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SpaceNews

 

Saturne et ses environs

 

 

 

 

 

 

 

 

   10.11.2006   Un gigantesque cyclone fait rage sur Saturne

 

Un gigantesque cyclone de 8.000 km de diamètre fait rage au pôle sud de Saturne, selon des images retransmises par la sonde Cassini et montrées sur le site internet de la Nasa.

Il s'agit du premier phénomène de ce type jamais observé sur une planète autre que la Terre, soulignent les scientifiques de l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Ils ont précisé que l'œil de la tempête et les nuages à proximité ont des caractéristiques similaires à un cyclone terrestre mais avec des vents de 550 km/heure. A la différence de la Terre, le cyclone sur Saturne ne se déplace pas et reste sur le pôle. En outre, Saturne étant une planète formée de gaz, le cyclone ne s'est pas formé au-dessus d'un océan comme c'est le cas sur la Terre. Non seulement le cyclone sur Saturne est beaucoup plus important que ceux observés sur la Terre avec des nuages tournant de 30 à 70 km au-dessus de l'oeil, soit de deux à trois fois plus haut que sur Terre. Les caméras de Cassini ont filmé le phénomène pendant trois heures le 11 octobre dernier quand la sonde survolait le pôle sud de Saturne à une altitude de 340.000 km. (Washington - AFP)

 

 

 

 

les anneaux de saturne

 

  25.10.2007    Les anneaux de Saturne créés par des débris de lunes

 

La découverte d'une série de petites lunes détectées par la sonde Cassini dans le plus extérieur des sept anneaux de Saturne vient appuyer une théorie selon laquelle ces anneaux sont le résultat d'un éclatement de lunes glacées étalé sur des dizaines de millions d'années.

 

Sur la base des images envoyées par la sonde italo-américaine, des astronomes autour de Miodrag Sremcevic de l'université du Colorado ont calculé que huit petites lunes d'un diamètre compris entre 60 et 140 mètres et entourées de débris proviennent à l'origine d'un seul corps céleste d'un diamètre de 20 km. Cette lune aurait commencé à se morceler il y a environ 30 millions d'années sous l'impact d'une collision avec une comète ou un astéroïde.

La découverte de Cassini et les calculs de l'équipe de M. Sremcevic confortent la théorie d'une formation des anneaux de Saturne à partir de plusieurs lunes qui se sont décomposées sur une longue période. Selon une théorie concurrente, les anneaux seraient nés en même temps que Saturne et seraient des débris non agglomérés à la planète géante mais retenus dans son orbite. L'origine et l'évolution des anneaux planétaires est l'un des problèmes non résolus de l'étude des planètes, qui pourrait permettre de mieux comprendre la formation des disques qui ont donné naissance aux planètes elles-mêmes, selon les auteurs de l'étude. (paris - afp)

 

 

 

    30.06 2004    La sonde Cassini-Huygens dans les anneaux de Saturne

Après 7 ans de voyage et 3,5 milliards de kilomètres parcourus à travers le vide spatial, la sonde Cassini-Huygens arrive enfin à destination. La manœuvre est délicate. Au Jet Propulsion Laboratory de la NASA, à Pasadena, on commandera l’allumage du moteur principal pendant 96 secondes. Objectif : ralentir l’engin pour qu’il soit happé par la gravité de Saturne. Cassini-Huygens doit ainsi permettre l’étude approfondie de la planète et de son environnement.

C’est la première fois que les agences spatiales européenne (ESA) et américaine (NASA) s’allient pour une mission entièrement dédiée à la planète aux trente et un satellites naturels. 

 

" Cette mission a réussi car, dès le départ, la NASA et l’ESA ont coopéré ", souligne Daniel Gautier, l’un des scientifiques à l’origine du projet. Côté chiffres, le projet a coûté près de 4 milliards de dollars et mobilisé 260 scientifiques dans 17 pays européens et aux États-Unis.

Il y a plus de 20 ans, les sondes Pioneer 11 et Voyager 1 et 2 n’avaient fait que survoler Saturne. Cassini-Huygens va s’y attarder, en orbite, pendant 4 ans. Le 24 décembre, Cassini et Huygens devraient se dire adieu : à l’orbiteur Cassini l’observation de Saturne, à la sonde Huygens l’étude du satellite naturel Titan, sur lequel elle doit se poser.

 

 

 

    01.07 2004    images envoyées

La sonde Cassini-Huygens a envoyé des images des anneaux de la planète Saturne reçues sur Terre quelques heures après sa mise sur orbite. Ces images en noir et blanc montrent des segments des anneaux, ont expliqué des responsables du centre de contrôle de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa.  

Cassini-Huygens a réussi une traversée parfaite des anneaux de Saturne avant d'allumer son moteur et de devenir le 1er engin spatial placé par l'homme sur l'orbite de cette planète à un milliard et demi de kilomètres de la Terre.

" Nous avons survécu à la traversée entre les anneaux F et G " de Saturne, à la vitesse d'environ 70.000 km/h a annoncé l'un des ingénieurs mission sur le réseau de communications internes de la Nasa. 

La suite n'a été qu'une succession de réussites, culminant avec l'acquisition du premier signal radio directement transmis par la sonde et capté sur Terre à 22H30 (04H30 GMT), exactement l'heure prévue. 

 

Ce signal montre que Cassini-Huygens est en bonne santé et prêt à débuter 4 années de mission. Pendant son injection, la sonde a volé plus près de Saturne qu'à tout autre moment de ses 4 années de mission à venir, donnant l'occasion de photographier cette planète à environ 20.000 km de distance.

L'étude de la plus grosse lune de Saturne, Titan, est au cœur de cette mission.

Cassini passera 45 fois dans son voisinage, jusqu'à une distance de 950 km, effectuant une cartographie à haute-résolution de sa surface. En outre, le 25 décembre, Cassini libérera la sonde Huygens qui prendra le chemin de Titan et sera le premier engin à se poser sur le satellite naturel d'une autre planète.  

 

Le 14 janvier 2005, après 20 jours de chute, Huygens pénètrera dans l'atmosphère de Titan, déployant son parachute et débutant 2 heures et demie d'observation scientifique, dont les données seront transmises à Cassini qui servira de relais vers la Terre. (AFP)

 

 

 

    09.07 2004    Les anneaux de Saturne dans l’ ultra-violet

C’est la meilleure image jamais obtenue des anneaux de Saturne dans l’ultra-violet, annonce l’équipe de Larry Esposito et Joshua Colwell, de l’université de Boulder, dans le Colorado.

 

Leur équipe a réalisé ces images en fausses couleurs d’après des clichés pris par la sonde Cassini lors de son insertion dans l’orbite de Saturne le 1er juillet.

Plus précisément, c’est la spectrographe UVIS (Ultraviolet Imaging Spectrograph), mis au point par ce laboratoire de Boulder, qui a transmis les données nécessaires à cette composition en couleurs. Sa résolution est 10 fois supérieure à celle de Voyager 2. Les différences révèlent des variations dans la composition des anneaux, expliquent Esposito et Colwell. Le rouge indique des zones faites de poussières éparses, tandis que le turquoise révèle des zones de glaces plus denses. (Science&Avenir.com)

 

 

 

   02.03.2007   images saisissantes de Saturne et ses anneaux

 

La sonde américaine Cassini a transmis des images saisissantes de Saturne et de ses anneaux capturée sous des angles nouveaux montrées jeudi sur le site de la Nasa, l'agence spatiale américaine. Au cours des deux derniers mois Cassini a filmé et photographié Saturne depuis des points situés très au-dessus et au-dessous de la planète.

 

"Voici enfin les images que nous attendions depuis des années", a déclaré Carolyn Porco, scientifique responsable des appareils optiques de la sonde à l'Institut des sciences spatiales (SSI) de Boulder dans le Colorado (ouest). "Naviguer très au-dessus de Saturne et voir ses anneaux au-dessous apparaissant comme un médaillon de cuivre géant donne l'impression d'explorer un monde totalement nouveau...c'est à couper le souffle", a poursuivi cette scientifique. Des images sont en noir et blanc et d'autres en couleur. Il y a aussi une vidéo montrant les anneaux qui apparaissent alors que Cassini se déplace du sud vers le nord haut au-dessus de la planète. (washington - AP)

 

Les nouvelles images et vidéo sont accessibles sur les sites suivants de la Nasa:

http://www.nasa.gov/cassini,

http://saturn.jpl.nasa.gov

http://ciclops.org

 

 

 

 

 

 

les lunes de saturne

 

 

dioné

 

   19.10.2005    Cassini révèle la surface glacée de Dioné, lune de Saturne
 

La sonde spatiale américano-européenne s'est approchée la semaine dernière à environ 500 km de la surface de Dioné, satellite de Saturne, dévoilant une surface glacée présentant des signes d'activité tectonique mais sans atmosphère, ont annoncé les équipes de la Nasa.

Les scientifiques ont comparé Dioné à une autre lune de Saturne, Encelade, sur laquelle ont été détectées récemment une activité de volcans de glace et une atmosphère ténue. "Dioné est un peu la grande soeur d'Encelade, a comparé Bonnie Buratti, qui étudie les images de Cassini. Encelade est la jeune lune, avec une activité récente, alors que Dioné est une lune plus ancienne, plus mature." Dioné présente de larges falaises glaciales qui zèbrent sa surface. Des forces internes semblent fracturer la surface, ce qui laisse deviner une activité tectonique. (AP)

 

 

 

 

 

Phoebe

 

    12.06 2004    phoebé

Cassini-Huygens est passé hier à proximité de Phoebé. Cette lune est située à près de 13 millions de kilomètres de Saturne. Les dernières observations de Phoebé avaient été réalisées en 1981, par la sonde Voyager.

Grâce aux technologies actuelles, les images seront beaucoup plus précises. Les astronomes espèrent aussi, grâce aux instruments à bord de la sonde, en apprendre davantage sur la structure interne de la lune et sa composition.

 

Les ingénieurs de la NASA vont procéder à une dernière correction de trajectoire le 16 juin afin que la sonde parvienne à Saturne. Elle sera le premier engin spatial à être placé autour de Saturne. 

La mission internationale, d'un coût de 3 milliards de dollars, doit permettre d'étudier la planète pendant 4 ans, ainsi que ses anneaux et ses principales lunes...

 

 

 

    25.06 2004    analyse  de phoebé

L'analyse des données acquises par la sonde Cassini-Huygens lors du survol de Phoebe révèle un monde d'une grande complexité qui trouve son origine dans les régions reculées du Système Solaire, il y a environ quatre milliards d'années.

Phoebe a vraisemblablement été façonné à partir d'un mélange primaire de glace, de roche et de carbone, des composés que l'on retrouve dans la composition de la lune Triton et des planètes Pluton et Neptune. Les scientifiques pensent que les objets tels que Phoebe devaient être abondants au début de l'histoire de la formation du Système Solaire. 

 

Ces planétésimales évoluaient loin du Soleil et ont formé les 'building blocks' ou protoplanètes. Certains de ces objets ont été incorporés aux planètes géantes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pendant ce processus, beaucoup ont été éjectés et ont rejoint une population naissante qui par la suite allait former la Ceinture de Kuiper. Phoebe est apparemment resté emprisonné dans la sphère d'influence de la jeune Saturne.

 

Sa surface constituée d'eau gelée, de minerais aquifères, de dioxyde de carbone, et peut-être d'argile, de produits chimiques organiques primitifs, mais aussi de matériaux non encore identifiés...

 

 

 

 

 

 

 

hypérion

 

  04.07.2007    Hypérion, une "éponge" en orbite autour de Saturne

 

Hypérion, l'étrange lune irrégulière de Saturne, a une surface qui ressemble à une éponge, révèle une équipe d'astronomes américains en se basant sur des images haute définition prises en septembre dernier par la sonde américaine Cassini. Ce satellite naturel de Saturne est en effet poreux, parsemé de cratères bien préservés de deux à dix kilomètres de diamètre, selon Peter Thomas, de l'université Cornell à Ithaca (Etat de New-York), et ses collègues, qui publient une étude dans la revue Nature de jeudi. C'est cette porosité du terrain qui expliquerait, commentent-ils, l'étonnante qualité de conservation des cratères. La surface de cet objet principalement composé de glace est réfléchissante, mais les fonds des cratères sont sombres, note pour sa part un autre groupe de chercheurs, dirigé par Dale Cruikshank, du Centre de recherches Ames de la NASA à Moffett Field (Californie), dans un deuxième article publié dans l'hebdomadaire scientifique britannique.

 

Selon eux, les cratères pourraient donc contenir de la matière foncée, présente sur deux autres lunes de Saturne: sur la face noire de Japet, qui contraste nettement avec sa face opposée très brillante, et sur la surface de Phoebé, très faiblement lumineuse. Phoebé fut le premier satellite de Saturne survolé et étudié par Cassini en 2004, après un voyage interplanétaire de sept ans. Cette sonde fait l'objet d'une mission conjointe euro-américaine, Cassini-Huygens, lancée en 1997.

 

Observée dès 1848, Hypérion est l'une des 48 lunes de Saturne répertoriées à ce jour. Huitième satellite saturnien par sa taille tout en étant relativement petit (moins de 400 km de de long), Hypérion pourrait être issue de la fragmentation d'un objet plus grand ayant subi un impact dans un passé lointain. Autre originalité, l'axe de rotation d'Hypérion est chaotique et change constamment lorsque cette lune évolue sur son orbite très excentrique, à proximité de Titan, le plus gros satellite de Saturne. Titan fut la cible du second engin de la mission, le module européen Huygens, qui s'est posé sur sa surface en 2005. (Paris - AFP)

 

 

 

 

Encelade

 

   10.03.2006   Signes d'eau sur Encelade, lune de Saturne

 

La sonde américaine Cassini aurait détecté la présence d'eau liquide sur Encelade, une lune glacée de Saturne, surprenant les scientifiques dont plusieurs évoquent la possibilité de la présence d'organismes vivants sur ce petit astre glacé. Des images à très haute précision prises récemment par Cassini paraissent indiquer des éruptions de jets de glace et des panaches géants de vapeur d'eau rappelant les geysers de Yellowstone, dans le nord-ouest des États-unis, a indiqué la Nasa dans un communiqué. Nous pourrions avoir les preuves de la présence d'eau liquide dans ce corps céleste si petit et si froid", a pour sa part déclaré Carolyn Porco, une des scientifiques responsables de la mission. Si cette découverte se confirme, "nous aurons alors étendu de façon importante les endroits dans le système solaire où il pourrait exister des conditions permettant la vie d'organismes", a ajouté cette spécialiste de l'imagerie à l'Institut des sciences spatiales (SSI) à Boulder (Colorado, ouest).

"Nous savons qu'il existe au moins trois endroits dans le système solaire où il y a de l'activité volcanique, Io, la lune de Jupiter, la Terre et peut-être Triton, la lune de Neptune", a noté John Spencer, un scientifique du Southwest Research Institute à Boulder. "La découverte de Cassini change tout, en faisant d'Encelade, le dernier membre de ce club exclusif et l'un des endroits les plus intéressants du système solaire" pour rechercher l'existence de la vie, a-t-il ajouté.

 

Toutefois, David Morrison, un chercheur à l'Institut d'Astrobiologie de la Nasa, a estimé qu'il fallait être prudent et ne pas tirer des conclusions précipitées sur l'éventuelle présence d'organismes sur Encelade. "D'autres lunes contiennent des océans d'eau liquide recouverts par des kilomètres de glace", a pour sa part dit Andrew Ingersoll, un membre de l'équipe scientifique de Cassini."La différence, dans ce dernier cas, c'est le fait que les poches d'eau pourraient être à seulement quelques dizaines de mètres de la surface", a-t-il relevé. Les astrophysiciens pensaient qu'Encelade, dont le diamètre n'est que de 505 km, était un astre mort et froid. Ils estiment désormais que cette lune est géologiquement active avec son pôle sud inhabituellement chaud.

 

Encelade est la lune la plus brillante du système solaire, ont souligné ces astronomes. Selon Carolyn Porco, l'eau paraît s'échapper par des fissures au pôle sud. Elle estime également que ces éruptions se produisent depuis plusieurs milliers d'années, fournissant potentiellement une source durable de chaleur à la surface. Saturne se trouve à environ 1,28 milliard de km de la Terre et est l'objet avec ses lunes de la mission conjointe euro-américaine Cassini-Huygens. La sonde a été lancée en 1997 et s'est placée en orbite autour de Saturne en 2004, explorant ses anneaux et un grand nombre de ses lunes. Cassini a effectué trois vols rapprochés d'Encelade l'an dernier et devrait de nouveau frôler cette lune à 354 km d'altitude en 2008. (AP)

 

 

 

 

 

titan

    06.04.2004    l'atmosphère de titan

Le télescope à rayons X, Chandra, a pu observer un événement assez rare. Titan, le plus gros satellite de Saturne et le seul satellite du Système Solaire à avoir une atmosphère, est passé devant la nébuleuse du crabe. 

 

Grâce à ce passage et aux observations de Chandra, des mesures de l’épaisseur de l’atmosphère de Titan ont pu être faites. Les observations montrent que le diamètre de l’ombre (en rayons X) de Titan est plus grand que celui de sa partie solide. La différence entre les deux diamètres permet d'obtenir une estimation d'épaisseur de l’atmosphère.

L'épaisseur calculée est légèrement plus grande que les estimations précédentes qui avaient été faites à partir de données récoltées par Voyager 1 en 1980. Cette différence d’épaisseur pourrait être due au fait que Saturne était plus proche du Soleil lors des observations de Chandra. Le réchauffement de l’atmosphère de Titan pourrait avoir donné lieu à une dilatation de celle-ci.

 

 

    04.07 2004    titan vu par cassini

En orbite autour de Saturne, la sonde Cassini a effectué des observations de Titan (le plus gros satellite de Saturne). Elle l'a en effet survolé à une distance de 339 000 km.

Ainsi, l'image en fausses couleurs ci-contre révèle des détails de la surface méconnue de Titan. Les zones en jaune sont riches en hydrocarbures ; les zones vertes sont des zones glacées.

 

 

 

    31.07.2004   Les brumes de Titan

Cette nouvelle image de Titan prise dans l'ultraviolet par la sonde Cassini-Huygens a ete recolorée artificiellement. Elle montre la lune entourée de deux fines couches de brume distinctes dans son atmosphère. La couche externe, qui se détache nettement semble flotter dans la haute atmosphère à quelque 120 km au-dessus de la surface de Titan. L'image a été prise dans l'ultraviolet parce que les petites particules présentes dans la brume apparaissent beaucoup mieux dans cette longueur d'onde.

Bien que les scientifiques ne soient pas en mesure d'expliquer pourquoi ces couches sont séparées de façon aussi distincte, ils sont mieux à même d'expliquer, en partie, les principales étapes du processus de formation de ces couches brumeuses. 

 

On pense que tout se joue dans la haute atmosphère, à environ 400 kilomètres où la lumière ultraviolette décompose des molécules de méthane et d'azote de sorte que le produit de cette décomposition réagit pour former des molécules organiques plus complexes et contenant du carbone, de l'hydrogène et de l'azote qui combinées forment les petites particules vues dans cette brume. 

L'image a été prise dans l'ultraviolet le 3 juillet 2004 à une distance d'environ 789.000 kilomètres et montre des détails de 4,7 kilomètres par Pixel. 

Le prochain survol de Titan est prévu en octobre 2004. La sonde Cassini-Huygens passera au-dessus de Titan beaucoup plus près qu'elle ne l'a fait lors du premier survol survenu le 2 juillet 2004.

 

 

 

   27.10.2004   survol de Titan

Les astronomes en rêvaient depuis des décennies: la sonde Cassini, poursuivant ses orbites autour de Saturne, est passée, ce 26 octobre dans la matinée, à 1200 kilomètres de la mystérieuse lune Titan, première d'une longue série de "rencontres" devant s'étaler sur des années.

A cette altitude, la lune apparaît, à l'oeil nu, comme une boule de couleur beige, dont la surface demeure entièrement cachée par les nuages.

 

Titan, en plus d'être plus grosse que la planète Mercure, est la seule lune de notre système solaire à posséder une atmosphère, quoique irrespirable, et les scientifiques espèrent trouver dans cette atmosphère orangée et sur la surface un modèle réduit de la Terre, telle qu'elle était à sa naissance, il y a quatre milliards et demi d'années.

 

Un modèle qui, depuis cette date, aurait été conservé au congélateur, grâce aux températures de moins 200 degrés Celsius qui règnent là-bas (ap)

 

 

 

    25.12.2004    La sonde Huygens amorce sa descente vers Titan l'inconnu

La sonde spatiale européenne Huygens s'est détachée de l'orbiteur Cassini pour amorcer sa descente vers Titan, la mystérieuse et la plus grande lune de Saturne. L'arrivée sur Titan, qui a entamé son odyssée spatiale il y a sept ans, est prévue pour le 14 janvier 2005 à environ 10h06 heure française.

La sonde Huygens espère ainsi percer le mystère de la seule lune du système solaire dotée d'une atmosphère et dont le sol pourrait être liquide. Titan, qui a beaucoup inspiré les auteurs de science-fiction, est plus grande que les planètes Mercure et Pluton. Son atmosphère est essentiellement composée de nitrogène, comme la Terre, mais la température d'environ - 180° qui règne à la surface la rend inhospitalière.

 

Le 1er juillet dernier, la sonde Cassini-Huygens, après un voyage de 3,5 milliards de kilomètres, avait franchi les anneaux de Saturne pour se mettre sur orbite autour de la sixième planète du système solaire, qu'elle est chargée d'étudier. Cassini passera au moins les quatre prochaines années à étudier la planète, ses sept anneaux, ses champs magnétiques et certaines de ses 31 lunes connues.

La sonde doit accomplir 76 révolutions autour de Saturne. Les chercheurs s'attendent à découvrir que Saturne est composée d'un petit noyau rocheux entouré d'une mer d'hydrogène métallique liquide qui bouillonne comme de la soupe chaude. Dix-sept pays sont impliqués dans la mission menée par la Nasa, l'ASE et l'agence italienne ASI et dont le coût s'élève au total à 3,27 milliards de dollars (2,6 milliards financés par les Etats-Unis, 660 millions par l'Europe). Les scientifiques espèrent obtenir des fonds supplémentaires pour prolonger la mission de deux à quatre ans. (AFP)

 

 

2005

 

 

    14.01.2005    la sonde Huygens va plonger sur Titan

 

La sonde européenne Huygens, après une croisière solitaire de 22 jours depuis sa séparation d'avec l'orbiteur américain Cassini à Noël, plongera vendredi dans l'atmosphère noire et glacée de Titan, et se posera à la surface de l'objet le plus mystérieux du système solaire...

 

"C'est comme une machine à remonter le temps, nous devrions trouver sur Titan les conditions qui ont prévalu sur Terre il y a 3,8 milliards d'années, avant l'apparition de la vie", explique le directeur de la mission Huygens à l'Agence spatiale européenne, Jean-Pierre Lebreton. Les chercheurs sont nombreux à espérer qu'elle survive au choc et puisse grâce à ses batteries encore donner des informations, pendant un maximum de deux heures, avant que la liaison ne soit définitivement rompue.

On ignore encore tout de la nature - liquide ou solide - de la surface titanienne et tous les scénarios restent envisageables. La périlleuse plongée doit durer 2 heures et 15 minutes pendant lesquelles les données seront envoyées vers Cassini, puis transmises vers la Terre quelques heures plus tard, via les stations du Deep Space Network de la NASA et le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de Pasadena, jusqu'au Centre technique de l'ESA à Darmstadt en Allemagne... (AFP)

 

 

 

    14.01.2005    Mission réussie pour Huygens qui a commencé à révéler les secrets de Titan

 

Une première photo de Titan prise à 16 km de la surface, seulement quelques heures après l'atterrissage historique de Huygens sur le plus gros satellite de Saturne, a offert vendredi soir la récompense finale aux scientifiques de l'ESA et de la NASA qui viennent de vivre à Darmstadt une folle journée de suspense.

"Sur cette photo, d'une résolution de 40 mètres par pixel, nous voyons des traces de canaux, des canyons et ce qui semble être un rivage", s'est exclamé Marty Tomasko, du laboratoire de planétologie de Tucson (Arizona), responsable de la caméra embarquée sur Huygens, qui précise qu'il dispose déjà de quelque 350 clichés pris pendant la descente. "C'est une photo non travaillée, brute, qui sort de l'ordinateur", a-t-il ajouté.

La mission Huygens semble s'être déroulée au-delà de toute espérance, en dépit des conditions extrêmes sur Titan, avec des températures de moins 180 degrés et des vents soufflant jusqu'à 500 Km/h. Pendant sa descente, la sonde était chargée de collecter des échantillons pour déterminer la composition atmosphérique, mesurer vents, pression et précipitations, capter des sons inédits et prendre des photos de la surface de Titan. Les scientifiques pensent que l'environnement de Titan est proche de ce que fut l'atmosphère de la Terre primitive. (AFP)

 

 

 

    15.01.2005    les premières images de Titan

 

La moisson de données et clichés fournie par la sonde européenne Huygens lors de sa descente vers Titan révèle un univers gelé, orangé, plongé dans une brume riche en méthane, avec des rochers sombres parsemant une surface évoquant le sable mouillé, rapportent des scientifiques.

image brut

image retouchée

Ralentie par ses parachutes, la sonde européenne larguée par l'orbiteur américain Cassini a mis plus de 2 heures pour atteindre la surface de Titan, où, dépassant les attentes des scientifiques, elle a continué d'envoyer des données pendant au moins deux autres heures.

 

Selon les indications transmises par un instrument fixé à l'avant de cette sonde, la surface de Titan à cet endroit ressemble à du sable mouillé ou de la terre glaise. L'un des mystères de Titan concerne la quantité de méthane que le satellite renferme, certains imaginant des océans d'hydrocarbures liquéfié à sa surface, ou du méthane enfoui dans le sous-sol.

 

Certains se demandent aussi si l'impact d'une météorite - ou quelque autre cataclysme - n'aurait pas provoqué une chaleur suffisante pour liquéfier l'eau sur Titan, dont la surface connaît des températures de -180°C.

 

 

Une photo panoramique envoyée par Huygens montre ce qui semble être une zone côtière innervée de chenaux, au-dessus de laquelle passent des bancs de brouillard. "Il est presque impossible de rejeter l'idée qu'il s'agit de chenaux de drainage, et que nous apercevons un rivage", déclare Martin Tomasko, professeur de l'université d'Arizona, chargé d'étudier les clichés. "Vous en retirez l'impression que la zone était peut-être humide il n'y a pas si longtemps", a-t-il dit. D'autres objets de la taille d'un rocher, photographié dans le sillon d'un de ces chenaux, ont l'air d'être des blocs d'eau gelée, pense Tomasko, qui, prudent, attend des analyses complémentaires... (reuters)

 

 

 

    26.01.2005    Le méthane de Titan ne provient pas d'organismes vivants

 

Titan, la plus grande lune de Saturne, contient tous les ingrédients de la vie, mais les scientifiques qui analysent la moisson de données transmises par la sonde européenne Huygens ont exclu que le méthane très abondant sur l'astre provienne d'organismes vivants. Les chercheurs continuent à étudier les données collectées par la sonde de l'Agence spatiale européenne (ESA) lors de sa descente dans l'atmosphère de Titan le 14 janvier.

On sait déjà que le méthane est présent en abondance à la surface de Titan. Mais les scientifiques s'interrogent toujours sur son origine. "Il ne peut provenir d'organismes vivants", a précisé Jean-Pierre Lebreton, directeur de la mission Huygens à l'ESA.

 

Les images de la surface prises par la sonde révèlent de profonds canaux et de grands réservoirs, qui sont le signe d'un écoulement de méthane liquide. Mais contrairement à l'eau dans l'atmosphère terrestre, qui se renouvelle continuellement, le méthane est détruit par les rayons ultraviolets. Les chercheurs estiment donc qu'une source doit exister à l'intérieur de l'astre.

Se basant sur les données transmises par Huygens, le planétologue Sushil Atreya, de l'université du Michigan aux Etats-Unis, estime qu'un processus hydrogéologique entre l'eau et la roche à l'intérieur de Titan pourrait produire le méthane. Titan possède tous les ingrédients de la vie, notamment l'azote, le méthane et l'eau, mais ils ne sont pas associés dans les bonnes combinaisons, selon les scientifiques. (AFP)

 

 

 

    19.02.2005    Titan, une lune gelée

 

Les informations fournies par la sonde spatiale Cassini-Huygens laissent à penser que Titan avait le potentiel pour développer des formes de vie, malheureusement annihilé par des températures extrêmement froides. "Titan est le Peter Pan du système solaire. C'est un petit monde qui n'a jamais vieilli", a déclaré Tobias Owen, de l'université d'Hawaii, membre de l'équipe internationale qui examine les données récoltées par la sonde Huygens à la surface de Titan.

La température de moins 143 degrés Celsius sur Titan empêche les réactions chimiques qui ont probablement permis le développement de la vie sur Terre, a-t-il expliqué. "Tous les éléments dont nous sommes faits sont bien présents, a insisté le chercheur. Mais toute l'eau est glacée. Il n'y a pas d'oxygène disponible. Si Titan pouvait se réchauffer, ce serait idéal. Les premières études ont montré que la surface de Titan était couverte de mers de méthane, maintenu au sol par le froid intense. Selon Owen, Huygens a apparemment atterri dans une zone "boueuse" faite de méthane. La chaleur dégagée par la sonde a créé un nuage de méthane que les instruments ont rapidement analysé et identifié. (AP)

 

 

 

    26.04.2005    des hydrocarbones complexes dans la haute atmosphère de Titan

 

Un vol rapproché autour de Titan, une des lunes de Saturne, par la sonde internationale Cassini a révélé une haute atmosphère bordée de matière organique complexe, une découverte qui pourrait fournir des indices sur l'apparition de la vie sur Terre, ont annoncé des scientifiques. Le 16 avril dernier, Cassini a survolé à une altitude de seulement 1.027km la surface gelée de Titan et découvert une atmosphère supérieure teintée d'hydrocarbone.

L'atmosphère de Titan est composée principalement d'azote et de méthane, la forme la plus simple d'hydrocarbone. Mais les scientifiques ont été surpris de découvrir des matières organiques plus complexes lors de ce dernier vol rapproché en date. Dans la mesure où Titan se trouve dans un froid extrême, les scientifiques s'attendaient à ce que les matières organiques se condensent avant de retomber en pluie sur la surface.

"Nous commençons à saisir le rôle de l'atmosphère supérieure dans le cycle complexe du carbone qui se produit sur Titan", a dit Hunter Waite, professeur à l'université du Michigan. Les scientifiques pensent que l'atmosphère de Titan pourrait être semblable à celle de la Terre à ses origines. La température de moins 143 degrés Celsius sur Titan empêche les réactions chimiques qui ont probablement permis le développement de la vie sur Terre. (AP)

 

 

 

   30.11.2005    Titan: un monde glacé au sol spongieux baigné de pluies d'hydrocarbures

 

Les premières analyses des données transmises par la sonde Huygens lors de sa descente sur Titan, il y a presque un an, laissent entrevoir un monde baigné dans un brouillard orange d'hydrocarbures, au sol spongieux de particules organiques tombées en pluie sur des galets de glace. Ces analyses révèlent une chimie basée sur la transformation du méthane en hydrocarbures complexes dans la stratosphère. Le méthane est le gaz le plus présent dans l'atmosphère de Titan après l'azote.

 

Bombardé de particules dans l'environnement de Saturne, exposé aux rayons ultraviolets du Soleil, le méthane est converti en hydrocarbures et en composés d'azote et de carbone, qui se condensent entre 300 et 200 km d'altitude pour former un brouillard orange de matériaux organiques. Ces aérosols tombent finalement en pluie sur la surface, où ils s'accumulent en une couche spongieuse probablement composée de ces particules, de galets de glace d'eau et de méthane liquide, de la consistance de sable mouillé. Un processus similaire pourrait avoir produit une grande poche de méthane sur la Terre, dont Titan serait un stade primitif, gelé en l'état, de l'évolution.

 

Titan présente un intérêt tout particulier pour la compréhension de la Terre parce que cette lune de Saturne est le seul autre objet du système solaire à être doté d'une atmosphère épaisse majoritairement composée d'azote. Du point de vue physique, les mesures ont confirmé une pression égale à une fois et demie celle de la Terre et une température de -180°C qui empêche la formation de toute vapeur d'eau, et donc d'oxygène, à partir de la glace d'eau. Quant aux vents, ils soufflent dans le même sens que la rotation du satellite et sont plus rapides, atteignant 430 km/h à 120 km d'altitude. Curieusement, la sonde n'en a presque pas décelé en surface (1 m/s). (AfP)

 

 

2006

 

 

   04.05.2006   Les océans de Titan ne sont que des mers de sable

 

Les océans d'éthane liquide qu'ont longtemps cru discerner les astronomes à la surface de Titan, la plus grosse lune de Saturne, ne sont que des mers de sable, selon de nouvelles images prises par un radar de la sonde Cassini, indique une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.

 

Ces dunes de 100 mètres de hauteur, parallèles les unes des autres, s'étendent sur plusieurs centaines de km sur l'équateur de Titan, explique Ralph Lorenz du laboratoire lunaire et planétaire de l'université d'Arizona (sud-ouest). "C'est étrange", note ce scientifique, "ces images de la lune de Saturne sont exactement les mêmes que celles prises par des radars de la Namibie ou l'Arabie sur notre globe." L'atmosphère de Titan est plus dense que celle de la Terre, sa gravité est plus faible et son sable y est probablement différent, mais le processus de formation des dunes et le paysage qui en résulte, sont similaires, ajoute ce chercheur dont l'article paraît dans la revue Science datée du 5 mai.

 

Il y a dix ans, les scientifiques pensaient que Titan était trop éloigné du soleil pour avoir des vents solaires à sa surface suffisamment puissants pour former des dunes de sable. Ils avaient aussi théorisé que les régions sombres de l'équateur de cette lune pourraient être formées d'océans d'éthane liquide, un hydrocarbure, qui emprisonnerait du sable. Mais depuis les astronomes ont appris que la puissante force gravitationnelle exercée par Saturne (400 fois plus grande que celle de la Lune sur le Terre) créé un phénomène de marée à la surface de Titan. Les dunes observées par la sonde américaine Cassini sont linéaires ou longitudinales, caractéristiques de dunes formées par des vents soufflant de différentes directions. Les marées provoquent des changements de directions des vents alors qu'elles les canalisent vers l'équateur de Titan, explique encore Ralph Lorenz. (AFP)

 

 

2007

 

 

   03.01.2007   Les océans de méthane de Titan refont surface

 

Des lacs de méthane, et peut-être d'éthane, se trouvent bien sur Titan, la plus grosse des lunes de Saturne. A l'étude d'images prises par un radar de la sonde Cassini, l'équipe dirigée par le Pr Ellen Stofan, du Proxemy Research de Rectortown (Virginie), estime avoir décelé dans l'hémisphère nord de Titan, au-dessus de 70°, de véritables lacs circulaires de méthane ou d'éthane, de 3 à 70 km de diamètre. La présence de tels lacs a depuis longtemps été soupçonnée par les astronomes, mais jamais prouvée. Des chercheurs avaient estimé que ce que l'on prenait pour des lacs, du moins à l'équateur, n'étaient que des mers de sable avec des dunes de 100 mètres de hauteur.

 

Titan est la seule lune du système solaire à posséder une atmosphère dense similaire à celle de la Terre à son origine, avec de fines couches de nuages de méthane et d'azote. Des mesures prises le 22 juillet dernier par le radar de Cassini montrent, selon les auteurs de l'article, plus de 75 grandes plaques sombres autour du pôle. La faible réflectivité radar de ces taches indique qu'il s'agit de surfaces assez plates, ce qui contraste avec le terrain avoisinant et laisse penser qu'il s'agit de liquide, de roches ou de glace, écrivent-ils. Un certain nombre d'entre elles présentent des traits sombres et sinueux ressemblant à des cours d'eau sur Terre, et d'autres apparaissent comme confinés dans des dépressions comparables à des cratères sur notre planète.

 

Ces traits morphologiques, les preuves radio-métriques et leur situation topographique ont amené l'équipe du Pr Stofan à conclure qu'il s'agit de lacs d'hydrocarbures à l'état liquide, du méthane. Selon ces chercheurs, "ces lacs de l'hémisphère nord constituent la preuve la plus évidente jusqu'à présent de la présence à la surface de Titan et dans son atmosphère d'un cycle hydrologique actif de liquide pouvant se condenser". "Plusieurs de ces lacs, précisent-ils, ne remplissent pas totalement les dépressions dans lesquels ils se trouvent, et il existe apparemment des dépressions sèches". "Notre interprétation est que les lacs sont dans différents états, remplis de liquides pour certains, partiellement pleins pour d'autres", notent les scientifiques.

 

Les lacs évolueraient selon les saisons, se développant pendant l'hiver, avec des précipitations de méthane, et se réduisant, ou même s'asséchant pendant l'été. (Paris AFP)

 

 

 

 

 

 

Japet

    06.01.2005    photo de Japet, satellite de saturne

 

Dans la nuit du 31 décembre 2004 au 1er janvier 2005, Cassini a survolé Japet (Iapetus) à près de 50 000 kilomètres d'altitude. Japet est le 3ème plus gros satellite de Saturne (avec plus de 1400 Km de diamètre). Bizarrement, l'un de ses hémisphère est sombre, alors que l'autre est au contraire très lumineux.

Jean-Dominique Cassini a découvert Japet en 1671 mais ne pouvait qu'en voir l'hémisphère lumineux. La lune disparaissant périodiquement du ciel, Cassini en a déduit qu'un des hémisphères devait être très sombre. Les scientifiques sont encore divisés quant à l'origine de ce contraste (Echappement de matières depuis le satellite Phoebé ? Phénomènes internes ?)

 

Japet est étrange à d'autres égards. C'est la seule grande lune de Saturne ayant une orbite fortement inclinée par rapport au plan des anneaux dans lequel se trouvent la plupart des autres satellites. Japet est également moins dense que les objets de même éclat, ce qui impliquerait dans sa composition, une plus grande proportion soit de glace, soit de méthane ou d'ammoniaque.

 

 

 

 

 

 

S/2005 S1

    11.05.2005    Cassini découvre une mini-lune de Saturne

 

La sonde internationale Cassini a observé une minuscule lune cachée dans un large sillon de l'anneau extérieur de Saturne, ont annoncé les astronomes. Ce petit satellite, provisoirement baptisé "S/2005 S1", ne mesure que 6,5 kilomètres de diamètre et est situé à 137.000 kilomètres du centre de Saturne.

Cassini l'a aperçu au début du mois: la lune apparaît comme une tête d'épingle sur un cliché pris par l'orbiteur américain. De nouvelles observations sont nécessaires pour déterminer la forme de son orbite.

Des études préliminaires montrent que l'astéroïde se trouve au milieu de la division de Keeler, un large sillon dans l'anneau extérieur de Saturne, a souligné Joseph Spitale, un planétologue de l'Institut scientifique spatial de Boulder (Colorado). "S/2005 S1" est la deuxième lune découverte dans les anneaux de Saturne. L'autre, baptisée Pan, se trouve dans la division d'Encke. Tous les autre satellites connus de Saturne se trouvent en dehors du principal système d'anneaux de la planète géante.  (AP)

 

 

 

 

 

 

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