spacenews
les projets en
cours
un
ascenseur spatial
26.06 2004
un ascenseur spatial d'ici 2020...
AP - Quel étage ? La lune. Bradley Edwards veut envoyer un homme dans
l'espace par l'ascenseur. Il estime que son câble en nanotubes de
carbone, qui s'élèverait à quelque 100.000 km au-dessus de la Terre,
pourrait être prêt à fonctionner d'ici 15 ans.
|
|
M.
Edwards dirige le projet « Ascenseur spatial » au sein de l'Institut
pour la recherche scientifique (ISR) à Fairmont en
Virginie-Occidentale.
(...)
Bradley Edwards évalue le
coût total de son engin à 10 milliards de dollars (8,2 milliards d'euros).
Une broutille par rapport aux autres projets spatiaux des États-Unis :
George W. Bush veut envoyer un homme sur la lune d'ici 2020.
(...)
" Cette idée enthousiasme beaucoup de gens à la NASA ", relève
Robert Casanova, directeur de l'Institut des concepts avancés de la
NASA à Atlanta. Bradley Edwards pense que son ascenseur est un mode de
transport spatial plus sûr et plus économique que les autres et qu'il
pourrait même à terme être utilisé pour envoyer des explorateurs sur
certaines planètes.
Grâce
aux nanotubes de carbone -plus résistants que l'acier-, le câble
d'environ un mètre de largeur et plus fin qu'une feuille de papier
pourrait supporter une charge de 13 tonnes. Le câble serait attaché à
une plateforme située sur l'équateur, dans le Pacifique au large de
l'Amérique du Sud, en un lieu où les vents sont calmes, le temps bon
et les vols commerciaux rares. Cette plateforme serait mobile.
(...)
L'idée ne date pas d'hier. Un chercheur russe, Constantin Tsiolkovski,
l'a étudiée il y a un siècle. Et le roman «Les fontaines du
paradis» d'Arthur C. Clarke, publié en 1979, parle d'un ascenseur
spatial de plus de 38.000km de haut et de colonies sur la lune, Mercure
et Mars.
Maintenant, «nous avons un matériau que nous pouvons utiliser pour le
construire vraiment», affirme Bradley Edwards. Un contrepoids serait
attaché à l'extrémité du câble dans l'espace. Le chercheur explique que
la rotation de la Terre devrait maintenir le fil tendu. L'ascenseur
fonctionnerait à l'énergie solaire, des cellules photoélectriques
transformant la lumière en électricité.
|
M. Edwards explique qu'il doit encore travailler environ deux ans sur
les nanotubes de carbone pour obtenir la résistance nécessaire et
qu'ensuite le projet lui-même pourra être lancé. « L'obstacle majeur, ce
sont simplement des questions politiques et de financement - c'est la
même chose », note-t-il. « Le côté technique, je pense que ce n'est plus
vraiment un problème».
|
Vidéo (Rayons X) : "Ascenseur de l'espace"
Tourisme
spatial
12.02.2006 Les
1ères licences de tourisme spatial pourraient être délivrées en 2008
Les premiers "touristes de l'espace", voyageurs payant leur billet vers
les étoiles, pourraient s'envoler des États-unis en 2008, a annoncé le
secrétaire américain aux Transports Norman Mineta. S'exprimant devant un
groupe d'entrepreneurs spatiaux, il a dit s'attendre à délivrer les
premières autorisations pour des vols-test l'année prochaine. Et s'ils
sont positifs, les licences de transport de passagers dans l'espace
pourraient suivre. "Ce n'est pas un calendrier basé sur de la
science-fiction", a-t-il déclaré, mais ce qu'il pense être l'état du
voyage commercial dans l'espace dans deux ans.
En décembre, le gouvernement américain avait publié un premier document
sur les futures règles du tourisme spatial, abordant des questions comme
la formation avant le vol, les exigences médicales pour ces futurs
voyageurs ou les décharges à leur faire signer. Ce document, qui prévoit
également les qualifications requises pour le personnels d'accompagnement,
ne fournit en revanche pas de précisions quant aux véhicules qui seront
utilisés. |
|
Les premiers textes sur le sujet devraient entrer en vigueur en juin
prochain, alors que le président George W. Bush a signé l'année dernière
une loi autorisant le début de l'exploitation commerciale des vols
spatiaux. Il y a déjà eu trois "touristes de l'espace", le premier étant
l'homme d'affaires californien Dennis Tito en 2001, qui ont payé chacun 20
millions de dollars (16,71 millions d'euros) pour monter à bord de fusées
Soyouz à destination de la Station spatiale internationale.
(AP) |
29.06.2007 GENESIS
2 - le prototype d'un futur hôtel gonflable dans l'espace
La
Russie a lancé un satellite américain qui devrait servir de prototype à
un possible hôtel de l'espace gonflable, ont annoncé des responsables
russes de l'espace, cités par l'agence Interfax. Le satellite Genesis-2,
qui a été mis sur orbite jeudi par une fusée Dniepr conçue sur la base
d'un missile balistique intercontinental, est une version plus petite de
la station orbitale Nautilus, imaginée par le magnat de l'hôtellerie de
Las Vegas Robert Bigelow pour des touristes désirant passer un moment
dans l'espace, a indiqué Interfax.
Le
projet d'hôtel, qui serait composé de plusieurs modules gonflables,
pourrait être monté en 2015, pour un coût estimé à 500 millions de
dollars. Les satellites de type Genesis, dont le premier a été lancé
l'an dernier, ainsi que des satellites Guardian, devraient tester la
résistance des structures gonflables, ainsi que le mode de construction,
avant qu'un prototype grandeur nature, dénommé BA330, soit mis sur
orbite. Si tous ces essais sont concluants, la compagnie Bigelow
Aerospace pourrait commencer la construction de l'hôtel en 2011, a-t-on
indiqué de même source.
(russie - AFP) |
Le module Genesis-1 (vue d'artiste) |
01.12.2006
L'humanité devra coloniser d'autres planètes pour survivre
Pour survivre, les humains vont devoir coloniser les planètes d'autres
systèmes solaires, a estimé le célèbre astrophysicien Stephen Hawking.
"La survie à long terme de la race humaine est menacée tant qu'elle se
limitera à une seule planète",
a-t-il déclaré à la BBC-radio. "Tôt ou tard, des catastrophes comme une
collision avec un astéroïde ou une guerre nucléaire sont susceptibles de
nous faire disparaître. Mais dès lors que nous nous disséminerons dans
l'espace et établirons des colonies indépendantes, notre avenir sera
assuré".
La Terre étant la seule planète dans son genre dans notre système
solaire, l'auteur du traité "Une brève histoire du temps" estime que les
humains doivent trouver une autre planète hospitalière à coloniser. A la
vitesse de fusées telles qu'Apollo, le voyage pourrait prendre pas moins
de 50.000 ans, a-t-il ajouté.
Stephen Hawking a expliqué que l'utilisation de l'annihilation
matière-antimatière, décrite dans la série télévisée "Star Trek",
pourrait permettre de voyager à la vitesse de la lumière. Lorsqu'une
particule et son antiparticule entrent en collision, leur masse se
transforme en énergie. Certains scientifiques, comme Hawking, pensent
que ce processus pourrait être utilisé pour propulser les fusées.
(londres -
ap) |
OBJECTIF LUNE
16.10.2006 La
Lune aiguise les convoitises internationales
Près de 34 ans après la dernière visite d'un Américain sur son sol, la
Lune aiguise de nouveau les convoitises internationales, les États-unis,
la Russie et la Chine claironnant leurs intentions d'y envoyer des
missions robotiques et habitées. Ces nouvelles ambitions lunaires vont
bientôt se concrétiser par une série sans précédent de lancements de
sondes vers la Lune. L'objectif est de scruter et collecter le plus grand
nombre possible de données sur sa composition géologique et ses ressources
potentielles.
Le Japon :
Lancement de son satellite SELENE en 2007 suivi par l'Inde et la Chine.
L'Inde :
Lancement de son
satellite lunaire Chandrayaan-1 dès la fin 2007. Le vaisseau orbital
indien transportera aussi des instruments européens et américains avec
notamment un puissant spectromètre appelé "Moon Mineralogy Mapper" fourni
par la Nasa.
La Chine :
Conquête de la Lune avec Chang'e 1, un orbiteur de deux tonnes qui pourrait être mis sur orbite
lunaire en 2008. L'engin transmettra des images tridimensionnelles de la
surface de la lune et fournira des analyses géologiques. La Chine prévoit
aussi l'envoi d'un véhicule robotisé d'ici 2012 suivi par une mission
robotique en 2020 qui permettra de ramener sur Terre des échantillons du
sol et d'autres données, avant l'envoi d'un vaisseau habité d'ici 2024.
Les États-unis :
Le président George W. Bush avait annoncé en 2004 un
retour des Américains sur la Lune d'ici 2018 à bord de l'Orion, futur
véhicule spatial successeur de la navette. Outre la conquête de Mars via
la Lune, les États-unis pensent que le sol lunaire renferme d'importantes
ressources de valeur pour leur économie.(
aFp) |
20.11.2007 La
Corée du Sud
- objectif lune
La
Corée du Nord a l'intention de lancer sa propre sonde lunaire en 2020 et
de poser un engin sur le sol lunaire à l'horizon 2025, en vertu de son
projet spatial qui vise à mettre au point des fusées coréennes appelées
à placer des satellites en orbite, annonce le ministère des Sciences à
Séoul. |
|
Le
programme lunaire s'appuiera sur une fusée que la Corée du Sud va mettre
au point dans les dix ans à venir. La Corée du Sud a du retard dans la
course à l'espace par rapport à ses deux grands voisins du Nord-est
asiatique, la Chine et le Japon.
La
Chine est devenue en 2003 le troisième pays au monde à envoyer un homme
dans l'espace avec son propre lanceur. Début novembre, elle a envoyé sa
première sonde lunaire autour de la Lune. Quant au Japon, sa première
sonde lunaire orbite autour de la Lune depuis octobre, avec quatre ans
de retard provoqué par des problèmes techniques.
(SEOUL - Reuters) |
24.09.2007 L'Inde
a l'ambition de lancer 60 missions spatiales d'ici à 2013
|
L'Inde a l'ambition de mener 60 missions spatiales d'ici à 2013, y
compris vers la Lune et vers Mars, a indiqué lundi un ministre, à
l'occasion d'une conférence internationale sur la conquête de l'espace.
"Le programme spatial de l'Inde prévoit 60 missions au cours des cinq
prochaines années pour remplir de nombreux objectifs dans les domaines
de la navigation, de la communication, du transport dans l'espace et de
l'observation de la Terre", a déclaré Prithviraj Chavan, ministre auprès
du chef du gouvernement indien Manmohan Singh.
En janvier, l'Inde avait réussi, pour la première fois de son histoire,
à récupérer sur Terre une capsule spatiale qu'elle avait envoyée
quelques jours auparavant: une mission préparatoire à un futur vol
habité dans l'espace. L'agence indienne de recherche spatiale (ISRO) a
maintes fois promis d'envoyer d'ici à 2009 une sonde inhabitée vers la
Lune puis d'ici à 2013 une mission similaire vers Mars, avant de tenter
d'envoyer un jour un être humain dans l'espace.
(HYDERABAD
- afp) |
24.09.2007 La
Chine va se doter d'un quatrième centre spatial
La
Chine, qui ambitionne de se rendre sur la Lune, a décidé de se doter
d'une quatrième base de lancement spatial, plus proche de l'équateur que
les autres, sur l'île de Hainan. Selon le plan approuvé par le
gouvernement et la Commission militaire centrale, la base, qui devrait
être opérationnel vers 2010, sera construite à Wenchang et abritera un
centre de commandes, deux pas de tirs et une usine d'assemblage de
lanceurs.
Elle sera destinée à recevoir les lanceurs de nouvelle génération non
polluants et non toxiques, a indiqué pour sa part l'agence Chine
Nouvelle. Wenchang permettra, selon le gouvernement chinois, d'accroître
les capacités des fusées porteuses et la durée de vie des satellites, en
raison de sa proximité avec l'équateur.
Selon les spécialistes, le lieu idéal pour une base de lancement est
l'équateur, où la vitesse d'entraînement due à la rotation de la terre
est maximale. De plus, cette nouvelle base aura l'avantage d'avoir un
accès direct à la mer, contrairement aux trois autres qui se trouvent à
l'intérieur des terres, loin des côtes. La Chine a réalisé avec succès
deux missions habitées en orbite ces trois dernières années, devenant
ainsi le troisième pays avec les Etats-Unis et la Russie à envoyer par
ses propres moyens des êtres humains dans l'espace. Le programme spatial
chinois prévoit aussi des missions lunaires, qui pourraient démarrer
cette année avec l'envoi d'un satellite d'exploration.
(PEKIN - AFP) |
|
objectif mars
09.04.2005 mission européenne vers
Mars en 2011
|
Les scientifiques européens misent toujours sur la planète Mars et ont
invité l'ESA à poursuivre cette exploration avec l'envoi d'un robot à
l'horizon 2011, puis avec une mission comportant le retour
d'échantillons de sol en 2016.
Après la première aventure, toujours en cours, de l'orbiteur Mars
Express, les Européens doivent faire porter l'accent sur "la mobilité,
et réaliser des forages en profondeur", a résumé Jean-Pierre Swings, du
Comité consultatif sur le programme d'exploration spatiale Aurora de
l'ESA. Actuellement en phase préparatoire, Aurora doit donner à l'Europe
sa "feuille de route" pour l'exploration du système solaire. |
Juin 2011 :
Lancement d'une mission robotisée "Exomars", qui arriverait à
destination en juin 2013. Exomars devra mener une analyse détaillée et
en 3 dimensions de l'environnement martien, rechercher des traces d'une
vie passée ou présente sur la "planète rouge", et identifier les
difficultés potentielles dans l'optique de missions habitées.
horizon
2016
: Exomars s'inscrirait dans la perspective d'une mission plus complexe
de retour d'échantillons en coopération avec la Nasa. Selon Bruno
Gardini, responsable du programme Aurora à l'ESA, l'Europe devrait
débourser 500 millions d'euros au titre de ces 2 missions. "Notre souci
sera de garantir à l'Europe un rôle-clé dans le projet retour
d'échantillons", a-t-il indiqué.
Les autres cibles définies par Aurora sont les astéroïdes et la Lune,
pour laquelle les Etats Unis ont annoncé un programme "très offensif".
horizon
2030
: Interrogé sur l'objectif ultime d'une mission habitée vers Mars,
M.Gardini reconnaît qu'il "n'est à ce stade pas question d'investir des
millions dans un objectif qui demeure très lointain".
(AFP) |
24.09.2007 La
Nasa espère envoyer un Homme sur Mars d'ici à 2037
La Nasa a l'ambition d'envoyer un Homme sur Mars d'ici à 2037, a indiqué
lundi Michael Griffin, le patron de l'agence spatiale américaine, à
l'occasion d'une conférence organisée en Inde sur la conquête de
l'espace. Cette année 2007 marque le cinquantenaire de la conquête
spatiale, c'est à dire le 50e anniversaire du vol du lancement du
satellite Spoutnik par l'Union soviétique le 4 octobre 1957, a rappelé
l'administrateur de la Nasa, Michael Griffin.
En 2057, pour le centenaire, "nous devrions célébrer le 20e anniversaire
d'un Homme sur Mars", a déclaré M. Griffin devant 2.000 délégués indiens
et étrangers réunis à Hyderabad (sud de l'Inde) pour une conférence
internationale sur l'industrie spatiale."Nous regardons la Lune et Mars
pour bâtir une civilisation pour demain et au-delà", a-t-il plaidé.
La Nasa a lancé en août dernier Phoenix, dernière sonde martienne
américaine en date qui doit pour la première fois aller creuser le
permafrost des régions arctiques de la planète rouge pour tenter d'y
détecter la possibilité de l'émergence d'une vie. L'arrivée est prévue
le 25 mai 2008 pour une mission de trois mois.
(HYDERABAD
- afp) |
24.09.2007 La
Chine va se doter d'un quatrième centre spatial
La
Chine, qui ambitionne de se rendre sur la Lune, a décidé de se doter
d'une quatrième base de lancement spatial, plus proche de l'équateur que
les autres, sur l'île de Hainan. Selon le plan approuvé par le
gouvernement et la Commission militaire centrale, la base, qui devrait
être opérationnel vers 2010, sera construite à Wenchang et abritera un
centre de commandes, deux pas de tirs et une usine d'assemblage de
lanceurs.
Elle sera destinée à recevoir les lanceurs de nouvelle génération non
polluants et non toxiques, a indiqué pour sa part l'agence Chine
Nouvelle. Wenchang permettra, selon le gouvernement chinois, d'accroître
les capacités des fusées porteuses et la durée de vie des satellites, en
raison de sa proximité avec l'équateur.
Selon les spécialistes, le lieu idéal pour une base de lancement est
l'équateur, où la vitesse d'entraînement due à la rotation de la terre
est maximale. De plus, cette nouvelle base aura l'avantage d'avoir un
accès direct à la mer, contrairement aux trois autres qui se trouvent à
l'intérieur des terres, loin des côtes. La Chine a réalisé avec succès
deux missions habitées en orbite ces trois dernières années, devenant
ainsi le troisième pays avec les Etats-Unis et la Russie à envoyer par
ses propres moyens des êtres humains dans l'espace. Le programme spatial
chinois prévoit aussi des missions lunaires, qui pourraient démarrer
cette année avec l'envoi d'un satellite d'exploration.
(PEKIN - AFP) |
|
La voile
solaire Cosmos-1
17.08.2004
La voile
solaire Cosmos-1
|
Le projet de voile solaire
Cosmos-1 imaginé par la Planetary Society (fondée
il y a une vingtaine d'année par Carl Sagan) devrait s'élancer en fin
d'année ou au début 2005 au plus tard.
Cosmos
1 est faite de 8 panneaux triangulaires disposés sur deux plans
comportant chacun quatre panneaux. La surface totale de la voile est de
600 mètres carrés, avec un diamètre d'environ 15 mètres.
Un
moteur électrique photovoltaïque sera utilisé pour orienter les lames
de la voile comme une hélice d'hélicoptère afin de changer leur angle
par rapport au soleil. Deux
caméras, l'une construite en Russie l'autre construite aux USA par
Malin Space Science Systems, seront montées au-dessus de la voile.
|
Suivant son attitude, Cosmos 1 pourra
briller aussi fort que la pleine lune (bien qu'elle n'apparaîtra que
comme un point dans le ciel). Cosmos-1 est en quelque sorte un
démonstrateur de nouvelle technologie dont l'objectif est d'accroître de
manière contrôlée et mesurable son énergie orbitale, pour agrandir
progressivement son orbite autour de la Terre (à l'aide du vent
solaire).
Bien qu'aucun programme aujourd'hui n'envisage d'utiliser un tel système
de propulsion, il est tout à fait possible de l'appliquer à des missions
interplanétaires et interstellaires futures ou de le concevoir comme
système de transport bon marché pour le transport de charges lourdes
vers la Lune ou Mars.
|
21.06.2005 Lancement
du premier voilier solaire de l'espace
Le premier voilier solaire de l'espace doit être lancé mardi à
19H46 GMT pour tenter
de montrer que les rayons lumineux peuvent fournir une source illimitée
de propulsion pour des voyages cosmiques. Le lancement de Cosmos 1, qui
ne pèse qu'une centaine de kg se fera à partir d'un
sous-marin russe immergé en mer de Barents, dans le cône d'un missile
balistique intercontinental modifié. |
Ce projet, dont le maître d'oeuvre est la Planetary Society à Pasadena
(Californie), fondée en 1980 par l'astrophysicien et écrivain légendaire
Carl Sagan, mort en 1996, est en grande partie financé par les studios
de production américains Cosmos, créés par sa veuve, Ann Druyan. Cosmos
1 a été conçu et construit par NPO Lavochkin, une agence spatiale russe
quasi-indépendante. Le gouvernement russe fournit le lancement.
Le voilier solaire doit être mis sur une orbite de 900 km au-dessus de
la Terre, vers 21H00 GMT le 21 juin et ce pour une mission d'un mois.
Chacune des huit voiles triangulaires, très fines, en Mylar (environ 5
microns, ou un cinquième l'épaisseur d'un sac à poubelle en plastique)
ressemblent aux pétales d'une fleur, qui une fois déployées, auront la
forme d'un énorme miroir en forme de disque de 30 mètres de diamètre.
Le Mylar est un matériau très résistant qui réfléchit la lumière. Cosmos 1
sera alors très visible de la Terre dont il fera le tour en une centaine
de minutes. Cosmos 1 permettra de prouver que l'idée d'un vaisseau
spatial à voilure solaire pour voyager dans le cosmos ne relève plus de
la science fiction.
WASHINGTON
(AP) |
|
22.06.2005 Echec
du lancement du premier "voilier solaire" de l'espace
Le lancement du premier "voilier solaire" de l'espace a échoué mardi soir après à une défaillance de
sa fusée porteuse, a confirmé l'agence spatiale russe. La
défaillance s'est produite 83 secondes après le lancement de la fusée, depuis un sous-marin croisant dans la
mer de Barents, dans le nord de la Russie. Le porte-parole de l'agence
spatiale russe, Vyatcheslav Davidenko a précisé que la "défaillance de
la fusée signifie la perte du voilier solaire". |
|
Ses promoteurs espèrent déboucher à terme sur la conception de vaisseaux
spatiaux solaires capables de franchir de grandes distances à une
vitesse croissante, la poussée des photons se cumulant avec le temps.
Le principe du "voilier solaire" est d'utiliser pour sa propulsion les
flux de photons, particules élémentaires de la lumière qui rebondissent
sur des voiles et les poussent en avant, un peu à la manière du vent. La
poussée est réduite, mais elle est constante et cette source d'énergie
est inépuisable. Deux expériences similaires, en 1999 et 2001, s'étaient
soldées par des échecs. (AP) |
Univers quantique
06.01.2006 Un
pas de plus vers les superordinateurs quantiques
Les scientifiques d'Oxford se sont rapprochés des superordinateurs quantiques
par l'élaboration d'une nouvelle technique appelée "bang-bang", permettant de
conserver les informations quantiques. L'idée sous-jacente au calcul quantique
est basée sur la mécanique quantique, qui permet à une entité, comme un atome,
d'exister dans plusieurs états simultanément. Le calcul quantique est un peu
le Saint Graal de l'informatique parce que chaque unité d'information
possédant plus d'un état à la fois, les traitements seraient des milliards de
fois plus rapides et la puissance des ordinateurs considérablement augmentée.
Il n'y a juste qu'un problème: personne ne sait encore comment construire un
tel ordinateur. Le plus grand obstacle est qu'un état quantique n'est maintenu
que tant que l'entité quantique n'interagit avec rien. Lorsque l'état est lu,
ou qu'il y a interaction avec l'environnement, la particule quantique (le
"qubit") passe dans un état déterminé et perd donc sa qualité essentielle qui
est d'exister dans plus d'un état à la fois. Le défi est d'isoler
l'information quantique de son environnement.
(...) Selon le Docteur Simon Benjamin, l'expérience a été un succès total.
"Nous avons été capables d'obtenir un très haut niveau de découplage du spin
du noyau d'avec son environnement, en gelant l'information exactement comme
nous l'avions prévu. C'est probablement à partir de stratégies comme celle-ci
que se formeront les éléments essentiels des ordinateurs quantiques du futur.
(University of
Oxford) |
détecter
et comprendre les trous noirs
14.10.2004
Un tout nouveau télescope spatial de la NASA s’envolera le 26 octobre
prochain à bord d’une fusée Delta 2. Swift observera les explosions
cataclysmiques qui se déclenchent au sein de notre univers et qui sont
des précurseurs de trous noirs. |
|
A une altitude de 600 km, le télescope mesurera les salves de rayons
gamma qui arrivent sur Terre sans prévenir. Grâce à ces données. les
scientifiques pourront mesurer la distance et la force des explosions.
Les salves gamma ont été découvertes il y a 35 ans et restent toujours
un grand mystère de la physique moderne. Elles durent entre quelques
millisecondes et plusieurs minutes et ne réapparaissent jamais au même
endroit. Sur une année, ces salves émettent 100 milliards de fois plus
d’énergie que notre soleil.
Elles pourraient provenir des explosions extraordinaires qui suivent la
mort d’étoiles très massives, appelé hypernovae, ou de la collision de
deux étoiles à neutrons se tournant autour. Ces deux types d’événements
entraînent en général la formation de trous noirs. La mission de deux
ans aura coûté 250 M$. |
10.07.2005 Le
Japon lance un satellite d'étude des trous noirs et supernovae
Une fusée japonaise transportant un satellite
destiné à la recherche sur les phénomènes cosmiques tels que les trous
noirs et les supernovae a été lancée avec succès depuis le sud
de l'Archipel.
Le satellite, qui est équipé d'appareils à rayons X, et qui évoluera à 570 km
au dessus de la terre, est destiné à "enquêter physiquement sur les phénomènes astronomiques
dégageant une forte quantité d'énergie, comme les trous noirs et les
supernovae".
Les supernovae sont des étoiles présentant brusquement un éclat très
vif, dont l'intensité décline ensuite. Un trou noir, quant à lui, est
une zone de l'espace déformée (en forme de puits) par une masse énorme
concentrée sur une toute petite surface.
La réussite du lancement "nous fait plaisir de tout coeur, car
l'astronomie aux rayons X est un domaine dans lequel le Japon est en
avance sur le reste du monde", s'est félicité le ministre nippon des
Sciences, Nariaki Nakayama.
(AfP) |
|
scruter le ciel
25.11.2005 La
mission Corot ou la quête d'exoplanètes et l'étude des étoiles
Le
satellite Corot d'observation stellaire du Centre national d'études
spatiales (CNES), qui sera lancé à l'automne 2006 du centre spatial de
Baïkonour, dans le Kazakhstan, sera la première tentative de détection à
partir de l'espace de planètes situées hors du système solaire ou
exoplanètes. Cette mission, une «première mondiale», a souligné Annie
Baglin, de l'Observatoire de Paris, visera un double objectif :
rechercher des exoplanètes et étudier la structure interne des étoiles.
Corot (COnvection, ROtation et Transits planétaires),
lancé par une fusée Soyouz 2-1B, sera placé sur une orbite terrestre
polaire à une altitude voisine de 850 km d'où il observera certaines
parties du ciel sur une période totale de deux ans et demi. Depuis la
découverte en 1995 de la première planète hors du système solaire,
c'est-à-dire tournant autour d'une étoile semblable au Soleil, les
astronomes en ont détecté à partir d'observatoires terrestres quelque
170, de grosses planètes gazeuses ou des moyennes.
La mission Corot, espèrent-ils, devrait permettre de mettre au jour
«entre 30 et 40 planètes de taille moyenne, d'une architecture proche de
celles du système solaire». «Avec Corot, on défriche», a souligné Annie
Baglin en précisant que le satellite «va nous permettre de découvrir des
systèmes planétaires où il pourrait sans doute y avoir des Terres».
Toutefois, notent les astronomes, de telles planètes faites de roches,
plus petites que celles détectées jusqu'à présent, échapperont sans
doute aux instruments de Corot, pas encore assez puissants pour de
telles observations.
(AfP)
|
28.09.2005 Contre
la menace des astéroïdes, l'ESA prépare la mission Don Quichotte
L'
Agence Spatiale Européenne a sélectionné 2 astéroïdes qu'elle prendra
pour cibles pour mieux en comprendre la composition et la trajectoire,
dans le cadre d'une future mission baptisée Don Quichotte. Les astéroïdes, ou NEO
(Near Earth Objects) sont avec quelques comètes, des objets dont
l'orbite est proche de la Terre et
qui sont susceptibles à tout moment de la
percuter, avec des
conséquences potentiellement cataclysmiques, pour peu qu'elles aient un
diamètre de plusieurs kilomètres.
"Nous disposons aujourd'hui
de capacités accrues d'identifier et de caractériser les astéroïdes, et
par ailleurs des moyens d'effectuer des missions spatiales à des coûts
réduits, avec en plus une autonomie accrue des engins", explique à l'AFP
Franco Ongaro, chef du Département "concepts de pointe" à l'ESA .
Les
États Unis ont lancé la
traque aux astéroïdes depuis les années 70, et avaient notamment réussi
à faire atterrir la sonde NEAR sur l'astéroïde Eros, en 2001. Avec la
récente mission Deep Impact l'été dernier, la NASA, en envoyant un
vaisseau s'écraser sur la comète Tempel 1, cherchait à approfondir les
connaissances sur la structure interne de ces corps célestes. La mission
européenne Don Quichotte, dont le scénario prévoit l'envoi de deux
véhicules spatiaux sur des trajectoires interplanétaires distinctes,
l'un devant percuter la cible, l'autre devant se placer en orbite autour
de sa cible pour une période d'observation de plusieurs mois, pourrait
être la première tentative d'évaluer in situ la menace posée par un NEO
et de prendre des mesures concrètes pour dévier sa trajectoire, souligne
l'ESA.
(AfP)
|
14.12.2005 Les
observatoires Herschel et Planck (lancement prévu en 2008)
Deux satellites scientifiques européens, le télescope spatial Herschel
et l'observatoire Planck, seront lancés par une
fusée Ariane en 2008, a
annoncé mercredi la société Arianespace. Les
deux satellites seront lancés simultanément par une Ariane-5 ECA au
premier trimestre 2008 depuis le Centre spatial guyanais à Kourou. Une
fois dans l'espace, ils rejoindront de façon indépendante leurs orbites
opérationnelles autour du deuxième point de Lagrange (L2) du système
Terre-Soleil, à 1,5 million de kilomètres de notre planète, dans la
direction opposée au Soleil.
Conçu dans la continuité du programme ISO (à l'origine de l'Observatoire
spatial dans l'infrarouge, qui a fonctionné de 1995 et 1998), le
télescope Herschel aura deux objectifs principaux: d'une part,
l'observation de l'Univers "froid", en particulier la formation des
étoiles et des galaxies, et, d'autre part, l'étude de la composition
chimique des atmosphères des objets célestes et la chimie moléculaire de
l'Univers. D'une masse de 3,3 tonnes au lancement, Herschel sera doté
d'un miroir de 4,5 mètres de diamètre, le plus grand jamais déployé dans
l'espace.
De 1,7 tonne au lancement, l'observatoire Planck est destiné, quant à
lui, à analyser l'anisotropie (qualité d'un milieu dont les propriétés
varient selon la direction) du champ de radiations cosmiques "fossiles".
Il doit fournir des informations essentielles sur la création de
l'Univers et l'origine de la structure cosmique. Les deux satellites
seront construits sous la maîtrise d'oeuvre de la société
franco-italienne Alcatel Alenia Space.
(AP)
|
11.09.2005 Premières
images pour le télescope SALT
SALT (South
African Large Telescope) a fourni ses premières images du ciel de
l’hémisphère sud et prend désormais sa place dans la cour des grands
télescopes de la planète. Installé au-dessus du désert du Kalahari, le
SALT est équipé d’un miroir de 11 mètres, lui-même composé de 91
segments hexagonaux. Ce projet de 15 millions d’euros a été réalisé par
un consortium international regroupant universités et agences de
recherche publiques des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, de Pologne,
d’Allemagne et de Nouvelle-Zélande.
Selon Eric Wilcots, astronome à l’université du Wisconsin-Madison (USA)
et partenaire du SALT, la partie de la Voie lactée visible depuis
l’hémisphère sud est plus spectaculaire que celle de l’hémisphère nord
et le ciel austral offre une plus grande richesse d’objets, comme le
nuage de Magellan. L’observation du ciel de l’hémisphère sud est déjà
permise par les grands télescopes installés au Chili et en Australie. La
construction du SALT permettra aux astronomes d’avoir une vue détaillée
de ce ciel 24h/24, précise un autre chercheur. Cette continuité est
importante pour des objets qui évoluent rapidement, comme les
supernovae.
(Sciences et Avenir)
|
|
|
|
|
|
47 Tucanae
Amas globulaire
|
NGC 6152
Amas stellaire
|
M8 - ngc 6523
La Nébuleuse
de la lagune |
NGC 6530
Petit amas stellaire
|
NGC 6744
Galaxie spirale
(cf Voie Lactée) |
autres...
17.11.2006
Google earth voyage dans le temps
Google
a superposé des cartes historiques à son service gratuit et interactif
de mappemonde en ligne afin d’offrir un aperçu de la façon dont les
lieux ont changé avec le temps.
Les ingénieurs de Google Earth ont numérisé l’une des plus importantes
collections de cartes américaines du monde, puis ont intégré cette
information au programme, qui laisse l’utilisateur naviguer la planète
de façon virtuelle et cliquer pour obtenir des plans rapprochés
d’endroits précis. La collection de cartes historiques de David Rumsey
rassemble des spécimens datant de 1680 à 1892, notamment le Globe de
Cassini, réalisé en 1790; une carte de l’Afrique remontant à 1787 et une
carte de l’Asie, datant de 1710. « C’est merveilleux de voir la
technologie ultra moderne de Google Earth présenter aux gens l’histoire
géographique de notre monde d’une façon nouvelle et innovatrice », s’est
réjoui Rumsey. « Les cartographes qui ont réalisé ces cartes historiques
il y a des centaines d’années seraient sans doute fort heureux de voir
leurs trésors apparaître sur Google Earth.» Google a aussi ajouté un
quiz interactif de National Geographic sur l’Afrique.
« De nos jours, toute personne connectée à Internet peut explorer
l’endroit le plus reculé de la Terre en un clic de souris », souligne le
vice-président de National Geographic, Terry Garcia.
(canoë -
TechnoScience) |
10.10.2006 au
08.11.2006 yahoo! lance "la capsule témoin"
Accessible
en 10 langues, la page du projet de Yahoo vise à permettre aux
utilisateurs de montrer aux générations futures à quoi ressemblait le
monde en 2006. Pendant 30 jours (du 10 octobre au 8 novembre), les
utilisateurs Yahoo! du monde entier peuvent soumettre des photos, des
écrits, des vidéos, des sons, des dessins et tout autre objet multimédia
pour ce projet d'« anthropologie électronique ». Pour la première fois
dans l'histoire de l'humanité, des données numériques seront réunies et
préservées à des fins mémorielles.
Tout en soumettant les objets de votre choix, vous pourrez lire, entendre
et apprécier les images, les mots et les sons soumis par des utilisateurs
de tous les pays. Au matin du 8 novembre, vous aurez contribué à créer un
patrimoine numérique de notre temps, une mosaïque d'instantanés
révélateurs, une capsule numérique qui sera scellée et remise au musée
Smithsonian de Washington (États-Unis), et qui prendra place dans la
marche de l'histoire. Yahoo affirme auprès de ses utilisateurs qu'ils vont
entrer dans le futur et dans l'histoire, et partager les contributions des
autres « capsulateurs ». Votre contribution va être projetée sur l'un des
grands monuments de la planète, puis propulsée par un rayon laser vers
l'infini de l'espace.
(Yahoo!
Capsule témoin) |
HOME
|