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spacenews

 

La planète MARS 

2004/2007

 

 

 

analyses du sol - variations climatiques

PHOTOS  sur mars  -  phobos et deimos

 

 

 

 

 

analyses du sol martien

 

 

  18.05 2004   analyse d'une roche  "Lion Stone"

Le robot Opportunity a recueilli une autre preuve de la présence passée d'eau sur Mars. La NASA a annoncé que le robot Opportunity, qui explore actuellement le cratère Endurance, a analysé une roche qui aurait été en contact avec de l'eau.

 

La pierre d'une trentaine de centimètres surnommée «Lion Stone» aurait été créée lors de l'impact de formation du cratère Endurance. La roche est marquée de lignes sphériques et est riche en soufre. Cette caractéristique pourrait être un signe qu'elle aurait été recouverte d'eau par le passé.

 

 

 

  15.12.2004   analyse d'un minéral : la goéthite

Le robot américain Spirit a découvert un minéral, la goéthite, qui est un nouvel indicateur de la présence passée d'eau sur la planète Mars, a annoncé la Nasa. "Les scientifiques ont identifié un minéral appelé goéthite dans l'affleurement rocheux examiné par Spirit" nommé "Columbia Hills", a déclaré le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa dans un communiqué.

 

"La goéthite, comme la jarosite trouvée par Opportunity, est une preuve significative de la présence passée d'eau" sur Mars, affirme le Dr Goestar Klingelhoefer de l'Université de Mainz en Allemagne, cité dans le communiqué. Ce minéral "ne se forme qu'en présence d'eau, que celle-ci soit sous forme liquide, glacée ou gazeuse", a précisé la Nasa.

 

Le robot jumeau Opportunity, qui se trouve aux antipodes de Spirit dans une région appelée Meridiani Planum, a été le premier à établir il y a quelques mois la présence passée d'eau salée sur la planète rouge.  Les deux robots s'étaient posés sur Mars il y a près d'un an. Ils ont achevé leur mission initiale fin avril au terme de trois mois d'exploration mais ils continuent à fonctionner normalement bien au-delà de leur durée prévisible de vie. Trouver des preuves de la présence d'eau passée sur la planète rouge, ayant pu permettre l'existence de formes de vie, est le principal objectif de cette mission. (AFP)

 

 

 

 08.10.2004   analyse des roches plates   "Escher"

Opportunity a trouvé de nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur la planète rouge, selon la Nasa. Plus il explore, plus il trouve des indices montrant que l'eau a existé à l'état liquide sur Mars, ont affirmé les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory. Ces nouvelles découvertes renforcent l'hypothèse que la zone dans laquelle évolue le robot Opportunity autour et à l'intérieur du cratère "Endurance" ait été il y a très longtemps immergée, avant de se dessécher. Selon d'autres indices, certaines roches ont pu être mouillées une seconde fois après la formation du cratère sous l'impact d'un météorite.

Ces indices ont été trouvés dans des roches plates appelées "Escher" se trouvant à proximité du cratère, de la taille d'un stade, et à l'intérieur, a précisé la Nasa. Ces roches portent la marque de craquelures en forme de polygones sur leur surface similaires en apparence à de la boue séchée sur Terre.

 

"Quand nous avons vu ces formes polygonales nous avons immédiatement pensé que ces roches avaient été mouillées une seconde fois bien après leur formation", a déclaré John Grotzinger, un géologue du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et membre de l'équipe de la mission. "Mais nous ne savons pas encore si ces craquelures se sont formées après la formation du cratère", a ajouté ce scientifique. (afp)

 

 

 

  21.09.2007    sept cavernes sur les pentes d'un volcan martien

 

 

Série de sept cavernes

sur les pentes d'un volcan martien

Une sonde de la Nasa en orbite autour de la planète Mars a repéré ce qui pourrait être une série de sept cavernes sur les pentes d'un volcan martien, a révélé l'agence spatiale américaine. Le vaisseau Mars Odyssey a pris et transmis à la Terre des photographies représentant des structures très sombres et presque circulaires qui semblent marquer l'ouverture de cavités souterraines.

 

"De jour, elles sont plus froides que le terrain environnant, et plus chaudes que lui durant la nuit", a déclaré Glen Cushing, du département d'astrogéologie. "Leurs caractéristiques thermiques ne sont pas aussi stables que celles des grandes cavernes terrestres, dont la température est souvent assez constante, mais elles sont cohérentes avec l'hypothèse qu'il s'agisse de grands trous dans le sol", a-t-il ajouté.

 

Surnommés "les sept soeurs" par les scientifiques, ces trous se trouvent à une altitude très élevée sur Mars, sur les flancs du volcan Arsia Mons, proche du point culminant de la planète rouge - et même du système solaire - le volcan Olympus Mons. "Qu'il s'agisse simplement de profonds puits verticaux ou bien d'entrées vers de larges cavernes, il s'agit d'accès au sous-sol martien", a affirmé Tim Titus, chercheur de l'institut de géologie.(washington - reuters)

 

 

 

  06.03.2004    analyse du rocher  "Humphrey"

Après Opportunity, voilà que Spirit détecte également des indices montrant que de l'eau a existé sur la planète Mars. Les scientifiques ont découvert des traces de dépôts minéraux dus à la présence d'eau après que Spirit ait creusé un trou de 2 millimètres de profondeur dans le rocher Humphrey. 

 

Il s'agit d'une roche d'origine volcanique, également formée à partir d'éjectas de matière provoqués par l'impact à l'origine du petit cratère surnommé Bonneville. L'analyse de ces indices révèle que les quantités d'eau qui ont pu être présentes dans cette région du cratère d'impact Gusev sont beaucoup plus faibles que ce que suggèrent les découvertes d'Opportunity dans Meridiani Planum.

 

 

 

    29.05.2005    analyse des dépôts d'olivine - un minéral de couleur verdâtre

 

Eau ou pas eau, telle est la question. Une nouvelle étude sur la planète Mars, à partir de données de la sonde Mars Odyssey, accrédite la thèse de l'absence d'eau sur la planète rouge dans le passé, ou du moins dans la zone observée. Menée par un professeur de l'université de Hawaï, cette recherche permet de constater qu'une région de Mars recèle beaucoup plus de dépôts d'olivine qu'on ne le pensait. Ce minéral de couleur verdâtre se classe dans la catégorie des péridots, pierre semi-précieuse de couleur vert clair, un silicate de magnésium et de fer. Le sol martien est particulièrement riche de ce minéral d'origine volcanique.

L'intérêt de sa présence est dû au fait que les précipitations ou les cours d'eau ont tendance à lessiver et à décomposer les dépôts d'olivine. S'il y a de l'olivine en quantité, alors cela signifie qu'il n'y a pas eu d'eau dans le passé comme certains chercheurs l'affirment. Mais, une autre hypothèse veut qu'il a pu y avoir de l'eau mais que le résultat du lessivage d'une partie de l'olivine a disparu avec l'eau.

 

Victoria Hamilton, qui enseigne à l'Institut de géophysique et de planétologie de Hawaï, a étudié une roche volcanique de la planète rouge provenant d'une région de plus de 70.000 kilomètres carrés. On trouve aussi de l'olivine sur Terre dans les régions volcaniques mais, d'origine plus récente que sur Mars, les précipitations n'ont guère eu le temps de la faire disparaître. Cette étude s'appuie sur les observations effectuées avec des instruments à haute résolution de la sonde américaine Mars Odyssey, qui est en orbite autour de la planète rouge depuis 2001. (AP)

 

 

 

méthane

     01.04.2004    trace de méthane

La sonde Européenne Mars Express vient de confirmer la présence de méthane dans l’atmosphère martienne. Ce gaz, qui ne peut persister longtemps à la surface de Mars du fait de son exposition aux rayons ultraviolets, pourrait donc être le marqueur d’une activité biologique actuellement à l’œuvre sur la planète rouge. 

Il convient cependant de rester très prudent sur cette hypothèse, quantité de processus non biologiques pouvant également expliquer la présence de méthane, notamment une activité volcanique discrète ou souterraine. De plus, la quantité trouvée, 10 parties par milliard, est véritablement infime. 

Il n’en reste pas moins que, quel que soit le processus en cause (géologique ou biologique), l’énigme du méthane martien ouvre de formidables perspectives de recherche...

 

 

 

   20.09.2004   Vie martienne : les indices s'accumulent

La présence d’eau et de méthane aux mêmes endroits sur Mars est-elle un indice supplémentaire d’existence d’une vie ? Des analyses récentes exécutées à partir de données fournies par la sonde Mars Express de l’ESA révèlent que, dans l’atmosphère de Mars, les concentrations de vapeur d’eau et de méthane coïncident de manière importante.

Ces résultats, provenant de données obtenues par le Spectromètre planétaire à transformée de Fourier (PFS), nous font mieux comprendre les processus géologiques et atmosphériques spécifiques à Mars, et ouvrent de nouvelles pistes concernant l’existence d’une vie actuelle sur la Planète rouge.

 

Le PFS a observé qu’à une altitude comprise entre 10 et 15 kilomètres de la surface, la vapeur d’eau est présente dans l’atmosphère de manière uniforme et est intimement mélangée à ses autres composantes. Il a aussi constaté, à proximité de la surface, sa présence sous des formes plus concentrées dans trois grandes régions équatoriales : Arabia Terra, Elysium Planum et Arcadia-Memnonia. Dans ces endroits, cette concentration est deux à trois fois supérieure à celle des autres régions observées.

Comme l’indique Vittorio Formisano, ces zones de plus forte concentration de la vapeur d’eau correspondent également à celles où la sonde Odyssey de la NASA a repéré une couche de glace hydrique à quelques dizaines de centimètres sous la surface...

 

 

 

hématite

      04-02-2004     première carte d’hématite 

Après avoir confirmé la présence d’hématite à l’intérieur du petit cratère dans lequel a atterri OPPORTUNITY, le spectromètre mini-TES du Rover a généré la première carte d’hématite. Cette carte recouvre une partie du petit cratère entourant OPPORTUNITY, et situe la présence d'hématite cristalline.

Les zones rouge et orange indiquent les hauts niveaux de concentration, tandis que les parties bleues et vertes dénotent les plus faibles gisements. Le rocher situé au nord-est qui affleure le revêtement interne du bord du cratère ne paraît pas renfermer beaucoup d'hématite.

Enfin, notez l’absence d’hématite dans les traces laissées au sol par les rebonds des airbags du rover. Cette carte toutefois n’explique en rien l’origine de la formation de cet oxyde de fer. Sur Terre, cette substance se forme la plupart du temps en présence d'eau, dans des  régions hydrothermales. Reste à OPPORTUNITY à recueillir suffisamment d'indices capables d'expliquer l'histoire de cette couche d'hématite.

 

 

 

 

 

 

variations climatiques

 

  24-01-2004   de l'eau sur mars

De l'eau sous forme de glace au pôle sud de la planète Mars a été détecté grâce au spectromètre Omega (instrument qui analyse la lumière réfléchie par les sols et qui permet d'en déterminer la composition)

Ces images sont les premières preuves concrètes de la présence d'eau glacée. La première photo montre l'eau sous forme de glace. La seconde, filtrée par le spectromètre, fait ressortir le dioxyde de carbone et enfin la dernière qui est la seule à être en couleurs réelles.

 

 

 

  03.03.2004    vie & eau sur mars

L'eau a coulé en abondance sur Mars et des conditions favorables à la vie ont pu y exister, a annoncé la Nasa en fondant ses conclusions sur les explorations menées par l'un de ses robots actuellement sur la planète rouge

Les chercheurs tirent leurs conclusions de la composition actuelle des roches, qui contiennent notamment des sulfates et d'autres minéraux se formant en présence d'eau, ainsi que de la forme de certains rochers contenant des cavités où se sont formés certains cristaux.

 

Le robot Opportunity a trouvé "une quantité impressionnante de sels" à la fois à la surface d'une roche et à l'intérieur de cette roche, a expliqué Benton Clark, membre de l'équipe scientifique de la mission. "La seule façon pour une telle quantité de sels de se former est de se dissoudre dans l'eau avant que l'eau ne s'évapore", a-t-il ajouté. (AFP)

 

 

 

  24.03.2004    trace d'une ancienne étendue d'eau salée

Opportunity vient de découvrir les traces d'une ancienne étendue d'eau salée sur Mars. La possibilité d'une vie sur la planète rouge est plus que jamais au cœur des débats... "C'est une découverte profonde, qui a des conséquences profondes pour l'astrobiologie. Et si vous êtes intéressés à rechercher des fossiles sur Mars, c'est par là qu'il faut commencer", a déclaré Ed Weiler, responsable de la NASA.

 

"Cette découverte donne en tous cas à la NASA l'incitation nécessaire pour étendre son programme d'exploration martienne, afin d'examiner si des microbes y ont jamais existé, et, à terme, si des humains peuvent y vivre, a poursuivi M. Weiler. Un "rover" plus sophistiqué doit gagner la planète rouge en 2009, à la recherche de signes de vie, et en 2013, une autre mission sera elle chargée de ramener sur terre des échantillons pour analyse approfondie." (AP)

 

 

 

  09.06 2004    Nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur Mars

L'un des deux robots américains sur Mars, Spirit, a trouvé de nouvelles preuves de la présence passée d'eau sur la planète rouge, ont annoncé des responsables de la mission. Spirit a découvert de fortes concentrations de sels dans une tranchée creusée par le robot dans la région du cratère Gusev où il s'est posé le 3 janvier, a expliqué le scientifique en chef de la mission, Steve Squyres, de Cornell University.

L'eau présente dans cette région l'était certainement en moins grande quantité que sur le site exploré par l'autre robot, Opportunity, dans le Meridiani Planum, une zone où les chercheurs ont déjà annoncé à plusieurs reprises l'existence passée d'importantes quantités d'eau.

 

Dans le cratère Gusev, "nous ne parlons pas d'une vaste étendue d'eau liquide, pas besoin d'un lac pour produire cela", a expliqué M. Squyres en référence aux sels identifiés grâce au spectromètre à rayons-X qui équipe le robot Spirit. La découverte a été annoncée lors d'une conférence de presse au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa à Pasadena (Californie) où est situé le centre de contrôle de la mission. (AFP)

 

 

 

  01.07 2004    De l'eau courante en abondance sur la planète Mars

La planète Mars était sans doute parcourue de fleuves et de rivières alimentées par des pluies abondantes il y a environ trois milliards d'années, selon des chercheurs français qui publient le résultat de leurs observations dans la revue Science. L'équipe ayant travaillé sur les observations infrarouges de la sonde Mars Odyssey en orbite martienne depuis 2001 est issue du Centre national de la recherche scientifique.

En utilisant un système d'imagerie mettant en évidence les propriétés physiques de la surface, on a établi des cartes de température qui permettent de différencier les roches, les sables et les poussières.  Cette technique permet de mieux distinguer les vallées martiennes, fortement remplies par du sable et peu identifiables par l'imagerie visible.

 

Conséquence : Certaines vallées inconnues jusque-là ont été observées dans la région de Valles Marineries, le célèbre canyon de Mars. Elles sont nettement plus ramifiées que tous les réseaux étudiés à ce jour sur Mars. L'analyse de leur taille, de leur géométrie et de leur organisation montre des paramètres très similaires à ceux des vallées terrestres formées par le ruissellement d'eau en surface. (AP)

 

 

 

   29.09.2004   explication sur  la disparition de l'eau sur Mars

Selon certaines théories, l’eau sur Mars aurait été abondante à une époque. Aujourd’hui, l’eau serait toujours présente sur Mars mais en quantité beaucoup moins importante. Grâce aux observations réalisées par l’instrument ASPERA-3 de Mars Express, des scientifiques ont pu développer une nouvelle théorie qui expliquerait la disparition de l’eau sur Mars.

 

ASPERA-3 a pu déterminer que le vent solaire traverse l’ionosphère et pénètre très profondément dans l'atmosphère martienne jusqu’à une altitude de 270 kilomètres. Le vent solaire érode l’atmosphère martienne et il semblerait qu’il ait pu « arracher » une bonne partie de l’eau présente sur Mars il y a environ 3800 millions d’années. (ESA)

 

 

 

   20.04.2006   Mars a eu une enfance humide et tempérée avant de devenir aride et froide

 

La planète Mars a connu une période assez brève durant laquelle elle était relativement humide et tempérée avant de subir un changement climatique majeur qui l'a rendue aride et froide, des conditions peu propices à la vie, selon une étude internationale publiée jeudi aux États-unis.

 

Se basant sur les données fournies surtout par OMEGA, le spectromètre de la sonde martienne européenne Mars Express, ces experts ont déterminé que la carte minéralogique de la planète rouge qu'ils ont établie est étroitement liée à la présence d'eau liquide à sa surface, comme l'indique l'érosion importante constatée. Cette carte géologique martienne est la plus étendue jamais réalisée. Elle couvre 90% de la surface et indique que les conditions favorables à la vie n'auraient existé que dans l'enfance de la planète. "Il y a 3,5 milliards d'années, Mars est devenue de plus en plus sèche et acide, un environnement inhospitalier à la vie, même pour un microbe", a expliqué John Mustard, un géologue de l'Université de Brown (Rhode-Island, est). Si des organismes vivants se sont développés sur Mars, on en trouvera des traces dans les roches argileuses abondantes et le sol au nord du plateau volcanique Syrtis Major dans les régions de Nili Fossae et de Marwth Vallis, ont estimé ces scientifiques. Ces zones constituent des cibles de choix pour de futures missions robotiques d'exploration, a souligné John Mustard, un scientifique travaillant sur les missions Mars Express et américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO), récemment mis en orbite autour de la planète rouge.

 

Le MRO est doté d'instruments d'une grande puissance. Son spectromètre de reconnaissance (CRISM) commencera en septembre à scruter ces régions riches en argile. Les images que transmettra le CRISM seront vingt fois plus précises que celle prises par Mars Express. L'équipe internationale de scientifiques français, russes, allemands et américains, conduite par Jean-Pierre Bibring, astrophysicien de l'université de Paris, a utilisé des données recueillies pendant deux ans par OMEGA (Observatoire pour la minéralogie, l'eau, les glaces et l'activité) pour établir cette nouvelle carte minéralogique de Mars. (AFP)

 

 

 

   21.09.2005    Changements spectaculaires sur la surface de Mars

 

De nouvelles images de Mars, prises par la sonde Mars Global Surveyor de la NASA, font apparaître des changements spectaculaires à la surface de la planète rouge, intervenus au cours des trois dernières années.

 

Mars Global Surveyor, en orbite autour de la planète depuis 1997, a repéré sur une dune des ravines qui n'existaient pas en 2002, tandis que des rochers ont laissé des traces inexistantes auparavant. D'après les chercheurs du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, des dizaines de rochers ont peut-être été déplacés par des vents puissants ou un séisme. Les scientifiques ont par ailleurs constaté une diminution des dépôts de dioxyde de carbone près du pôle sud, baisse constatée trois étés consécutifs et qui pourrait attester de changements climatiques. Lancée en 1996, la sonde est en orbite autour de Mars depuis 1997. (AP)

 

 

 

   06.12.2006   De l'eau coulerait parfois à la surface de Mars

 

Des photos prises par la sonde de la Nasa Mars Global Surveyor laissent penser que de l'eau liquide s'écoulerait périodiquement à la surface de Mars, découverte qui, si elle est confirmée, révolutionnerait la connaissance qu'ont les scientifiques de la "planète rouge".

 

La sonde en orbite autour de Mars a permis, grâce à ses clichés, de déceler des changements dans les parois de deux cratères, ce qui pourrait avoir été causé par un écoulement récent d'eau, écrit une équipe de chercheurs dans un article paru dans la revue Science. Jusqu'à présent, les scientifiques avaient établi que de l'eau sous deux formes - gelée aux pôles, et aussi sous forme de vapeur - existait sur Mars, mais pour ce qui est de l'eau liquide, capitale pour l'existence de la vie, rien n'a encore été établi formellement.

 

Les scientifiques ont comparé des clichés de la surface martienne prises à sept années d'intervalle et découvert l'existence de 20 cratères nouvellement formés par des impacts avec des corps célestes, ainsi que des éléments laissant penser que de l'eau a coulé le long des parois des cratères. "Ces observateurs fournissent, à ce jour, les éléments les plus probants sur l'écoulement occasionnel d'eau à la surface de Mars", explique Michael Meyer, un des scientifiques du programme d'exploration de Mars. (washington reuters)

 

 

 

  18.12.2007    Un glacier martien encore actif

 

Un glacier surprenant vient d’être découvert à la surface de Mars. Extrêmement jeune et encore actif, Il pourrait résulter d’un épanchement d’eau venu des profondeurs de la planète il y a seulement 10 000 à 100 000 ans. D’autre formations de ce type ont déjà été observées à la surface de Mars mais datent de plusieurs millions d’années. Cette belle découverte est annoncée à seulement quelques jours du 4ème anniversaire de la mise en orbite de la sonde européenne Mars Express autour de la planète rouge. (ciel et espace)

 

 

 

   25.10.2006   Variations climatiques martiennes 

 

Des images envoyées par le Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA montrent une alternance de couches de glace et de poussières dans la calotte polaire boréale. Cela suggère que la planète rouge a connu d'importantes variations climatiques au cours des derniers cent mille ans.

Pour le moment il n'est pas possible de déterminer les causes de ces changements climatiques brutaux. Mais, l'on pense que l'axe de rotation de la planète serait en cause dans bien des cas.

En effet, sur Terre on pense que les périodes glaciaires qui ont affecté la planète se sont déclenchées en raison de petits changements de l'inclinaison de l'orbite terrestre et de son axe. Or, l'inclinaison de cet axe de la planète rouge est plus importante. Des études ont montré qu'il a connu une grande amplitude, de 0 jusqu'à 60°. Elles ont été ramenées de 10 à 40° avec le temps et à l'origine des principales modifications globales du climat martien. Aujourd'hui, la Terre et Mars sont respectivement inclinées de 23 et 25 degrés. (FLASHESPACE)

 

 

 

 

sous la surface de mars...

    22.02.2005    vestiges d'une mer gelée sous la surface de Mars

 

Des blocs de glace, qui pourraient être les vestiges d'une mer gelée, auraient été décelés par la sonde européenne Mars Express juste sous la surface de la planète rouge près de l'équateur. Ces restes, mis au jour à 5 degrés au nord de l'équateur, seraient la première découverte d'une grande masse d'eau sur Mars autre part qu'aux pôles.

Selon l'équipe de Mars Express, cette mer de glace pourrait avoir 900 Km de long sur 800 de large et être profonde de 45 m, a-t-elle précisé. Des images prises par la caméra stéréoscopique à haute résolution de Mars Express montrent des structures qui ressemblent à celles découvertes près des pôles. Elles seraient protégées par une couche de cendre volcanique d'à peine quelques centimètres, ce qui expliquerait qu'elles ne fondent pas.

 

Les observations de la planète rouge effectuées cette dernière décennie ont fait apparaître qu'il s'est trouvé de l'eau en grande quantité sur Mars dans le passé. Mais elle s'est évaporée ou se trouve encore emprisonnée sous forme de glace aux pôles.(AFP)

 

 

 

    01.05.2005    Déploiement du radar de la sonde Mars Express

 

Le déploiement du radar de la sonde Mars Express de l'ESA qui tentera de détecter des traces de nappes d'eau sous la surface de la planète rouge, commencera mardi, a annoncé l'Agence spatiale européenne dans un communiqué. La délicate opération de déploiement du radar, composé de deux antennes en cylindres creux de 20 mètres de long et de 2,5 centimètres de diamètre, et d'un mât de 7 mètres, était initialement prévue en février dernier.

 

Repliées pour l'instant en accordéon, une fois libérées, ces antennes doivent se déployer d'elles-mêmes grâce à leur élasticité et se placer en ligne droite. Après plusieurs mois de simulations informatiques menées au Laboratoire de propulsion spatiale (JPL) de la NASA, la commission de revue de l'ESA a recommandé le déploiement des antennes, un processus en trois temps qui se terminera le 12 mai.

 

Si la délicate opération réussit, MARSIS (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding instrument) pourra commencer à rechercher des nappes d'eau dans le sol martien et étudier l'ionosphère de la planète. MARSIS a été développé et construit conjointement par l'université de Rome et le JPL de la NASA à Pasadena en Californie.

La sonde Mars Express avait été lancée en juin 2003 et a été placée en orbite martienne six mois plus tard. Depuis janvier 2004, elle étudie l'atmosphère et la surface de Mars, tout en transmettant des images de paysages martiens. (AFP)

 

 

 

   30.11.2005    De la glace d'eau dans le sous-sol de Mars

 

De la glace d'eau a été détectée pour la première fois dans le sous-sol de la région du Pôle nord de la planète rouge par la sonde de l'Agence spatiale européenne (Esa) Mars Express. La sonde, qui a plongé à un kilomètre à l'intérieur du sol de Mars grâce aux instruments de son antenne "Marsis" (Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionospheric Sounding), a révélé que la partie supérieure de ces couches souterraines serait principalement formée de glace d'eau "presque pure" (seulement 2% d'impuretés).

 

Un peu plus profond, il y aurait du sable sans doute "cimenté" par de la glace d'eau, a encore précisé dans son étude l'équipe du Pr Giovanni Picardi, de l'Université de Rome. La glace, selon les scientifiques, aurait une température inférieure à 240 kelvin (-33 degrés Celsius).

 

Par ailleurs, selon les chercheurs, "Marsis" aurait mis au jour un cratère d'impact, formé par la chute d'un météorite, dans la partie équatoriale de la planète. Cette zone, située dans la région de Chryse Planitia, aurait 250 km de diamètre. Le sous-sol de la planète rouge n'avait jamais pu être analysé avant la mise en route des instruments "Marsis". Les observations sont réalisées lorsque Mars Express passe à une altitude de 250 à 800 km au-dessus de la planète, soit environ 26 minutes toutes les 6,7 heures, durée de l'orbite de la sonde. (AfP)

 

 

 

 

extrapolations...

   19.01.2006    Des glaciers réapparaîtront sur Mars selon une étude

 

Des glaciers tels qu'il y en a eu il y a quelques millions d'années sur Mars réapparaîtront à l'avenir, estiment des chercheurs qui ont réussi à expliquer la présence de la formation de glaces dans le passé en certains endroits de la planète rouge. "A l'avenir, ce phénomène (de formation de glaciers) peut se reproduire, on en aura d'autres", a affirmé à l'AFP François Forget, du CNRS, responsable d'une équipe internationale qui a modélisé le climat martien il y a 5 millions d'années.

Les observations des sondes ont montré des traces de grands glaciers dans certaines régions de la planète situées aux moyennes latitudes, et même sous les tropiques : d'une part près des flancs ouest des grands volcans martiens de la région de Tharsis et sur le volcan géant Olympus Mons, d'autre part de l’autre côté de la planète, dans une région située à l’est du bassin d’Hellas.

 

Les planétologues, pour expliquer la formation de ces glaciers, ont joué dans leur modélisation sur les changements d'inclinaison de l'axe des pôles par rapport au Soleil (l'obliquité). Ces variations atteignent pour Mars une amplitude extrêmement importante, contrairement à ce qui se passe pour la Terre.

Ils se sont alors rendu compte que, sur "une planète Mars au climat relativement comparable à celui que nous observons aujourd’hui", mais avec une calotte polaire nord très chauffée par des été "torrides", il y avait plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère, avec "condensation et accumulation de glace sur les flancs +au vent+ des grandes montagnes martiennes". Une simulation dans laquelle le pôle sud subit de grosses chaleurs l'été a montré que c'est l’est du bassin d’Hellas qui est alors le "lieu d’intenses précipitations", ce qui "peut expliquer pourquoi cette petite région est à présent recouverte de formations glaciaires". "Les zones d’accumulation de la glace prédites correspondent précisément aux régions où des traces de glacier ont été découvertes, ce qui indique que le phénomène simulé est probablement celui qui est à l’origine de ces formations", notent les auteurs de l'étude. "Quelques millions d'années, c'était hier", et ce qui s'est produit alors, avec la même quantité d'eau qu'actuellement sur la planète, "va se passer dans l'avenir", a souligné M. Forget en prévoyant la réapparition de glaciers. (AFP)

 

 

 

   05.01.2006    et si Mars venait à abriter des bactéries terrestres "endormies" ?

 

Des bactéries terrestres ont probablement été acheminées involontairement sur Mars par des engins d'exploration, mais vu les conditions climatiques sur la planète rouge, elles ne peuvent qu'avoir été détruites ou se trouver dans un état dormant, soulignent les experts. Il n'y a en tout cas aucune preuve que de tels micro-organismes vivent sur Mars. "Il est probable que les différentes missions qui ont été envoyées sur Mars l'ont déjà contaminée, c'est-à-dire déposé des bactéries terrestres. Mais vu les conditions climatiques qui règnent sur l'astre, celle-ci ne peuvent être que ou détruites ou dormantes. La condition minimale requise pour que la vie puisse se développer c'est la présence d'eau liquide, ce qui n'est pas le cas en principe à la surface de Mars, où en plus les conditions climatiques sont très dures" a expliqué l'exobiologiste André Brack.

La présence de micro-organismes terrestres pourrait compliquer la recherche d'une vie extraterrestre dans le cas où l'on trouverait des bactéries martiennes qui ressembleraient à s'y méprendre à leurs cousines terrestres. "On se bat pour que les agences spatiales prennent un maximum de précautions. c'est de l'écologie planétaire", souligne M. Brack.

André Debus, chargé de mission à la protection planétaire au CNES, souligne que des spores bactériennes terrestres sont présentes sur la planète rouge. Mais "elles restent à l'état dormant et ne peuvent proliférer. Ces spores sont détruites en quelques minutes lorsqu'elles sont exposées aux ultraviolets du Soleil. Les seules qui survivent à l'état dormant sont celles contenues à l'intérieur des robots, dans des structures, des boîtiers de caméras, etc."

Les spores qui ont résisté au voyage dans l'espace entre la Terre et Mars, et à leur arrivée sur la planète rouge ne sont pas à proprement parlé vivantes. "On dit qu'elles sont viables", souligne M. Debus. Elles peuvent être "revivifiées" si elles rencontrent des conditions favorables: eau, température plus élevée, nourriture... "Mais il n'y a pas de bactéries terrestres vivantes sur Mars. Ce n'est physiquement pas possible." (AP)

 

 

 

   08.01.2007   éventuelles traces de vie sur Mars

 

Les sondes Viking qui ont exploré Mars en 1976-1977 ne cherchaient pas les bonnes traces de vie sur la planète rouge et ne les ont donc peut-être pas reconnues, estime un scientifique américain, Dirk Schulze-Makuch. Les sondes Viking de la NASA n'ont pas trouvé de traces de vie sur Mars. Mais elles cherchaient des formes de vie de type terrestre, dans lesquelles l'eau salée est le liquide interne des cellules, a expliqué ce géologue. Sur Mars, où règne un froid sec, l'adaptation aurait pu conduire ce fluide à prendre la forme d'un mélange d'eau et de peroxyde d'hydrogène, selon sa théorie. Ce composé peut en effet rester liquide à de très basses températures (-55 degrés), ne détruit pas les cellules en gelant et absorbe facilement la vapeur d'eau, même lorsqu'elle est présente en faible quantité dans l'atmosphère.

 

Les instruments de Viking ne pouvaient pas donc pas trouver de formes de vie de ce type. Certaines expériences scientifiques réalisées par les sondes pourraient même avoir détruit des micro-organismes présents sur Mars, précise M. Schulze-Makuch, professeur de géologie. Mitch Sogin, spécialiste de biologie marine estime que la théorie du professeur n'est pas dépourvue de logique. Mais il ne s'agit que d'une hypothèse non vérifiée, a-t-il souligné.

 

La NASA doit lancer cet été une nouvelle sonde, Phoenix, qui se posera sur le pôle nord de Mars et creusera le sol à la recherche d'informations sur l'histoire géologique de la planète, et notamment la présence d'eau.  (AP)

 

 

 

 

 

 

quelques PHOTOS

 

      14-01-2004    images en 3d

A une hauteur de 275 km, les premières images 3-D et en couleurs ont été prises par la caméra allemande HRSC (High Resolution Stereo Camera) embarquée à bord de Mars Express.

Cette image prise à l'est du bassin d'Hellas montre une vallée qui a été probablement creusée par l'eau. La partie sombre pourrait représenter la couche de sédiments déposés par l'ancien fleuve.

 

Valles Marineris  - Le grand canyon martien 

Il s’agit de la première image de cette taille montrant la surface de Mars en haute résolution (12 mètres par pixel), en couleur et en 3D. Par rapport à la surface de la planète, cette photo  représente une superficie totale de 120000 km².

 

 

 

      26-01-2004      Vue panoramique

Vue panoramique et en couleurs prise par la caméra panoramique d'OPPORTUNITY. Prise de la plate-forme d'atterrissage, cette image montre les remparts du cratère entourant la sonde à une dizaine de mètres, ainsi que le sol graveleux d'où apparaissent des affleurements rocheux. Son analyse devrait permettre de mieux connaître la géologie de la planète Mars.

 

 

 

 

  11.02.2004     image du volcan olympus mons

D'une altitude d'environ 22 Km, l'Olympus Mons est le plus haut volcan du système solaire. Cette image prise par Mars express montre une vue rapprochée de la Caldeira, le sommet effondré du volcan, et profonde de 3 kilomètres. Les caldeiras se forment lorsque les volcans deviennent inactifs. 

 

Peu à peu, leur chambre magmatique se vide et ne parvient plus à soutenir le sommet. Cet effondrement montre entre autres les cycles successifs d’activité de ce volcan.

 

 

 

 

 

 

  09.05 2004    Le cratère  endurance

Le robot américain Opportunity se trouve désormais au bord d'un cratère profond d'au moins 10 mètres, au très fort potentiel scientifique pour établir le passé géologique de la planète Mars, a déclaré Steve Squyres. Révélant une photographie panoramique de l'intérieur de ce cratère appelé Endurance, le chercheur a estimé qu'il s'agissait de "la plus spectaculaire image de cette mission, d'un point de vue scientifique"

 

 

(...) La profondeur de ce cratère est à la fois "une bonne nouvelle, car elle expose beaucoup de roches et une mauvaise nouvelle, car c'est un endroit dangereux pour le robot qui pourrait basculer dans le vide" La décision de descendre dans le cratère n'est pas encore prise. Pour l'instant, Opportunity va en faire le tour, parcourant plus de 100 m, pour le photographier sous tous les angles.

 

"Nous allons essayer de trouver un endroit nous permettant d'accéder sans risque" aux roches exposées pour les analyser, a poursuivi M. Squyres, pour qui ce cratère présente "un potentiel scientifique énorme". Les roches exposées pourraient permettre aux chercheurs d'établir l'évolution de cette plaine martienne, dans laquelle ils ont déjà établi la présence passée d'eau salée. (AFP)

 

 

 

    07.08.2004    Le plancher du cratère Endurance

Opportunity poursuit l'exploration d'Endurance depuis le mois de mai 2004, un cratère d'environ 130 m et profond d'une douzaine de mètres. Le rover a entamé la descente à l'intérieur du cratère en juin avec beaucoup de précaution, en raison de la pente de ses parois.

 

Le plancher du cratère apparaît plat et se caractérise par une couche de sable plus ou moins épaisse en forme de dunes, sculptées par le vent et par une absence de pierres et peu d'éjecta. 

Cette image montre ces dunes qui ne dépassent pas le mètre d'hauteur. La NASA a décidé d'envoyer Opportunity au contact de ces dispositifs et de les étudier plus en détails.

 

 

 

   13.10.2004   vision panoramique

Cette stupéfiante mosaïque des "Columbia Hills" représente la toute première image 360° réalisée par le Rover martien Spirit depuis les débuts de ses bons et loyaux services il y a plus de 9 mois.  Les zones sombres estampant le sol sur la droite de l'image sont dues aux arrêts de Spirit commandé par les ingénieurs afin d'entretenir la roue avant droite.

L'image, surnommée "Cahokia panorama" a été réalisée entre sol 213 et sol 223 (du 9 au 19 août 2004). Le panorama est constitué d'un ensemble de 470 images obtenues au moyen de six différents filtres panoramiques (de 750 à 480 nanomètres).

 

Le téléchargement des images vers la Terre a demandé 14 jours supplémentaires (2 septembre), auxquels il faut ajouter de nombreuses semaines de traitement et d'assemblage par les membres de l'équipe au Jet Propulsion Laboratory. Une longue attente, mais un résultat spectaculaire. (Source : reseau-martien)

 

 

 

  15.03.2006   Après la Terre, Google met en ligne une carte de la planète Mars

 

Le géant américain de l'Internet Google, après avoir créé l'outil de cartographie de la Terre "Google Earth", a franchi cette semaine une nouvelle étape avec la mise en ligne de "Google Mars", cartes numériques en ligne de la planète rouge. "Nous, sur la Terre, avons toujours été fascinés par la planète Mars", a expliqué Chikai Ohazama, membre de l'équipe de Google Earth, qui s'est associée dans cette opération à des chercheurs de l'Agence spatiale américaine (Nasa) et de l'Université de l'Arizona.

 

Google est ainsi en mesure de "combiner la technologie Google Maps avec certaines des cartes de Mars les plus détaillées jamais réalisées", a ajouté le responsable. Il est possible d'observer Mars de trois façons sur www.google.com/mars : "une carte physique montre les montagnes et les vallées grâce à des couleurs différentes, une carte d'images montre ce que vos yeux pourraient voir en réalité, et une carte d'images infrarouges ce que vos yeux manqueraient", selon la même source. (AFP)

 

 

 

   25.03.2006   Mars Reconnaissance Orbiter envoie sa première image de la planète rouge

 

L'appareil photographique haute définition à bord de la sonde spatiale américaine Mars Reconnaissance Orbiter, entrée ce mois-ci dans l'orbite de Mars, a communiqué ses premières prises du vue de la planète rouge, a annoncé la NASA, l'agence spatiale américaine.

L'image-test a été prise à une altitude de 2.490 kilomètres et met au jour une surface parsemée de cratères, avec des canaux évoquant des ravins et des gorges profondes, dans les régions montagneuses du sud de la planète. La photographie permet de discerner des objets d'une largeur d'environ 7,5 mètres, mais la NASA précise qu'une fois présente dans l'orbite prévue pour sa mission d'observation, la sonde devrait transmettre des images où des objets d'un mètre de large seront visibles.

Après une odyssée de sept ans et de 499 millions de kilomètres, la sonde est entrée dans l'orbite de la planète rouge le 10 mars dernier. Sa mission d'observation, destinée à détecter la présence d'eau sous toutes ses formes et à préparer de futures expéditions humaines, devrait être la plus détaillée jamais réalisée, selon la NASA. Son coût total est de 720 millions de dollars (604 millions d'euros). Orbiter est équipée des instruments scientifiques les plus sophistiqués jamais envoyés sur une autre planète, notamment un appareil télescopique pour photographier la surface et un radar visant à sonder le sous-sol de Mars. (AP)

 

 

 

 

 

 

phobos et deimos

 

     02.04.2004    mission vers les lunes de Mars : phobos et deimos

Le Centre spatial britannique (BNSC) envisage de lancer en direction des 2 lunes de mars une mission spatiale qui comprendrait un orbiter et un lander. Ce dernier se poserait à la surface de Phobos (crainte) ou sur celle de Deimos (terreur)

Objectifs : étudier leur origine, leurs interactions avec la planète rouge, leur morphologie ou encore leur composition...

 

Découvert en août 1877 par Asaph Hall, Phobos est un petit corps de 22 km de diamètre et tournant en 7h39 sur une orbite rétrograde. C'est-à-dire, dans le sens inverse de Deimos qui lui mesure 12 km de diamètre.

 

 

 

   19.11.2004   Phobos : la lune condamnée de Mars

Mars, la planète rouge, a deux minuscules lunes, Phobos et Deimos (dieux grecs de la peur et de la panique). Ces lunes martiennes pourraient bien être des astéroïdes capturés, et provenant de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter ou de bien plus loin dans le système solaire.

 

La plus grande lune, Phobos, est visible sous les traits d'un astre cratérisé de type astéroïde - comme le montre cette image couleur impressionnante d'une résolution d'environ 7 m par pixel, et prise par la sonde Mars Express.

 

L'orbite de Phobos est proche de Mars - à environ 5800 km de sa surface (par rapport aux 400 000 km qui nous sépare de la Lune).

 

Dans 100 millions d'années environ, Phobos s'écrasera probablement sur Mars, ou sera fracassé par les implacables forces de marée, les débris formeront alors un anneau autour de la planète rouge.(Nasa)

 

 

 

 

 

A suivre...

 

 

 

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