spacenews
La planète MARS
2004/2007

analyses du sol
-
variations
climatiques
PHOTOS
sur mars -
phobos et deimos
analyses du sol martien
18.05
2004 analyse d'une roche
"Lion Stone"
Le robot Opportunity a recueilli une autre preuve de la présence passée
d'eau sur Mars. La NASA a annoncé que le robot Opportunity, qui explore
actuellement le cratère Endurance, a analysé une roche qui aurait été en
contact avec de l'eau.
La
pierre d'une trentaine de centimètres surnommée «Lion Stone» aurait
été créée lors de l'impact de formation du cratère Endurance. La
roche est marquée de lignes sphériques et est riche en soufre. Cette
caractéristique pourrait être un signe qu'elle aurait été recouverte
d'eau par le passé.
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15.12.2004 analyse
d'un minéral : la goéthite
Le robot américain Spirit a découvert un minéral, la goéthite, qui est un
nouvel indicateur de la présence passée d'eau sur la planète Mars, a
annoncé la Nasa. "Les scientifiques ont identifié un minéral appelé
goéthite dans l'affleurement rocheux examiné par Spirit" nommé "Columbia
Hills", a déclaré le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa dans un
communiqué.
"La goéthite, comme la jarosite trouvée par Opportunity, est une preuve
significative de la présence passée d'eau" sur Mars, affirme le Dr Goestar
Klingelhoefer de l'Université de Mainz en Allemagne, cité dans le
communiqué.
Ce minéral "ne se forme qu'en présence d'eau, que celle-ci soit sous forme
liquide, glacée ou gazeuse", a précisé la Nasa.
Le robot jumeau Opportunity, qui se trouve aux antipodes de Spirit dans
une région appelée Meridiani Planum, a été le premier à établir il y a
quelques mois la présence passée d'eau salée sur la planète rouge.
Les deux robots s'étaient posés sur Mars il y a près d'un an. Ils ont
achevé leur mission initiale fin avril au terme de trois mois
d'exploration mais ils continuent à fonctionner normalement bien au-delà
de leur durée prévisible de vie. Trouver des preuves de la présence d'eau
passée sur la planète rouge, ayant pu permettre l'existence de formes de
vie, est le principal objectif de cette mission.
(AFP)
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08.10.2004 analyse
des roches plates
"Escher"
Opportunity a trouvé de nouvelles preuves de la
présence passée d'eau sur la planète rouge, selon la Nasa. Plus il explore, plus il trouve des indices
montrant que l'eau a existé à l'état liquide sur Mars, ont affirmé les
scientifiques du Jet Propulsion Laboratory. Ces nouvelles découvertes renforcent l'hypothèse
que la zone dans laquelle évolue le robot Opportunity autour et à
l'intérieur du cratère "Endurance" ait été il y a très longtemps
immergée, avant de se dessécher.
Selon d'autres indices, certaines roches ont pu être mouillées une
seconde fois après la formation du cratère sous l'impact d'un météorite.
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Ces indices ont été trouvés dans des roches plates appelées "Escher" se
trouvant à proximité du cratère, de la taille d'un stade, et à
l'intérieur, a précisé la Nasa. Ces roches portent la marque de
craquelures en forme de polygones sur leur surface similaires en
apparence à de la boue séchée sur Terre.
"Quand nous avons vu ces formes polygonales nous avons immédiatement
pensé que ces roches avaient été mouillées une seconde fois bien après
leur formation", a déclaré John Grotzinger, un géologue du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) et membre de l'équipe de la mission. "Mais
nous ne savons pas encore si ces craquelures se sont formées après la
formation du cratère", a ajouté ce scientifique.
(afp) |
21.09.2007 sept
cavernes sur les pentes d'un volcan martien

Série
de sept cavernes
sur les pentes d'un volcan
martien |
Une
sonde de la Nasa en orbite autour de la planète Mars a repéré ce qui
pourrait être une série de sept cavernes sur les pentes d'un volcan
martien, a révélé l'agence spatiale américaine. Le vaisseau Mars Odyssey
a pris et transmis à la Terre des photographies représentant des
structures très sombres et presque circulaires qui semblent marquer
l'ouverture de cavités souterraines.
"De
jour, elles sont plus froides que le terrain environnant, et plus
chaudes que lui durant la nuit", a déclaré Glen Cushing, du département
d'astrogéologie. "Leurs caractéristiques thermiques ne sont pas aussi
stables que celles des grandes cavernes terrestres, dont la température
est souvent assez constante, mais elles sont cohérentes avec l'hypothèse
qu'il s'agisse de grands trous dans le sol", a-t-il ajouté.
Surnommés "les sept soeurs" par les scientifiques, ces trous se trouvent
à une altitude très élevée sur Mars, sur les flancs du volcan Arsia
Mons, proche du point culminant de la planète rouge - et même du système
solaire - le volcan Olympus Mons. "Qu'il s'agisse simplement de profonds
puits verticaux ou bien d'entrées vers de larges cavernes, il s'agit
d'accès au sous-sol martien", a affirmé Tim Titus, chercheur de
l'institut de géologie.(washington
- reuters) |
06.03.2004 analyse du rocher
"Humphrey"
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Après Opportunity, voilà que Spirit détecte également des indices
montrant que de l'eau a existé sur la planète Mars. Les scientifiques ont découvert des traces de dépôts minéraux dus à la
présence d'eau après que Spirit ait creusé un trou de 2 millimètres de
profondeur dans le rocher Humphrey.
Il s'agit d'une roche d'origine volcanique, également formée à partir
d'éjectas de matière provoqués par l'impact à l'origine du petit cratère
surnommé Bonneville. L'analyse
de ces indices révèle que les quantités d'eau qui ont pu être présentes
dans cette région du cratère d'impact Gusev sont beaucoup plus faibles
que ce que suggèrent les découvertes d'Opportunity dans Meridiani
Planum. |
29.05.2005 analyse
des
dépôts d'olivine - un minéral de couleur verdâtre
Eau ou pas eau, telle est la question. Une nouvelle étude sur la planète
Mars, à partir de données de la sonde Mars Odyssey, accrédite la thèse
de l'absence d'eau sur la planète rouge dans le passé, ou du moins dans
la zone observée. Menée par un professeur de l'université de Hawaï,
cette recherche permet de constater qu'une région de Mars recèle
beaucoup plus de dépôts d'olivine qu'on ne le pensait. Ce minéral de
couleur verdâtre se classe dans la catégorie des péridots, pierre
semi-précieuse de couleur vert clair, un silicate de magnésium et de
fer. Le sol martien est particulièrement riche de ce minéral d'origine
volcanique. |
L'intérêt de sa présence est dû au fait que les précipitations ou les
cours d'eau ont tendance à lessiver et à décomposer les dépôts
d'olivine. S'il y a de l'olivine en quantité, alors cela signifie qu'il
n'y a pas eu d'eau dans le passé comme certains chercheurs l'affirment.
Mais, une autre hypothèse veut qu'il a pu y avoir de l'eau mais que le
résultat du lessivage d'une partie de l'olivine a disparu avec l'eau.
Victoria Hamilton, qui enseigne à l'Institut de géophysique et de
planétologie de Hawaï, a étudié une roche volcanique de la planète rouge
provenant d'une région de plus de 70.000 kilomètres carrés. On trouve
aussi de l'olivine sur Terre dans les régions volcaniques mais,
d'origine plus récente que sur Mars, les précipitations n'ont guère eu
le temps de la faire disparaître. Cette étude s'appuie sur les
observations effectuées avec des instruments à haute résolution de la
sonde américaine Mars Odyssey, qui est en orbite autour de la planète
rouge depuis 2001.
(AP) |
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méthane
01.04.2004 trace
de
méthane
La
sonde Européenne Mars Express
vient de confirmer la présence de méthane dans l’atmosphère
martienne. Ce gaz, qui ne peut persister longtemps à la surface de Mars
du fait de son exposition aux rayons ultraviolets, pourrait donc être
le marqueur d’une activité biologique actuellement à l’œuvre sur
la planète rouge. |
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Il convient cependant de rester très prudent sur cette hypothèse,
quantité de processus non biologiques pouvant également expliquer la
présence de méthane, notamment une activité volcanique discrète ou
souterraine. De plus, la quantité trouvée, 10 parties par milliard, est
véritablement infime.
Il n’en reste pas moins que, quel que soit le processus en cause
(géologique ou biologique), l’énigme du méthane martien ouvre de
formidables perspectives de recherche... |
20.09.2004 Vie
martienne : les indices s'accumulent
La présence d’eau et de
méthane aux mêmes endroits sur Mars est-elle un indice supplémentaire
d’existence d’une vie ? Des analyses récentes
exécutées à partir de données fournies par la sonde Mars Express de
l’ESA révèlent que, dans l’atmosphère de Mars, les concentrations de
vapeur d’eau et de méthane coïncident de manière importante. |
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Ces résultats, provenant
de données obtenues par le Spectromètre planétaire à transformée de
Fourier (PFS), nous font mieux comprendre les processus géologiques et
atmosphériques spécifiques à Mars, et ouvrent de nouvelles pistes
concernant l’existence d’une vie actuelle sur la Planète
rouge.
Le PFS a observé qu’à
une altitude comprise entre 10 et 15 kilomètres de la surface, la vapeur
d’eau est présente dans l’atmosphère de manière uniforme et est
intimement mélangée à ses autres composantes. Il a aussi constaté, à
proximité de la surface, sa présence sous des formes plus concentrées
dans trois grandes régions équatoriales : Arabia Terra, Elysium Planum
et Arcadia-Memnonia. Dans ces endroits, cette concentration est deux à
trois fois supérieure à celle des autres régions observées.
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Comme l’indique Vittorio Formisano, ces zones de plus forte
concentration de la vapeur d’eau correspondent également à celles où la
sonde Odyssey de la NASA a repéré une couche de glace hydrique à
quelques dizaines de centimètres sous la surface... |
hématite
04-02-2004 première carte d’hématite
Après avoir confirmé la présence
d’hématite à l’intérieur du petit cratère dans lequel a atterri
OPPORTUNITY, le spectromètre mini-TES du Rover a généré
la première carte d’hématite. Cette carte recouvre une partie du petit
cratère entourant OPPORTUNITY, et situe la présence d'hématite cristalline.
Les zones rouge et orange indiquent les hauts niveaux de concentration, tandis
que les parties bleues et vertes dénotent les plus faibles gisements. Le rocher
situé au nord-est qui affleure le revêtement interne du bord du cratère ne
paraît pas renfermer beaucoup d'hématite.
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Enfin, notez l’absence d’hématite dans les traces laissées au sol par les
rebonds des airbags du rover. Cette carte toutefois n’explique en rien l’origine
de la formation de cet oxyde de fer. Sur Terre, cette substance se forme la
plupart du temps en présence d'eau, dans des régions hydrothermales. Reste à
OPPORTUNITY à recueillir suffisamment d'indices capables d'expliquer l'histoire
de cette couche d'hématite.
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variations climatiques
24-01-2004 de l'eau sur mars
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De
l'eau sous forme de glace au pôle sud de la planète Mars a été détecté
grâce au spectromètre Omega (instrument qui analyse la lumière réfléchie
par les sols et qui permet d'en déterminer la composition)
Ces
images sont les premières preuves concrètes de la présence d'eau glacée. La
première photo montre l'eau sous forme de glace. La seconde, filtrée par le spectromètre,
fait ressortir le dioxyde de carbone et enfin la dernière qui est la seule à
être en couleurs réelles.
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03.03.2004 vie
& eau sur mars
L'eau a coulé en abondance sur Mars et des conditions favorables à la
vie ont pu y exister, a annoncé la Nasa en fondant ses conclusions sur
les explorations menées par l'un de ses robots actuellement sur la planète
rouge |
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Les
chercheurs tirent leurs conclusions de la composition actuelle des roches, qui
contiennent notamment des sulfates et d'autres minéraux se formant en présence
d'eau, ainsi que de la forme de certains rochers contenant des cavités où se
sont formés certains cristaux.
Le
robot Opportunity a trouvé "une quantité impressionnante de sels" à la
fois à la surface d'une roche et à l'intérieur de cette roche, a
expliqué Benton Clark, membre de l'équipe scientifique de la mission.
"La seule façon pour une telle quantité de sels de se former est
de se dissoudre dans l'eau avant que l'eau ne s'évapore", a-t-il
ajouté.
(AFP) |
24.03.2004 trace
d'une ancienne étendue d'eau salée
Opportunity vient de découvrir les traces d'une ancienne étendue d'eau
salée sur Mars. La possibilité d'une vie sur la planète rouge est plus
que jamais au cœur des débats... "C'est une découverte profonde, qui a
des conséquences profondes pour l'astrobiologie. Et si vous êtes
intéressés à rechercher des fossiles sur Mars, c'est par là qu'il faut
commencer", a déclaré Ed Weiler, responsable de la NASA.
"Cette découverte donne en tous cas à la NASA l'incitation nécessaire
pour étendre son programme d'exploration martienne, afin d'examiner si
des microbes y ont jamais existé, et, à terme, si des humains peuvent y
vivre, a poursuivi M. Weiler. Un "rover" plus sophistiqué doit gagner la
planète rouge en 2009, à la recherche de signes de vie, et en 2013, une
autre mission sera elle chargée de ramener sur terre des échantillons
pour analyse approfondie."
(AP)
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09.06
2004 Nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur Mars
L'un des deux robots américains sur Mars, Spirit, a trouvé de nouvelles
preuves de la présence passée d'eau sur la planète rouge, ont annoncé
des responsables de la mission.
Spirit
a découvert de fortes concentrations de sels dans une tranchée creusée
par le robot dans la région du
cratère Gusev où il s'est posé le 3 janvier, a expliqué le
scientifique en chef de la mission, Steve Squyres, de Cornell University. |
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L'eau présente dans cette région l'était certainement en moins grande
quantité que sur le site exploré par l'autre robot, Opportunity, dans le
Meridiani Planum, une zone où les chercheurs ont déjà annoncé à
plusieurs reprises l'existence passée d'importantes quantités d'eau.
Dans le cratère Gusev, "nous ne parlons pas d'une vaste étendue d'eau
liquide, pas besoin d'un lac pour produire cela", a expliqué M. Squyres
en référence aux sels identifiés grâce au spectromètre à rayons-X qui
équipe le robot Spirit. La découverte a été annoncée lors d'une
conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena
(Californie) où est situé le centre de contrôle de la mission.
(AFP)
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01.07
2004 De l'eau courante en abondance sur la planète Mars
La
planète Mars était sans doute parcourue de fleuves et de rivières
alimentées par des pluies abondantes il y a environ trois milliards
d'années, selon des chercheurs français qui publient le résultat de
leurs observations dans la revue Science. L'équipe
ayant travaillé sur les observations infrarouges de la sonde Mars
Odyssey en orbite martienne depuis 2001 est issue du Centre national de
la recherche scientifique.
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En
utilisant un système d'imagerie mettant en évidence les propriétés
physiques de la surface, on a établi des cartes de température qui
permettent de différencier les roches, les sables et les poussières.
Cette technique permet de mieux distinguer les vallées martiennes,
fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie
visible.
Conséquence :
Certaines vallées inconnues jusque-là ont été observées dans la région
de Valles Marineries, le célèbre canyon de Mars. Elles
sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce
jour sur Mars. L'analyse
de leur taille, de leur géométrie et de leur organisation montre des
paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées
par le ruissellement d'eau en surface.
(AP)
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29.09.2004 explication
sur la disparition de l'eau sur Mars
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Selon certaines théories, l’eau sur Mars aurait
été abondante à une époque. Aujourd’hui, l’eau serait toujours présente
sur Mars mais en quantité beaucoup moins importante. Grâce aux
observations réalisées par l’instrument ASPERA-3 de Mars Express, des
scientifiques ont pu développer une nouvelle théorie qui expliquerait la
disparition de l’eau sur Mars.
ASPERA-3 a pu déterminer que le vent solaire traverse l’ionosphère et
pénètre très profondément dans l'atmosphère martienne jusqu’à une altitude de 270
kilomètres. Le vent solaire érode l’atmosphère martienne et il semblerait
qu’il ait pu « arracher » une bonne partie de l’eau présente sur Mars il
y a environ 3800 millions d’années.
(ESA) |
20.04.2006 Mars
a eu une enfance humide et tempérée avant de devenir aride et froide
La planète Mars a connu une période assez brève durant laquelle elle était
relativement humide et tempérée avant de subir un changement climatique
majeur qui l'a rendue aride et froide,
des
conditions peu propices à la vie, selon une étude internationale publiée
jeudi aux États-unis.
Se basant sur les données fournies surtout par OMEGA, le spectromètre de
la sonde martienne européenne Mars Express, ces experts ont déterminé que
la carte minéralogique de la planète rouge qu'ils ont établie est
étroitement liée à la présence d'eau liquide à sa surface, comme l'indique
l'érosion importante constatée. Cette carte géologique martienne est la
plus étendue jamais réalisée. Elle couvre 90% de la surface et indique que
les conditions favorables à la vie n'auraient existé que dans l'enfance de
la planète. "Il y a 3,5 milliards d'années, Mars est devenue de plus en
plus sèche et acide, un environnement inhospitalier à la vie, même pour un
microbe", a expliqué John Mustard, un géologue de l'Université de Brown (Rhode-Island,
est). Si des organismes vivants se sont développés sur Mars, on en
trouvera des traces dans les roches argileuses abondantes et le sol au
nord du plateau volcanique Syrtis Major dans les régions de Nili Fossae et
de Marwth Vallis, ont estimé ces scientifiques. Ces zones constituent des
cibles de choix pour de futures missions robotiques d'exploration, a
souligné John Mustard, un scientifique travaillant sur les missions Mars
Express et américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), récemment mis en
orbite autour de la planète rouge.
Le MRO est doté d'instruments d'une grande puissance. Son spectromètre de
reconnaissance (CRISM) commencera en septembre à scruter ces régions
riches en argile. Les images que transmettra le CRISM seront vingt fois
plus précises que celle prises par Mars Express. L'équipe internationale
de scientifiques français, russes, allemands et américains, conduite par
Jean-Pierre Bibring, astrophysicien de l'université de Paris, a utilisé
des données recueillies pendant deux ans par OMEGA (Observatoire pour la
minéralogie, l'eau, les glaces et l'activité) pour établir cette nouvelle
carte minéralogique de Mars.
(AFP) |
21.09.2005 Changements
spectaculaires sur la surface de Mars
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De nouvelles images de
Mars, prises par la sonde Mars Global Surveyor de la NASA, font
apparaître des changements spectaculaires à la surface de la planète
rouge, intervenus au cours des trois dernières années.
Mars Global Surveyor, en
orbite autour de la planète depuis 1997, a repéré sur une dune des
ravines qui n'existaient pas en 2002, tandis que des rochers ont laissé
des traces inexistantes auparavant. D'après les chercheurs du Jet
Propulsion Laboratory de la NASA, des dizaines de rochers ont peut-être
été déplacés par des vents puissants ou un séisme. Les scientifiques ont
par ailleurs constaté une diminution des dépôts de dioxyde de carbone
près du pôle sud, baisse constatée trois étés consécutifs et qui
pourrait attester de changements climatiques. Lancée en 1996, la sonde
est en orbite autour de Mars depuis 1997. (AP)
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06.12.2006
De l'eau coulerait parfois à la
surface de Mars
Des photos prises par la sonde de la Nasa Mars Global Surveyor laissent
penser que de l'eau liquide s'écoulerait périodiquement à la surface de
Mars, découverte qui, si elle est confirmée, révolutionnerait la
connaissance qu'ont les scientifiques de la "planète rouge".
La
sonde en orbite autour de Mars a permis, grâce à ses clichés, de déceler
des changements dans les parois de deux cratères, ce qui pourrait avoir
été causé par un écoulement récent d'eau, écrit une équipe de chercheurs
dans un article paru dans la revue Science. Jusqu'à présent, les
scientifiques avaient établi que de l'eau sous deux formes - gelée aux
pôles, et aussi sous forme de vapeur - existait sur Mars, mais pour ce
qui est de l'eau liquide, capitale pour l'existence de la vie, rien n'a
encore été établi formellement.
Les scientifiques ont comparé des clichés de la surface martienne prises
à sept années d'intervalle et découvert l'existence de 20 cratères
nouvellement formés par des impacts avec des corps célestes, ainsi que
des éléments laissant penser que de l'eau a coulé le long des parois des
cratères. "Ces observateurs fournissent, à ce jour, les éléments les
plus probants sur l'écoulement occasionnel d'eau à la surface de Mars",
explique Michael Meyer, un des scientifiques du programme d'exploration
de Mars.
(washington
reuters) |
18.12.2007 Un
glacier martien encore actif
Un glacier surprenant vient d’être découvert à la surface de
Mars. Extrêmement jeune et encore actif, Il pourrait résulter d’un
épanchement d’eau venu des profondeurs de la planète il y a seulement 10
000 à 100 000 ans. D’autre formations de ce type ont déjà été observées à la surface
de Mars mais datent de plusieurs millions d’années. Cette belle
découverte est annoncée à seulement quelques jours du 4ème anniversaire
de la mise en orbite de la sonde européenne Mars Express autour de la
planète rouge.
(ciel et espace) |
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25.10.2006
Variations climatiques martiennes
Des images
envoyées par le Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA montrent une
alternance de couches de glace et de poussières dans la calotte polaire
boréale. Cela suggère que la planète rouge a connu d'importantes
variations climatiques au cours des derniers cent mille ans.
Pour le moment il n'est pas possible de déterminer les causes de ces
changements climatiques brutaux. Mais, l'on pense que l'axe de rotation de
la planète serait en cause dans bien des cas.
En effet, sur Terre on pense que les périodes glaciaires qui ont affecté
la planète se sont déclenchées en raison de petits changements de
l'inclinaison de l'orbite terrestre et de son axe. Or, l'inclinaison de
cet axe de la planète rouge est plus importante. Des études ont montré
qu'il a connu une grande amplitude, de 0 jusqu'à 60°. Elles ont été
ramenées de 10 à 40° avec le temps et à l'origine des principales
modifications globales du climat martien. Aujourd'hui, la Terre et Mars
sont respectivement inclinées de 23 et 25 degrés.
(FLASHESPACE) |
sous la surface de mars...
22.02.2005 vestiges
d'une mer gelée sous la surface de Mars
Des blocs de glace, qui pourraient être les vestiges d'une mer gelée,
auraient été décelés par la sonde européenne Mars Express juste sous la
surface de la planète rouge près de l'équateur. Ces restes, mis au jour
à 5 degrés au nord de l'équateur, seraient la première découverte d'une
grande masse d'eau sur Mars autre part qu'aux pôles.
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Selon l'équipe de Mars Express, cette mer de glace pourrait avoir 900 Km
de long sur 800 de large et être profonde de 45 m, a-t-elle précisé. Des
images prises par la caméra stéréoscopique à haute résolution de Mars
Express montrent des structures qui ressemblent à celles découvertes
près des pôles. Elles seraient protégées par une couche de cendre
volcanique d'à peine quelques centimètres, ce qui expliquerait qu'elles
ne fondent pas.
Les observations de la planète rouge effectuées cette dernière décennie
ont fait apparaître qu'il s'est trouvé de l'eau en grande quantité sur
Mars dans le passé. Mais elle s'est évaporée ou se trouve encore
emprisonnée sous forme de glace aux pôles.(AFP) |
01.05.2005 Déploiement
du radar de la sonde Mars Express
Le déploiement du
radar de la sonde Mars Express de l'ESA qui tentera de détecter des
traces de nappes d'eau sous la surface de la planète rouge, commencera
mardi, a annoncé l'Agence spatiale européenne dans un communiqué.
La délicate opération de déploiement du radar, composé de deux antennes
en cylindres creux de 20 mètres de long et de 2,5 centimètres de
diamètre, et d'un mât de 7 mètres, était initialement prévue en février
dernier.
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Repliées pour l'instant en accordéon, une fois libérées, ces antennes
doivent se déployer d'elles-mêmes grâce à leur élasticité et se placer
en ligne droite. Après plusieurs mois de simulations informatiques
menées au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) de la NASA, la
commission de revue de l'ESA a recommandé le déploiement des antennes,
un processus en trois temps qui se terminera le 12 mai.
Si la délicate opération réussit, MARSIS (Mars Advanced Radar for
Subsurface and Ionosphere Sounding instrument) pourra commencer à
rechercher des nappes d'eau dans le sol martien et étudier l'ionosphère
de la planète. MARSIS a été développé et construit conjointement par
l'université de Rome et le JPL de la NASA à Pasadena en Californie.
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La sonde Mars Express avait été lancée en juin 2003 et a été placée en
orbite martienne six mois plus tard. Depuis janvier 2004, elle étudie
l'atmosphère et la surface de Mars, tout en transmettant des images de
paysages martiens.
(AFP) |
30.11.2005 De
la glace d'eau dans le sous-sol de Mars
De
la glace d'eau a été détectée pour la première fois dans le sous-sol de la
région du Pôle nord de la planète rouge par la sonde de l'Agence spatiale
européenne (Esa) Mars Express. La sonde, qui a plongé à un kilomètre à
l'intérieur du sol de Mars grâce aux instruments de son antenne "Marsis"
(Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionospheric Sounding), a révélé
que la partie supérieure de ces couches souterraines serait principalement
formée de glace d'eau "presque pure" (seulement 2% d'impuretés).
Un peu plus profond, il y aurait du sable sans doute "cimenté" par de la glace
d'eau, a encore précisé dans son étude l'équipe du Pr Giovanni Picardi, de
l'Université de Rome. La glace, selon les scientifiques, aurait une
température inférieure à 240 kelvin (-33 degrés Celsius).
Par ailleurs, selon les chercheurs, "Marsis" aurait mis au jour un cratère
d'impact, formé par la chute d'un météorite, dans la partie équatoriale de la
planète. Cette zone, située dans la région de Chryse Planitia, aurait 250 km
de diamètre. Le sous-sol de la planète rouge n'avait jamais pu être analysé
avant la mise en route des instruments "Marsis". Les observations sont
réalisées lorsque Mars Express passe à une altitude de 250 à 800 km au-dessus
de la planète, soit environ 26 minutes toutes les 6,7 heures, durée de
l'orbite de la sonde.
(AfP)
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extrapolations...
19.01.2006 Des
glaciers réapparaîtront sur Mars selon une étude
Des glaciers tels qu'il y en a eu il y a quelques millions d'années sur Mars
réapparaîtront à l'avenir, estiment des chercheurs qui ont réussi à expliquer
la présence de la formation de glaces dans le passé en certains endroits de la
planète rouge. "A l'avenir, ce phénomène (de formation de glaciers) peut se
reproduire, on en aura d'autres", a affirmé à l'AFP François Forget, du CNRS,
responsable d'une équipe internationale qui a modélisé le climat martien il y
a 5 millions d'années. |
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Les observations des sondes ont montré des traces de grands glaciers dans
certaines régions de la planète situées aux moyennes latitudes, et même sous
les tropiques : d'une part près des flancs ouest des grands volcans martiens
de la région de Tharsis et sur le volcan géant Olympus Mons, d'autre part de
l’autre côté de la planète, dans une région située à l’est du bassin d’Hellas.
Les planétologues, pour expliquer la formation de ces glaciers, ont joué dans
leur modélisation sur les changements d'inclinaison de l'axe des pôles par
rapport au Soleil (l'obliquité). Ces variations atteignent pour Mars une
amplitude extrêmement importante, contrairement à ce qui se passe pour la
Terre. |
Ils se sont alors rendu compte que, sur "une planète Mars au climat
relativement comparable à celui que nous observons aujourd’hui", mais avec une
calotte polaire nord très chauffée par des été "torrides", il y avait plus de
vapeur d'eau dans l'atmosphère, avec "condensation et accumulation de glace
sur les flancs +au vent+ des grandes montagnes martiennes". Une simulation
dans laquelle le pôle sud subit de grosses chaleurs l'été a montré que c'est
l’est du bassin d’Hellas qui est alors le "lieu d’intenses précipitations", ce
qui "peut expliquer pourquoi cette petite région est à présent recouverte de
formations glaciaires". "Les zones d’accumulation de la glace prédites
correspondent précisément aux régions où des traces de glacier ont été
découvertes, ce qui indique que le phénomène simulé est probablement celui qui
est à l’origine de ces formations", notent les auteurs de l'étude. "Quelques
millions d'années, c'était hier", et ce qui s'est produit alors, avec la même
quantité d'eau qu'actuellement sur la planète, "va se passer dans l'avenir", a
souligné M. Forget en prévoyant la réapparition de glaciers. (AFP)
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05.01.2006 et
si
Mars venait à abriter des bactéries
terrestres "endormies" ?
Des bactéries terrestres ont probablement
été acheminées involontairement sur Mars par des engins d'exploration,
mais vu les conditions climatiques sur la planète rouge, elles ne peuvent
qu'avoir été détruites ou se trouver dans un état dormant, soulignent les
experts. Il n'y a en tout cas aucune preuve que de tels micro-organismes
vivent sur Mars.
"Il est probable que les différentes missions qui ont été envoyées sur
Mars l'ont déjà contaminée, c'est-à-dire déposé des bactéries terrestres.
Mais vu les conditions climatiques qui règnent sur l'astre, celle-ci ne
peuvent être que ou détruites ou dormantes. La condition minimale requise
pour que la vie puisse se développer c'est la présence d'eau liquide, ce
qui n'est pas le cas en principe à la surface de Mars, où en plus les
conditions climatiques sont très dures" a expliqué l'exobiologiste André
Brack.
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La présence de micro-organismes terrestres pourrait compliquer la recherche
d'une vie extraterrestre dans le cas où l'on trouverait des bactéries
martiennes qui ressembleraient à s'y méprendre à leurs cousines terrestres.
"On se bat pour que les agences spatiales prennent un maximum de précautions.
c'est de l'écologie planétaire", souligne M. Brack.
André Debus, chargé de mission à la protection planétaire au CNES, souligne
que des spores bactériennes terrestres sont présentes sur la planète rouge.
Mais "elles restent à l'état dormant et ne peuvent proliférer. Ces spores sont
détruites en quelques minutes lorsqu'elles sont exposées aux ultraviolets du
Soleil. Les seules qui survivent à l'état dormant sont celles contenues à
l'intérieur des robots, dans des structures, des boîtiers de caméras, etc."
Les spores qui ont résisté au voyage dans l'espace entre la Terre et Mars, et
à leur arrivée sur la planète rouge ne sont pas à proprement parlé vivantes.
"On dit qu'elles sont viables", souligne M. Debus. Elles peuvent être
"revivifiées" si elles rencontrent des conditions favorables: eau, température
plus élevée, nourriture... "Mais il n'y a pas de bactéries terrestres vivantes
sur Mars. Ce n'est physiquement pas possible."
(AP)
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08.01.2007
éventuelles
traces de vie sur Mars
Les sondes Viking qui ont exploré Mars en 1976-1977 ne cherchaient pas
les bonnes traces de vie sur la planète rouge et ne les ont donc
peut-être pas reconnues, estime un scientifique américain, Dirk Schulze-Makuch.
Les sondes Viking de la NASA n'ont pas trouvé de traces de vie sur Mars.
Mais elles cherchaient des formes de vie de type terrestre, dans
lesquelles l'eau salée est le liquide interne des cellules, a expliqué
ce géologue. Sur Mars, où règne un froid sec, l'adaptation aurait pu
conduire ce fluide à prendre la forme d'un mélange d'eau et de peroxyde
d'hydrogène, selon sa théorie. Ce composé peut en effet rester liquide à
de très basses températures (-55 degrés), ne détruit pas les cellules en
gelant et absorbe facilement la vapeur d'eau, même lorsqu'elle est
présente en faible quantité dans l'atmosphère.
Les
instruments de Viking ne pouvaient pas donc pas trouver de formes de vie
de ce type. Certaines expériences scientifiques réalisées par les sondes
pourraient même avoir détruit des micro-organismes présents sur Mars,
précise M. Schulze-Makuch, professeur de géologie. Mitch Sogin,
spécialiste de biologie marine estime que la théorie du professeur n'est
pas dépourvue de logique. Mais il ne s'agit que d'une hypothèse non
vérifiée, a-t-il souligné.
La NASA doit lancer cet été une nouvelle sonde, Phoenix,
qui se posera sur le pôle nord de Mars et creusera le sol à la recherche
d'informations sur l'histoire géologique de la planète, et notamment la
présence d'eau.
(AP) |
quelques PHOTOS
14-01-2004
images en 3d
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A une hauteur de 275 km, les premières images 3-D et en couleurs ont été prises
par la caméra allemande HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarquée à bord de
Mars Express.
Cette image prise à l'est du bassin d'Hellas montre une vallée qui a été
probablement creusée par l'eau. La partie sombre pourrait représenter la couche
de sédiments déposés par l'ancien fleuve.
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Valles Marineris -
Le grand canyon martien
Il
s’agit de la première image de cette taille montrant la surface de Mars en haute
résolution (12 mètres par pixel), en couleur et en 3D. Par rapport à la surface
de la planète, cette photo représente une superficie totale de 120000 km².
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26-01-2004
Vue panoramique
Vue
panoramique et en couleurs prise par la caméra panoramique d'OPPORTUNITY. Prise
de la plate-forme d'atterrissage, cette image montre les remparts du cratère entourant la sonde à une
dizaine de mètres, ainsi que le sol graveleux d'où apparaissent des
affleurements rocheux. Son
analyse devrait permettre
de mieux connaître la géologie de la planète Mars. |
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11.02.2004 image du volcan olympus mons
D'une
altitude d'environ 22
Km, l'Olympus
Mons est le plus haut volcan du système solaire. Cette image prise
par Mars express montre une vue
rapprochée de la Caldeira, le sommet effondré du volcan, et profonde de 3 kilomètres. Les
caldeiras se forment lorsque les volcans deviennent inactifs.
Peu à peu, leur chambre magmatique se vide et ne parvient plus à soutenir le
sommet. Cet effondrement montre entre autres les cycles successifs d’activité de
ce volcan.
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09.05
2004
Le
cratère endurance
Le robot américain Opportunity se trouve désormais au bord d'un cratère
profond d'au moins 10 mètres, au très fort potentiel scientifique pour
établir le passé géologique de la planète Mars, a déclaré Steve Squyres. Révélant
une photographie panoramique de l'intérieur de ce cratère appelé
Endurance, le chercheur a estimé qu'il s'agissait de "la
plus spectaculaire image de cette mission, d'un point de vue
scientifique"
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(...)
La profondeur de ce cratère est à la fois "une
bonne nouvelle, car elle expose beaucoup de roches et une mauvaise
nouvelle, car c'est un endroit dangereux pour le robot qui pourrait
basculer dans le vide" La
décision de descendre dans le cratère n'est pas encore prise. Pour
l'instant, Opportunity va en faire le tour, parcourant plus de 100 m,
pour le photographier sous tous les angles.
"Nous
allons essayer de trouver un endroit nous permettant d'accéder sans
risque"
aux roches exposées pour les analyser, a poursuivi M. Squyres, pour qui
ce cratère présente "un potentiel scientifique énorme". Les
roches exposées pourraient permettre aux chercheurs d'établir l'évolution
de cette plaine martienne, dans laquelle ils ont déjà établi la présence
passée d'eau salée.
(AFP) |
07.08.2004
Le plancher du
cratère Endurance
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Opportunity
poursuit l'exploration d'Endurance depuis le mois de mai 2004, un cratère
d'environ 130 m et profond d'une douzaine de mètres. Le rover a entamé
la descente à l'intérieur du cratère en juin avec beaucoup de précaution,
en raison de la pente de ses parois.
Le
plancher du cratère apparaît plat et
se caractérise par une couche de sable plus ou moins épaisse en forme
de dunes, sculptées par le vent et par une absence de pierres et peu d'éjecta.
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Cette
image montre ces dunes qui ne dépassent pas le mètre d'hauteur. La
NASA a décidé d'envoyer Opportunity au contact de ces dispositifs et
de les étudier plus en détails.
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13.10.2004 vision panoramique
Cette stupéfiante mosaïque des "Columbia Hills" représente la toute
première image 360° réalisée par le Rover martien Spirit depuis les
débuts de ses bons et loyaux services il y a plus de 9 mois. Les
zones sombres estampant le sol sur la droite de l'image sont dues aux
arrêts de Spirit commandé par les ingénieurs afin d'entretenir la roue
avant droite. |
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L'image, surnommée "Cahokia panorama" a été réalisée entre sol 213 et
sol 223 (du 9 au 19 août 2004). Le panorama est constitué d'un ensemble
de 470 images obtenues au moyen de six différents filtres panoramiques
(de 750 à 480 nanomètres).
Le téléchargement des images vers la Terre a demandé 14 jours
supplémentaires (2 septembre), auxquels il faut ajouter de nombreuses
semaines de traitement et d'assemblage par les membres de l'équipe au
Jet Propulsion Laboratory. Une longue attente, mais un résultat
spectaculaire.
(Source : reseau-martien) |
15.03.2006 Après
la Terre, Google met en ligne une carte de la planète Mars
Le géant américain de l'Internet Google, après avoir créé l'outil de
cartographie de la Terre "Google Earth", a franchi cette semaine
une
nouvelle étape avec la mise en ligne de "Google Mars", cartes numériques
en ligne de la planète rouge. "Nous, sur la Terre, avons toujours été
fascinés par la planète Mars", a expliqué Chikai Ohazama, membre de
l'équipe de Google Earth, qui s'est associée dans cette opération à des
chercheurs de l'Agence spatiale américaine (Nasa) et de l'Université de
l'Arizona.
Google est ainsi en mesure de "combiner la technologie Google Maps avec
certaines des cartes de Mars les plus détaillées jamais réalisées", a
ajouté le responsable. Il est possible d'observer Mars de trois façons sur
www.google.com/mars : "une carte
physique montre les montagnes et les vallées grâce à des couleurs
différentes, une carte d'images montre ce que vos yeux pourraient voir en
réalité, et une carte d'images infrarouges ce que vos yeux manqueraient",
selon la même source. (AFP) |
25.03.2006 Mars
Reconnaissance Orbiter envoie sa première image de la planète rouge
L'appareil
photographique haute définition à bord de la sonde spatiale américaine
Mars Reconnaissance Orbiter, entrée ce mois-ci dans l'orbite de Mars, a
communiqué ses premières prises du vue de la planète rouge, a annoncé la
NASA, l'agence spatiale américaine.
L'image-test a été prise à une altitude de 2.490 kilomètres et met au jour
une surface parsemée de cratères, avec des canaux évoquant des ravins et
des gorges profondes, dans les régions montagneuses du sud de la planète.
La photographie permet de discerner des objets d'une largeur d'environ 7,5
mètres, mais la NASA précise qu'une fois présente dans l'orbite prévue
pour sa mission d'observation, la sonde devrait transmettre des images où
des objets d'un mètre de large seront visibles.
Après une odyssée de sept ans et de 499 millions de kilomètres, la sonde
est entrée dans l'orbite de la planète rouge le 10 mars dernier. Sa
mission d'observation, destinée à détecter la présence d'eau sous toutes
ses formes et à préparer de futures expéditions humaines, devrait être la
plus détaillée jamais réalisée, selon la NASA. Son coût total est de 720
millions de dollars (604 millions d'euros). Orbiter est équipée des
instruments scientifiques les plus sophistiqués jamais envoyés sur une
autre planète, notamment un appareil télescopique pour photographier la
surface et un radar visant à sonder le sous-sol de Mars.
(AP) |
phobos et deimos
02.04.2004 mission
vers les lunes de Mars : phobos et deimos
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Le
Centre spatial britannique (BNSC) envisage de lancer en direction des 2
lunes de mars une mission spatiale qui comprendrait un orbiter et un
lander. Ce dernier se poserait à la surface de Phobos
(crainte) ou sur celle de Deimos
(terreur).
Objectifs
: étudier leur origine, leurs interactions avec la planète rouge, leur
morphologie ou encore leur composition...
Découvert
en août 1877 par Asaph Hall, Phobos
est un petit corps de 22 km de diamètre et tournant en 7h39 sur
une orbite rétrograde. C'est-à-dire, dans le sens inverse de Deimos
qui lui mesure 12 km de diamètre. |
19.11.2004 Phobos :
la lune condamnée de Mars
Mars, la planète rouge, a deux minuscules lunes, Phobos et Deimos (dieux
grecs de la peur et de la panique). Ces lunes martiennes pourraient bien
être des astéroïdes capturés, et provenant de la ceinture d'astéroïdes
située entre Mars et Jupiter ou de bien plus loin dans le système solaire. |
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La plus grande lune, Phobos, est visible sous les traits d'un astre
cratérisé de type astéroïde - comme le montre cette image couleur
impressionnante d'une résolution d'environ 7 m par pixel, et prise par la
sonde Mars Express.
L'orbite de Phobos est proche de Mars - à environ 5800 km de sa surface
(par rapport aux 400 000 km qui nous sépare de la Lune).
Dans 100 millions d'années environ, Phobos s'écrasera probablement sur
Mars, ou sera fracassé par les implacables forces de marée, les débris
formeront alors un anneau autour de la planète rouge.(Nasa)
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A
suivre...
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