SpaceNews
notre système solaire
le soleil
19.07.2004
la
tempête solaire d'octobre 2003
En
Octobre 2003 eu lieu la plus grande tempête solaire jamais observée.
De nombreux instruments disséminés dans le système solaire avaient le
souffle de ces vents solaires. La dernière sonde à avoir été
atteinte par ce gaz est... Voyager 2 !
|
|
Cette
tempête solaire avait fortement perturbé l'ionosphère terrestre,
ainsi que plusieurs satellites. Certains avaient même été complètement
grillés par les surcharges électromagnétiques. Les astronautes
occupant alors l'ISS s'étaient eux abrités dans le module de
service...
Puis,
continuant sa route à la vitesse de 8 millions de km/h, les gaz avaient
atteint Mars, mettant hors d'état de marche l'instrument MARIE de Mars
Odyssey. Puis la sonde d'observation solaire Ulysses, près de Jupiter,
puis Cassini s'approchant de Saturne avaient eux-aussi détecté les
ondes radio générées par l'énorme l'éruption.
|
Dernièrement,
c'est même la sonde Voyager 2 qui a détecté la tempête, le 28 avril
dernier ! La vénérable sonde qui explore l'héliosphère est en effet
toujours vivante, et certains de ses instruments toujours en activité.
Le temps pris pour que les restes de l'éruption a permis de découvrir
que ceux-ci avaient fortement ralentit et n'avançaient plus que à la
vitesse de 2,4 millions de km/h. Puis,
dans les prochains mois, le souffle de l'explosion devrait atteindre
Voyager 1 et l'héliopause, l'endroit où les vents solaires et ceux des
étoiles voisines se rencontrent.. (Interstars.net)
|
23.04.2007 Premières
images du soleil en 3D transmises par les deux sondes Stereo
La
Nasa a montré les premières images en trois dimensions (3D) du soleil
transmises par les deux sondes de la mission Stereo qui vont permettre
de mieux comprendre et prévoir les éruptions solaires pour en prévenir
l'impact sur l'atmosphère terrestre. Les deux satellites identiques de
la taille d'une voiturette de golf et d'un poids de 620 kg chacun,
avaient été lancés en octobre dernier depuis la base militaire de Cap
Canaveral en Floride et sont en orbite autour du soleil.
Durant leur mission de deux ans, ces deux sondes jumelles vont pouvoir
explorer l'origine, l'évolution et les conséquences interplanétaires de
ces éjections de masse coronale (EMC), le plasma solaire projeté dans
l'espace à la suite de puissantes explosions.
Ces gigantesques
éruptions
projettent plusieurs
milliards
de tonnes de plasma chauffé à un million de degrés Celsius en direction
de la terre qui dérèglent le champ électromagnétique.
En mars 1989 elles ont été à l'origine
d'une panne d'électricité au Québec. Elles sont aussi responsables des
aurores australes et boréales.
Les cycles solaires durent 11 ans et sont marqués par deux pics
d'activité. Lors du précédent pic en 2000, on a compté près de 2.000 EMC
dont une centaine se sont produites en direction de la Terre. En période
creuse comme actuellement il y a moins de 200 éruptions par an. Le coût
total de la mission Stereo, fruit d'une coopération euro-américaine, est
de 550 millions de dollars y compris le lancement, a précisé la Nasa.
(WASHINGTON - AFP) |
14.01.2008 Nouveau
cycle pour le soleil
Le
satellite SOHO a observé une tache solaire sur l’hémisphère nord dont la
polarité est inversée par rapport aux taches examinées ces dernières
années. Ce changement de polarité indique qu’un nouveau cycle solaire à
commencé. Chaque cycle dure en moyenne 11,1 ans, le nouveau cycle appelé
« cycle 24 » a commencé le vendredi 4 janvier lorsque la tache solaire a
été catalogué par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).
Cette nouvelle période solaire va évolué avec une recrudescence de
taches et de tempêtes solaires qui connaîtront un maximum d’ici 2011 ou
2012.
Les taches solaires sont la résultante d'une intense activité magnétique
au sein de la zone de convection, si puissante qu'elle freine la
convection et limite l'apport thermique en surface.
Elles sont ainsi moins chaudes de 1 500 à 2 000 kelvins que les régions
voisines, ce qui suffit à expliquer pourquoi elles nous apparaissent, en
contraste, bien plus sombres que le reste de l’étoile. Au début du cycle
solaire, les taches apparaissent de préférence à haute latitude dans les
deux hémisphères (vers 40 o) puis tout au long du cycle, les taches vont
se rapprocher de l'équateur jusqu'au début du cycle suivant.
(nouvelobs.com) |
mercure
04.05.2007 Le
noyau de Mercure serait en fusion et non pas solide
Des scientifiques ont découvert que le noyau de Mercure était
probablement pour partie en fusion. Depuis longtemps, les scientifiques
pensaient que le noyau de Mercure était solide, composé de fer. La sonde
Mariner 10 de la Nasa avait cependant découvert en 1974 que la petite
planète était ceinte d'un champ magnétique faible, ce qui pouvait déjà
accréditer l'idée d'un noyau en fusion.
Les
chercheurs ont étudié attentivement les mouvements de Mercure en
utilisant des télescopes en Californie, à Porto Rico et en Virginie
Occidentale. Ils ont envoyé de puissants signaux radar vers la planète
et en ont capté l'écho. Ils ont ainsi calculé la vitesse de rotation de
l'astre avec une grande précision. Les observations, menées sur 5 ans,
ont permis aux scientifiques de calculer des oscillations dans la
rotation de Mercure, appelées librations, causées par l'effet de la
gravité du soleil.
L'ampleur des librations était deux fois plus important que ce qui était
prévisible pour un corps complètement solide, ont-ils estimé. Mais elles
correspondent en théorie à un corps céleste dont le noyau extérieur est
liquide. Sean Solomon, de l'Institution Carnegie à Washington, qui n'a
pas participé aux recherches, estime que ces mesures "constituent un
triomphe" des idées théoriques développées dans le passé.
(AP) |
VENUS
11.04.2006 La
sonde Venus Express réussit son rendez-vous avec l'étoile du Berger
Après
un voyage de 153 jours et 400 millions de kilomètres, la sonde européenne
Venus Express s'est placée avec succès mardi en orbite autour de l'"étoile
du Berger", dont elle doit explorer la mystérieuse atmosphère surchauffée.
Ces quatre prochaines semaines, de nouvelles manoeuvres permettront à la
sonde de passer de son orbite actuelle, fortement allongée, à celle
choisie pour sa mission: une orbite polaire qu'elle décrira en 24 heures,
s'éloignant au maximum à 66.000 kilomètres de Vénus. "Une fois installée à
ce poste d'observation, elle conduira une étude détaillée de la structure,
de la chimie et de la dynamique de l'atmosphère de Vénus", souligne l'ESA.
La mission durera "au moins deux jours vénusiens", soit l'équivalent de
486 jours terrestres.
On sait déjà que l'atmosphère de Vénus est dense, brûlante et marquée par
des pressions très élevées. "Ces conditions induisent un effet de serre
très puissant, auquel s'ajoute un phénomène de 'super rotation' encore
inexpliqué, l'atmosphère de Vénus effectuant un tour complet de la planète
en seulement quatre jours", selon l'ESA. Venus Express étudiera cet effet
de serre et les vents violents, dignes d'un ouragan terrestre, qui
soufflent en permanence dans l'atmosphère vénusienne. La sonde cherchera
également à déterminer si les nombreux volcans de la planète sont encore
actifs.
Vénus est la planète la plus proche de la Terre. Elles ont en commun une
masse et une densité similaires et se seraient formées à la même période.
Leur atmosphère est toutefois très différente, celle de Vénus étant
composée presque entièrement de dioxyde de carbone et de très peu de
vapeur d'eau. En raison de son effet de serre, elle possède la température
en surface la plus élevée de toutes les planètes du système solaire (460
degrés). La dernière mission vers Vénus remontait à Magellan, sonde de la
NASA lancée en 1989, qui a accompli plus de 15.000 orbites autour de
l'astre entre 1990 et 1994, et a cartographié la presque totalité de la
planète, révélant des volcans élevés, des failles et des cratères.
(AP) |
28.11.2007 Comment
Vénus est devenue si différente de la Terre
Dans un lointain passé, Vénus devait être couverte d'océans: mais au
lieu d'engendrer la vie, elle est devenue une fournaise dont
l'atmosphère, analysée depuis avril 2006 par la sonde européenne Venus
Express, est composée à 96,5% de CO2. Cousine de notre planète bleue par
sa masse et sa taille, l'étoile du Berger a une température de surface
qui dépasse 450 degrés. "L'eau présente sur Vénus dans le passé s'est
tout simplement évaporée. Il y en a encore des traces dans son
atmosphère et nous pouvons encore observer ce processus à l'œuvre", a
déclaré H. Svedhem, chercheur de l'Agence spatiale européenne (ESA). |
Explorée par plus de 30 vaisseaux depuis 1962, l'étoile du Berger est
loin d'avoir révélé tous ses secrets: une épaisse couche de nuages
d'acide sulfurique, probablement d'origine volcanique, avait jusqu'à
présent empêché l'acquisition de bonnes images de sa structure
atmosphérique et de sa surface.
Grâce à l'utilisation d'une nouvelle partie du spectre lumineux, Venus
Express "dresse aujourd'hui une carte en trois dimensions de cette
atmosphère, qui nous permet vraiment de comprendre beaucoup mieux que
par le passé la météo et la circulation" de l'atmosphère vénusienne,
assure M. Svedhem.
Les vents dans la haute atmosphère de Vénus soufflent à trois fois la
vitesse d'un ouragan sur Terre à 70 km d'altitude, tandis que la planète
ne tourne sur elle-même que très lentement, à raison d'un lever et d'un
coucher du soleil tous les 177 jours. |
|
Ces vents, dont la vitesse répartit uniformément les températures de
surface et expliquent l'absence de saisons au sol, ont été mesurés en
suivant les nuages d'acide sulfurique qui circulent dans la haute
atmosphère. Au sein de ces nuages, la sonde a mesuré une différence de
30 à 40 °C entre les températures diurnes et nocturnes, qui ne peuvent
être expliquées par le seul rayonnement solaire. "De puissants courants
descendants pourraient réchauffer l'air par compression", estime dans
Nature Andrew Ingersoll, du California Institute of Technology.
Une autre interrogation concerne l'existence d'éclairs, qui ne devraient
pas se produire dans des nuages qui s'apparentent à nos nappes de
pollution. Venus Express a cependant détecté des ondes
électromagnétiques de basse fréquence qui durent une fraction de seconde
et devraient résulter d'une décharge électrique. "Peut-être n'avons nous
pas pensé à tous les moyens par lesquels de l'électricité peut être
générée dans l'atmosphère d'une planète", s'interroge M. Ingersoll...
(paris - afp) |
jupiter
30.03.2007 Aurores
polaires sur Jupiter
Le nuage violet qui couronne le pôle nord de Jupiter est une aurore
boréale dont l’énergie équivaut à des centaines d’aurores polaires
terrestres. Observées pour la première fois avec la sonde Voyager-1 en
1979, rappelle l’agence spatiale américaine (Nasa), les aurores boréales
jupitériennes n’ont dévoilé toutes leurs dimensions qu’avec les visions
dans l’ultraviolet du télescope Hubble ou en rayons X de Chandra.
Alors
que sur Terre les aurores boréales dépendent de la météo solaire, sur
Jupiter elles sont alimentées par la planète elle-même, explique
l’astronome Randy Gladstone, qui étudie les données de Chandra. Tournant
sur elle-même toutes les 10 heures, Jupiter crée un courant électrique à
ses pôles, comme le ferait un aimant. Etant donnée sa taille, Jupiter
engendre un courant de 10 millions de volts. Ces champs électriques
attirent des particules chargées issues du volcanisme de Io, l’un des
satellites de la planète géante, et les aurores illuminent son pôle en
continu.
En février dernier, profitant du passage de la sonde New Horizons à
proximité de Jupiter, les astronomes ont tourné plusieurs télescopes
vers Jupiter pour conjuguer le plus d’observations possibles. Ainsi
Hubble, Chandra, FUSE et XMM-Newton ont livré une moisson de données
dont l’analyse ne fait que commencer.
(Sciences et
Avenir.com) |
saturne
10.11.2006 Un gigantesque cyclone fait rage sur
Saturne
Un
gigantesque cyclone de 8.000 km de diamètre fait rage au pôle sud de
Saturne, selon des images retransmises par la sonde Cassini et montrées
sur le site internet de la Nasa.
Il s'agit du premier phénomène de ce type jamais observé sur une planète
autre que la Terre, soulignent les scientifiques de l'agence spatiale
américaine dans un communiqué. Ils ont précisé que l'œil de la tempête
et les nuages à proximité ont des caractéristiques similaires à un
cyclone terrestre mais avec des vents de 550 km/heure. A la différence
de la Terre, le cyclone sur Saturne ne se déplace pas et reste sur le
pôle. En outre, Saturne étant une planète formée de gaz, le cyclone ne
s'est pas formé au-dessus d'un océan comme c'est le cas sur la Terre.
Non seulement le cyclone sur Saturne est beaucoup plus important que
ceux observés sur la Terre avec des nuages tournant de 30 à 70 km
au-dessus de l'oeil, soit de deux à trois fois plus haut que sur Terre.
Les caméras de Cassini ont filmé le phénomène pendant trois heures le 11
octobre dernier quand la sonde survolait le pôle sud de Saturne à une
altitude de 340.000 km.
(Washington
- AFP) |
Uranus
22.12.2005 Découverte
de 2 nouvelles lunes et 2 autres anneaux autour d'Uranus
Deux nouvelles lunes et deux anneaux supplémentaires ont été découverts
autour de la planète Uranus, ont annoncé des astronomes américains dans une
communication publiée jeudi dans la revue Science. |
Des images transmises ultérieurement par la sonde Voyager 2 avaient fait
soupçonner l'existence de ces lunes et anneaux qui se situent au-delà du
système d'anneaux déjà connus mais plus près de la planète que les plus
grandes lunes traditionnelles. Ces photographies ont été prises dans le
deuxième système d'anneaux d'Uranus qui comprend onze lunes et les anneaux de
poussière émergents de ces lunes.
Des changements importants ont été observés dans les mouvements de ces lunes
et la luminosité des anneaux depuis le passage de Voyager 2 le 24 janvier
1986. La plupart des lunes d'Uranus ne suivent pas une orbite régulière mais
montrent plutôt une dynamique complexe indiquant que le système est peut-être
instable ou chaotique. Cette dernière découverte permet de disposer d'images
plus claires de ce système de lunes denses et rapprochée d'Uranus qui connaît
une évolution rapide.
Voyager 2 avait révélé l'existence de 10 petites lunes en plus des 5 plus
grosses déjà connues. Uranus fut la première planète découverte au début de
l'époque moderne le 13 mars 1781. Elle est principalement composée de roches
et de diverses glaces, avec seulement 15% d'hydrogène et un peu d'hélium. Son
atmosphère est constituée d'environ 83% d'hydrogène, 15% d'hélium et 2% de
méthane.
(AFP)
|
|
pluton
20.12.2005 à
la conquête de Pluton : ultime planète inexplorée du système solaire
La Nasa s'apprête à lancer en janvier le vaisseau spatial New Horizons à
destination de Pluton, seule planète n'ayant jamais eu la visite d'une sonde
robotisée et dont les caractéristiques devraient aider à percer les mystères des
origines de notre système solaire.
|
|
Si tout se passe comme prévu, New Horizons, de la taille d'un grand piano, dotée
de sept instruments scientifiques et pesant 454 kg, arrivera à proximité de
Pluton au début de l'été 2015 après un périple de 6,4 milliards de km, explique
Andrew Dantzler, directeur de la division Système solaire de la Nasa. La sonde
survolera alors pendant six mois la plus petite planète du système solaire et
également la plus éloignée du soleil autour duquel elle fait une révolution en
248 ans. Elle pourra ainsi prendre de nombreuses images de Pluton, encore une
énigme 75 ans après sa découverte, et recueillir des données sur son atmosphère
et sa géologie. Les seules photographies numériques prises par le télescope
spatial Hubble sont très flous.
New Horizons, une mission de 650 millions de dollars, procédera aussi à des
observations de Charon, la principale lune de Pluton ainsi que de deux autres
satellites récemment découverts par Hubble.
|
La petite sonde se dirigera ensuite vers la ceinture de Kuiper qu'elle
traversera en récoltant une moisson d'informations tout aussi précieuses. Les
astronomes ont repéré dans cette ceinture d'astéroïdes, entourant notre système
solaire, des centaines de milliers d'objets célestes apparemment similaires à
Pluton. Ces découvertes suscitent un débat passionné dans la communauté
astronomique sur la classification de Pluton dont une partie grandissante
l'apparente davantage à un gros astéroïde. Pluton est plus petite que sept
satellites du système solaire. Son diamètre est deux-tiers celui de notre Lune.
Mais au-delà de ce débat, les caractéristiques uniques de Pluton, mi-planète,
mi-astéroïde, et de celles des millions de débris de la ceinture de Kuiper
laissés par la formation du système solaire, en font un laboratoire céleste
unique.
La Nasa prévoit de lancer New Horizons à partir du 17 janvier depuis la base
militaire de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Pour gagner du temps, la Nasa va
lancer la sonde sur une puissante fusée Atlas V-551 à deux étages, qui lui
donnera une énorme vélocité --environ 50.000 km/heures-- faisant de New Horizons
l'engin spatiale le plus rapide. Au début 2007, l'engin frôlera Jupiter dont la
force gravitationnelle le propulsera à plus de 75.000 km/h en ligne droite pour
un rendez-vous avec Pluton. New Horizons est alimentée par un générateur
thermoélectrique au plutonium produisant 200 watts.
(AFP)
|
19.01.2006 Lancement
de la sonde New Horizons vers Pluton
|
Après deux reports, la sonde américaine New Horizons a quitté jeudi Cap
Canaveral en Floride, pour une mission vers Pluton, seule planète encore
inexplorée du système solaire. La sonde a été lancée à 14h (19h GMT) par une
fusée Atlas V, le lanceur le plus puissant de la NASA, atteignant rapidement
la vitesse de 57.924km/h à mesure qu'elle s'éloignait de la Terre pour ce
voyage de cinq milliards de kilomètres.
L'engin spatial le plus rapide jamais lancé devrait atteindre Jupiter dans un
an. Mais en raison de la distance parcourue, les scientifiques ne seront pas
en mesure de recevoir des données sur Pluton avant juillet 2015, au plus tôt.
Le lancement est intervenu après deux reports -l'un en raison de forts vents
mardi sur le pas-de-tir, l'autre du fait d'une coupure de courant mercredi
dans le Laboratoire de physique appliquée de l'Université John-Hopkins
(Maryland), dirigeant les opérations de la sonde. Cette mission a suscité
l'attention des opposants au nucléaire dans la mesure où l'engin fonctionne à
l'aide de 11 kilos de plutonium, dont la désintégration va permettre de
générer de l'électricité. La réussite de cette mission vers Pluton permettrait
à la NASA de boucler l'exploration des planètes entreprise au début des années
1960 avec des missions sans équipage destinées à observer Mars, Mercure et
Vénus. |
La sonde New Horizons doit aussi étudier Charon, la lune de Pluton, et deux
autres satellites découverts l'an dernier. La mission de 700 millions de
dollars (580 millions d'euros) devrait également permettre de mieux connaître
la ceinture de Kuiper, lointaine région située au-delà de Neptune, qui abrite
Pluton et de nombreux autres "nains de glace". Les meilleures images de la
lointaine Pluton actuellement disponibles ont été prises par le télescope
spatial Hubble, mais elles sont de mauvaise qualité. Située à cinq milliards
de kilomètres de la Terre, la glaciale Pluton, planète minuscule qui selon
certains experts n'en est pas une, ne ressemble ni aux planètes telluriques
-Mercure, Vénus, Terre et Mars- ni aux quatre géantes gazeuses -Jupiter,
Saturne, Uranus et Neptune. (AP)
|
01.11.2005 Pluton
posséderait trois lunes et non une seule
Pluton, la planète la plus lointaine dans notre système solaire et aussi
la plus petite, paraît avoir trois lunes et non une, selon de nouvelles
observations. Utilisant le télescope de l'espace Hubble, des astronomes
du Southwest Research Institute avaient repéré les 2 nouveaux satellites
de Pluton en mai.
Les
2 objets ont effectué une orbite quasiment circulaire autour de la
planète en trois jours, ont expliqué ces astronomes. Si cette découverte
est confirmée par l'International Astronomical Union, ces 2 lunes seront
baptisées avec des noms de la mythologie gréco-romaine et rejoindront
Charon, seule lune officielle jusqu'à présent de Pluton, découverte en
1978.
Pour le moment, ces 2 satellites ont été appelés S/2005 P1 et S/2005 P2.
Ils sont environ 5.000 fois moins brillants que Pluton, ce qui explique
pourquoi ils sont restés longtemps invisibles. Ces 2 lunes potentielles
ont été observées dans une zone située entre 44.000 à 53.000 Km de
Pluton et sont de deux à trois fois plus éloignées de la planète que
Charon dont le diamètre est de quelque 1.200 km. En comparaison, les 2
nouvelles lunes ont des diamètres de 32 Km et 70 Km respectivement. Ces
observations ont été faites dans le cadre des préparations d'une mission
d'exploration robotique de la Nasa vers Pluton et la ceinture de Kuiper
devant être lancée au début de 2006. Un grand nombre d'astronomes ne
considèrent d'ailleurs pas Pluton comme une planète à part entière avec
son diamètre de seulement 2.252 km.
(AfP)
|
04.01.2006 charon révèle ses mystères
La lune la plus distante du système solaire, Charon, est un astre de glace
et de roches probablement dépourvu d'atmosphère, contrairement à la
planète Pluton autour de laquelle elle orbite, selon deux études publiés
mercredi dans le magazine scientifique britannique Nature.
Cette meilleure compréhension de Charon a été permise par l'observation
d'un phénomène rarissime: le passage de l'astre devant une étoile. En
observant cette mini-éclipse de différents endroits de la Terre, il a été
possible de calculer le diamètre de cette lune et, de là, son volume et sa
densité.
|
|
Charon, qui a été découverte en 1978, présente donc une densité de 1,71, assez
proche de celle de Pluton, encore évaluée assez grossièrement entre 1,8 et
2,1. La densité de la Terre est pour sa part de 5,5. "Ces chiffres sont
compatibles avec une composition de 55% à 60% de roches, le reste étant
composé de glace", souligne Bruno Sicardy, astronome à l'observatoire de Paris
Meudon, auteur principal de l'une des deux études.
Son équipe a calculé à 1.207 kilomètres le diamètre de Charon. Ce résultat est
pratiquement identiques à celui de l'équipe concurrente du MIT (Massachusetts
Institute of Technology) : 1.212 km. Pluton fait 2.300 km de diamètre. Le
faible écart de taille entre les deux astres est unique dans le système
solaire et fait dire à certains astronomes qu'il existe un "système"
Pluton-Charon, d'autant que le satellite tourne à très faible distance de sa
planète-mère (20.000 km). La masse de Charon représente 1/8ème de celle de
Pluton, alors que celle de notre Lune fait 1/100ème de celle de la Terre.
(AFP)
|
16.08.2006 Pluton
est-elle vraiment une planète ?
Mercure, Vénus, la Terre , Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et
Pluton - On l'apprend à l'école : ces 9 planètes composent le système
solaire. Et bien peut-être faudra-t-il bientôt réécrire les manuels
scolaires ! En effet, les plus grands astronomes au monde sont réunis en
congrès, à Prague en République Tchèque. Au coeur des débats : la
planète Pluton... Enfin, peut être ne faut-il plus parler de "planète".
En effet, il y a débat.
Des experts américains ont découvert il y 3 ans un objet céleste. Ils
l'ont appelé Xena. Et il est plus gros que Pluton. Ce qui remet en
question le statut même de planète. Alors, Pluton déchu de son rang
planétaire ? On se croirait presque dans la guerre des étoiles. En tout
cas, le débat anime déjà les discussions. "Moi, j'aime à penser que
Pluton est une planète", confie un astronome britannique. Pourtant,
dit-il, "je sais que Pluton n'est pas fait de la même manière que les
autres. Alors, si l'UAI estime qu'elle est différente, c'est qu'elle est
vraiment différente. On va voir." L'UAI, c'est l'Union astronomique
internationale. Cette assemblée fait autorité en matière céleste. Elle
seule peut ainsi donner un nom aux planètes. Ou le retirer. Pluton
risque donc de tomber un peu plus dans le néant. C'est le seul astre du
système solaire à ne pas avoir été visité par une sonde spatiale.
(euronews) |
25.08.2006 Plus
que huit planètes dans le système solaire
Pluton n'est plus une planète. Les experts réunis à Prague pour la 26e
assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) ont
adopté jeudi de nouveaux critères de définition qui écartent cet astre
distant.
Après une semaine de débat houleux sur le cosmos, l'UAI a déclassé
Pluton, neuvième planète du système solaire depuis sa découverte en
1930. C'est la première fois que les scientifiques s'accordent sur une
définition universelle de ce qu'est -ou n'est pas-une planète.
La définition approuvée par la prestigieuse UAI ne retient plus pour
l'heure que les huit planètes "classiques" du système solaire: Mercure,
Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pluton
rejoint la nouvelle catégorie des "planètes naines". La définition
établit une troisième classe d'astres, celle des petits corps du système
solaire, qui regroupera comètes, astéroïdes et autres satellites
naturels.
(prague - ap) |
15.06.2007 Pluton
reléguée au 2e rang de la nouvelle catégorie de planètes naines
Pluton,
déjà déchue de son statut de planète à part entière du système solaire
en 2006 pour devenir une "planète naine", vient d'être reléguée au 2e
rang de cette nouvelle catégorie par sa voisine Eris - d’abord nommée
2003 UB313 puis Xena - ont annoncé des astronomes américains. Après la
découverte d'Eris à proximité de Pluton en 2006, l'Union astronomique
internationale (UAI) a décidé de modifier la définition d'une planète de
notre système solaire et de créer la catégorie des planètes naines qui
sont nichées aux confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper.
La ceinture de Kuiper est une vaste région du système solaire peuplée
d'astéroïdes et de noyaux cométaires qui s'étend au-delà de l'orbite de
Neptune. Après avoir découvert Dysnomia, un satellite d'Eris, Michael
Brown et Emily Schaller, deux astronomes du California Institute of
Technology en Californie (ouest), ont pu mesurer précisément la masse d'Eris
avec notamment le télescope spatial Hubble. Eris est environ 27% plus
massive que Pluton, selon ces chercheurs dont les travaux paraissent
dans la revue Science datée du 15 juin.
Plus de 300 astronomes, surtout des Américains, qui s'étaient prononcés
contre le changement de statut de Pluton dans le vote de l'UAI à Prague
en 2006, avaient lancé peu après une contre-offensive avec une pétition
pour réhabiliter Pluton au rang de neuvième planète du système solaire.
"En tant que spécialistes des planètes et astronomes, nous ne sommes pas
d'accord avec la définition de la planète de l'UAI et nous ne
l'utiliserons pas. Une meilleure définition est nécessaire", souligne le
texte.
(WASHINGTON - AFP) |
planète X
>
2004DW - "sedna"
20.02.2004 Découverte
d'un corps céleste dans le système solaire
Des astronomes américains ont annoncé la découverte d'un corps céleste
gelé à sept milliards de kilomètres de la Terre, qui représenterait
environ la moitié de la taille de la planète Pluton. Si
la découverte est confirmée, le «planétoïde» serait alors le plus grand
corps céleste identifié dans notre système solaire depuis que Pluton a été
repéré pour la première fois en 1930. Des observations préliminaires
indiquent que l'objet est 10% plus grand que Quaoar, un corps céleste de 1.300
kilomètres de diamètre découvert en 2002. |
|
Surnommé
2004 DW, l'objet se trouve à la périphérie extérieure de la Ceinture de
Kuiper, qui contient une myriade de corps glacés au-delà de l'orbite de
Neptune. Pluton est le plus gros objet connu de cette ceinture, et est
également la planète la plus petite et la plus éloignée du système solaire.
Le nouveau corps identifié est le 15e objet de plus de 480 kilomètres de
diamètre découvert dans cette région. Des mesures préliminaires indiquent qu'il décrit une orbite elliptique qui le
conduit à s'approcher à 4,3 milliards de kilomètres du Soleil et à s'en
éloigner de 7,5 milliards de kilomètres, a précisé M. Brown. L'objet
mettrait 252 ans pour accomplir une orbite complète.
(AP)
|
17.03.2004
un
planétoïde découvert aux confins du système solaire
Plus gros qu'un astéroïde mais moins massif qu'une planète,
un corps céleste rougeâtre, mélange de roc et de glace, a été
localisé par une équipe d'astronomes américains aux confins du système
solaire. C'est une première depuis la découverte de Pluton il y a 75
ans.
|
|
La
dixième planète de notre système solaire s'appelle
Sedna,
en hommage à la déesse Inuit des océans. Sa taille est inférieure à
celle de la Lune avec un diamètre de 1.700 km. Pour
certains astronomes, elle est trop petite pour mériter le statut de
planète. Cette planète est mis en évidence par trois observatoires américains
et qui a échappé jusqu'à ce jour aux astronomes à cause de son éloignement
du Soleil.
sedna
se trouve tellement loin dans le système solaire qu'il lui faudrait
10.500 ans pour faire le tour du Soleil. A cette distance, sa température
environnante est de moins 240 degrés Celsius. sedna
sera alors composée de glace et d'une poussière couleur rougeâtre. Pour
l'occasion, le puissant télescope spatial Hubble sera spécialement
programmé pour scruter la nouvelle dixième planète de notre système
solaire. (AFP)
|
15.04.2004 aux alentours de sedna
|
Le
14 mars dernier, la Nasa annonçait la découverte de Sedna, petit corps
orbitant à environ 10 milliards de kilomètres du Soleil, 2,6 milliards
de km au-delà de Pluton lors de son plus grand éloignement. A cette
distance, le planétoïde met environ 10.000 ans pour parcourir une révolution
complète.
Les
astronomes ont à présent déterminé la période de rotation de
l'astre, quoique avec encore beaucoup d'approximation, en se basant sur
une analyse photométrique étalée sur trois mois. Et le résultat n'a
pas manqué de surprendre, car il se situerait dans une fourchette de 20
à 40 jours.
Selon
les scientifiques, cela impliquerait presque certainement la présence
d'un satellite naturel, qui aurait progressivement freiné la vitesse de
rotation de Sedna.
|
Or,
une récente observation visuelle au moyen du télescope spatial Hubble
permet avec une quasi-certitude d'affirmer qu'il n'en n'est rien. Aucun
satellite n'apparaît sur les images obtenues au terme de plusieurs
heures de pose, même s'il n'est pas complètement exclu que celui-ci
ait été occulté au moment de l'observation. |
09.04.2005 pas
de lune pour sedna
Sedna est un petit astre orbitant autour du Soleil à une très grande
distance de celui-ci. Il mettrait en effet environ 10000 ans pour
boucler son orbite. Les mesures initiales semblaient indiquer que la
période de rotation de Sedna était extrêmement longue comparée à celles
des autres corps du Système Solaire.
En mesurant de petites fluctuations d'éclat, des scientifiques avaient
estimé que Sedna tournait sur elle-même tous les 20 à 40 jours. Une
rotation si lente semblait nécessiter la présence d'un gros satellite
proche de Sedna. Aucun satellite n'avait cependant été détecté, malgré
des observations à l'aide du télescope spatial Hubble.
Les nouvelles mesures effectuées ont révélé que Sedna tournait plus
rapidement autour de son axe qu'on ne le pensait précédemment : une fois
toutes les 10 heures, ce qui pourrait s’expliquer par l’absence de
satellite autour de Sedna.
(www.universetoday.com) |
|
>
ub313 >
XENA > "eris"
30.07.2005 Des
astronomes américains ont découvert une 10e planète
-
"2003-UB313"
Une équipe d'astronomes américains a affirmé avoir découvert une dixième
planète du système solaire gravitant à 15 milliards de kilomètres de la
Terre, au-delà de Neptune et Pluton, dans la ceinture de Kuiper où
gravitent de nombreux petits corps célestes glacés. |
Provisoirement baptisée "2003-UB313", la planète est l'objet le plus
éloigné jamais découvert à graviter autour du soleil, a affirmé
l'astronome Michael Brown, chef de l'unité d'astronomie planétaire du
prestigieux Institut californien de technologie (Caltech) à Pasadena,
près de Los Angeles.
Selon lui, la planète est située à 97 unités astronomiques (soit 97 fois
la distance Terre-Soleil, ou 14,4 milliards de kilomètres) de la Terre,
visible actuellement dans la constellation de Cetus. Elle est une fois
et demie plus grande que Pluton, mais aussi 2 à 3 fois plus éloignée du
Soleil que la 9è planète. Comme Pluton, elle est apparemment composée de
roches et de glace de méthane. |
|
La nouvelle planète, pour laquelle un nom non encore dévoilé a été
proposé à l'Union astronomique internationale, est aussi plus 2 fois
plus grosse que Sedna, l'autre planète découverte récemment et qui
deviendrait alors la 11è planète, son orbite étant plus éloignée du
Soleil.
(AFP) |
02.10.2005 Une
lune découverte pour la possible dixième planète du système solaire
-
"xena"
|
Les astronomes américains
qui avaient découvert en juillet une possible dixième planète dans le
système solaire ont annoncé que l'astre possédait sa propre lune.
L'équipe dirigée par Michael Brown, de l'Institut californien de
technologie (Caltech), a observé le mois dernier un objet céleste à
peine visible suivant la trajectoire de la planète. Cette découverte est
importante car la distance et l'orbite du satellite, d'un diamètre de
250 km, peuvent permettre de calculer la masse de la planète.
En juillet, Brown avait
annoncé la découverte d'un objet céleste glacé et rocheux plus grand que
Pluton dans la ceinture de Kuiper, qu'il considérait comme la 10e
planète du système solaire. L'objet découvert, le plus éloigné jamais
observé dans le système solaire, est situé à 14,5 milliards de
kilomètres du soleil, soit 97 fois la distance entre la Terre et le
soleil, et est trois fois plus éloigné que Pluton.
Alors que la planète a été
surnommée "Xena", comme le personnage de série télévisée, son satellite
a été baptisé "Gabrielle", nom d'un personnage secondaire de "Xena la
guerrière". Cette annonce ne clôt pas le débat sur la qualité de planète
de "Xena", aucun définition officielle d'une planète n'existant.
(AP)
|
01.02.2006 Système
solaire: l'astre récemment découvert est plus grand que Pluton
Des astronomes allemands ont établi qu'un corps céleste présenté comme la
10e planète du système solaire était plus grand que Pluton, souligne une
étude publiée dans la revue "Nature". Pour autant le débat est loin d'être
clos sur le fait de savoir si cet astre, baptisé de manière informelle
UB313, ou même Pluton sont vraiment des planètes. |
Vue d'artiste d'UB313 |
Une équipe conduite par Frank Bertoldi, de l'université de Bonn, a estimé que
UB313, corps rocheux et glacé découvert l'an dernier, mesurait 3.000
kilomètres de diamètre. Soit plus que les 2.300 kilomètres de diamètre de
Pluton.
Les chercheurs se sont basés sur la chaleur dégagée par l'astre pour leurs
calculs. "Il va être de plus en plus difficile de justifier le fait que Pluton
est une planète si UB313 ne se voit pas accorder ce statut", souligne M.
Bertoldi dans un communiqué. Il existe un débat au sein de la communauté
scientifique sur le fait de savoir ce qui caractérise une planète et si Pluton
en est bien une. Il n'existe pas de définition officielle en la matière et
certains estiment que les critères de taille ne sont pas suffisants.
Michael Brown, l'astronome de l'Institut de technologie de Californie qui a
annoncé la découverte de UB313 en juillet dernier, a jugé les calculs des
astronomes allemands plausibles. Il a précisé que son équipe utilisait le
télescope spatial Hubble pour évaluer la taille de l'objet. M. Brown avait
initialement estimé que UB313 était plus grand que Pluton et qu'il mesurait
probablement entre 2.250 et 3.500 kilomètres de diamètre. (AP) |
12.04.2006 UB313
à peine plus
grosse que Pluton
La "dixième planète" découverte l'an passé aux confins du système solaire
serait à peine plus grosse que Pluton, ont rapporté des scientifiques, mettant en doute les premières évaluation de la taille du corps
céleste.
Les premiers calculs évaluaient le volume de 2003 UB313, baptisée Xena,
comme étant 30% plus imposant que celui de Pluton.
Les
dernières évaluations, plus précises grâce aux mesures du télescope
spatial Hubble, lui accordent un diamètre de 2.397km (à 100km près), selon
le chercheur Michael Brown de l'Institut de la technologie de la
Californie. Pluton a un diamètre de 2.288km. Michael Brown avait
précédemment évalué le diamètre de UB313 à 3.500km en se fiant à sa
luminosité. Le scientifique publie ses dernières recherches dans le
Journal de l'Astrophysique.
La découverte de ce corps céleste a relancé le débat autour de la
définition d'une planète. Des astronomes s'interrogent sur la possibilité
de retirer le statut de planète à Pluton tandis que d'autres souhaitent
ajouter une dixième planète au système solaire. L'organisation responsable
de nommer les planètes, l'Union astronomique internationale, ne s'est pas
encore prononcée sur la question. Si Xena devient la dixième planète, elle
deviendrait du coup l'astre le plus éloigné du système solaire.
(AP) |
14.09.2006 2003
ub313 officiellement baptisée
:
"eris"
Un
lointain corps céleste du système solaire découvert l'an dernier, qui a
conduit à priver Pluton de son rang de planète, a été baptisé
officiellement Eris, nom de la déesse grecque de la discorde. Il était
connu auparavant sous l'appellation 2003 UB313. Le baptême d'Eris a été
annoncé par l'Union astronomique internationale (UAI), qui a retiré à
Pluton il y a quelques semaines son statut de planète en vertu de nouveaux
critères.
Depuis sa découverte l'an dernier, le corps céleste a alimenté le débat
sur les critères permettant d'établir si un astre est ou non une planète.
Les astronomes étaient divisés sur son pedigree. Certains avaient estimé
qu'Eris devait être considérée comme la 10e planète du système solaire car
elle était plus grande que Pluton.
Eris a contraint les astronomes a définir ce qui constitue une planète, ce
qui a conduit à l'éviction de Pluton. L'UAI a ainsi décidé le mois dernier
de réduire à huit le nombre de planètes du système solaire, rétrogradant
Pluton dans la catégorie des "planètes naines" à laquelle appartient
également Eris et l'astéroïde Cérès.
Découvert par Michael Brown, de l'Institut de technologie de Californie,
Eris a un diamètre environ 115 kilomètres plus grand que Pluton et est le
plus lointain corps céleste connu du système solaire. Il est situé à 14,5
milliards de kilomètres du soleil.(los
angeles - ap) |
astéroïdes
13.04.2004 3
astéroïdes sur la trajectoire de la terre ?
Des astronomes australiens ont indiqué qu'ils avaient découvert trois
astéroïdes dans la trajectoire de la terre au cours du premier mois
d'observation d'un projet financé par la NASA sur la probabilité d'une
collision avec la terre.
|
|
L'
Agence spatiale américaine (NASA) souhaite identifier 90% des Astéroïdes
proches de la terre (NEA) qui mesurent au moins 1 kilomètre de large et
qui ont la possibilité d'heurter la terre, provoquant d'importants dégâts.
Les astronomes estiment qu'il en existe environ un millier mais que
seulement 60% ont jusqu'alors été identifiés.(...)
McNaught
a indiqué que les trois astéroïdes observés depuis un mois étaient
relativement petits et qu'ils ne constituaient pas une menace pour la
terre mais il a estimé qu'il était raisonnable de s'attendre à une
collision future qui pourrait engendrer des destructions massives. |
"
Les importantes collisions ne pourraient avoir lieu que tous les
quelques millions d'années mais on ne peut pas dire qu'il ne va pas
s'en produire une durant notre propre existence",
a déclaré l'astronome. "
Certainement des plus petites collisions, avec des dégâts de moindre
échelle, pourraient avoir lieu de manière plus fréquente ",
a-t-il également indiqué. Un
très grand astéroïde, dont la taille a été estimée à environ 10
km, a frappé la terre il y a 65 millions d'années et serait lié,
selon certaines théories, à la disparition des dinosaures. (AFP) |
24.08.2004
Un astéroïde est passé à 6500 km de la Terre
Le 31
mars dernier, un astéroïde surnommé 2004 FU162, est passé à environ
6500 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Avant ce passage,
aucun astéroïde n'avait été observé aussi près de la Terre sans
qu'il n'entre dans l'atmosphère terrestre. Aucune image de l'astéroïde
n'a pu être prise. Lorsqu'il a été détecté, l'astéroïde était déjà
entré dans la zone du ciel éclairée par le Soleil...
|
01.06.2006 L'astéroïde
Itokawa: témoin précieux de l'histoire du système solaire
L'astéroïde
Itokawa, circulant à proximité de la Terre, est un amas de cailloux et
de sable en forme de loutre de mer qui pourrait apporter un nouvel
éclairage sur les origines du système solaire, selon des chercheurs
ayant participé à la mission japonaise Hayabusa. Cette sonde nippone a
pu photographier de près, mesurer et peut-être prélever des échantillons
du petit astre qu'elle pourrait ramener en 2010. La plupart des
astéroïdes, des déchets laissés par la formation du système solaire, ont
subi peu d'altérations minéralogiques et sont de ce fait des
laboratoires précieux pour comprendre l'histoire de la formation des
planètes.
Hayabusa ("Faucon" en japonais) s'était approchée d'Itokawa en novembre
dernier avant de se poser brièvement à sa surface pour faire des
prélèvements et les ramener sur Terre.
Mais les avaries se sont multipliées et l'agence spatiale japonaise
n'est pas sûre que la sonde ait pu récolter des échantillons d'Itikawa.
Toutefois,
Hayabusa a pu transmettre des images et un grand nombre de données. Les
minéraux se trouvant à la surface de l'astéroïde, long comme six
terrains de football, sont similaires à ceux des météorites achondrites,
très communs et dont la teneur métallique est faible. Cette composition
indique qu'Itokawa provient de la partie intérieure de la ceinture de
dizaines de milliers d'astéroïdes tournant autour du soleil entre Mars
et Jupiter. Selon ces chercheurs, Itikawa pourrait représenter un stade
plus ancien dans l'évolution des astéroïdes.
Le fait qu'Itikawa soit en grande partie formé de cailloux plutôt que
d'un seul morceau de roche, "éclaire sur la manière dont les astéroïdes
se sont formés et ont évolué ce qui devrait conduire à une meilleure
compréhension de la genèse du système solaire", a relevé Daniel Scheeres
un chercheur de l'Université du Michigan (nord). Ces cailloux sont du
même type que ceux qui frappent la Terre depuis les débuts de la
formation de la planète, a-t-il dit. (AFP) |
HOME
|