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spacenews

une base SPATIALE sur la lune

 

 

 

 

Année Pays les objectifs...
     
2008 Chine Chang'e1 - Orbiteur lunaire (images 3D)
2009 Inde Envoi d'une sonde inhabitée
2010 Japon Conception d'un robot lunaire
2011 Chine Alunissage d'un véhicule automatisé
2012    
2013    
2014    
2015 Etats-Unis Mission Orion - Exploration lunaire habitée
2016    
2017 chine Exploration lunaire non-habitée
2018    
2019    
2020 Chine Récolter des échantillons lunaires
2021 Corée du sud Sonde lunaire
2022    
2023    
2024 Chine Mission habitée
2025 Japon Mission habitée - base spatiale
  Corée du sud Engin lunaire + Satellites

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    14.01.2004  le programme américain

G.W.Bush annonce son nouveau programme au siège de la NASA. Son but est clair : il désire décrocher la Lune en 2010 pour qu'à terme elle devienne une base d' assemblage de vaisseaux interplanétaires. 

 

Les avantages de cette nouvelle station spatiale ne sont pas négligeables : Elle permettrait en effet de s'affranchir de la gravité terrestre et de réduire les coûts des missions lointaines.

 

La Lune fournirait également  un carburant très tendance : l'hélium 3.

 

 

 

   24.01.2004    Le programme chinois

La Chine prévoit de lancer son programme d'alunissage automatisé en 2004, avec un premier satellite en orbite lunaire en 2007... Sun Laiyan, directeur adjoint de l'administration nationale de l'espace de Chine, a indiqué que la mise en place d'un satellite sur orbite lunaire, première étape du programme constitué de trois phases, sera suivie en 2010 par l'alunissage d'un véhicule automatisé pour sa seconde phase et la collecte des échantillons du sol lunaire en 2020 pour la dernière phase.

 

Le programme lunaire est aussi appelé "programme Chang'e", une déesse qui a atteint la Lune dans un ancien mythe chinois.

 

 

 

    28.02.2005    Le programme Japonais

Selon le quotidien Mainichi Shimbun, le Japon projette de concevoir un robot pour explorer la lune dans 5 ans et, d'ici 10 ans, de développer des technologies qui permettront à l'homme d'y faire de longs séjours. Dans 20 ans, le Japon commencera à fabriquer une station spatiale destinée à la lune pour y mener des recherches scientifiques, a assuré le journal. A cet effet, le Japon a pour ambition de créer son propre vaisseau spatial habité, semblable à la navette américaine.

 

Les Etats-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Inde et la Russie ont d'ambitieux projets dans l'espace, de vols habités ou non, sur la lune ou vers Mars. (AFP)

 

 

 

   16.10.2006   La Lune aiguise les convoitises internationales...

 

Près de 34 ans après la dernière visite d'un Américain sur son sol, la Lune aiguise de nouveau les convoitises internationales, les Etats-Unis, la Russie et la Chine claironnant leurs intentions d'y envoyer des missions robotiques et habitées. Ces nouvelles ambitions lunaires vont bientôt se concrétiser par une série sans précédent de lancements de sondes vers la Lune. L'objectif est de scruter et collecter le plus grand nombre possible de données sur sa composition géologique et ses ressources potentielles.

 

Le Japon : Lancement de son satellite SELENE en 2007 suivi par l'Inde et la Chine.

 

L'Inde : Lancement de son satellite lunaire Chandrayaan-1 dès la fin 2007. Le vaisseau orbital indien transportera aussi des instruments européens et américains avec notamment un puissant spectromètre appelé "Moon Mineralogy Mapper" fourni par la Nasa.

 

La Chine : Conquête de la Lune avec Chang'e 1, un orbiteur de deux tonnes qui pourrait être mis sur orbite lunaire en 2008. L'engin transmettra des images tridimensionnelles de la surface de la lune et fournira des analyses géologiques. La Chine prévoit aussi l'envoi d'un véhicule robotisé d'ici 2012 suivi par une mission robotique en 2020 qui permettra de ramener sur Terre des échantillons du sol et d'autres données, avant l'envoi d'un vaisseau habité d'ici 2024.

 

Les États-unis : Le président George W. Bush avait annoncé en 2004 un retour des Américains sur la Lune d'ici 2018 à bord de l'Orion, futur véhicule spatial successeur de la navette. Outre la conquête de Mars via la Lune, les États-unis pensent que le sol lunaire renferme d'importantes ressources de valeur pour leur économie.( aFp)

 

 

 

  20.11.2007    La Corée du Sud - objectif lune

 

La Corée du Nord a l'intention de lancer sa propre sonde lunaire en 2020 et de poser un engin sur le sol lunaire à l'horizon 2025, en vertu de son projet spatial qui vise à mettre au point des fusées coréennes appelées à placer des satellites en orbite, annonce le ministère des Sciences à Séoul.

Le programme lunaire s'appuiera sur une fusée que la Corée du Sud va mettre au point dans les dix ans à venir. La Corée du Sud a du retard dans la course à l'espace par rapport à ses deux grands voisins du Nord-est asiatique, la Chine et le Japon.

 

La Chine est devenue en 2003 le troisième pays au monde à envoyer un homme dans l'espace avec son propre lanceur. Début novembre, elle a envoyé sa première sonde lunaire autour de la Lune. Quant au Japon, sa première sonde lunaire orbite autour de la Lune depuis octobre, avec quatre ans de retard provoqué par des problèmes techniques. (SEOUL - Reuters)

 

 

 

 

 

 

ressources lunaire

   26.11.2004   La lune, source d'énergie pour la terre ?

La Lune pourrait offrir une source d'énergie inestimable pour la terre au moment où l'on s'interroge sur l'épuisement dans les décennies à venir des carburants fossiles comme le pétrole, ont rappelé des scientifiques lors d'un colloque en Inde. Des échantillons de minéraux lunaires ont montré une forte teneur en hélium 3, un gaz qui, combiné avec un isotope de l'hydrogène, le deutérium, peut produire de grandes quantités d'énergie.

 

"La Lune possède une énorme quantité d'hélium 3" dans le régolite, la couche de poussière recouvrant le sol sur une épaisseur de 5 m environ, a déclaré Lawrence Taylor, directeur à l'Institut américain des géosciences planétaires.

"Quand l'hélium 3 se combine au deutérium, la réaction de fusion se produit à très forte température et peut générer des quantités considérables d'énergie", a-t-il dit.

 

"25 tonnes d'hélium, qu'on peut transporter en navette spatiale, suffiraient pour fournir de l'électricité aux Etats-Unis pendant toute une année", a précisé à l'AFP le scientifique, qui participait à Udaipur à une conférence internationale sur l'exploration de la Lune.

 

Mais les choses ne sont pas simples. Pour extraire l'hélium 3 du sol lunaire, il faut chauffer les roches à 800 degrés Celsius, et 200 millions de tonnes de sol lunaire sont nécessaires pour produire une tonne de ce gaz, a noté M. Taylor.

(...) M. Taylor a regretté qu'il n'y ait pas de fonds disponibles pour ce type de projet aux Etats-Unis alors que "d'ici 2050, le monde aura un gros problème" avec l'épuisement des ressources en gaz et pétrole. Pour lui, "nous devons anticiper". (AFP)

 

 

 

    15.04.2004    réservoirs d'eau
L'homme retournera durablement sur la Lune. Aujourd'hui, la NASA vise 2015 pour cet évènement. Dans un premier temps il séjournera à bord de véhicules qui feront penser à des mobil-homes, avant de s'installer dans des bases construites pour durer. Avant d'envisager la colonisation de la Lune, des scientifiques s'interrogent sur la problématique de l'eau et de l'oxygène que l'on peut en tirer, deux éléments indispensables à la présence permanente d'une petite colonie.
(...) La colonisation de la Lune serait donc grandement facilitée par la découverte de vastes quantités d'eau accessibles. Toutefois, si ces réservoirs d'eau existent, leur exploitation ne sera pas une tâche facile puisqu'ils seront soit tapis au fond de cratère situés aux pôles ou enfouis sous la surface de la Lune. Et encore, il faudra déterminer si ces dépôts sont exploitables et si nous serons alors capable d'extraire l'eau, car elle sera mélangée à d'autres éléments dans de faibles concentrations.

Enfin, à moyen terme, la présence d'eau renforcerait l'attrait économique de l'exploitation des ressources lunaires et de son utilisation à des fins scientifiques. Dans l'optique de la mission habitée vers Mars, la Lune doit servir à tester et valider de nombreux éléments-clés de la mission.

 L'habitat et les moyens de déplacement seront testés sur la Lune, et la NASA envisage de concevoir des installations automatiques fabriquant les propergols indispensables exactement comme on le prévoit sur Mars, à partir des réserves d'eau. (Source flashespace)

 

 

 

    12.06.2005    Extraction de l'oxygène de roches lunaires

La NASA a annoncé l’ouverture d’une nouvelle compétition baptisée MoonROx (Moon Regolith Oxygen). Il s’agit du troisième volet de son programme Centennial Challenges destiné à encourager le développement de l’industrie spatiale commerciale et favoriser l’innovation technologique.

MoonROx fixe pour objectif aux compétiteurs de développer avant juin 2008 la capacité d’extraire au moins 5 kilogrammes d’oxygène respirable d’une roche de type volcanique appelée JSC-1, utilisée comme substitut d’une roche lunaire. Une telle initiative prend place dans le programme d’exploration lunaire de la NASA, qui prévoit des missions habitées à l’horizon 2020 et le développement de techniques d’exploitation des ressources in-situ. (futura-sciences.com)

 

 

 

   19.09.2006   L'exploration lunaire essentielle pour l'étude du système solaire

Un comité d'experts américains a apporté son soutien au projet de la NASA de retourner sur la Lune d'ici 2015-2020, estimant dans un rapport publié mardi que l'exploration lunaire fera progresser la connaissance de la Terre et du système solaire. Les 15 experts avaient été sollicités pour donner leur avis sur le projet d'exploration lunaire de la NASA. Le président américain George W. Bush a promis il y a deux ans de renvoyer des hommes sur la Lune et d'y établir "une présence prolongée" en vue de préparer l'exploration de Mars. Il a demandé à la NASA d'allouer 12 milliards de dollars (9,5 milliards d'euros) sur cinq ans à ce programme dont l'objectif est de gagner la Lune entre 2015 et 2020, et par la suite la planète rouge.

Les experts appellent la NASA à mener deux types de programmes portant d'une part sur la recherche lunaire fondamentale et d'autre part sur l'étude de données lunaires permettant de faire progresser la connaissance du reste du système solaire. Le comité juge essentiel de déterminer la composition et la structure de l'intérieur de la Lune, de mieux comprendre l'atmosphère lunaire, ou encore d'évaluer le potentiel de l'astre comme "plateforme d'observation" pour étudier la Terre. Il estime que la NASA devrait "donner aux astronautes les meilleurs systèmes techniques possibles" pour explorer la Lune .

Le programme d'exploration de la Lune et ultérieurement de Mars annoncé par George W. Bush est le plus ambitieux depuis que le président John Fitzgerald Kennedy avait fixé au début des années 60 l'objectif, réalisé en juillet 1969, d'envoyer des Américains sur la Lune. La version finale du rapport du comité est attendu pour mi-2007. (WASHINGTON - ap)

 

 

 

 

missions habitées

 

    18.04.2005    LE POLE NORD DE LA LUNE, SITE PRIVILÉGIÉ POUR UNE FUTUR BASE HUMAINE

Comme l'axe de rotation de la Lune est pratiquement perpendiculaire au plan de l'écliptique, les scientifiques pensent depuis longtemps qu'il doit exister sur la surface lunaire des zones constamment éclairées par le Soleil. Des scientifiques du Maryland ont récemment mis au point une carte de l'éclairement reçu au niveau du pôle Nord de la Lune, publiée dans la revue Nature. Ils ont utilisé des d'images prises par la sonde américaine Clémentine lors d'une mission de 2 mois en 1994, destinée à réaliser des cartes topographique et minéralogique de la surface lunaire. Ils ont ainsi découvert, au nord du cratère de Peary, une région fortement ensoleillée, permettant d'avoir une température relativement stable de l'ordre de -50°C.

Par ailleurs, l'existence de zones constamment plongées dans l'ombre à proximité des pôles, par exemple le fond de cratères, laisse espérer la présence d'eau sous forme de glace. Ainsi, le pôle Nord présentant le double avantage d'un fort éclairement et de la présence potentielle de glace serait l'endroit privilégié pour l'installation d'une future base humaine, un des objectifs de la politique d'Exploration Spatiale du Président Bush. L'ensoleillement de la zone du pôle Nord identifiée par les chercheurs semble constant durant l'été lunaire, mais cette situation doit encore être confirmée pendant la période hivernale pour laquelle la mission Clémentine n'a pas apporté d'informations. Les programmes européen SMART-1, actuellement en orbite, et indien Chandrayaan-1, prévu pour 2007, devraient bientôt permettre de répondre à cette question.

 

 

 

    02.07 2004    des bases mobiles sur la lune
La NASA qui veut débarquer de nouveau à la surface de la Lune pour s'installer durablement étudie plusieurs concepts de bases lunaires, dont celui d'une installation mobile imaginée par Marc Cohen, un scientifique du Centre Ames (NASA).

Selon le chercheur, l'utilisation de ces bases renforcerait la sécurité des équipages et augmenterait les possibilités de faire de la science. Ces bases seraient équipées de roues ou de jambes articulées. Elles seraient capable de parcourir de vastes étendues, en se déplaçant les unes derrières les autres ou en remorque. 

 

Bien que l'installation d'une base fixe présente certains attraits, notamment logistique, il est ainsi aisé de l'agrandir, en ajoutant tour autour des structures plus petites dédiées à la science et au confort des personnels. A plus long terme, de telles structures seront nécessaires si l'on souhaite exploiter les ressources naturelles de la Lune - plusieurs risques ont été identifiés.

D'une part que l'intérêt scientifique du site d'atterrissage et de son sous-sol décroisse rapidement, d'autre part, que les déplacements autour de la zone d'atterrissage soient limités dans le temps. De plus, en raison d'évidentes mesures de sécurité, il n'est plus question de faire atterrir une autre structure d'importance à moins de quelques km de distance. Les éjectas de l'atterrissage peuvent endommager les installations existantes et l'on court le risque d'un problème au moment de la phase d'atterrissage. Un engin pouvant s'écraser et détruire ou endommager les installations.

 

 

 

   24.11.2004   Une station automatique chinoise sur la Lune en 2018

La Chine est aujourd'hui parfaitement en mesure d'explorer la lune et projette d'accomplir d'ici 13 ans un programme d'exploration lunaire avec des engins spatiaux non habités.

 

C'est ce qu'a déclaré Ouyang Ziyuan, responsable de ce projet, lors de la session annuelle de l'Association des Sciences et Technologies de Chine, qui se tient actuellement à Bo'ao, dans la province de Hainan (sud).

 

Selon ce responsable, le programme chinois ne sera pas une simple copie des programmes lunaires d'autres pays et il sera réalisé en trois étapes :

Une exploration autour de la lune, l'alunissage en douceur d'un vaisseau spatial avec le déploiement d'un véhicule d'exploration sur la surface de la lune, la prise automatique d'échantillons à la surface de la lune et retour du vaisseau spatial à la Terre.

 

Ouyang a souligné que ce programme constituera une importante étape pour la future exploration chinoise de l'extra-terrestre de grande profondeur, étant donné que la lune fournira une plate-forme pour les explorations de l'espace. Le programme d'exploration lunaire chinois s'appelle également le programme « Chang'e », nom emprunté à une déesse de la légende chinoise, qui s'y serait installée après s'être envolée de la Terre vers la lune.(Source : china.org)

 

 

 

   21.09.2005    nasa - Quatre astronautes sur la Lune en 2018

L'agence spatiale américaine (Nasa) va envoyer quatre astronautes sur la Lune en 2018 à bord d'une capsule lancée par une fusée qui doit être construite pour remplacer la navette spatiale. "Nous parlons de retourner sur la Lune en 2018", a annoncé Michael Griffin, l'administrateur de la Nasa. Le séjour des astronautes devrait durer une semaine, soit "quatre fois plus de temps" sur la Lune que les missions Apollo dont la dernière s'était achevée en 1972, a-t-il précisé. Le véhicule emportant les astronautes sera dérivé de la technologie de la navette spatiale, qui doit être mise a la retraite en 2010. (NOUVELOBS.COM)

 

 

 

   19.09.2006   ORION mission habitée vers la lune

 

Il y a deux semaines, la NASA a annoncé avoir attribué à la société Lockheed Martin un contrat de plusieurs milliards de dollars pour construire Orion, son futur véhicule d'exploration avec équipage. L'agence spatiale américaine prévoit de construire huit vaisseaux de ce type jusqu'en 2019 pour remplacer les navettes spatiales, qui doivent être mises à la retraite en 2010. Contrairement à la capsule Apollo, Orion pourra transporter quatre astronautes jusqu'à la surface de la Lune, soit deux fois plus qu'Apollo. Il servira également à envoyer des astronautes et du ravitaillement sur la Station spatiale internationale (ISS). Dans cette configuration, il pourra transporter six membres d'équipage. (WASHINGTON - ap)

 

   01.03.2007   La NASA retarde la mission lunaire "orion"

 

La NASA a annoncé le report d'une mission spatiale habitée à destination de la Lune, faute d'argent, a annoncé le directeur de l'agence spatiale américaine. La mission, baptisée Orion, ne partira pas avant début 2015, soit quatre à six mois plus tard que prévu.

 

"Nous n'avons tout simplement pas les moyens" de lancer la navette en 2014 comme nous en avions l'intention, a déploré l'administrateur de la Nasa, Michael Griffin. Ce contretemps est la conséquence d'une différence de 545 millions de dollars (412,5 millions d'euros) entre ce que le président George W. Bush avait demandé pour l'agence spatiale cette année et les crédits finalement alloués par le Congrès. Les législateurs américains ont souhaité consacrer à la recherche spatiale la même somme d'argent en 2007 qu'en 2006. (washington - AP)

 

 

 

   15.08.2006   Où sont les images originales des premiers pas sur la Lune ?

 

La Nasa reconnaît être dans l'incapacité de mettre la main sur les images originales des premiers pas de l'Homme sur la Lune datant du 20 juillet 1969.

 

Des millions de téléspectateurs avaient assisté en direct au débarquement sur la Lune de l'astronaute américain Neil Armstrong, qui avait qualifié ce geste de "petit pas pour l'homme et de pas de géant pour l'humanité". Ces enregistrements historiques, détenus dans un premier temps aux Archives nationales, avaient été remis à la fin des années 1970 à l'Agence spatiale américaine. "On ne les a pas vu depuis un certain temps", a admis Grey Hautalama, porte-parole de la Nasa. "On cherche depuis plus d'un an, mais sans résultat pour le moment". Ces enregistrements renferment aussi des données sur l'état de santé des astronautes de la mission "Appollo" et sur l'état de leur vaisseau spatial. En tout, 700 boîtes concernant cette mission ont disparu. La Nasa n'est pas inquiète outre mesure, les documents originaux ayant été dupliqués pour les télévisions. (WASHINGTON- Reuters)

 

 

 

 

 

 

 

 

LES SONDES 

 

 

 

  mission Kaguya

 

  13.09.2007    le japon lance une sonde lunaire

 

Le Japon a lancé sa première sonde lunaire, au moment où la Chine, l'Inde et les Etats-Unis préparent eux aussi des missions vers la Lune. La fusée transportant la sonde Selene a décollé de la petite île de Tanegashima, à un millier de km au sud de Tokyo.

 

La mission, surnommée Kaguya, du nom d'une princesse sélénite d'un conte japonais, est constituée d'un satellite principal et de deux mini-satellites équipés de 14 instruments d'observation destinés à examiner la surface du sol, la gravité et d'autres caractéristiques de la Lune afin d'en étudier l'origine et l'évolution.

Kaguya emporte aussi une caméra haute définition pour filmer le "lever" de Terre sur l'horizon lunaire, dont les images seront renvoyées vers la Terre. La sonde restera en orbite autour de la Lune pendant un an, jusqu'à ce qu'elle tombe en panne de carburant.

 

Objectifs : L'agence japonaise d'exploration aérospatiale (Jaxa) affiche comme objectif l'envoi d'astronautes sur la Lune d'ici 2025, bien que le Japon n'ait encore tenté aucun vol habité. La Chine compte lancer cette année une sonde "Chang'e 1" autour de la Lune pour prendre des images en 3D et elle espère y envoyer en 2010 un véhicule automatique. L'Inde prévoit quant à elle d'envoyer en 2008, grâce à un lanceur indien, sa première sonde automatique autour de la Lune. Elle envisage d'autre part un vol habité vers la Lune d'ici 2020. Les Etats-Unis, dont la dernière mission habitée sur la Lune remonte à 1972, comptent lancer l'an prochain une sonde lunaire. (Tokyo - reuters)

 

 

 

 

  Smart-1  

SMART-1 (Small Missions for Advanced Research in Technology 1) est un orbiteur qui passera 6 mois à contourner et analyser la Lune. Il possède un moteur à propulsion ionique alimenté par l'énergie solaire. C'est d'ailleurs une première !

Sa mission : Obtenir des données sur la géologie, la morphologie, la topographie, la minéralogie, la géochimie et l'environnement exosphérique de la Lune.

Le but : Connaître notre satellite naturel et préparer notre colonisation...

 

 

 

   16.11.2004   La sonde européenne SMART-1 en orbite autour de la Lune

La sonde européenne SMART-1 s'est placée en orbite autour de la Lune, achevant avec succès la première phase de sa mission, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA).

 

A la mi-janvier, "la sonde évoluera sur orbite lunaire à des altitudes comprises entre 300km (au-dessus du pôle sud) et 3.000km (au-dessus du pôle nord) pour entamer ses observations scientifiques".

 

SMART-1 doit scruter la surface lunaire pendant au moins six mois, cherchant notamment la présence d'eau, dans la perspective d'aider les scientifiques à étudier l'installation d'une base permanente sur la lune.

 

Premier satellite européen d'observation de la Lune, SMART-1 avait été envoyé dans l'espace par une fusée Ariane-5 en septembre 2003. La sonde de 367kg, munie de panneaux solaires, a approché la Lune en suivant une trajectoire en spirale de plus de 84 millions de kilomètres.

SMART-1 a atteint la Lune deux mois plus tôt que prévu. Son voyage a permis de tester de nouvelles techniques pour les véhicules spatiaux. "Des essais concluants ont notamment été réalisés sur le système de propulsion hélioélectrique", note l'ESA. C'est la seconde fois qu'un moteur ionique est utilisé comme système de propulsion principal après la sonde Deep Space 1 lancée par la NASA en octobre 1998. Le moteur ionique de SMART-1, qui a fonctionné durant environ 3.700 heures, n'a consommé que 59kg de xénon sur les 82 embarqués. (ap)

 

 

 

    02.03.2005    SMART-1 sur son orbite définitive autour de la Lune

 

La sonde européenne SMART-1 vient de parvenir sur son orbite définitive autour de la Lune, au terme d'une manoeuvre opérée à l'aide de son système de propulsion électrique. Lancée en septembre 2003 par une fusée Ariane, la sonde scientifique de l'Agence spatiale européenne (ESA) a été placée en orbite autour du satellite naturel de la Terre en novembre dernier.

La dernière manoeuvre délicate lui a permis d'atteindre une orbite de 470 km sur 2.900 km d'altitude, "encore plus basse que prévue pour pouvoir mieux observer la Lune", souligne le motoriste aéronautique et spatial.

 

A ce jour, le propulseur électrique de la sonde aura été utilisé pendant plus de 4.600 heures cumulées, ce qui constitue un record mondial pour ce type de propulsion. Grâce à sa très bonne impulsion spécifique, il aura permis à la sonde SMART-1 d'aller en 17 mois de la Terre à la Lune en consommant seulement 75 kg de xénon, gaz inerte utilisé comme carburant des propulseurs électriques.

 

Grâce à la quantité de gaz Xénon économisée durant le transfert Terre-Lune, la mission d'observation de la sonde pourra être étendue d'un an et tripler ainsi à terme la récolte possible d'informations scientifiques dans le domaine du visible, de l'infrarouge et des rayons X.

L'objectif de la sonde, qui ne se posera pas sur la Lune, est de cartographier la topographie et la composition minéralogique de l'objet céleste. Elle doit rechercher plus particulièrement des traces de l'impact supposé de la Terre avec un astéroïde géant, dont les débris seraient à l'origine de la Lune. (AFP)

 

 

 

   03.09.2006   Smart-1 s'est écrasée sur la Lune

 

Après un voyage de trois ans et 100 millions de kilomètres, la sonde européenne Smart-1 s'est écrasée sur la Lune dimanche, une fin programmée par les responsables de la mission, la première du genre pour le vieux continent.

Le personnel du centre de contrôle Darmstadt en Allemagne a applaudi la fin de la mission, après que le chef des opérations, Octavio Camino, eut lancé: "Ca y est, on est dans le lac de l'Excellence. On a atterri." La sonde, un cube d'environ un mètre de côté, s'est écrasée à une vitesse estimée à 7.200km/h (2km/seconde) dans le lac de l'Excellence, une plaine volcanique située sur la face visible de la Lune. Il a dû creuser un cratère d'environ trois mètres sur dix. Smart-1 était en orbite depuis 16 mois autour du satellite naturel de la Terre. Ce satellite a cartographié la surface de l'astre nocturne et testé un moteur ionique extrêmement économe en carburant. (ap)

 

 

 

   01.09.2006   Smart-1, un rendez-vous explosif avec la Lune

 

La sonde européenne SMART-1 doit achever ce week-end sa mission en s’écrasant sur la surface de la Lune. Les experts de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont prévu que l’orbiteur toucherait le sol lunaire à 05h41 GMT (07h41 en France) dimanche 3 septembre. Cependant, une incertitude demeure. L’impact pourrait se produire avant.

Pour calculer l’heure exacte de l’impact, les ingénieurs et chercheurs ont évidemment tenu compte des manœuvres entamées en juin, destinées à amener SMART-1 du côté visible de la Lune pour sa chute finale. Les calculs intègrent également les petites perturbations engendrées par les propulseurs à hydrazine ou par la gravité. Malgré cela, une inconnue demeure. C’est la topologie de la Lune qui pourrait réserver une surprise à SMART-1. Les données cartographiques les plus précises sont issues de la mission Clementine, en 1994. Normalement, tous les reliefs sont connus mais il n’est pas impossible qu’un pic révèle son existence au dernier moment. Sachant qu’à partir de 00h37 GMT le 3 septembre la sonde ne sera plus qu’à 800 mètres d’altitude, un pic de un kilomètre situé sur sa course provoquerait un impact immédiat. L’ESA n’exclut pas non plus un impact le 2 septembre à 19h33 GMT. (nouvelobs)

 

 

 

 

  Lunar-A 

Cette mission japonaise doit prendre effet en août ou septembre 2004. Le lancement initial avait été prévu pour le 24 août 1999 mais il a du être reporté  à cause d'un défaut technique. 

 

Objectif : Étudier l'intérieur de la Lune à l'aide de séïsmomètres et de sondes de chaleur. 

 

 

 

  Selene

SELENE (SELenological and ENgineering Explorer) est une nouvelle mission japonaise qui sera cette fois-ci lancée en 2005 et qui aura pour objectif d'étudier en orbite l'origine, l'évolution et la tectonique de la Lune.  A son bord, caméras, sondeur radar, altimètre laser et spectromètre rayons X.  Selene devrait mettre 5 jours pour atteindre la Lune où finalement, il se placera  en orbite. L'engin spatial est composé de 3 unités distinctes : l'orbiteur principal, un satellite relais et un satellite d'interférométrie VLBI. Chacun d'eux seront lâchés tour à tour en orbite autour de la Lune. Leurs observations devraient durer environ 1 an.

"Selene enverra tout un ensemble de spectromètres, d'imageurs, d'altimètres laser, de sondeurs radar et de magnétomètres sur la Lune pour collecter la plus grande quantité d'informations jamais recueillies sur sa topograghraphie, sur la composition élémentaire et minérale de sa surface, son magnétisme, sa gravité." Deux petits satellites - mis en orbite lunaire - serviront à "déterminer les oscillations de la Lune dans sa rotation autour de la terre et réunir des données sur la densité à l'intérieur". 

 

 

 

 

 

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