l'espace, de vols habités ou non, sur la lune ou vers Mars. (AFP)

 

 

 

Space News

 

HOME