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dans l'immensité de l'univers

                                                                                                         © Kagaya

 

les galaxies  -  la voie lactée  -  énergie sombre  -  les étoiles 

les astéroïdes  -  interrogations & recherches

 

 

 

 

les galaxies

 

 

    03.03.2005    Découverte d’un amas de galaxies de 11 milliards d’années

 

Cet amas aurait au moins 11 milliards d’années, alors que l’univers lui-même a environ 14 milliards d’années. Bien qu’il appartienne à un univers très jeune, cet amas présentent les caractères de la maturité, qu’il s’agisse de la couleur rouge de ses galaxies de type elliptique, des étoiles anciennes qu’elles contiennent ou de la forme sphérique de l’amas. Il ressemble à des amas beaucoup plus récents.

Les astrophysiciens ne s’attendaient pas à trouver ce type d’objet dans un univers aussi lointain. Les travaux de cette équipe pourraient permettre de découvrir d’autres amas du même type.

Mullis et ses collègues de l’ESO ont commencé par fouiller les archives de l’observatoire spatial XMM-Newton, à la recherche de nouvelles sources de rayons X. 

Ils ont ainsi repéré la présence de cet amas dans l’univers lointain et ont utilisé le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO, installé au Chili, pour l’observer. Les chercheurs ont l’intention de poursuivre leurs investigations en suivant la même méthode pour découvrir d’autres objets massifs très éloignés. Ces travaux seront publiés prochainement dans The Astrophysical Journal. (NOUVELOBS.COM)

 

 

 

  16.02.2004    découverte d' une lointaine galaxie 

Les âges sombres  correspondent au premier milliard d'années après le Big Bang, une période mal connue, pendant laquelle l'Univers n'aurait été qu'un mélange de matière sombre et de gaz, précédant la formation des étoiles. Les astronomes tentent de comprendre les événements cosmiques qui ont provoqué la fin des âges sombres et le début de la formation des étoiles, planètes et systèmes stellaires tels qu'ils existent aujourd'hui.

 

Une équipe internationale d'astronomes a pu observer la galaxie la plus distante jamais identifiée, dont la lumière reçue sur Terre à été émise quand l'Univers était dans sa prime jeunesse. Les images de cette galaxie ont été perçues grâce au télescope spatial Hubble et confirmée par l'observatoire Keck à Hawaï. La lumière perçue de cette galaxie a été émise alors que cette dernière n'était âgée que de 750 millions d'années et elle a mis plus de 13 milliards d'années-lumière à parvenir jusqu'à la Terre, selon les chercheurs.

"Les caractéristiques inhabituelles de cette source éloignée sont fascinantes car elles pourraient représenter celles de jeunes systèmes stellaires à la fin des âges sombres", a estimé M. Ellis.

 

 

 

  09.01.2008    Ancêtres galactiques

 

Comment et combien de temps après le Big-Bang se sont formées les premières galaxies ?... Même si les astronomes disposent de quelques éléments de réponse, ils étudient toujours la question. Les dernières découvertes et observations démontrent l’existence d’amas galactiques environ un milliard d’années après le Big-Bang. Ces toute jeunes structures, appelées protogalaxies, étaient petites ; relativement sombres et émettaient essentiellement des infrarouges.

C’est en entrant en collision et en fusionnant qu’elles ont pu croître pour donner les galaxies observables aujourd’hui. Les astronomes cherchent maintenant à déterminer, parmi la grande variété d’amas observés, ceux qui ont évolué en forme de galaxies spiralées et ceux qui ont grandi sous forme de galaxies elliptiques géantes. En observant, grâce au télescope Hubble, l’Univers tel qu’il était il y a douze milliards d’année, une équipe d’astronomes pense avoir découvert les ancêtres des galaxies en spirales.

Ces objets dix fois plus petits et 20 à 40 fois moins massif que la Voie Lactée sont connus sous le nom d’émetteurs Lyman alpha. La lumière émise par ces amas d’étoiles et la façon dont ils sont regroupés dans l'espace indique qu'ils doivent avoir été les pierres angulaires des grandes galaxies comme la Voie Lactée.

Pour autant toutes les grandes galaxies ne sont pas le résultat de fusions. En effet, Hubble a détecté de telles galaxies dans l’Univers primordial et selon les astrophysiciens le temps manque pour expliquer leur naissance par collisions. Elles sont probablement apparues d’un coup suite à l’effondrement brutal de très vastes nuages de gaz. (nouvelobs.com)

 

 

 

   28.09.2005    Découverte d'une galaxie 8 fois plus massive que la Voie Lactée

 

Des astronomes américains ont annoncé la découverte d'une galaxie née dans l'enfance de l'Univers, 8 fois plus massive que la Voie Lactée. La masse importante et la maturité de cette galaxie baptisée HUDF-JD2 au moment où l'Univers --dont l'âge est estimé à 13,5 milliards d'années-- n'avait que 800 millions d'années, a surpris la communauté astronomique.

 

"Nous avons trouvé cette galaxie aux distances les plus éloignées, là où les autres galaxies déjà découvertes sont jeunes et petites", a expliqué Bahram Mobasher, du "Space Telescope Science Institute". "Mais au lieu de cela nous avons vu des indications que cette galaxie est remarquablement développée et beaucoup plus massive, ce qui est une grande surprise", a-t-il ajouté.

Jusque là, les scientifiques estimaient que les premières galaxies formées dans les débuts de l'univers contenaient beaucoup moins d'étoiles que celles créées plus tard, comme la Voie Lactée où se situe notre système solaire. Cette découverte tend à indiquer que la grande partie de la formation des galaxies s'est produite beaucoup plus tôt. "Si la mesure de la distance de cet objet est confirmée, cela indiquera que l'activité galactique était beaucoup plus intense dans une période encore plus reculée de l'histoire de l'Univers", a expliqué Richard Ellis. "C'est comme si en traversant l'océan on rencontrait une mouette qui signale que la terre est proche", a-t-il dit. "La découverte de cette galaxie nous donne de bonnes raisons de chercher au-delà vers l'aube cosmique quand la première galaxie est née", a ajouté l'astronome. Cette galaxie a été découverte parmi environ 10.000 autres dans un petit coin du ciel appelé le "Champ ultra profond de Hubble" (AfP)

 

 

 

    07.06.2005    La galaxie d'Andromède est trois fois plus grande qu'on ne le croyait

 

Des astronomes des Etats-Unis et de la France ont observé le mouvement de certaines des étoiles de la périphérie de la galaxie d'Andromède (M31), et ont constaté qu'elles font en réalité partie de son disque principal. Cette découverte n'avait pas été faite jusqu'à présent parce que la détection du mouvement de ces étoiles exige des observations très précises.

La nouvelle mesure est basée sur les mouvements d'environ 3.000 étoiles se situant à une certaine distance du disque, dans ce qui n'était jusqu'à présent que le "halo" de la galaxie. En effectuant des mesures très précises "des vitesses radiales", les chercheurs ont pu déterminer finement comment chaque étoile se déplace par rapport à la galaxie.

 

Les résultats ont prouvé que les étoiles périphériques se situent dans le plan du disque lui-même et qu'elles se déplacent à des vitesses prouvant qu'elles sont en orbite autour du centre de la galaxie. Essentiellement, cela signifie que le disque est beaucoup plus grand qu'on ne le pensait. De plus, les chercheurs ont déterminé que la rotation non homogène du disque, représentée par les franges externes massives et bulbeuses, montre qu'Andromède doit être le résultat de galaxies satellites qui se sont enchevêtrées il y a fort longtemps. Si ce n'était pas le cas, les étoiles seraient plus régulièrement espacées. WASHINGTON (AP)

 

 

 

   20.09.2006   I0K-1: découverte d'une ancienne galaxie

 

Avec le télescope Subaru de 8,2 mètres installé sur l'archipel d'Hawaii, des astronomes japonais ont regardé 60 millions d'années plus loin dans le temps que la plus reculée des observations précédentes pour trouver la plus lointaine galaxie connue de l'Univers. Cette dernière découverte est une galaxie appelée I0K-1 qui se trouve à 12,88 milliards d'années lumière, c'est-à-dire qu'elle apparaît telle qu'elle était il y a 12,88 milliards d'années, hormis son apparence rouge causée par l'expansion de l'Univers. C'est par ailleurs ce décalage vers le rouge (redshift 6.964) qui a permis de confirmer l'age de l'objet.

Cette découverte, basée sur les observations faites par Masanori Iye (National Astronomical Observatory of Japan), de Kazuaki Ota (University of Tokyo), de Nobunari Kashikawa (NAOJ), et d'autres, indique que des galaxies existaient seulement 780 millions d'années après la naissance de l'Univers, survenue il y a environ 13,66 milliards d'années.
(National Astronomical Observatory of Japan)

 

 

 

   02.03.2007   Détection d'une galaxie en pleine transformation

 

Une équipe internationale de scientifiques dont un chercheur du Laboratoire d'astrophysique de Marseille vient de détecter une galaxie en train de se faire "dénuder" de son gaz et de ses étoiles, surnommée "la galaxie-comète", a annoncé vendredi l'Observatoire astronomique de Marseille-Provence. "L'étude de cette galaxie, effectuée à partir d'observations réalisées avec le télescope Hubble et une kyrielle d'autres télescopes et satellites, apporte un nouvel éclairage sur le mystérieux et long mécanisme de transformation des galaxies au sein des amas de galaxies", selon le communiqué. Elle "pourrait permettre d'expliquer le processus de formation des millions d'étoiles isolées au centre des amas".

L'équipe qui a réalisé cette découverte a étudié l'amas de galaxies Abell 2667 pour réaliser ses observations sur cette "galaxie-comète", ainsi nommée en raison de la traînée de gaz et d'étoiles dans son sillage. "Au cours de ce formidable plongeon au cœur d'Abell 2667, les étoiles et le gaz de cette galaxie sont littéralement éjectés, donnant naissance à une longue traînée de nuages de gaz bleu lumineux et de jeunes étoiles, ressemblant à une queue de comète", explique Jean-Paul Kneib.

"Avec la galaxie comète, nous obtenons pour la première fois une information sur une des premières étapes de ce processus de transformation qui ne dure probablement que quelques centaines de millions d'années, étape au cours de laquelle une importante formation d'étoiles est déclenchée", selon le texte. (Marseille - afp)

 

 

 

  30.10.2007    ballet stellaire

 

Arp 87 est une paire de galaxies découverte dans les années 70 par l’astronome Halton Arp. Située dans la constellation du Lion, à environ 300 millions d’années lumière de la Terre, elle se compose de deux galaxies en spirale : NG3808, la plus grande (à droite sur la photo) et sa compagne NG3808A, à gauche.

 

NG3808 a été photographié pratiquement de face et les images ont révélé à sa périphérie un anneau brillant composé d’étoiles en formation ainsi que plusieurs bras, assez proéminents, de poussières. Son vis à vis est plus petit est entouré d’un anneau en rotation contenant des étoiles et de grande quantité de gaz interstellaire.

Entre les deux galaxies, il existe une sorte de pont ou de chenal composé de matériel stellaire qui suggère qu’une partie des étoiles de la lus grande galaxie converge vers la plus petite. En tout cas, cette interaction a modifié la forme des deux structures. Ce type de galaxies, en train de fusionner, présente souvent des taux de formations d’étoiles largement supérieur à la normale et constitue de véritables berceaux de soleils. Plusieurs données confirment cet état : la couleur des étoiles, l’intensité des émissions issues des gaz interstellaires ainsi que la radiation infrarouge de la poussière interstellaire.

 

Les images d’Hubble révèlent également la présence de nombreux super amas contenant beaucoup d’étoiles jeunes regroupées dans un petit volume. Ces structures  sont normalement très rares dans notre voisinage galactique et se retrouvent plutôt dans des galaxies très éloignées.  (nouvelobs.com)

 

 

 

  11.04.2007    La galaxie aux bras fantômes

En croisant les données issues de 4 systèmes d’observations différents, les astronomes ont pu élucider un mystère qui les perturbe depuis près de quarante cinq ans : deux énigmatiques bras en spirales autour de la galaxie M106 qui n’apparaissent que sur les images aux rayons X. M106 (également connu sous le nom de NGC 4258) est une galaxie en spirale située à une distance de 23.5 millions d'années-lumière du système solaire, dans la constellation des chiens de chasse, elle a un diamètre de 30 000 années-lumière environ.

Les observations dans le spectre de la lumière visible de cette galaxie montrent 2 bras émanant du noyau et s’enroulant en spirale à l’extérieur. Ils sont délimités notamment par des régions d'intense activité de formation stellaire, où l'on peut apercevoir de nombreuses étoiles bleues, très jeunes et très chaudes, et des nuages de gaz ionisé, de couleur rouge.

 

Jusqu’ici rien de très anormal, pourtant sur les images aux rayons X et sur les observations radios il apparait 2 bras additionnels qui dominent l’image entre les 2 bras principaux. Les astronomes ont longtemps cru qu’ils représentaient un jet de particules issues d’un trou noir super massif situé au cœur de la galaxie mais cette hypothèse a été abandonnée suite à l’observation d’une autre émission provenant du noyau.

Cette découverte a encore un peu plus brouillé les pistes et il a fallu attendre 2001 pour avoir une nouvelle hypothèse. Cette fois les chercheurs ont supposé qu’il y avait quand même un lien entre les bras fantômes et les 2 jets émis par le trou noir du noyau. En effet, si on pouvait les mettre sur le même plan, ils s’aligneraient parfaitement. D’où la nouvelle supposition selon laquelle les deux bras fantômes représentent un rayonnement provenant des gaz fortement chauffés par le passage du jet de particules. En utilisant les images des observatoires Spitzer et Chandra de la NASA, du satellite à rayons X Newton de l’ESA et des images d’archives prises par le télescope Hubble, les astronomes ont enfin pu confirmer cette dernière hypothèse : les bras fantôme sont bien issus d’un rayonnement de gaz chauffé à plusieurs millions de degrés par des particules projetés d’un trou noir situé au centre de la galaxie. (Sciences et Avenir.com)

 

 

 

  30.05.2007    Dans les bras de la galaxie M81

 

L'image la plus précise jamais obtenue de la galaxie M81 a été dévoilée cette semaine au congrès de la Société américaine d’astronomie (AAS), à Honolulu (Hawaii). Elle a été composée à partir de clichés pris par le télescope spatial Hubble en 2004 et 2006 grâce à son instrument phare, l’ACS (Advanced Camera for Surveys), qui a depuis souffert de plusieurs pannes.

La galaxie spirale M81 est située à 11,6 millions d’années lumière dans la constellation de la Grande Ourse. L’image obtenue avec Hubble permet aux astronomes d’observer une seule étoile au milieu d’un amas ouvert ou d’un amas globulaire très dense.

Les bras de la galaxie abritent des étoiles jeunes et très chaudes (bleues) formées au cours du million d’années écoulées ainsi que des étoiles issues d’un précédent épisode de formation stellaire, il y a 600 millions d ‘années, précisent les astronomes. Le bulbe central de la galaxie contient les plus vieilles étoiles. En son cœur réside un trou noir quinze fois plus massif que celui de la Voie lactée et qui équivaut à 70 millions de fois la masse du Soleil.
(Sciences et Avenir.com)

 

Plongée dans la galaxie M81

 

 

 

 

 

 

la voie lactée

 

   10.01.2006    La Voie Lactée, gigantesque disque voilé vibrant comme un tambour

 

La Voie Lactée est un gigantesque disque gazeux voilé vibrant comme un tambour, qui tiendrait ces caractéristiques de deux autres galaxies voisines, dites Nuages de Magellan, qui provoqueraient des vagues intergalactiques, ont expliqué des astrophysiciens.

Nuages de Magellan

Pour tenter de déterminer la cause du voilage de notre galaxie, observé par les scientifiques depuis un demi-siècle, Léo Blitz, professeur d'astronomie à l'université de Berkeley et d'autres astronomes, ont analysé les émissions de gaz d'hydrogène dans la zone de déformation qui s'étend sur toute la longueur du diamètre de 200.000 années-lumière du disque galactique. Ces analyses ont mis en évidence le fait que, non seulement la Voie Lactée se déformait, mais qu'elle vibrait comme une peau de tambour.

 

Ces vibrations suivent 3 modes distincts correspondant à 3 déformations différentes. La 1ère fait ressembler la Voie Lactée à un chapeau mou avec le bord abaissé à l'avant et relevé à l'arrière. La 2nde rappelle une cuvette et la 3ème forme serait plutôt celle d'une selle de cheval. Or, il y a une étroite corrélation entre ces 3 modes de vibrations et de déformations et les orbites des 2 petites galaxies voisines, qui forment les Nuages de Magellan. En s'approchant de notre galaxie, les Nuages de Magellan traversent un halo de matière dite sombre, qui entoure la Voie Lactée, y provoquent des remous, qui causent des vibrations et la déformation de notre disque galactique.

Cette matière invisible constituerait jusqu'à 90% de la matière dans l'univers. Jusqu'ici, l'influence des 2 galaxies des Nuages de Magellan avait été écartée en raison de leur masse beaucoup plus faible que celle de la Voie Lactée, autour de laquelle elles effectuent une révolution en 1,5 milliard d'années. Le soleil et la Terre, qui se trouve dans la partie intérieure de la Voie Lactée, relativement proche du centre de la galaxie où se trouve un gigantesque trou noir, ne sont pas affectés par cette déformation.

 

Des astronomes américains ont par ailleurs annoncé la découverte d'un énorme groupe d'étoiles aux confins de la Voie Lactée. Cette amas stellaire a une masse d'environ vingt fois plus grande que celles des autres groupes d'étoiles connus dans la Voie Lactée, ont-ils expliqué lors d'une conférence de presse en marge de la 207e conférence de l'American Astronomical Society. (AFP)

 

 

 

    16.04.2004    Une vue de la Voie lactée 

Des astronomes ont pu repérer une planète tournant autour d'une étoile dans la Voie lactée en utilisant pour la première fois un effet naturel de loupe cosmique.(...) Le physicien américain d'origine allemande Albert Einstein avait été le premier à décrire cet effet de loupe dans sa Théorie de la relativité générale. " La vrai force de la microlentille gravitationnelle est sa capacité à détecter des planètes de faible masse", a expliqué Ian Bond, de l'Institut d'Astronomie d'Édimbourg (Écosse).

 

La nouvelle planète observée est en orbite autour d'une étoile située à 17.000 années lumière de la Terre, dans la constellation du Sagittaire. Cette planète est probablement une fois et demi plus grosse que Jupiter, et trois fois plus éloignée de nous que la distance de la Terre au Soleil. Ce procéder devrait permettre de repérer d'autres planètes de la taille de Neptune ou même de la Terre, autour d'étoiles très éloignées. (AFP)

 

 

 

   18.02.2005    Une bouffée d'énergie d'une puissance inédite observée dans la Voie lactée

 

Une brève "bouffée" de rayonnements de très haute énergie de rayonnements gamma, puis de rayonnements X d'une puissance jamais vue jusqu'ici, a été détectée dans la Voie lactée le 27 décembre. L'énergie produite en deux centièmes de secondes lors de cet éclair a été supérieure à ce que le Soleil a produit en 250.000 ans.

Cette bouffée d'énergie mille fois plus importante que les plus brillantes supernovae (explosions d'étoiles massives) provient d'un sursauteur gamma connu, SGR 1806-20 (SGR pour "Soft Gamma Ray").

 

SGR 1806-20 se trouve dans la constellation du Sagittaire, à 50.000 années-lumière. Selon certains chercheurs américains qui ont analysé l'émission radio de son "flash", il ne se serait toutefois qu'à 30.000 années-lumière.

 

Les sursauteurs gamma mous sont des étoiles à neutrons - des résidus d'étoiles d'une masse supérieure à une fois et demie celle du Soleil, qui ont explosé en supernovae - émettant à intervalles plus ou moins réguliers de brèves et intenses bouffées de rayonnement gamma de basse énergie.

Lors de leur naissance, certaines de ces étoiles à neutrons, en raison de leur grande vitesse de rotation, engendreraient un puissant champ magnétique (de l'ordre de 800 millions de millions de gauss, alors que le champ magnétique terrestre est de moins de un gauss et celui du Soleil de 10 G). (AFP)

 

 

 

   07.07.2005    Un nouveau type de source gamma découvert dans la Voie lactée

 

Des astrophysiciens de la collaboration internationale Hess (High Energy Stereoscopic System), qui réunit notamment des laboratoires du CNRS et du CEA, ont découvert un type nouveau et inattendu de source de rayons gamma de haute énergie. Il s'agit d'un système binaire composé d'une étoile normale et d'un objet plus compact (un trou noir ou une étoile à neutrons). Les rayons gamma sont produits dans des accélérateurs de particules cosmiques, comme les supernovae.

Ils nous renseignent sur les phénomènes de haute énergie à l'œuvre dans la Voie Lactée. Le réseau de télescopes Hess réalise le premier balayage de notre galaxie dans ce domaine d'énergie, découvrant ainsi de nombreuses sources encore inconnues.

 

Les astrophysiciens de la collaboration Hess ont découvert un nouveau type de source gamma de haute énergie. C'est un système composé de deux objets en orbite l'un autour de l'autre. Le premier est une étoile normale, tandis que le second est un trou noir ou une étoile à neutrons (une étoile en fin de vie, après le stade de la supernova), beaucoup plus compact que son compagnon, dont il attire la matière.

Cette matière tombe vers l'objet compact en décrivant une spirale, un peu comme l'eau qui se vide dans un évier. Le trou noir ou l'étoile à neutron expulse un jet de matière se déplaçant à 20 % de la vitesse de la lumière et qui produit les rayons gamma détectés avec Hess. Jusqu'à présent, on connaissait une dizaine d'exemples de tels systèmes binaires dans notre galaxie, mais qui émettaient dans un domaine d'énergie moins élevé (celui des ondes radio et des rayons X). C'est l'un d'eux qui vient d'être identifié comme une source gamma.

 

Deux questions demeurent en suspens : pourquoi le jet de matière de la nouvelle source ne se déplace-t-il pas à une vitesse voisine de celle de la lumière, comme c'est normalement le cas pour ce type d'objet? Comment les rayons gamma s'échappent-ils du système binaire, au lieu de se convertir en particules de matière et d'antimatière, comme le prévoit la théorie ? D'autres observations seront nécessaires pour mieux comprendre cette nouvelle source, la nature de l'objet compact et la physique à l'origine de l'émission gamma. (CNRS)

 

 

 

   09.09.2004   La galaxie des Antennes ou le destin de la Voie lactée

Cette mosaïque de la galaxie des Antennes a été acquise par le télescope spatial infrarouge Spitzer. Elle montre les deux galaxies, NGC 4038 et 4039, qui ont fusionné ensemble, il y a environ 800 millions d'années. Les observations de Spitzer fournissent un instantané des processus violents nés de la formation d'étoiles déclenchés par la collision entre les deux galaxies. La scène se déroule à quelque 68 millions d'années-lumière et préfigure le destin de la Voie Lactée.

 

En effet, la Voie Lactée et la galaxie d'Andromède entreront un jour en collision, un processus qui désorganisera complètement les bras spiraux des deux objets, de sorte que des étoiles s'échapperont de leur l'attraction alors que d'autres éclateront et se percuteront violement. De ce processus violent, naîtront une nouvelle génération d'étoiles.

Note : Cette mosaïque est formée de deux images, l'une dans l'infrarouge (Spitzer) et l'autre dans le visible (Kitt Peak National Observatory). Les étoiles observées dans le visible apparaissent en bleu et en vert tandis que les étoiles récemment formées observées dans l'infrarouge apparaissent en rouge. Elles sont essentiellement présentes dans les nuages de gaz et de poussières chauffés, par les étoiles récemment formées.

 

Les deux noyaux des galaxies NGC 4038 et 4039 en plein processus de fusion apparaissent à l'image sous la forme d'une région blanchâtre.

 

 

 

 

 

 

énergie sombre

 

    19.05 2004    l' expansion de l'univers s'accélère

L' Univers est en expansion à un rythme toujours plus rapide, ont annoncé des chercheurs britanniques. Ces conclusions se fondent sur l'observation de "l'énergie sombre" à l'aide du télescope spatial à rayons-X Chandra.

" L' Univers accélère vraiment, c'est une confirmation directe qui a d'importantes implications pour l'avenir de notre Univers", a estimé Steve Allen, astrophysicien. " L'énergie sombre pousse l'Univers vers l'extérieur et accélère son expansion", a-t-il ajouté.

 

Les chercheurs ignorent la composition cette énergie. Mais ils estiment que sa densité détermine le rythme de l'expansion de l'Univers. " L'expansion de l'Univers s'accélère et la question est maintenant de comprendre pourquoi", a commenté Paul Hertz, chercheur de la Nasa. 

 

"Jusqu'à ce que nous ayons compris ce qui compose l'énergie sombre, toutes les options sont possibles" pour l'avenir de l'Univers, a-t-il dit. (AFP)

 

 

 

   24.11.2005    Énergie noire ou constante cosmologique ?

 

Les premiers résultats obtenus par la collaboration internationale SNLS (SuperNova legacy Survey) montrent que la mystérieuse "énergie noire", présumée responsable de l'accélération de l'expansion de l'Univers, pourrait être la constante cosmologique d'Einstein.

 

Il y a encore quelques années, les astrophysiciens pensaient que l'expansion de l'Univers mise en évidence par Edwin Hubble dans les années 1920, ralentissait sous l'effet de la gravitation. Or, en 1998, des chercheurs ont observé que les supernovae lointaines apparaissaient moins lumineuses qu'attendu dans un Univers en expansion décélérée. En fait, loin de décélérer, l'expansion de l'Univers accélère sous l'effet d'une mystérieuse énergie, baptisée "énergie noire".

 

Aujourd'hui, l'Univers semble être composé pour un quart environ de matière et pour le reste d'énergie noire qui agit sur l'expansion de l'Univers comme une force répulsive. Matière et énergie noire se comportent différemment vis-à-vis de l'expansion de l'Univers: la matière se dilue alors que l'énergie noire ne se dilue pas ou peu.

 

 

Des supernovae comme instruments de mesure - Les supernovae sont des explosions d'étoiles en fin de vie. Elles sont très lumineuses et peuvent donc servir de "bornes kilométriques" dans l'Univers, car leur brillance apparente mesure la distance à laquelle elles se trouvent. Ainsi, lorsque l'on observe des supernovae, on peut mesurer leur distance et la vitesse à laquelle elles s'éloignent (par leur décalage vers le rouge) et donc en déduire la vitesse d'expansion de l'Univers.

 

Le SNLS a mesuré les distances de 71 supernovae dont les plus lointaines ont explosé quand l'Univers avait moins de la moitié de son âge actuel. L'objectif de ce projet est de faire une mesure précise de l'énergie noire et de déterminer sa nature, qui reste pour l'heure inconnue. Il est cependant possible en mesurant le flux des supernovae distantes, de déterminer si elle se comporte comme la constante cosmologique d'Einstein (qui peut-être définie comme l'énergie constante dans le vide) ou selon de nombreuses autres hypothèses théoriques. Ce qui distingue ces théories, c'est la dilution ou pas de la densité d'énergie noire avec l'expansion de l'Univers. La mesure publiée aujourd'hui est la plus précise et favorise l'absence de dilution. (techno-science.net)

 

 

 

 

 

 

les étoiles

 

  07.05.2007    Explosion d'une supernova d'une luminosité jamais vue

L'explosion spectaculaire d'une supernova ayant produit une luminosité d'une intensité jamais vue précédemment, a été observée l'automne dernier par des astronomes américains, a annoncé la Nasa. Utilisant des télescopes terrestres (Keck et Lick) et spatial (Chandra X-Ray), ces scientifiques ont pu voir l'explosion d'une étoile géante ayant émis une luminosité cinq fois plus intense qu'aucune des centaines de supernovae observées jusqu'alors.

 

De toutes les explosions d'étoiles vue précédemment, celles-ci a été de loin la plus puissante", a indiqué Alex Filippenko, l'un des astronomes ayant fait cette découverte. "Nous avons été surpris de l'intensité lumineuse et aussi de sa durée (70 jours)", a-t-il ajouté dans un communiqué. Sa luminosité a atteint 50 milliards de fois celle de notre soleil.

 

Dans la communauté astronomique on pense généralement que les premières étoiles nées après le Big Bang étaient tout aussi massives que celle dont l'explosion a été observée l'automne dernier ce qui pourrait offrir un rare témoignage sur la manière dont de telles supernovae finissaient leur existence.

 

L'étoile qui a produit la supernova SN 2006gy a apparemment rejeté une grande quantité de sa masse avant d'exploser. Cette importante perte de masse est similaire à ce qui est actuellement observée avec l'étoile Eta Carina, qui se trouve dans notre galaxie, la Voie Lactée. Cette observation conduit les astronomes à se demander si Eta Carina est en passe de devenir une supernova proche de l'explosion. Alors que la supernova SN 2006gy se trouvait dans la galaxie NGC 1260 à quelque 240 millions années-lumière de la Terre, Eta Carina n'est qu'à 7.500 années-lumière.

 

Une supernova représente l'évolution d'une étoile massive, environ huit à vingt fois la masse de notre soleil et qui implose sous la force de sa propre gravité pour former un trou noir, sorte de siphon cosmique dont rien n'échappe, pas même la lumière. Dans le cas de SN 2006gy, les astronomes pensent que l'explosion a résulté d'un mécanisme différent alors que cette étoile avait une masse beaucoup plus grande de l'ordre de 150 fois celle de notre soleil. Des étoiles aussi massives sont très rares soulignent ces astronomes selon lesquels la Voie Lactée pourrait en compter seulement une dizaine sur les quelque 400 milliards d'étoiles que compte notre galaxie. (WASHINGTON - AFP)

 

 

 

  25.02.2008    métamorphose stellaire

 

Un peu comme dans Doctor Jekyll & Mister Hyde, des chercheurs de la NASA et de l'Université McGill ont découvert un pulsar d'apparence normale qui s'est transformé en magnétar, une variété d’étoiles à neutron beaucoup plus rare, un évènement jamais observé auparavant.

Les pulsars et les magnétars font partie de la même famille stellaire. Tous les deux sont en fait des étoiles à neutrons, des objets de très petite taille (diamètre de 10 à 20 km) mais pesant aussi lourd que le soleil. Une étoile à neutrons représente le « cadavre » d’une étoile bien plus massive qui s’est effondrée sur elle-même lors d’une supernova.

Les pulsars, de loin le type le plus courant, ont une rotation très rapide. Ils émettent des ondes radioélectriques sous la forme d’un signal périodique correspondant à la période de rotation de l’astre. Ces ondes sont tellement régulières que lorsqu'elles ont été détectées pour la première fois dans les années 1960, les chercheurs ont envisagé la possibilité qu'il s'agisse de signaux provenant d'une civilisation extraterrestre.

Les magnétars sont en revanche des étoiles à neutrons à rotation lente qui puisent leur énergie de champs magnétiques extrêmement puissants, les plus forts de l'Univers. Ils sont beaucoup plus rares que les pulsars et on en dénombre que quelques uns dans notre galaxie. Ils produisent des rayonnements de haute énergie, comme les rayons X et gamma. Les astronomes s’interrogent encore sur l’origine des magnétars et sur l’éventuelle « filiation » qu’il existe avec les pulsars.

La découverte, relatée dans la revue Science de cette semaine, d’un pulsar se métamorphosant en magnétar est donc d’importance, les scientifiques identifient ainsi pour la première fois un objet de transition. Ils ne savent pas encore si cette transformation est définitive ou si le pulsar à adopté momentanément certaines caractéristiques d’un magnétar. D’autres observations seront nécessaires pour trancher cette question et déterminer si les magnétar passent tous par une phase juvénile où ils ont l’apparence d’un pulsar. (nouvelobs.com)

 

 

 

   18.11.2006   Double regard sur la nébuleuse d’Orion

 

Ce drôle de personnage bleuté qui semble voler dans les airs est au cœur de la nouvelle image obtenue par la NASA de la nébuleuse d’Orion, une importante fabrique d’étoiles massives située à 1.500 années lumière de la Terre.

 

Les visions des télescopes spatiaux Spitzer et Hubble, dans plusieurs longueurs d’ondes lumineuses, ont été réunies pour fabriquer cette image, présentée ici en fausses couleurs. Au centre du cliché une tache jaune clair trahit la présence d’étoiles jeunes très massives, dont certaines sont 100.000 fois plus brillantes que notre Soleil, qui forment l’amas du Trapèze.

 

Les traînées vertes, vues par Hubble dans l’ultraviolet et la lumière visible, sont des nuages gazeux d’hydrogène et de souffre chauffés par le rayonnement UV intense des étoiles du Trapèze. Les nuages rouges et orange, détectés par Spitzer dans l’infrarouge, sont riches en molécules organiques (hydrocarbures aromatiques polycycliques).

 

Les jeunes étoiles enveloppées dans leur cocon de gaz sont visibles sous forme de petits points orange ou jaunes, grâce à Spitzer. Hubble a de son côté mis en évidence les étoiles plus mûres, en bleu ou en vert. (science et avenir)

 

 

 

   08.11.2006   Un soleil lointain en furie

 

Les chercheurs ont observé une éruption solaire très violente, peut-être la plus forte jamais détectée. Si elle s’était produite sur notre Soleil, l’atmosphère protectrice de la Terre aurait été mise à mal et une nouvelle extinction de masse se serait produite. Heureusement, c’est à 135 années lumière de la Terre que l’éruption a eu lieu, sur une étoile de la constellation de Pégase, en décembre 2005.

 

Cette éruption a libéré une quantité d’énergie cent millions de fois supérieure à celle d’une éruption similaire sur notre Soleil, selon Rachel Osten (University of Maryland, NASA, USA) et ses collègues.

 

Les éruptions se produisent dans la couronne du Soleil, la partie externe de l’atmosphère solaire. Elles résultent de l’accélération de particules à des énergies considérables. Sur le Soleil elles durent quelques minutes et notre étoile ne peut pas engendrer d’éruptions aussi destructrices. En revanche, l’étoile qui a produit cette violente éruption fait partie d’un binôme, appelé Pegasi II. Les deux étoiles sont un peu plus petites que le Soleil mais comme elles sont très proches l’une de l’autre elles s’entraînent mutuellement et tournent sur elles-mêmes en sept jours seulement (contre 28 pour le Soleil), ce qui favorise les éruptions.

 

Celle de décembre 2005 était suffisamment violente pour déclencher le système d’alerte du télescope Swift, calibré pour repérer des phénomènes encore plus énergétiques, les sursauts gamma. Les astrophysiciens ont très vite compris qu’il ne s’agissait pas d’un sursaut mais d’une éruption solaire. (science&avenir)

 

 

 

   24.03.2006   Des astronomes découvrent deux étoiles étroitement enlacées

 

Des astronomes allemands ont découvert un système binaire dont les deux petite étoiles sont tellement proches que l'ensemble tiendrait à l'intérieur de notre Soleil. Les deux astres sont séparés par 1,4 million de kilomètres et tournent l'un autour de l'autre en sept heures, a indiqué l'équipe menée par Thorsten Nagel, de l'Université de Tübingen (Allemagne), dans un communiqué reçu vendredi.

 

Cette découverte est particulièrement intrigante parce que la plus grosse des deux étoiles, d'une masse équivalente à 60% de celle du Soleil, est un astre de type "PG1159", souligne M. Nagel. A la fin de sa vie, une étoile de type "PG1159" a connu une ultime bouffée d'activité et est devenue brièvement une géante rouge, avant de s'étioler sous forme de naine blanche. Il y a quelques centaines de milliers d'années, l'étoile faisait plusieurs centaines de fois la taille de notre Soleil. Comment son actuel compagnon s'en est-il donc rapproché aussi près et comment a-t-il survécu à une telle fournaise ? s'interrogent les scientifiques allemands.

 

Le système formé par les deux étoiles, baptisé poétiquement SDSSJ1212531.92-010745.9, a été découvert à l'automne 2005. C'est le premier système binaire connu dont l'une des composantes est une PG1159, dont on ne recense actuellement qu'une quarantaine d'exemplaires. Contrairement à la plupart des étoiles, l'étoile PG1159 a pratiquement entièrement consommé son hydrogène, mais est riche en oxygène, hélium et carbone. Sa température de surface est de l'ordre de 90.000 degrés. Son petit compagnon (40% de la masse du soleil) est beaucoup plus froid, avec une température de 3.000°. Mais l'irradiation massive reçue de l'autre étoile chauffe sa surface jusqu'à 8.200°, provoquant des dégagements d'hydrogène qui ont permis aux astronomes de découvrir l'existence de ce système double. (AFP)

 

 

 

   03.11.2005   radiations lumineuses provenant des premières étoiles de l'univers

 

Des astronomes américains pensent avoir capté des radiations d'étoiles nées à l'aube de l'univers et depuis longtemps éteintes. Si ces observations faites avec le télescope de l'espace Spitzer de la Nasa sont confirmées, elles lèveront un peu le voile sur une période très proche du "big bang" qui selon la théorie des cosmologues a donné naissance à l'univers il y a environ 13,7 milliards d'années.  

 

Ces rayonnements lumineux pourraient provenir des toutes premières étoiles ou peut-être de gaz brûlants avalés par les premiers trous noirs, ont expliqué ces astronomes du Goddard Space Flight Center de la Nasa. Mais ces jets lumineux sont trop distants et faibles pour distinguer les objets qui les émettent.

 

Cette observation de dix heures avec la caméra infra-rouge du téléscope spatial Spitzer dans la constellation du Dragon a permis de détecter des jaillissements diffus de rayons infra-rouges, invisibles à l'oeil nu dont l'intensité est plus faible que la lumière optique. Ces radiations provenaient probablement d'étoiles dites de "Population III", première génération hypothétique des corps stellaires dont les scientifiques pensent qu'ils se sont formés cent millions d'années après le "Big Bang". La première et seconde génération d'étoiles, dites de "Population I et II" se sont formées deux cent millions d'années plus tard.

 

La découverte faite avec le télescope Spitzer va dans le sens des observations faites dans les années 90 par le satellite de la Nasa, "Cosmic Background Explorer" selon lesquelles il existerait des sources de rayonnement infrarouge ne provenant pas des étoiles connues. Ces dernières détections confirment aussi des observations de la sonde "Wilkinson Microwave Anisotropy" de la Nasa en 2003 qui dataient la naissance des premières étoiles entre 200 et 400 millions d'années après le Big Bang. (AfP)

 

 

 

    01.06.2005    Le télescope Spitzer de la Nasa a vu naître 100.000 étoiles

 

Le télescope spatial Spitzer, doté d'un appareil photo infrarouge, a repéré la naissance d'environ 100.000 étoiles dans un nuage de gaz entourant une étoile située à 10.000 années-lumière de la Terre, a annoncé l'agence spatiale américaine (Nasa).

Une image prise par Spitzer montre la nébuleuse Carina dont, selon des chercheurs, les radiations et les vents émanant d'un ensemble de grosses étoiles ont fragmenté les nuages de gaz et de poussière qui, une fois comprimés, ont formé de nouvelles étoiles.

L'appareil photo de Spitzer a pris des clichés en perçant, pour la première fois, ces nuages, montrant de nouvelles étoiles en formation dans des colonnes de poussière émanant d'Eta Carinae, l'une des plus grosses étoiles de la nébuleuse, a expliqué la Nasa.

Eta Carinae est elle-même issue de Carina Nebula, un vaste nuage de poussière et de gaz s'étalant sur 200 années-lumière, dans la Voie lactée. Eta Carinae fait plus de 100 fois la taille du Soleil, et fut à une époque la deuxième étoile la plus brillante. Les chercheurs pensent qu'elle va bientôt mourir. (AP)

 

 

 

  04.03.2004    V838 Monocerotis 

Le télescope spatial Hubble a réalisé une image d'une étoile lointaine, appelée V838 Monocerotis. 

 

Située dans la constellation de la Licorne, cette étoile se trouve à quelques 20.000 années-lumière de la Terre. S'étant subitement transformée en nova, V838 Monocerotis a amplifié son éclat de 600.000 fois devenant pour un bref instant l'une des étoiles les plus brillantes de la Galaxie.

 

"L'illumination de poussière stellaire provient de l'étoile géante rougeoyante au centre de l'image", expliquent les agences spatiales dans un communiqué conjoint en qualifiant cette vue d' "oeuvre d'art de la nature".

 

 

 

   12.04.2006   Véga, étoile encore mystérieuse

 

Astre principal de la constellation de la Lyre, Véga est une étoile proche, située seulement à 25 années-lumière du Soleil. Elle a longtemps été considérée comme une étoile de référence, et c'est à elle que l'éclat de toutes les autres est comparé. Elle est environ trois fois plus grosse et plus massive que le Soleil, 60 fois plus lumineuse et beaucoup plus jeune (350 millions d'années contre 4,5 milliards).

 

A l'aide du réseau de télescopes CHARA recombiné par l'instrument français FLUOR, une équipe internationale comprenant des astronomes français, belges, suisses et américains a détecté dans son voisinage un faible flux infrarouge qui semble issu de particules chauffées par l'étoile jusqu'à quelque 1.300 degrés Celsius. Ces particules auraient une composition chimique différente de celles du système solaire, avec une prédominance de matériaux carbonés (comme le graphite), alors que notre nuage zodiacal contient surtout des silicates. Elles seraient aussi en moyenne toutes petites.

 

Des grains aussi minuscules, expliquent les chercheurs, devraient normalement être repoussés par la pression créée par le rayonnement de Véga. Leur abondance prouve donc qu'ils se produisent en permanence, probablement dans une phase d'intense bombardement météoritique et cométaire comme celle qu'a connue la Terre aux origines du système solaire. Le taux de production des poussières correspondrait au passage quotidien de 13 grosses comètes dans l'environnement de Véga. La présence de poussières froides autour de Véga (-170°C) était connue. Cependant, on ne savait rien sur la partie interne de ces disques de débris, où des planètes semblables à la Terre sont censées se former, ajoutent les scientifiques. Cela ajoute de l'incertitude aux connaissances sur la composition élémentaire de l'étoile et sur son âge, et suggère que son disque de débris pourrait être sensiblement plus ancien qu'on ne pensait. (AFP)

 

 

 

  10.03.2004    toujours plus LOIN

Le télescope spatial Hubble a permis d'obtenir cette image éloignée de l'univers datant de quelques centaines de millions d'années après le Big Bang. Cette image contiendrait environ 10.000 galaxies !

 

"Une longue exposition a permis de saisir de la lumière ayant voyagé dans l'espace pendant plus de 13 milliards d'années" souligne Steven Beckwith, directeur de l'Institut. "Pour la première fois, nous regardons des étoiles qui se forment sur les décombres du Big Bang"

 

"L'exploration de cette frontière devra attendre la mise en service du Télescope James Webb, que la NASA prévoit de lancer en 2011. " Un examen rapide des images montrant les objets les plus lointains révèle une grande variété de galaxies de différentes tailles, formes et couleurs. Certaines présentent une forme inhabituelle." (AP)

 

 

 

   30.08.2006   L'explosion d'une supernova observée pour la 1ère fois en direct

 

L'explosion d'une supernova, étoile massive en fin de vie, a été observée pour la première fois en direct dans notre galaxie par une équipe américano-britannique qui rapporte dans la revue britannique Nature les détails de cet événement exceptionnel. Les explosions de supernova sont des phénomènes très rares -- quatre au cours du dernier millénaire dans notre galaxie -- et ont toujours été détectées après l'événement grâce à la localisation d'un éclat extraordinaire.

 

L'événement décrit dans Nature a commencé à se produire le 18 février 2006 dans une galaxie située à quelque 440 millions d'années-lumière, vers la constellation du Bélier. Les astronomes ont observé un rayonnement gamma inhabituel, qui a duré près de 40 minutes, alors que la durée d'un tel phénomène est généralement de l'ordre de quelques millisecondes ou dixièmes de secondes. Ce type d'émission est considéré comme précurseur d'une supernova. La période de rayonnement a été si longue que le satellite de la Nasa Swift a pu focaliser tous ses instruments sur le phénomène, les astronomes à Terre réussissant même à observer l'explosion de l'étoile avec leurs télescopes.

 

"Cette émission de rayonnement gamma a été le plus extraordinaire objet en évolution jamais enregistré par Swift", a estimé un des membres de l'équipe d'astronomes, Paul O'Brien, de l'université de Leicester (Grande-Bretagne) : "un objet s'éclairant lentement, puis pâlissant". Les observations, selon lui, font penser à "une giclée importante qui s'est répandue dans la région, mais qui était accompagnée d'une bulle de gaz incroyablement chaude - deux millions de degrés - et se mouvant plus lentement, produite par l'onde de choc de l'étoile en train d'exploser".

 

Cette supernova était une étoile massive d'une masse vingt fois supérieure à notre Soleil, selon les astronomes. L'explosion de ces corps céleste se produit lorsqu'ils ont épuisé leur combustible nucléaire. Leur noyau implose brutalement lorsque les réactions thermonucléaires s'y arrêtent. (pARIS - aFp)

 

 

 

  27.06.2007    une étoile nuageuse

 

Les prévisions météorologiques ne seraient pas réservées aux planètes et à leurs satellites. Certaines étoiles connaîtraient aussi des phénomènes relevant de la météorologie, comme le montre l’observation de nuages de mercure sur l’étoile Alpha Andromède.

 

Répartition des nuages

de mercure (couleur clair)

sur Alpha Andromède. (Nature)

Située à 95 années lumière de la Terre, cette étoile trois fois plus massive et deux fois plus chaude que le Soleil est très riche en mercure et en manganèse. De précédentes observations ont révélé que la composition de son atmosphère variait considérablement, avec une répartition inégale du mercure.

 

Pour les étoiles comme le Soleil qui ont un puissant champ magnétique, les structures observées à la surface –comme les taches et les facules- ou dans les couches supérieures de l’atmosphère, sont liées aux lignes du champ magnétique. Cependant Alpha Andromède n’a quasiment pas de champ magnétique.

 

Après sept années d’observation de l’étoile, l’équipe d’Oleg Kochukhov (Uppsala University, Suède) pense avoir trouvé l’explication. Les concentrations variables de mercure sur Alpha Andromède sont en fait des nuages de mercure qui se déplacent dans l’atmosphère, comme les nuages dans l’atmosphère terrestre, expliquent les chercheurs dans la revue Nature Physics (édition électronique, 24 juin). Restent à comprendre comment se forment les nuages de mercure et comment ils circulent.  (Sciences et Avenir.com)

 

 

 

  23.11.2007    des naines blanches qui sortent de l'ordinaire

 

Plus les astrophysiciens fouillent le ciel, plus leur cabinet de curiosités s’agrandit… Dernière trouvaille en date : des naines blanches, vestiges d’étoiles qui ont consommé tout leur carburant, entourées d’une atmosphère de carbone. Jusqu’à présent toutes les naines blanches connues baignent dans un mélange d’hélium et d’hydrogène.

Les naines blanches résultent en effet de l’effondrement d’étoiles de faible masse qui, après avoir perdu leurs couches externes, ne gardent qu’un noyau de carbone et d’oxygène entouré d’une couche d’hélium et, dans la plupart des cas, d’une autre couche d’hydrogène.

Pourtant, parmi les millions d’objets catalogués par le Sloan Digital Sky Survey, un très vaste projet de recensement du ciel, Patrick Dufour et ses collègues ont identifié huit naines blanches dont l’atmosphère n’est composée que de carbone. Ils n’ont même pas trouvé trace d’hélium ou d’hydrogène.

Ces astrophysiciens cherchent donc de nouvelles hypothèses pour expliquer cette curiosité. «Nous observons peut-être directement le cœur nu de l’étoile, […] les cendres des anciennes réactions nucléaires» suggère Patrick Dufour dans le communiqué de son université.  (nouvelobs.com)

 

 

 

 

 

 

astéroïdes

 

   29.09.2004   L'astéroïde Toutatis

Toutatis, un gros astéroïde de 4,6 km de long sur 2,4 km de large fonce en direction de la Terre qu'il frôlera mercredi, mais sans présenter de danger de collision. "Ce sera le plus gros objet céleste depuis le début de ce siècle à passer aussi près de notre planète", a indiqué dans un communiqué Steven Ostro un expert du "Jet Propulsion Laboratory" de la Nasa.

La trajectoire de Toutatis est la plus scrutée depuis plusieurs années par les experts de la Nasa en raison de l'énorme danger que représenterait pour la Terre une collision avec un objet d'une telle masse. Ils en ont conclu avec la plus grande certitude que Toutatis ne présente, tout au moins pendant 558 ans, aucun risque pour notre planète puisqu'il passera mercredi, à précisément 13H37 GMT, au point le plus près à 1.549.719 km. C'est quatre fois la distance de la Terre à la Lune (400.000 km) mais un saut de puce à l'échelle de l'univers.

Selon les calculs des astrophysiciens, Toutatis repassera de nouveau à proximité de notre planète en 2562 mais cette fois à seulement 400.000 km. Si Toutatis entrait en collision avec la Terre, la puissance de destruction serait équivalente à l'explosion de plusieurs dizaine de milliers de bombes nucléaires, soulevant d'immenses nuages de poussières qui replongeraient la Terre dans une longue période glacière. (AFP)

 

 

 

   01.06.2006   L'astéroïde Itokawa: témoin précieux de l'histoire du système solaire

 

L'astéroïde Itokawa, circulant à proximité de la Terre, est un amas de cailloux et de sable en forme de loutre de mer qui pourrait apporter un nouvel éclairage sur les origines du système solaire, selon des chercheurs ayant participé à la mission japonaise Hayabusa. Cette sonde nippone a pu photographier de près, mesurer et peut-être prélever des échantillons du petit astre qu'elle pourrait ramener en 2010. La plupart des astéroïdes, des déchets laissés par la formation du système solaire, ont subi peu d'altérations minéralogiques et sont de ce fait des laboratoires précieux pour comprendre l'histoire de la formation des planètes.

 

Hayabusa ("Faucon" en japonais) s'était approchée d'Itokawa en novembre dernier avant de se poser brièvement à sa surface pour faire des prélèvements et les ramener sur Terre. Mais les avaries se sont multipliées et l'agence spatiale japonaise n'est pas sûre que la sonde ait pu récolter des échantillons d'Itikawa. Toutefois, Hayabusa a pu transmettre des images et un grand nombre de données. Les minéraux se trouvant à la surface de l'astéroïde, long comme six terrains de football, sont similaires à ceux des météorites achondrites, très communs et dont la teneur métallique est faible. Cette composition indique qu'Itokawa provient de la partie intérieure de la ceinture de dizaines de milliers d'astéroïdes tournant autour du soleil entre Mars et Jupiter. Selon ces chercheurs, Itikawa pourrait représenter un stade plus ancien dans l'évolution des astéroïdes.

 

Le fait qu'Itikawa soit en grande partie formé de cailloux plutôt que d'un seul morceau de roche, "éclaire sur la manière dont les astéroïdes se sont formés et ont évolué ce qui devrait conduire à une meilleure compréhension de la genèse du système solaire", a relevé Daniel Scheeres un chercheur de l'Université du Michigan (nord). Ces cailloux sont du même type que ceux qui frappent la Terre depuis les débuts de la formation de la planète, a-t-il dit. (AFP)

 

 

 

   01.07.2006   Un astéroïde va passer ce week-end à proximité de la Terre

 

Un énorme astéroïde, connu sous le nom de 2000 XP14, va passer ce week-end à proximité de la Terre, sans toutefois la menacer, selon des astronomes américains.

Il passera à environ 432.821km de la Terre, soit à peu près 1,1 fois la distance entre la planète bleue et la Lune. Ce chiffre peut paraître important, mais à l'échelle spatiale, il s'agit d'une rencontre de proximité. Le meilleur endroit pour le spectacle sera l'Amérique du Nord, où les amateurs expérimentés munis de bons télescopes devraient apercevoir l'astéroïde, sous la forme d'un petit point en mouvement. On le verra aussi en Europe, mais plus difficilement encore. C'est dimanche soir vers 21h25 heure de la côte ouest américaine (4h25 gmt) que 2000 XP14 passera au plus près de la Terre. Les astronomes ne disposent que de peu d'informations sur ce corps céleste, découvert en 2004. D'après sa luminosité apparente, ils estiment qu'il mesure quelque 800m de large. Au cours des dernières années, une quarantaine d'astéroïdes sont passés à proximité de la Terre. Mais il est "inhabituel" qu'un objet de cette taille passe si près, selon Don Yeomans, du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. XP14 s'approchera de la Terre à dix reprises au cours du XXIe siècle mais sa trajectoire ne la "menace pas", ajoute le chercheur. (AP)

 

 

 

 

 

 

interrogations et recherches

 

  01.09.2007    un grand vide dans l'univers

 

Les astrophysiciens ont eux-mêmes été surpris par leur découverte : ils ont identifié un gigantesque ‘’trou’’ dans l’univers, un vide de presque un milliard d’années de large. Cela n’a rien à voir avec les trous noirs, grands dévoreurs de matière. Il s’agit là d’un endroit sans matière visible (galaxies, étoiles, gaz) ni matière noire. Du vide, donc.

 

Certes, ce n’est pas la première fois que des chercheurs tombent sur des poches de vide dans l’univers mais elles étaient de petite taille. Lawrence Rudnick (University of Minnesota, USA) et ses collègues ne s’attendaient pas à trouver un vide aussi vaste.

 

Cette région de l’univers, située entre 6 et 10 milliards d’années de la Terre, avait été repérée il y a trois ans à cause de sa froideur. Ce sont les données du satellite WMAP, chargé d’étudier le fond cosmologique diffus de l’univers -le rayonnement fossile issu de la première lumière émise 300.000 ans environ après le Big Bang- qui ont révélé l’anomalie. WMAP, qui mesure avec une très grande précision les variations de températures du rayonnement fossile, a mis en évidence une région froide dans la constellation de l’Eridan.

 

Grâce au radiotélescope américain VLA (Very Large Array), qui scanne l’intégralité du ciel, Rudnick et ses collègues ont constaté que cette même région était dépourvue de galaxies. Les photons, les particules de la lumière étudiées par WMAP, perdent de l'énergie lorsqu’ils travers un espace vide de matière avant d’arriver jusqu’à nous, expliquent les chercheurs, d’où la baisse de température repérée dans le rayonnement fossile par le satellite.

 

Lawrence Rudnick et ses collègues, dont les travaux vont être publiés dans l’Astrophysical Journal, attendent maintenant que d’autres observations confirment leurs résultats. Expliquer comment un tel vide peut se constituer dans l’univers est une autre paire de manches. Aucune simulation de l’évolution de l’univers ne prédit l’existence d’un vide de cette taille, ajoutent les chercheurs. (nouvelobs.com)

 

 

 

   08.06.2006   Découverte d'un système solaire peut-être similaire au nôtre à ses débuts

 

Des astronomes américains ont découvert de vastes quantités de carbone gazeux dans un disque de débris autour d'une jeune étoile qui pourrait ressembler à notre système solaire à ses débuts, a annoncé la Nasa, l'agence spatiale américaine.

 

L'étoile, baptisée Beta Pictoris et son système solaire émergeant dans lequel des planètes pourraient s'être déjà formées, est âgée de moins de 20 millions d'années, ont précisé ces chercheurs qui ont fait cette découverte à l'aide du télescope FUSE (Ultraviolet Spectroscopic Explorer), d'exploration spectroscopique dans l'ultraviolet lointain. L'abondance du carbone gazeux avec des débris formant le disque indique que des planètes tournant autour de Beta Pictoris pourraient être des mondes riches en graphite et méthane comme notre système solaire dans sa première enfance. "Notre propre système solaire pourrait avoir ressemblé à Beta Pictoris à ses débuts ou alors nous observons l'émergence d'une nouvelle catégorie de systèmes solaires, mais dans les deux cas de figure, ceci est fascinant", a souligné Aki Roberge.

 

Beta Pictoris se situe à environ 60 années-lumière (une année-lumière est équivalent à 10.000 milliards de km) de la Terre et est 1,8 fois plus massive que notre soleil. La jeune étoile et son disque ont été découverts en 1984. Des observations faites avec le télescope spatial Hubble Space indiquaient qu'une planète gazeuse de type Jupiter pourrait s'être déjà formée dans ce disque et que des planètes rocheuses comme la Terre seraient en formation. De telles planètes seraient trop petites et pas assez lumineuses pour être détectées par les instruments actuels, selon ces astronomes. (AFP)

 

 

 

    09.07 2004    a quand remonte la formation des galaxies ?

Une équipe d'astronomes italiens a découvert, à l'aide du VLT, 4 galaxies massives à 10 milliards d'années-lumière. Peut-être de quoi mettre à mal toute la théorie régissant la formation des galaxies... 

D'après la théorie la plus reconnue aujourd'hui, les galaxies primordiales, (datées de 2 milliards d'années après le big-bang) étaient petites et de faible masse. Puis, selon un lent processus, certaines de ces galaxies auraient grossis jusqu'à donner ces grandes et massives galaxies que nous connaissons aujourd'hui. Il serait alors impossible d'observer ce type de galaxies dans l'univers lointain, c'est-à-dire quelques millions ou milliards d'années après le big-bang. 

 

Pour vérifier ce scénario, une équipe d'astronomes italiens a donc décidé d'utiliser le Very Large Telescope de l'ESO pour chercher d'autres galaxies elliptiques situées aux plus grandes distances possibles. Le télescope spatial Hubble a alors montré l'existence de ces galaxies. De plus, une analyse des spectres a mis en évidence que certaines étoiles, formant ces galaxies, avaient des âges de 1 à 2 milliards d'années. 

Des étoiles formées il y a 12 milliards d'années, présentes dans ces galaxies, impliquent certainement de changer de théorie... Apparemment, certaines galaxies massives se seraient déjà en grande partie formées alors que l'univers n'avait que 1,5 à 2,5 milliards d'années... (ISO)

 

 

 

   23.11.2004   Des savants s'interrogent: et si l'univers n'était qu'un monde virtuel?

La vie sur la Terre et tout l'univers pourraient n'être qu'une simulation informatique gigantesque, supposent le physicien Martin Rees et le mathématicien John Barrow. La question de l'existence réelle du monde, posée par les penseurs de toutes les époques, est renouvelée selon eux par les progrès fantastiques et continuels de l'informatique. "Il y a quelques décennies, les ordinateurs n'étaient capables de reproduire que des schémas très simples, explique à l'AFP Martin Rees. Ils peuvent maintenant créer des mondes virtuels avec de nombreux détails".

"A terme, observe-t-il, on pourrait imaginer des ordinateurs qui seront capables de simuler des mondes peut-être aussi compliqués que celui dans lequel nous pensons vivre".

 

Ce n'est qu'une théorie, ajoute Sir Martin, l'un des cosmologues (spécialistes des lois physiques de l'univers) vedettes de l'université de Cambridge (centre est de l'Angleterre). Mais "elle doit nous conduire à nous demander si nous-mêmes pourrions nous trouver dans une telle simulation".

 

L'univers, dans ce cas, ne serait pas un tout mais une partie d'un ensemble que Martin Rees et John Barrow appellent des "multivers".

Mais John Barrow ne s'appuie pas que sur l'informatique pour envisager que nous vivons peut-être dans "un univers simulé". Le plus troublant, selon lui, est l'équilibre infiniment subtil des conditions naturelles rendant la vie possible sur Terre. Un équilibre, suggère le chercheur, qui pourrait même s'avérer trop délicat pour se perpétuer sans que "de légers changements" lui soient apportés de temps à autre.(aFp)

 

 

 

    25.05.2005   Une théorie du chaos expliquerait plusieurs des énigmes du système solaire

 

Des astronomes américains affirment avoir élaboré une histoire du chaos originel dans le système solaire qui expliquerait plusieurs mystères sur l'état actuel de notre environnement cosmique, selon une étude publiée jeudi dans la revue scientifique "Nature". Le scénario élaboré par les chercheurs permettrait notamment de répondre aux questions suivantes:

Qu'est-ce qui a déclenché le bombardement d'astéroïdes, il y a quelque 3,9 milliards d'années, qui a creusé d'immenses cratères aujourd'hui visibles sur la lune et a pu retarder l'apparition de la vie sur Terre? Pourquoi Jupiter et Saturne ont quitté leur orbite circulaire pour adopter la trajectoire plus ovale observée aujourd'hui ? Pourquoi Jupiter partage son orbite avec des milliers d'astéroïdes qui le précèdent et le suivent autour du soleil ? Les chercheurs ont eu recours à des simulations par ordinateur pour étudier la manière dont la périphérie du système solaire avait pu se développer.

Leur théorie reprend l'idée répandue qu'il y a 4,6 milliards d'années, le soleil et les planètes se sont formées à partir de l'effondrement gravitationnel d'un nuage de gaz, de poussières et de glace. Mais elle adopte l'hypothèse controversée selon laquelle le système solaire aurait été dans un premier temps assez compact. En vertu de cette théorie, Neptune aurait par exemple vu le jour beaucoup moins loin du soleil que ne le pensent généralement les scientifiques. La question est de savoir ce qui s'est passé au fil du temps alors que les planètes suivaient des orbites circulaires et qu'elles étaient entourées par un énorme anneau de débris planétaires, des décombres mesurant jusqu'à plusieurs centaines de kilomètres de diamètre.

 

Selon le scénario avancé par la nouvelle étude, les planètes ont attiré les débris, mais la force gravitationnelle de ces derniers a eu pour effet d'éloigner Uranus, Neptune et Saturne du soleil. Ce changement a rallongé le temps mis par les trois planètes pour accomplir une révolution autour de leur étoile. Et à un moment donné, Saturne a mis deux fois plus de temps que Jupiter pour décrire une orbite complète. En raison de leur attraction réciproque, Jupiter et Saturne ont commencé à quitter leur orbite circulaire pour suivre une trajectoire plus ovale similaire à celle observée actuellement. Le phénomène a provoqué des perturbations gravitationnelles, rendant les orbites d'Uranus et Neptune, des planètes beaucoup moins massives, "totalement folles". Les deux astres ont ainsi été repoussés vers l'extérieur du système solaire dans l'anneau de débris planétaires, ce qui a provoqué un éparpillement de ces décombres. Une conséquence a été le bombardement d'astéroïdes subi par la Terre et la lune. La force gravitationnelle des débris a finalement conduit Uranus et Neptune vers leur orbite actuelle, selon le scénario avancé par les chercheurs, qui expliquerait également l'inclinaison de l'orbite des quatre planètes évoquées. (AP)

 

 

 

   18.10.2005    La vie peut foisonner partout dans l'Univers

 

Une équipe de scientifiques du Centre Ames de la NASA a permis de démontrer que les éléments primordiaux du vivant, selon notre conception de la vie, sont très courants dans l'Univers de sorte que la vie peut foisonner un peu partout. L'équipe du Centre Ames de la NASA a démontré que les PAHs (hydrocarbures aromatiques polycycliques) sont en fait responsables du mystérieux rayonnement infrarouge que les astronomes observaient sans pouvoir en déterminer la nature. Le télescope spatial dans l'infrarouge Spitzer de la NASA a détecté la signature infrarouge de ces molécules partout dans la Voie Lactée, mais également dans d'autres galaxies proches ou très lointaines. Reste que si cette découverte est importante pour les astronomes, elle l'est moins pour les astrobiologistes, ces scientifiques qui recherchent la vie ailleurs que sur Terre.

Mais, ce qui est intéressant dans cette découverte, c'est la présence d'azote dans la structure de ces molécules. Or, cela change tout. Une grande partie de la chimie de la vie, y compris l'ADN, repose sur des molécules organiques qui contiennent de l'azote. Ainsi, la chlorophylle, cette substance qui permet la photosynthèse des plantes est un bon exemple de cette classe de molécules composées appelées  PANHs (Polycyclic aromatic nitrogen heterocycles).

Cette découverte renforce également la théorie selon laquelle la vie vient de l'espace. En effet, ces molécules se forment dans la matière expulsée par les étoiles en fin de vie A l'évidence, ces molécules sont soufflées dans le milieu interstellaire par les vents stellaires et enrichissent de gigantesques nuages de gaz et de poussière à l'intérieur desquels se forment les étoiles et leur système planétaire.

Les planètes alors récemment formées sont bombardées des résidus de leur formation et enrichies en éléments chimiques présents autour de l'étoile. Cette découverte montre que les molécules nécessaires aux balbutiements de la vie se trouvent en abondance dans tout l'Univers et que si d'aventure elles sont déposées sur une planète qui présente un environnement hospitalier à leur évolution, alors, rien n'empêche la vie d'émerger. (Flashespace)

 

 

 

 

 

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