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SpaceNews

les exoplanètes

 

 

 

 

 

 

 

 

581 c

  25.04.2007    Découverte de la 1ère exoplanète  "potentiellement habitable"

 

Pour la première fois, des astronomes ont découvert une planète située hors de notre système solaire où les conditions pourraient être réunies pour accueillir la vie, avec une température moyenne qui serait proche de celle de la Terre, et peut-être même de l'eau.

 

Selon les chercheurs européens auteurs de la découverte, il s'agit d'un grand pas dans la quête de la vie dans l'univers. Cette exoplanète, de taille idéale, pourrait posséder de l'eau sous forme liquide, et se situe, à l'échelle galactique, à une distance relativement réduite de la Terre: 193.000 milliards de kilomètres. Elle a été découverte à l'Observatoire européen austral (ESO) de La Silla, au Chili, qui possède un instrument spécial analysant la lumière capable de révéler la présence de planètes extrasolaires.

 

Selon les premiers éléments, la planète abrite une température moyenne comprise entre 0 et 40 degrés Celsius, elle est 14 fois plus proche de son étoile que la Terre du Soleil, et la gravité y est 1,6 fois plus élevée que sur Terre. Gliese 581, l'étoile autour de laquelle la planète orbite en 13 jours, est une "naine rouge", beaucoup plus petite et moins chaude que notre Soleil. Les chercheurs n'ont pas déterminé avec certitude s'il s'agissait d'une planète rocheuse comme la Terre ou bien d'une boule de glace avec de l'eau en surface. Dans le premier cas, son diamètre serait une fois et demie plus grand que celui de la Terre, et dans le second, elle serait encore plus grande. En théorie, l'astre devrait posséder une atmosphère.

 

De nombreuses inconnues demeurent au sujet de cette planète, baptisée 581c, qui pourrait au final s'avérer hostile à la vie. Il faut également noter qu'elle répond aux mêmes critères scientifiques d'habitabilité que Mars: une taille proche de celle de la Terre et des températures qui permettraient la présence d'eau liquide. C'est la première fois qu'une planète située hors du système solaire remplit ces critères. L'étoile de 581c est située à 20,5 années-lumière ce qui fait de Gliese 581 l'une des 100 étoiles les plus proches de la Terre. Sa lumière est si faible qu'elle n'est toutefois visible qu'au télescope, dans la constellation de la Balance. Les astronomes pourraient finir par découvrir des dizaines voire des centaines d'exoplanètes considérées comme habitables. Mais 581c restera comme la première de l'histoire. (WASHINGTON - AFP)

 

 

 

 

HD 209458  "Osiris"

  03-02.2004     Oxygène et carbone détectés dans l'atmosphère d'une exoplanète 

De l'oxygène et du carbone ont été détectés par le télescope Hubble sur une planète géante gazeuse située hors de notre système solaire. L'exoplanète HD 209458 - baptisée "Osiris" - est une planète d’une taille similaire à Jupiter qui tourne autour d’une étoile comparable à notre soleil. Elle orbite à 7 millions de kilomètres de son soleil et la température à sa surface avoisine les 1000 degrés Celsius. Les chercheurs estiment que c'est la première planète extrasolaire où l'existence d'une atmosphère a été établie, la première à avoir une atmosphère contenant de l'hydrogène en évaporation, et désormais la première dont l'atmosphère contient de l'oxygène et du carbone.

 

Toutefois, l'équipe estime que l'existence d'oxygène n'est pas surprenante dans l'atmosphère d'une aussi grosse planète puisque l'atmosphère de planètes géantes de notre système solaire, telles que Jupiter et Saturne, en contient aussi.

 

 

  11.04.2007    De l'eau détectée dans l'atmosphère de l'exoplanète  ->   HD209458b  'osiris'

 

De l'eau a été détectée pour la première fois dans l'atmosphère d'une planète située hors de notre système solaire. Cette découverte est l'aboutissement de mesures effectuées à l'aide du télescope spatial Hubble combinées à de nouveaux modèles théoriques. L’astrophysicien Travis Barman de l'observatoire Lowell dans l'Arizona, a dit avoir découvert des indices montrant avec une grande certitude une absorption de l'eau dans l'atmosphère de la planète HD209458b qui se situe à 150 années lumière de la Terre.

 

Nous savons maintenant qu'il y a de la vapeur d'eau dans une exoplanète et il y a de bonnes raisons de penser que d'autres exoplanètes contiennent également de la vapeur d'eau dans leur atmosphère", a déclaré Travis Barman. Les astrophysiciens s'attendent à trouver de la vapeur d'eau dans l'atmosphère de quasiment toutes les exoplanètes, même celles dont l'orbite est plus proche de leur étoile que ne l'est Mercure de notre soleil. Dans le cas de l'exoplanète HD209458b, la détection de l'eau a été facilitée par le fait que vue de la Terre cette planète passe directement en face de son étoile tous les trois jours et demi, a expliqué cet astronome.

 

Quand la planète passe devant l'étoile, son atmosphère bloque des rayons lumineux émis par cet astre qui ont différentes longueurs d'ondes. L'absorption de l'eau par l'atmosphère d'une planète géante la fait apparaître encore plus grande vue à travers le spectre lumineux des infrarouges comparativement aux longueurs d'ondes dans le spectre lumineux visible, a expliqué ce scientifique. C'est en comparant ces mesures avec de nouveaux modèles théoriques que cet astronome a pu déduire avec certitude que l'atmosphère de cette exoplanète contient de la vapeur d'eau. "C'est encourageant de constater que les prédictions théoriques de présence d'eau sur des planètes hors de notre système solaire paraissent bien correspondre avec les observations", s'est réjoui Travis Barman. (Washington - AFP)

 

 

 

 

système stellaire  -  HD 113766

  03.10.2007    Un berceau pour une future planète terrestre?

 

L’étoile située au sein du système stellaire HD 113766, à 424 années lumière de nous, est à peine plus massive que le Soleil et elle est âgée de 10 millions d’années, une maturité parfaite pour que dans le disque chaud de poussières qui l’entoure des planètes rocheuses soient en train de naître. Les astronomes américains de l’Université John Hopkins (Applied Physics Laboratory) qui ont scruté ce disque, via les yeux du télescope spatial Spitzer, sont persuadés qu’il constitue le berceau idéal pour une planète comparable à la nôtre.

Premier critère important : la distance qui le sépare de son étoile. Le disque d’accrétion –là où les blocs s’agrègent pour former des planétoïdes puis des planètes- est situé dans la région intermédiaire du système stellaire, définie comme la ‘’zone habitable’’, ni trop près ni trop loin de la chaleur de l’étoile.

 

Second critère à considérer : l’âge du système HD 113766. Selon Carey Lisse et ses collègues, il est pile dans la phase d’agrégation. Pour le savoir, les astrophysiciens ont analysé les matériaux présents dans le disque avec le spectromètre infrarouge du télescope Spitzer. Ces matériaux ne correspondent pas à ceux des comètes, dépositaires des ingrédients originels du système solaire. Ils ne sont pas non plus aussi matures que ceux des planètes constituées, où roches et métaux se sont séparés.

Les matériaux présents dans le disque sont à un stage intermédiaire, concluent Lisse et ses collègues, et cela signifie qu’une planète rocheuse de la taille de Mars ou plus grosse pourrait être en cours de formation dans le système HD 113766. (nouvelobs.com)

 

 

 

 

autour de l'étoile  -  55 Cancri

  09.11.2007    Famille nombreuse à 41 années lumière

 

Des astronomes ont annoncé avoir découvert une cinquième planète orbitant atour d'une étoile semblable au Soleil située à 41 années-lumière de notre système solaire. Il s'agit du premier système confirmé de cinq exoplanètes en orbite autour d'une même étoile.

 

Le système de 55 Cancri comparé à notre système solaire. (Nasa)

La nouvelle planète orbite autour de l'étoile 55 Cancri dans la constellation du Cancer. Si elle se trouve dans la zone dite "habitable" de l'étoile, où les conditions sont réunies pour la présence d'eau et des températures douces, la planète ressemblerait plus à Saturne qu'à la Terre, et ne devrait donc pas abriter la vie.

 

Les scientifiques n'excluent cependant pas de découvrir dans ce même système, au fur et à mesure des progrès technologiques, une planète semblable à la Terre. "C'est un système qui semble bondé de planètes", a déclaré une des astronomes ayant réalisé la découverte, Debra Fischer, de l'Université publique de San Francisco. La nouvelle planète est la quatrième sur cinq en partant de 55 Cancri. Sa masse est environ 45 fois inférieure à celle de la Terre, et son orbite est de 260 jours.

 

A ce jour, les astronomes ont découvert quelque 250 exoplanètes, soit des planètes en orbite autour d'autres étoiles que notre Soleil. L'étoile 55 Cancri détient le record des planètes confirmées autour d'elle, et seule une autre étoile en possède quatre. Les résultats de ces dernières recherches, qui ont été financées par la NASA, la Fondation américaine pour les sciences naturelles et l'Université de Californie, seront publiés prochainement dans la revue "Astrophysical Journal".

 

 

 

 

autour des étoiles : mu arae  +  tres-1

   29.08.2004   Découverte de deux nouvelles exoplanètes

Ce ne sont pas moins de deux nouvelles exoplanètes qui viennent d’être découvertes par deux équipes distinctes, dont la moins massive connue à ce jour avec une masse de seulement 14 fois la masse terrestre.

 

  La 1ère exoplanète a été découverte par des astronomes français, suisses, et portugais de l’Observatoire Européen Austral (ESO). Elle est située à 50 années-lumière de la Terre et gravite en 9.5 jours autour de "mu Arae", une étoile de la constellation de l’Autel. Sa masse est de 14 fois la masse terrestre (soit à peine moins qu'Uranus qui possède 14,5 fois la masse terrestre), ce qui lui donne le rang de planète extra-solaire la moins massive jamais observée.

 

  La 2ème planète a été découverte par une équipe de chercheurs espagnols et américains. Plus éloignée, elle est distante de 500 années-lumière et accomplit une révolution en à peine 3.03 jours autour de son étoile, TRES-1, située dans la constellation de la Lyre. Sa masse est équivalente à 0,8 fois celle de Jupiter.

Le nombre total d'exoplanètes est ainsi porté à 125. Selon la définition arbitraire, une planète ne peut pas excéder 13 fois la masse de Jupiter. Au-delà de cette limite le corps est considéré comme une naine brune. (AP)

 

 

    23.03.2005    Première détection de lumière émanant de 2 exoplanètes

 

Plus de 10 ans après la découverte de planètes hors de notre système solaire, des astronomes ont annoncé la détection pour la 1ère fois de lumière émanant de 2 planètes lointaines dont l'existence était déjà connue. Ces détections lumineuses ont été faites grâce au télescope spatial Spitzer munis de caméras infrarouge et dont la puissance permet de mesurer les températures, les atmosphères et les orbites de planètes situées jusqu'à 500 années-lumière. Jusqu'à présent, ces "exo-planètes", qui émettent peu de lumière, étaient invisibles et pouvaient seulement être détectées au moment où elles passent devant leur soleil, 10.000 fois plus brillant, faisant comme une ombre, avec la technique dite d'oscillation "wobble".

 

  La 1ère équipe a pu examiner directement la planète dite HD 209458b, dont la taille est de 30 à 40% plus grande que Jupiter. HD 209458b appartient à la catégorie dite "des Jupiters chauds", sorte de planètes gazeuses géantes tournant très près de leur soleil ou étoile. La température atmosphérique de HD 209548b a été estimée à 727 degré Celsius. Son orbite est à 0,05 unité astronomique de son soleil soit environ un vingtième de la distance entre la Terre et le Soleil.

 

  La 2nde équipe a pu observer directement à l'aide aussi du télescope Spitzer la seconde exoplanète dite TrES-1 qui appartient à la même catégorie que HD 209458b. Depuis 1994, 145 exoplanètes ont été découvertes, selon les statistiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa. Mais le but ultime de la Nasa et de son homologue européenne, l'ESA, est de découvrir des exoplanètes de la taille de la Terre et préparent pour ce faire plusieurs missions au cours des dix prochaines années.

 

Avec le "Terrestrial Planet Finder", dont le lancement est prévu entre 2012 et 2014, la Nasa sera capable de voir directement de telles planètes. L'ESA, lui emboîtera le pas en 2015 par Darwin, qui grâce à une flottille de petits télescopes formant un puissant interféromètre, pourra analyser l'atmosphère de ces planètes.  (AFP)

 

 

 

 

OGLE-2005-BLG-390Lb

   25.01.2006     découverte d'Une exoplanète similaire à la Terre 

 

Avec une masse représentant seulement cinq fois celle de la Terre, la nouvelle exoplanète découverte par une équipe internationale d’astronomes se rapproche un peu plus du modèle de notre planète et de ses voisines du système solaire.

Vue d'artiste d'une exoplanète

D’autant plus qu’elle tourne en orbite autour de son étoile à bonne distance, deux fois et demi la distance Terre-Soleil, annoncent aujourd’hui les chercheurs dans la revue Nature. La plus petite exoplanète découverte jusqu’à présent tournait autour de son étoile en deux jours seulement et avait une masse de 7,5 fois celle de la Terre.

 

La nouvelle planète, référencée sous le nom de code OGLE-2005-BLG-390Lb, est en orbite autour d’une étoile rouge cinq fois moins massive que le Soleil, située à 20.000 années lumière. La planète en fait le tour en 10 ans. Une planète aussi éloignée d’une étoile relativement froide ressemble plus à Pluton qu’à la Terre. La température à sa surface est estimée à –220°C.

Le premier signal trahissant la présence d’une exoplanète a été repéré dans la nuit du 10 août 2005 par le Français Pascal Fouché et le Danois Kristian Woller, depuis l’Observatoire de la Silla, au Chili. La planète a été découverte grâce à l’effet de microlentille gravitationnelle, utilisé pour différentes recherches par les astronomes. Basé sur un principe énoncé par Einstein au début du 20ème siècle, cet effet utilise le passage d’une étoile dite ‘’lentille’’ devant une étoile ‘’source’’ pour amplifier le signal lumineux. La gravité de l’objet le plus proche agit comme une lentille et magnifie la lumière venant de l’étoile la plus éloignée. La luminosité de l’étoile source augmente de façon prévisible pendant plusieurs semaines puis décroît. La présence d’une planète autour de l’étoile lentille produit une modification du signal lumineux qui peut être détectée. C’est ce que Fouché et Woller ont repéré les premiers avant de lancer d’autres équipes et d’autres télescopes dans la course.

 

D’après Jean-Philippe Beaulieu (IAP) et les autres signataires de l’article publié aujourd’hui, cette découverte montre que ce type de planète, froide, sans doute composée de roches et de glaces, est plus fréquent que les géantes comme Jupiter. En effet, il y aurait dix fois moins de chances de détecter une petite planète comme celle-là avec l’effet de microlentille gravitationnelle qu’une géante gazeuse. (NouvelObs.com)

 

 

 

 

2M1207 b

   11.09.2004   La première image d'une planète extrasolaire ?

Des astronomes européens croient avoir obtenu la première photo d'une planète tournant autour d'une autre étoile. Si ça se confirme, ils auront repoussé un peu plus les limites de ce qui est observable avec nos plus puissants télescopes.

L'étoile, appelée 2M1207, est à 230 années-lumière et est beaucoup moins massive et beaucoup moins brillante que notre Soleil. C'est peut-être ce qui a permis au télescope Yepun, partie du complexe VLT (Very Large Telescope) du Chili, de prendre en photo cette planète, sous la forme d'un très faible point rouge, à l'extrême limite de ce que sa lentille pouvait capter.

 

S'il s'agit bien d'une planète. Et c'est un gros si. L'observation a été réalisée en avril, et il faudra encore un an d'observations pour récolter quelques minces informations sur cet hypothétique "compagnon" de l'étoile, qui serait une planète géante comme notre Jupiter.

Rappelons que si, depuis 1995, on a détecté la présence de plus d'une centaine de planètes tournant autour d'étoiles autres que notre Soleil, jamais ces planètes n'ont encore pu être photographiées. C'est qu'une planète, même de la taille de Jupiter, est des milliers de fois plus petite qu'une étoile, et qu'en plus, elle ne brille pas. Tenter d'en prendre une en photo, c'est un peu comme de tenter de prendre une chandelle en photo alors que, derrière elle, brille un projecteur de 100 millions de watts!

 

 

    30.04.2005    présence d'une  planète extra-solaire confirmée

 

La première image jamais obtenue d'une planète extra-solaire, cinq fois plus massive que Jupiter et en orbite autour d'une naine brune (étoile de faible masse), a été obtenue l'an dernier par une équipe internationale.

Il y a un an, les chercheurs ont en effet détecté et photographié, à 230 années-lumière de la Terre, un "objet" cent fois moins lumineux qu'une naine brune près de laquelle il se situait. Cette naine brune, 2M1207, appartient à "TW Hydrae", un ensemble de jeunes étoiles. Mais il était cependant sur le moment impossible d'affirmer que l'objet identifié était bien une planète en orbite autour de 2M1207.

Après de nouvelles observations, en février et mars derniers et la prise de nouveaux clichés, l'équipe, sous la direction de Gaël Chauvin, de l'ESO, vient de confirmer que l'objet était bien lié à la naine brune puisqu'il a suivi cette dernière dans son déplacement dans le ciel. Cette planète est une exoplanète, c'est-à-dire un astre dont la masse ne dépasse pas 13,6 fois celle de Jupiter.

Cette nouvelle planète se trouve à 55 unités astronomiques (8,250 milliards de kilomètres) de la naine brune, soit deux fois la distance Neptune-Soleil, et sa période orbitale est estimée à 2.500 ans environ. Sa température est dix fois celle de Jupiter. La même équipe vient également de découvrir autour d'une jeune étoile de la constellation du Peintre, AB Pictoris, un objet de masse estimée entre 13 et 14 fois celle de Jupiter. Ces deux découvertes laissent penser que les exoplanètes pourraient s'être formées de façon tout à fait différente de celle des planètes du système solaire. (AP)

 

 

 

  03.01.2008    crèche planétaire autour de TW hydrae

 

La découverte d’une planète extrasolaire nouvellement formée et encore reliée au disque de poussière entourant son étoile-mère offre aux astronomes la possibilité d’observer un système planétaire en cours de formation.

 

L’étoile en question, TW Hydrae, est toute jeune : elle a entre huit et dix millions d’années, soit à peine un cinq centième de l’âge de notre soleil. Sa surface est encore secouée par de violentes explosions de plasma et elle est entourée d’un anneau de gaz et de poussières. C’est dans cet amas de débris qu’a été découverte la planète en question. Cette dernière n’a rien d’une demi-portion puisqu’elle a environ dix fois la masse de Jupiter. Proche de son étoile, elle orbite à peine à six millions de Km (4% de la distance Terre-Soleil) et fait le tour de son étoile en 3.56 jours.

TW hydrae b, est encore reliée au disque de poussières stellaires. Sa découverte a déjà permis aux astronomes de corriger leur estimation du temps qu’il fallait pour qu’une planète apparaisse, ils estimaient jusqu’à présent qu’il fallait jusqu’à 30 millions d’années. De toute évidence cette période est beaucoup plus courte. L’observation de TW Hydrae b, réalisée à l’aide du spectrographe FEROS, du télescope de la Max-Planck-Gesellschaft et de l'Observatoire astronomique du Sud (ESO) à La Silla au Chili, va permettre de suivre « en direct » l’évolution de ce système planétaire en formation. (nouvelobs.com)

 

 

 

 

GQ Lupi B

    05.04.2005    première photo d'une planète hors du système solaire

 

La première photographie d'une planète située en dehors du système solaire a été publiée par les scientifiques de l'Université d'Iéna, a annoncé Ralph Neuhaeuser, directeur de l'Institut d'astrophysique de l'université. Cette planète tournerait à 400 années-lumière de distance autour de l'étoile mère GQ Lupi de la constellation du Loup (Lupus).

Selon Ralph Neuhaeuser, de telles planètes extrasolaires n'avaient été observées jusqu'à aujourd'hui que par des phénomènes indirects. Grâce à cette photographie, les chercheurs espèrent développer leurs connaissances sur la naissance des planètes. (AFP)

 

 

 

 

Gliese 876 d

    14.06.2005   Découverte d'une nouvelle planète extrasolaire, semblable à la Terre

 

Une planète qui pourrait ressembler à la Terre, mais avec une température trop élevée pour abriter des formes de vie, a été découverte en orbite autour d'une étoile voisine, à 15 années-lumière du système solaire. "C'est la plus petite planète extrasolaire jamais détectée et la première d'une nouvelle catégorie de planètes telluriques, a annoncé Paul Butler de l'Institution Carnegie à Washington. Elle est comme une grande cousine de la Terre."

Si les chercheurs n'ont pas de preuve directe que la nouvelle planète soit rocheuse, sa masse n'est pas celle d'une géante gazeuse, comme Jupiter. Ils l'estiment entre 5,9 et 7,5 fois celle de la Terre. L'astre est en orbite autour d'une étoile baptisée Gliese 876, située à 15 années-lumière de la Terre. Sa révolution ne dure que l'équivalent d'1,94 journée terrestre. Sa température est évaluée entre 204 et 398 degrés Celsius.

Gliese 786 est une étoile naine rouge, avec une masse estimée à un tiers de celle du soleil. C'est la plus petite étoile découverte autour de laquelle tournent des planètes. Paul Butler a expliqué que la composition de la planète est probablement similaire à celle des planètes internes du système solaire, un mélange de nickel et de fer.

Selon Gregory Laughlin, de l'observatoire Lick, de l'Université de Californie, a estimé qu'une planète avec cette masse pouvait avoir une gravité suffisante pour retenir une atmosphère: "Elle pourrait même avoir une couche dense de vapeur d'eau". Trois autres planètes extrasolaires, qui pourraient être aussi de composition rocheuse, ont été recensées mais elles sont en orbite autour d'un pulsar, une étoile morte qui émet des pulsations à intervalle régulier, et non autour d'une étoile normale. (AP)

 

 

 

 

OGLE-TR-113  +  OGLE-TR-132

    10.05 2004    Découverte d’une nouvelle sorte de planètes

Des astronomes européens ont découvert, à l'aide du téléscope VLT, au Chili, une nouvelle sorte de planètes hors de notre système solaire. Il s’agit des "très chauds Jupiters" caractérisés par leur masse importante, leur température élevée et leur grande proximité avec l'étoile-mère. Munis de leur télescope de 8,2 mètres de long, les chercheurs sont parvenus à débusquer deux étoiles autour desquelles tourne une planète. Elles se trouvent toutes les deux dans la constellation Carina, située au sud, dans notre Voie Lactée.

La planète OGLE-TR-113 tourne autour d'une étoile un peu plus chaude et un peu plus grande que notre Soleil, à six mille années-lumière de la terre. La planète est trente-cinq fois plus lourde que Jupiter et son diamètre est dix fois plus grand que celui de Jupiter. Le corps céleste fait le tour de l'étoile mère tous les 1,43 jours car elle en est très proche, soit 3,4 millions de kilomètres. A titre de comparaison, Mercure - dans notre système solaire - se trouve dix-sept fois plus loin de "notre" étoile.

La planète OGLE-TR-132 se trouve à 1.200 années-lumière de la Terre. Elle est à peu près aussi lourde que Jupiter, mais 15% plus grande. La planète tourne autour d'une étoile plus froide et plus petite que notre soleil. Elle fait le tour complet de l'étoile-mère en 1,69 jour et en est éloignée de 4,6 millions de kilomètres. Les deux planètes découvertes sont particulièrement chaudes.

ESO (l'Observatoire Européen Austral) considère qu'il s'agit là des premiers exemplaires d'une nouvelle sorte de planètes se trouvant hors de notre système solaire: "les très chauds Jupiters". Elles sont caractérisées par leur masse importante, leur température élevée et leur grande proximité avec l'étoile-mère. L'ESO estime que ces planètes sont très rares dans le cosmos et évalue leur nombre de une sur 2500 à 7000 étoiles.

 

 

 

 

WASP-1b et WASP-2b

   26.09.2006   Découverte de deux nouvelles planètes extrasolaires

 

Deux nouvelles planètes extrasolaires, ou exoplanètes, ont été découvertes grâce à une collaboration anglo-franco-helvétique, a annoncé mardi l'Institut d'astrophysique de Paris (IAP).

Ces deux astres, WASP-1b et WASP-2b, dits "à transit", portent à 14 la liste des planètes extrasolaires de ce type. La première est située à environ mille années-lumière, dans la constellation d'Andromède, la seconde à quelque 500 années-lumière, dans la constellation du Dauphin. Il s'agit de planètes géantes gazeuses de type Jupiter, mais tournant autour de leur étoile en 2,5 et 2,2 jours de période respectivement, contre douze ans pour Jupiter. Leur proximité de leur étoile implique que les températures y sont élevées, ce qui les fait entrer dans la classe des "Jupiters chauds".

Le système robotisé de 8 téléobjectifs grand angle SuperWASP (Wide Angle Search for Planets) dirigé par une équipe du Royaume-Uni a observé plus de 200.000 étoiles à la recherche d'infimes baisses de luminosité périodiques attribuables à un compagnon planétaire. Plusieurs dizaines de candidats ont ainsi été identifiés. Pour établir la nature planétaire de ces étoiles, l'équipe anglo-saxonne s'est jointe à une équipe franco-helvétique. A ce jour, on connaît plus de 200 planètes autour d'étoiles autres que le Soleil. Les planètes à transit intéressent particulièrement les astronomes : un satellite photométrique franco-européen, COROT (COnvection, ROtation et Transits planétaires), doit être lancé prochainement pour tenter d'en identifier un grand nombre.  (paris - aFp)

 

 

   04.10.2006   Découverte d'exoplanètes ultra-véloces

 

Une équipe internationale d'astronomes pourrait avoir découvert jusqu'à cinq nouvelles exoplanètes aux caractéristiques jamais observées jusqu'ici, car faisant le tour de leur astre en moins d'une journée terrestre. Kailash Sahu, du Space Telescope Science Institute de Baltimore, et ses collègues américains, chiliens, suédois et italiens, estiment qu'il pourrait s'agir là d'une nouvelle classe de planètes qu'ils ont baptisées "planètes à période de révolution ultra-courte" (USPP, selon leur sigle en anglais).

 

Au cours de la dernière décennie, les astronomes ont repéré plus de 200 planètes en orbite autour d'une étoile autre que notre Soleil. Les plus véloces mettent entre 1,2 et 2,5 jours pour en faire le tour.

 

M. Sahu et son équipe ont concentré leurs efforts sur une portion du bulbe galactique, la région centrale et riche en étoiles de notre Voie lactée, dans la région du Sagittaire. Grâce au télescope spatial Hubble, ils y ont fait une spectaculaire moisson de 16 exoplanètes potentielles.

 

Ces découvertes ont été réalisées par la méthode des transits: les astronomes repèrent ces exoplanètes lorsqu'elles passent devant leur étoile, entraînant une baisse de son intensité, faible mais récurrente. La plus véloce des nouvelles exoplanètes ferait le tour de son étoile en 0,42 jour.

 

Les 5 USPP potentielles tournent toutes autour d'étoiles d'une masse inférieure à celle du Soleil, ce qui les distingue des "Jupiter chaudes" (les géantes gazeuses jusqu'ici considérées comme les plus véloces des exoplanètes). Si l'on prend en compte la moindre taille de leur étoile "mère", les USPP ne sont toutefois pas plus proches du coeur de leur soleil que les "Jupiter chaudes", souligne M. Sahu. (paris - aFp)

 

 

 

 

 

 

 

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