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SpaceNews

notre système solaire

 

 

 

 

 

 

le soleil

 

    19.07.2004    la tempête solaire d'octobre 2003

En Octobre 2003 eu lieu la plus grande tempête solaire jamais observée. De nombreux instruments disséminés dans le système solaire avaient le souffle de ces vents solaires. La dernière sonde à avoir été atteinte par ce gaz est... Voyager 2 !

Cette tempête solaire avait fortement perturbé l'ionosphère terrestre, ainsi que plusieurs satellites. Certains avaient même été complètement grillés par les surcharges électromagnétiques. Les astronautes occupant alors l'ISS s'étaient eux abrités dans le module de service... 

 

Puis, continuant sa route à la vitesse de 8 millions de km/h, les gaz avaient atteint Mars, mettant hors d'état de marche l'instrument MARIE de Mars Odyssey. Puis la sonde d'observation solaire Ulysses, près de Jupiter, puis Cassini s'approchant de Saturne avaient eux-aussi détecté les ondes radio générées par l'énorme l'éruption.

Dernièrement, c'est même la sonde Voyager 2 qui a détecté la tempête, le 28 avril dernier ! La vénérable sonde qui explore l'héliosphère est en effet toujours vivante, et certains de ses instruments toujours en activité. Le temps pris pour que les restes de l'éruption a permis de découvrir que ceux-ci avaient fortement ralentit et n'avançaient plus que à la vitesse de 2,4 millions de km/h. Puis, dans les prochains mois, le souffle de l'explosion devrait atteindre Voyager 1 et l'héliopause, l'endroit où les vents solaires et ceux des étoiles voisines se rencontrent.. (Interstars.net)

 

 

 

  23.04.2007    Premières images du soleil en 3D transmises par les deux sondes Stereo

La Nasa a montré les premières images en trois dimensions (3D) du soleil transmises par les deux sondes de la mission Stereo qui vont permettre de mieux comprendre et prévoir les éruptions solaires pour en prévenir l'impact sur l'atmosphère terrestre. Les deux satellites identiques de la taille d'une voiturette de golf et d'un poids de 620 kg chacun, avaient été lancés en octobre dernier depuis la base militaire de Cap Canaveral en Floride et sont en orbite autour du soleil.

 

Durant leur mission de deux ans, ces deux sondes jumelles vont pouvoir explorer l'origine, l'évolution et les conséquences interplanétaires de ces éjections de masse coronale (EMC), le plasma solaire projeté dans l'espace à la suite de puissantes explosions. Ces gigantesques éruptions projettent plusieurs milliards de tonnes de plasma chauffé à un million de degrés Celsius en direction de la terre qui dérèglent le champ électromagnétique. En mars 1989 elles ont été à l'origine d'une panne d'électricité au Québec. Elles sont aussi responsables des aurores australes et boréales.

 

Les cycles solaires durent 11 ans et sont marqués par deux pics d'activité. Lors du précédent pic en 2000, on a compté près de 2.000 EMC dont une centaine se sont produites en direction de la Terre. En période creuse comme actuellement il y a moins de 200 éruptions par an. Le coût total de la mission Stereo, fruit d'une coopération euro-américaine, est de 550 millions de dollars y compris le lancement, a précisé la Nasa. (WASHINGTON - AFP)

 

 

 

  14.01.2008    Nouveau cycle pour le soleil

 

Le satellite SOHO a observé une tache solaire sur l’hémisphère nord dont la polarité est inversée par rapport aux taches examinées ces dernières années. Ce changement de polarité indique qu’un nouveau cycle solaire à commencé. Chaque cycle dure en moyenne 11,1 ans, le nouveau cycle appelé « cycle 24 » a commencé le vendredi 4 janvier lorsque la tache solaire a été catalogué par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Cette nouvelle période solaire va évolué avec une recrudescence de taches et de tempêtes solaires qui connaîtront un maximum d’ici 2011 ou 2012.

Les taches solaires sont la résultante d'une intense activité magnétique au sein de la zone de convection, si puissante qu'elle freine la convection et limite l'apport thermique en surface.

Elles sont ainsi moins chaudes de 1 500 à 2 000 kelvins que les régions voisines, ce qui suffit à expliquer pourquoi elles nous apparaissent, en contraste, bien plus sombres que le reste de l’étoile. Au début du cycle solaire, les taches apparaissent de préférence à haute latitude dans les deux hémisphères (vers 40 o) puis tout au long du cycle, les taches vont se rapprocher de l'équateur jusqu'au début du cycle suivant. (nouvelobs.com)

 

 

 

 

 

 

mercure

 

  04.05.2007    Le noyau de Mercure serait en fusion et non pas solide

 

Des scientifiques ont découvert que le noyau de Mercure était probablement pour partie en fusion. Depuis longtemps, les scientifiques pensaient que le noyau de Mercure était solide, composé de fer. La sonde Mariner 10 de la Nasa avait cependant découvert en 1974 que la petite planète était ceinte d'un champ magnétique faible, ce qui pouvait déjà accréditer l'idée d'un noyau en fusion.

 

Les chercheurs ont étudié attentivement les mouvements de Mercure en utilisant des télescopes en Californie, à Porto Rico et en Virginie Occidentale. Ils ont envoyé de puissants signaux radar vers la planète et en ont capté l'écho. Ils ont ainsi calculé la vitesse de rotation de l'astre avec une grande précision. Les observations, menées sur 5 ans, ont permis aux scientifiques de calculer des oscillations dans la rotation de Mercure, appelées librations, causées par l'effet de la gravité du soleil.

 

L'ampleur des librations était deux fois plus important que ce qui était prévisible pour un corps complètement solide, ont-ils estimé. Mais elles correspondent en théorie à un corps céleste dont le noyau extérieur est liquide. Sean Solomon, de l'Institution Carnegie à Washington, qui n'a pas participé aux recherches, estime que ces mesures "constituent un triomphe" des idées théoriques développées dans le passé. (AP)

 

 

 

 

 

 

VENUS

 

   11.04.2006   La sonde Venus Express réussit son rendez-vous avec l'étoile du Berger

 

Après un voyage de 153 jours et 400 millions de kilomètres, la sonde européenne Venus Express s'est placée avec succès mardi en orbite autour de l'"étoile du Berger", dont elle doit explorer la mystérieuse atmosphère surchauffée. Ces quatre prochaines semaines, de nouvelles manoeuvres permettront à la sonde de passer de son orbite actuelle, fortement allongée, à celle choisie pour sa mission: une orbite polaire qu'elle décrira en 24 heures, s'éloignant au maximum à 66.000 kilomètres de Vénus. "Une fois installée à ce poste d'observation, elle conduira une étude détaillée de la structure, de la chimie et de la dynamique de l'atmosphère de Vénus", souligne l'ESA. La mission durera "au moins deux jours vénusiens", soit l'équivalent de 486 jours terrestres.

On sait déjà que l'atmosphère de Vénus est dense, brûlante et marquée par des pressions très élevées. "Ces conditions induisent un effet de serre très puissant, auquel s'ajoute un phénomène de 'super rotation' encore inexpliqué, l'atmosphère de Vénus effectuant un tour complet de la planète en seulement quatre jours", selon l'ESA. Venus Express étudiera cet effet de serre et les vents violents, dignes d'un ouragan terrestre, qui soufflent en permanence dans l'atmosphère vénusienne. La sonde cherchera également à déterminer si les nombreux volcans de la planète sont encore actifs.

Vénus est la planète la plus proche de la Terre. Elles ont en commun une masse et une densité similaires et se seraient formées à la même période. Leur atmosphère est toutefois très différente, celle de Vénus étant composée presque entièrement de dioxyde de carbone et de très peu de vapeur d'eau. En raison de son effet de serre, elle possède la température en surface la plus élevée de toutes les planètes du système solaire (460 degrés). La dernière mission vers Vénus remontait à Magellan, sonde de la NASA lancée en 1989, qui a accompli plus de 15.000 orbites autour de l'astre entre 1990 et 1994, et a cartographié la presque totalité de la planète, révélant des volcans élevés, des failles et des cratères. (AP)

 

 

 

  28.11.2007    Comment Vénus est devenue si différente de la Terre

 

Dans un lointain passé, Vénus devait être couverte d'océans: mais au lieu d'engendrer la vie, elle est devenue une fournaise dont l'atmosphère, analysée depuis avril 2006 par la sonde européenne Venus Express, est composée à 96,5% de CO2. Cousine de notre planète bleue par sa masse et sa taille, l'étoile du Berger a une température de surface qui dépasse 450 degrés. "L'eau présente sur Vénus dans le passé s'est tout simplement évaporée. Il y en a encore des traces dans son atmosphère et nous pouvons encore observer ce processus à l'œuvre", a déclaré H. Svedhem, chercheur de l'Agence spatiale européenne (ESA).

Explorée par plus de 30 vaisseaux depuis 1962, l'étoile du Berger est loin d'avoir révélé tous ses secrets: une épaisse couche de nuages d'acide sulfurique, probablement d'origine volcanique, avait jusqu'à présent empêché l'acquisition de bonnes images de sa structure atmosphérique et de sa surface.

 

Grâce à l'utilisation d'une nouvelle partie du spectre lumineux, Venus Express "dresse aujourd'hui une carte en trois dimensions de cette atmosphère, qui nous permet vraiment de comprendre beaucoup mieux que par le passé la météo et la circulation" de l'atmosphère vénusienne, assure M. Svedhem.

 

Les vents dans la haute atmosphère de Vénus soufflent à trois fois la vitesse d'un ouragan sur Terre à 70 km d'altitude, tandis que la planète ne tourne sur elle-même que très lentement, à raison d'un lever et d'un coucher du soleil tous les 177 jours.

Ces vents, dont la vitesse répartit uniformément les températures de surface et expliquent l'absence de saisons au sol, ont été mesurés en suivant les nuages d'acide sulfurique qui circulent dans la haute atmosphère. Au sein de ces nuages, la sonde a mesuré une différence de 30 à 40 °C entre les températures diurnes et nocturnes, qui ne peuvent être expliquées par le seul rayonnement solaire. "De puissants courants descendants pourraient réchauffer l'air par compression", estime dans Nature Andrew Ingersoll, du California Institute of Technology.

 

Une autre interrogation concerne l'existence d'éclairs, qui ne devraient pas se produire dans des nuages qui s'apparentent à nos nappes de pollution. Venus Express a cependant détecté des ondes électromagnétiques de basse fréquence qui durent une fraction de seconde et devraient résulter d'une décharge électrique. "Peut-être n'avons nous pas pensé à tous les moyens par lesquels de l'électricité peut être générée dans l'atmosphère d'une planète", s'interroge M. Ingersoll... (paris - afp)

 

 

 

 

 

 

jupiter

 

  30.03.2007    Aurores polaires sur Jupiter

Le nuage violet qui couronne le pôle nord de Jupiter est une aurore boréale dont l’énergie équivaut à des centaines d’aurores polaires terrestres. Observées pour la première fois avec la sonde Voyager-1 en 1979, rappelle l’agence spatiale américaine (Nasa), les aurores boréales jupitériennes n’ont dévoilé toutes leurs dimensions qu’avec les visions dans l’ultraviolet du télescope Hubble ou en rayons X de Chandra.

 

Alors que sur Terre les aurores boréales dépendent de la météo solaire, sur Jupiter elles sont alimentées par la planète elle-même, explique l’astronome Randy Gladstone, qui étudie les données de Chandra. Tournant sur elle-même toutes les 10 heures, Jupiter crée un courant électrique à ses pôles, comme le ferait un aimant. Etant donnée sa taille, Jupiter engendre un courant de 10 millions de volts. Ces champs électriques attirent des particules chargées issues du volcanisme de Io, l’un des satellites de la planète géante, et les aurores illuminent son pôle en continu.

 

En février dernier, profitant du passage de la sonde New Horizons à proximité de Jupiter, les astronomes ont tourné plusieurs télescopes vers Jupiter pour conjuguer le plus d’observations possibles. Ainsi Hubble, Chandra, FUSE et XMM-Newton ont livré une moisson de données dont l’analyse ne fait que commencer. (Sciences et Avenir.com)

 

 

 

 

 

 

saturne

 

   10.11.2006   Un gigantesque cyclone fait rage sur Saturne

 

Un gigantesque cyclone de 8.000 km de diamètre fait rage au pôle sud de Saturne, selon des images retransmises par la sonde Cassini et montrées sur le site internet de la Nasa.

Il s'agit du premier phénomène de ce type jamais observé sur une planète autre que la Terre, soulignent les scientifiques de l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Ils ont précisé que l'œil de la tempête et les nuages à proximité ont des caractéristiques similaires à un cyclone terrestre mais avec des vents de 550 km/heure. A la différence de la Terre, le cyclone sur Saturne ne se déplace pas et reste sur le pôle. En outre, Saturne étant une planète formée de gaz, le cyclone ne s'est pas formé au-dessus d'un océan comme c'est le cas sur la Terre. Non seulement le cyclone sur Saturne est beaucoup plus important que ceux observés sur la Terre avec des nuages tournant de 30 à 70 km au-dessus de l'oeil, soit de deux à trois fois plus haut que sur Terre. Les caméras de Cassini ont filmé le phénomène pendant trois heures le 11 octobre dernier quand la sonde survolait le pôle sud de Saturne à une altitude de 340.000 km. (Washington - AFP)

 

 

 

 

 

 

 

Uranus

 

   22.12.2005    Découverte de 2 nouvelles lunes et 2 autres anneaux autour d'Uranus

 

Deux nouvelles lunes et deux anneaux supplémentaires ont été découverts autour de la planète Uranus, ont annoncé des astronomes américains dans une communication publiée jeudi dans la revue Science.

Des images transmises ultérieurement par la sonde Voyager 2 avaient fait soupçonner l'existence de ces lunes et anneaux qui se situent au-delà du système d'anneaux déjà connus mais plus près de la planète que les plus grandes lunes traditionnelles. Ces photographies ont été prises dans le deuxième système d'anneaux d'Uranus qui comprend onze lunes et les anneaux de poussière émergents de ces lunes.

 

Des changements importants ont été observés dans les mouvements de ces lunes et la luminosité des anneaux depuis le passage de Voyager 2 le 24 janvier 1986. La plupart des lunes d'Uranus ne suivent pas une orbite régulière mais montrent plutôt une dynamique complexe indiquant que le système est peut-être instable ou chaotique. Cette dernière découverte permet de disposer d'images plus claires de ce système de lunes denses et rapprochée d'Uranus qui connaît une évolution rapide.

 

Voyager 2 avait révélé l'existence de 10 petites lunes en plus des 5 plus grosses déjà connues. Uranus fut la première planète découverte au début de l'époque moderne le 13 mars 1781. Elle est principalement composée de roches et de diverses glaces, avec seulement 15% d'hydrogène et un peu d'hélium. Son atmosphère est constituée d'environ 83% d'hydrogène, 15% d'hélium et 2% de méthane. (AFP)

 

 

 

 

 

 

pluton

 

   20.12.2005    à la conquête de Pluton : ultime planète inexplorée du système solaire

 

La Nasa s'apprête à lancer en janvier le vaisseau spatial New Horizons à destination de Pluton, seule planète n'ayant jamais eu la visite d'une sonde robotisée et dont les caractéristiques devraient aider à percer les mystères des origines de notre système solaire.

Si tout se passe comme prévu, New Horizons, de la taille d'un grand piano, dotée de sept instruments scientifiques et pesant 454 kg, arrivera à proximité de Pluton au début de l'été 2015 après un périple de 6,4 milliards de km, explique Andrew Dantzler, directeur de la division Système solaire de la Nasa. La sonde survolera alors pendant six mois la plus petite planète du système solaire et également la plus éloignée du soleil autour duquel elle fait une révolution en 248 ans. Elle pourra ainsi prendre de nombreuses images de Pluton, encore une énigme 75 ans après sa découverte, et recueillir des données sur son atmosphère et sa géologie. Les seules photographies numériques prises par le télescope spatial Hubble sont très flous.

 

New Horizons, une mission de 650 millions de dollars, procédera aussi à des observations de Charon, la principale lune de Pluton ainsi que de deux autres satellites récemment découverts par Hubble.

 

La petite sonde se dirigera ensuite vers la ceinture de Kuiper qu'elle traversera en récoltant une moisson d'informations tout aussi précieuses. Les astronomes ont repéré dans cette ceinture d'astéroïdes, entourant notre système solaire, des centaines de milliers d'objets célestes apparemment similaires à Pluton. Ces découvertes suscitent un débat passionné dans la communauté astronomique sur la classification de Pluton dont une partie grandissante l'apparente davantage à un gros astéroïde. Pluton est plus petite que sept satellites du système solaire. Son diamètre est deux-tiers celui de notre Lune. Mais au-delà de ce débat, les caractéristiques uniques de Pluton, mi-planète, mi-astéroïde, et de celles des millions de débris de la ceinture de Kuiper laissés par la formation du système solaire, en font un laboratoire céleste unique.

 

La Nasa prévoit de lancer New Horizons à partir du 17 janvier depuis la base militaire de Cap Canaveral (Floride, sud-est). Pour gagner du temps, la Nasa va lancer la sonde sur une puissante fusée Atlas V-551 à deux étages, qui lui donnera une énorme vélocité --environ 50.000 km/heures-- faisant de New Horizons l'engin spatiale le plus rapide. Au début 2007, l'engin frôlera Jupiter dont la force gravitationnelle le propulsera à plus de 75.000 km/h en ligne droite pour un rendez-vous avec Pluton. New Horizons est alimentée par un générateur thermoélectrique au plutonium produisant 200 watts. (AFP)

 

 

 

   19.01.2006    Lancement de la sonde New Horizons vers Pluton

 

 

Après deux reports, la sonde américaine New Horizons a quitté jeudi Cap Canaveral en Floride, pour une mission vers Pluton, seule planète encore inexplorée du système solaire. La sonde a été lancée à 14h (19h GMT) par une fusée Atlas V, le lanceur le plus puissant de la NASA, atteignant rapidement la vitesse de 57.924km/h à mesure qu'elle s'éloignait de la Terre pour ce voyage de cinq milliards de kilomètres.

 

L'engin spatial le plus rapide jamais lancé devrait atteindre Jupiter dans un an. Mais en raison de la distance parcourue, les scientifiques ne seront pas en mesure de recevoir des données sur Pluton avant juillet 2015, au plus tôt. Le lancement est intervenu après deux reports -l'un en raison de forts vents mardi sur le pas-de-tir, l'autre du fait d'une coupure de courant mercredi dans le Laboratoire de physique appliquée de l'Université John-Hopkins (Maryland), dirigeant les opérations de la sonde. Cette mission a suscité l'attention des opposants au nucléaire dans la mesure où l'engin fonctionne à l'aide de 11 kilos de plutonium, dont la désintégration va permettre de générer de l'électricité. La réussite de cette mission vers Pluton permettrait à la NASA de boucler l'exploration des planètes entreprise au début des années 1960 avec des missions sans équipage destinées à observer Mars, Mercure et Vénus.

La sonde New Horizons doit aussi étudier Charon, la lune de Pluton, et deux autres satellites découverts l'an dernier. La mission de 700 millions de dollars (580 millions d'euros) devrait également permettre de mieux connaître la ceinture de Kuiper, lointaine région située au-delà de Neptune, qui abrite Pluton et de nombreux autres "nains de glace". Les meilleures images de la lointaine Pluton actuellement disponibles ont été prises par le télescope spatial Hubble, mais elles sont de mauvaise qualité. Située à cinq milliards de kilomètres de la Terre, la glaciale Pluton, planète minuscule qui selon certains experts n'en est pas une, ne ressemble ni aux planètes telluriques -Mercure, Vénus, Terre et Mars- ni aux quatre géantes gazeuses -Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. (AP)

 

 

 

   01.11.2005    Pluton posséderait trois lunes et non une seule

 

Pluton, la planète la plus lointaine dans notre système solaire et aussi la plus petite, paraît avoir trois lunes et non une, selon de nouvelles observations. Utilisant le télescope de l'espace Hubble, des astronomes du Southwest Research Institute avaient repéré les 2 nouveaux satellites de Pluton en mai. Les 2 objets ont effectué une orbite quasiment circulaire autour de la planète en trois jours, ont expliqué ces astronomes. Si cette découverte est confirmée par l'International Astronomical Union, ces 2 lunes seront baptisées avec des noms de la mythologie gréco-romaine et rejoindront Charon, seule lune officielle jusqu'à présent de Pluton, découverte en 1978.

 

Pour le moment, ces 2 satellites ont été appelés S/2005 P1 et S/2005 P2. Ils sont environ 5.000 fois moins brillants que Pluton, ce qui explique pourquoi ils sont restés longtemps invisibles. Ces 2 lunes potentielles ont été observées dans une zone située entre 44.000 à 53.000 Km de Pluton et sont de deux à trois fois plus éloignées de la planète que Charon dont le diamètre est de quelque 1.200 km. En comparaison, les 2 nouvelles lunes ont des diamètres de 32 Km et 70 Km respectivement. Ces observations ont été faites dans le cadre des préparations d'une mission d'exploration robotique de la Nasa vers Pluton et la ceinture de Kuiper devant être lancée au début de 2006. Un grand nombre d'astronomes ne considèrent d'ailleurs pas Pluton comme une planète à part entière avec son diamètre de seulement 2.252 km. (AfP)

 

 

 

   04.01.2006    charon  révèle ses mystères

 

La lune la plus distante du système solaire, Charon, est un astre de glace et de roches probablement dépourvu d'atmosphère, contrairement à la planète Pluton autour de laquelle elle orbite, selon deux études publiés mercredi dans le magazine scientifique britannique Nature.

 

Cette meilleure compréhension de Charon a été permise par l'observation d'un phénomène rarissime: le passage de l'astre devant une étoile. En observant cette mini-éclipse de différents endroits de la Terre, il a été possible de calculer le diamètre de cette lune et, de là, son volume et sa densité.

Charon, qui a été découverte en 1978, présente donc une densité de 1,71, assez proche de celle de Pluton, encore évaluée assez grossièrement entre 1,8 et 2,1. La densité de la Terre est pour sa part de 5,5. "Ces chiffres sont compatibles avec une composition de 55% à 60% de roches, le reste étant composé de glace", souligne Bruno Sicardy, astronome à l'observatoire de Paris Meudon, auteur principal de l'une des deux études.

 

Son équipe a calculé à 1.207 kilomètres le diamètre de Charon. Ce résultat est pratiquement identiques à celui de l'équipe concurrente du MIT (Massachusetts Institute of Technology) : 1.212 km. Pluton fait 2.300 km de diamètre. Le faible écart de taille entre les deux astres est unique dans le système solaire et fait dire à certains astronomes qu'il existe un "système" Pluton-Charon, d'autant que le satellite tourne à très faible distance de sa planète-mère (20.000 km). La masse de Charon représente 1/8ème de celle de Pluton, alors que celle de notre Lune fait 1/100ème de celle de la Terre. (AFP)

 

 

 

   16.08.2006   Pluton est-elle vraiment une planète ?

 

Mercure, Vénus, la Terre , Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton - On l'apprend à l'école : ces 9 planètes composent le système solaire. Et bien peut-être faudra-t-il bientôt réécrire les manuels scolaires ! En effet, les plus grands astronomes au monde sont réunis en congrès, à Prague en République Tchèque. Au coeur des débats : la planète Pluton... Enfin, peut être ne faut-il plus parler de "planète". En effet, il y a débat.

Des experts américains ont découvert il y 3 ans un objet céleste. Ils l'ont appelé Xena. Et il est plus gros que Pluton. Ce qui remet en question le statut même de planète. Alors, Pluton déchu de son rang planétaire ? On se croirait presque dans la guerre des étoiles. En tout cas, le débat anime déjà les discussions. "Moi, j'aime à penser que Pluton est une planète", confie un astronome britannique. Pourtant, dit-il, "je sais que Pluton n'est pas fait de la même manière que les autres. Alors, si l'UAI estime qu'elle est différente, c'est qu'elle est vraiment différente. On va voir." L'UAI, c'est l'Union astronomique internationale. Cette assemblée fait autorité en matière céleste. Elle seule peut ainsi donner un nom aux planètes. Ou le retirer. Pluton risque donc de tomber un peu plus dans le néant. C'est le seul astre du système solaire à ne pas avoir été visité par une sonde spatiale. (euronews)

 

 

 

   25.08.2006   Plus que huit planètes dans le système solaire

 

Pluton n'est plus une planète. Les experts réunis à Prague pour la 26e assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) ont adopté jeudi de nouveaux critères de définition qui écartent cet astre distant.

Après une semaine de débat houleux sur le cosmos, l'UAI a déclassé Pluton, neuvième planète du système solaire depuis sa découverte en 1930. C'est la première fois que les scientifiques s'accordent sur une définition universelle de ce qu'est -ou n'est pas-une planète.

La définition approuvée par la prestigieuse UAI ne retient plus pour l'heure que les huit planètes "classiques" du système solaire: Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Pluton rejoint la nouvelle catégorie des "planètes naines". La définition établit une troisième classe d'astres, celle des petits corps du système solaire, qui regroupera comètes, astéroïdes et autres satellites naturels. (prague - ap)

 

 

 

  15.06.2007    Pluton reléguée au 2e rang de la nouvelle catégorie de planètes naines

 

Pluton, déjà déchue de son statut de planète à part entière du système solaire en 2006 pour devenir une "planète naine", vient d'être reléguée au 2e rang de cette nouvelle catégorie par sa voisine Eris - d’abord nommée 2003 UB313 puis Xena - ont annoncé des astronomes américains. Après la découverte d'Eris à proximité de Pluton en 2006, l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé de modifier la définition d'une planète de notre système solaire et de créer la catégorie des planètes naines qui sont nichées aux confins du système solaire, dans la ceinture de Kuiper.

La ceinture de Kuiper est une vaste région du système solaire peuplée d'astéroïdes et de noyaux cométaires qui s'étend au-delà de l'orbite de Neptune. Après avoir découvert Dysnomia, un satellite d'Eris, Michael Brown et Emily Schaller, deux astronomes du California Institute of Technology en Californie (ouest), ont pu mesurer précisément la masse d'Eris avec notamment le télescope spatial Hubble. Eris est environ 27% plus massive que Pluton, selon ces chercheurs dont les travaux paraissent dans la revue Science datée du 15 juin.

Plus de 300 astronomes, surtout des Américains, qui s'étaient prononcés contre le changement de statut de Pluton dans le vote de l'UAI à Prague en 2006, avaient lancé peu après une contre-offensive avec une pétition pour réhabiliter Pluton au rang de neuvième planète du système solaire. "En tant que spécialistes des planètes et astronomes, nous ne sommes pas d'accord avec la définition de la planète de l'UAI et nous ne l'utiliserons pas. Une meilleure définition est nécessaire", souligne le texte.
(WASHINGTON - AFP)

 

 

 

 

 

 

 

planète X

 

 

 >  2004DW  -  "sedna"

 

  20.02.2004    Découverte d'un corps céleste dans le système solaire 

Des astronomes américains ont annoncé la découverte d'un corps céleste gelé à sept milliards de kilomètres de la Terre, qui représenterait environ la moitié de la taille de la planète Pluton. Si la découverte est confirmée, le «planétoïde» serait alors le plus grand corps céleste identifié dans notre système solaire depuis que Pluton a été repéré pour la première fois en 1930. Des observations préliminaires indiquent que l'objet est 10% plus grand que Quaoar, un corps céleste de 1.300 kilomètres de diamètre découvert en 2002.

Surnommé 2004 DW, l'objet se trouve à la périphérie extérieure de la Ceinture de Kuiper, qui contient une myriade de corps glacés au-delà de l'orbite de Neptune. Pluton est le plus gros objet connu de cette ceinture, et est également la planète la plus petite et la plus éloignée du système solaire.

 

Le nouveau corps identifié est le 15e objet de plus de 480 kilomètres de diamètre découvert dans cette région. Des mesures préliminaires indiquent qu'il décrit une orbite elliptique qui le conduit à s'approcher à 4,3 milliards de kilomètres du Soleil et à s'en éloigner de 7,5 milliards de kilomètres, a précisé M. Brown. L'objet mettrait 252 ans pour accomplir une orbite complète. (AP)

 

 

 

  17.03.2004    un planétoïde découvert aux confins du système solaire

Plus gros qu'un astéroïde mais moins massif qu'une planète, un corps céleste rougeâtre, mélange de roc et de glace, a été localisé par une équipe d'astronomes américains aux confins du système solaire. C'est une première depuis la découverte de Pluton il y a 75 ans.

La dixième planète de notre système solaire s'appelle Sedna, en hommage à la déesse Inuit des océans. Sa taille est inférieure à celle de la Lune avec un diamètre de 1.700 km. Pour certains astronomes, elle est trop petite pour mériter le statut de planète. Cette planète est mis en évidence par trois observatoires américains et qui a échappé jusqu'à ce jour aux astronomes à cause de son éloignement du Soleil.

 

sedna se trouve tellement loin dans le système solaire qu'il lui faudrait 10.500 ans pour faire le tour du Soleil. A cette distance, sa température environnante est de moins 240 degrés Celsius. sedna sera alors composée de glace et d'une poussière couleur rougeâtre. Pour l'occasion, le puissant télescope spatial Hubble sera spécialement programmé pour scruter la nouvelle dixième planète de notre système solaire. (AFP)

 

 

 

 

    15.04.2004    aux alentours de sedna

Le 14 mars dernier, la Nasa annonçait la découverte de Sedna, petit corps orbitant à environ 10 milliards de kilomètres du Soleil, 2,6 milliards de km au-delà de Pluton lors de son plus grand éloignement. A cette distance, le planétoïde met environ 10.000 ans pour parcourir une révolution complète.

 

Les astronomes ont à présent déterminé la période de rotation de l'astre, quoique avec encore beaucoup d'approximation, en se basant sur une analyse photométrique étalée sur trois mois. Et le résultat n'a pas manqué de surprendre, car il se situerait dans une fourchette de 20 à 40 jours. Selon les scientifiques, cela impliquerait presque certainement la présence d'un satellite naturel, qui aurait progressivement freiné la vitesse de rotation de Sedna.

Or, une récente observation visuelle au moyen du télescope spatial Hubble permet avec une quasi-certitude d'affirmer qu'il n'en n'est rien. Aucun satellite n'apparaît sur les images obtenues au terme de plusieurs heures de pose, même s'il n'est pas complètement exclu que celui-ci ait été occulté au moment de l'observation.

 

 

 

    09.04.2005    pas de lune pour sedna

 

Sedna est un petit astre orbitant autour du Soleil à une très grande distance de celui-ci. Il mettrait en effet environ 10000 ans pour boucler son orbite. Les mesures initiales semblaient indiquer que la période de rotation de Sedna était extrêmement longue comparée à celles des autres corps du Système Solaire.

En mesurant de petites fluctuations d'éclat, des scientifiques avaient estimé que Sedna tournait sur elle-même tous les 20 à 40 jours. Une rotation si lente semblait nécessiter la présence d'un gros satellite proche de Sedna. Aucun satellite n'avait cependant été détecté, malgré des observations à l'aide du télescope spatial Hubble.

Les nouvelles mesures effectuées ont révélé que Sedna tournait plus rapidement autour de son axe qu'on ne le pensait précédemment : une fois toutes les 10 heures, ce qui pourrait s’expliquer par l’absence de satellite autour de Sedna.
(www.universetoday.com)

 

 

 

 

 

ub313  >  XENA  >  "eris"

 

    30.07.2005    Des astronomes américains ont découvert une 10e planète  -  "2003-UB313"

 

Une équipe d'astronomes américains a affirmé avoir découvert une dixième planète du système solaire gravitant à 15 milliards de kilomètres de la Terre, au-delà de Neptune et Pluton, dans la ceinture de Kuiper où gravitent de nombreux petits corps célestes glacés.

Provisoirement baptisée "2003-UB313", la planète est l'objet le plus éloigné jamais découvert à graviter autour du soleil, a affirmé l'astronome Michael Brown, chef de l'unité d'astronomie planétaire du prestigieux Institut californien de technologie (Caltech) à Pasadena, près de Los Angeles.

Selon lui, la planète est située à 97 unités astronomiques (soit 97 fois la distance Terre-Soleil, ou 14,4 milliards de kilomètres) de la Terre, visible actuellement dans la constellation de Cetus. Elle est une fois et demie plus grande que Pluton, mais aussi 2 à 3 fois plus éloignée du Soleil que la 9è planète. Comme Pluton, elle est apparemment composée de roches et de glace de méthane.

La nouvelle planète, pour laquelle un nom non encore dévoilé a été proposé à l'Union astronomique internationale, est aussi plus 2 fois plus grosse que Sedna, l'autre planète découverte récemment et qui deviendrait alors la 11è planète, son orbite étant plus éloignée du Soleil. (AFP)

 

 

 

   02.10.2005    Une lune découverte pour la possible dixième planète du système solaire  -  "xena"

 

Les astronomes américains qui avaient découvert en juillet une possible dixième planète dans le système solaire ont annoncé que l'astre possédait sa propre lune. L'équipe dirigée par Michael Brown, de l'Institut californien de technologie (Caltech), a observé le mois dernier un objet céleste à peine visible suivant la trajectoire de la planète. Cette découverte est importante car la distance et l'orbite du satellite, d'un diamètre de 250 km, peuvent permettre de calculer la masse de la planète.

 

En juillet, Brown avait annoncé la découverte d'un objet céleste glacé et rocheux plus grand que Pluton dans la ceinture de Kuiper, qu'il considérait comme la 10e planète du système solaire. L'objet découvert, le plus éloigné jamais observé dans le système solaire, est situé à 14,5 milliards de kilomètres du soleil, soit 97 fois la distance entre la Terre et le soleil, et est trois fois plus éloigné que Pluton.

 

Alors que la planète a été surnommée "Xena", comme le personnage de série télévisée, son satellite a été baptisé "Gabrielle", nom d'un personnage secondaire de "Xena la guerrière". Cette annonce ne clôt pas le débat sur la qualité de planète de "Xena", aucun définition officielle d'une planète n'existant. (AP)

 

 

 

   01.02.2006    Système solaire: l'astre récemment découvert est plus grand que Pluton

 

Des astronomes allemands ont établi qu'un corps céleste présenté comme la 10e planète du système solaire était plus grand que Pluton, souligne une étude publiée dans la revue "Nature". Pour autant le débat est loin d'être clos sur le fait de savoir si cet astre, baptisé de manière informelle UB313, ou même Pluton sont vraiment des planètes.

Vue d'artiste d'UB313

Une équipe conduite par Frank Bertoldi, de l'université de Bonn, a estimé que UB313, corps rocheux et glacé découvert l'an dernier, mesurait 3.000 kilomètres de diamètre. Soit plus que les 2.300 kilomètres de diamètre de Pluton.

 

Les chercheurs se sont basés sur la chaleur dégagée par l'astre pour leurs calculs. "Il va être de plus en plus difficile de justifier le fait que Pluton est une planète si UB313 ne se voit pas accorder ce statut", souligne M. Bertoldi dans un communiqué. Il existe un débat au sein de la communauté scientifique sur le fait de savoir ce qui caractérise une planète et si Pluton en est bien une. Il n'existe pas de définition officielle en la matière et certains estiment que les critères de taille ne sont pas suffisants.

 

Michael Brown, l'astronome de l'Institut de technologie de Californie qui a annoncé la découverte de UB313 en juillet dernier, a jugé les calculs des astronomes allemands plausibles. Il a précisé que son équipe utilisait le télescope spatial Hubble pour évaluer la taille de l'objet. M. Brown avait initialement estimé que UB313 était plus grand que Pluton et qu'il mesurait probablement entre 2.250 et 3.500 kilomètres de diamètre. (AP)

 

 

 

   12.04.2006   UB313 à peine plus grosse que Pluton

 

La "dixième planète" découverte l'an passé aux confins du système solaire serait à peine plus grosse que Pluton, ont rapporté des scientifiques, mettant en doute les premières évaluation de la taille du corps céleste.

Les premiers calculs évaluaient le volume de 2003 UB313, baptisée Xena, comme étant 30% plus imposant que celui de Pluton. Les dernières évaluations, plus précises grâce aux mesures du télescope spatial Hubble, lui accordent un diamètre de 2.397km (à 100km près), selon le chercheur Michael Brown de l'Institut de la technologie de la Californie. Pluton a un diamètre de 2.288km. Michael Brown avait précédemment évalué le diamètre de UB313 à 3.500km en se fiant à sa luminosité. Le scientifique publie ses dernières recherches dans le Journal de l'Astrophysique.

La découverte de ce corps céleste a relancé le débat autour de la définition d'une planète. Des astronomes s'interrogent sur la possibilité de retirer le statut de planète à Pluton tandis que d'autres souhaitent ajouter une dixième planète au système solaire. L'organisation responsable de nommer les planètes, l'Union astronomique internationale, ne s'est pas encore prononcée sur la question. Si Xena devient la dixième planète, elle deviendrait du coup l'astre le plus éloigné du système solaire.  (AP)

 

 

 

  14.09.2006   2003 ub313 officiellement baptisée  :  "eris"

 

Un lointain corps céleste du système solaire découvert l'an dernier, qui a conduit à priver Pluton de son rang de planète, a été baptisé officiellement Eris, nom de la déesse grecque de la discorde. Il était connu auparavant sous l'appellation 2003 UB313. Le baptême d'Eris a été annoncé par l'Union astronomique internationale (UAI), qui a retiré à Pluton il y a quelques semaines son statut de planète en vertu de nouveaux critères.

Depuis sa découverte l'an dernier, le corps céleste a alimenté le débat sur les critères permettant d'établir si un astre est ou non une planète. Les astronomes étaient divisés sur son pedigree. Certains avaient estimé qu'Eris devait être considérée comme la 10e planète du système solaire car elle était plus grande que Pluton. Eris a contraint les astronomes a définir ce qui constitue une planète, ce qui a conduit à l'éviction de Pluton. L'UAI a ainsi décidé le mois dernier de réduire à huit le nombre de planètes du système solaire, rétrogradant Pluton dans la catégorie des "planètes naines" à laquelle appartient également Eris et l'astéroïde Cérès.

Découvert par Michael Brown, de l'Institut de technologie de Californie, Eris a un diamètre environ 115 kilomètres plus grand que Pluton et est le plus lointain corps céleste connu du système solaire. Il est situé à 14,5 milliards de kilomètres du soleil.(los angeles - ap)

 

 

 

 

 

 

 

astéroïdes

 

    13.04.2004    3 astéroïdes sur la trajectoire de la terre ?

Des astronomes australiens ont indiqué qu'ils avaient découvert trois astéroïdes dans la trajectoire de la terre au cours du premier mois d'observation d'un projet financé par la NASA sur la probabilité d'une collision avec la terre.

L' Agence spatiale américaine (NASA) souhaite identifier 90% des Astéroïdes proches de la terre (NEA) qui mesurent au moins 1 kilomètre de large et qui ont la possibilité d'heurter la terre, provoquant d'importants dégâts. Les astronomes estiment qu'il en existe environ un millier mais que seulement 60% ont jusqu'alors été identifiés.(...)

 

McNaught a indiqué que les trois astéroïdes observés depuis un mois étaient relativement petits et qu'ils ne constituaient pas une menace pour la terre mais il a estimé qu'il était raisonnable de s'attendre à une collision future qui pourrait engendrer des destructions massives.

" Les importantes collisions ne pourraient avoir lieu que tous les quelques millions d'années mais on ne peut pas dire qu'il ne va pas s'en produire une durant notre propre existence", a déclaré l'astronome.  " Certainement des plus petites collisions, avec des dégâts de moindre échelle, pourraient avoir lieu de manière plus fréquente ", a-t-il également indiqué. Un très grand astéroïde, dont la taille a été estimée à environ 10 km, a frappé la terre il y a 65 millions d'années et serait lié, selon certaines théories, à la disparition des dinosaures. (AFP)

 

 

 

   24.08.2004    Un astéroïde est passé à 6500 km de la Terre

Le 31 mars dernier, un astéroïde surnommé 2004 FU162, est passé à environ 6500 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Avant ce passage, aucun astéroïde n'avait été observé aussi près de la Terre sans qu'il n'entre dans l'atmosphère terrestre. Aucune image de l'astéroïde n'a pu être prise. Lorsqu'il a été détecté, l'astéroïde était déjà entré dans la zone du ciel éclairée par le Soleil...

 

 

 

   01.06.2006   L'astéroïde Itokawa: témoin précieux de l'histoire du système solaire

 

L'astéroïde Itokawa, circulant à proximité de la Terre, est un amas de cailloux et de sable en forme de loutre de mer qui pourrait apporter un nouvel éclairage sur les origines du système solaire, selon des chercheurs ayant participé à la mission japonaise Hayabusa. Cette sonde nippone a pu photographier de près, mesurer et peut-être prélever des échantillons du petit astre qu'elle pourrait ramener en 2010. La plupart des astéroïdes, des déchets laissés par la formation du système solaire, ont subi peu d'altérations minéralogiques et sont de ce fait des laboratoires précieux pour comprendre l'histoire de la formation des planètes.

 

Hayabusa ("Faucon" en japonais) s'était approchée d'Itokawa en novembre dernier avant de se poser brièvement à sa surface pour faire des prélèvements et les ramener sur Terre. Mais les avaries se sont multipliées et l'agence spatiale japonaise n'est pas sûre que la sonde ait pu récolter des échantillons d'Itikawa. Toutefois, Hayabusa a pu transmettre des images et un grand nombre de données. Les minéraux se trouvant à la surface de l'astéroïde, long comme six terrains de football, sont similaires à ceux des météorites achondrites, très communs et dont la teneur métallique est faible. Cette composition indique qu'Itokawa provient de la partie intérieure de la ceinture de dizaines de milliers d'astéroïdes tournant autour du soleil entre Mars et Jupiter. Selon ces chercheurs, Itikawa pourrait représenter un stade plus ancien dans l'évolution des astéroïdes.

 

Le fait qu'Itikawa soit en grande partie formé de cailloux plutôt que d'un seul morceau de roche, "éclaire sur la manière dont les astéroïdes se sont formés et ont évolué ce qui devrait conduire à une meilleure compréhension de la genèse du système solaire", a relevé Daniel Scheeres un chercheur de l'Université du Michigan (nord). Ces cailloux sont du même type que ceux qui frappent la Terre depuis les débuts de la formation de la planète, a-t-il dit. (AFP)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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