La planète terre
" état des
lieux "

03.10.2006 Trou
record dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique
Le
trou dans la couche d'ozone a atteint fin septembre des niveaux record au
dessus de l'Antarctique, a annoncé l'Organisation Météorologique Mondiale
(OMM), citant des observations de satellites de la Nasa et de l'Agence
spatiale européenne (ESA).
Selon l'agence spatiale américaine, le trou s'étendait le 25 septembre sur
une surface de 29,5 millions de km2, battant de justesse le précédent
record de septembre 2000 (29,4 millions km2).
Cette aggravation est due à "un hiver (austral) particulièrement froid
dans la stratosphère", a ajouté le porte-parole de l'OMM. L'ESA a annoncé
de son côté que les mesures prises par ses satellites faisaient apparaître
une perte d'ozone de 40 millions de tonnes, dépassant le précédent record
de 39 millions de tonnes enregistré en 2000.
La réaction chimique qui altère la couche d'ozone atteint son maximum sur
les températures froides de haute altitude durant l'hiver en hémisphère
sud, normalement de fin août à octobre. Au cours de la dernière décennie,
la couche d'ozone a diminué en moyenne de 0,3% par an. Pour la protéger,
des restrictions d'usage des CFC ont été décidées par le Traité de
Montréal du 16 septembre 1987. Malgré ces restrictions, la quantité de
pollution stockée dans l'atmosphère est telle que des trous semblables à
celui observé aujourd'hui devraient continuer d'apparaître dans les vingt
prochaines années, selon les experts de l'OMM.
(GENÈVE - AFP) |
28.09.2005 Les
gaz à effet de serre en hausse de 20% depuis 1990
Les gaz à effet de serre, dont
surtout le dioxyde de carbone (CO2), ont augmenté de 20% de 1990 à 2004 sur la
planète, selon un nouvel indice publié par le
NOAA, l'agence fédérale
américaine océanographique et atmosphérique.
L'indice annuel de mesure des émissions liées au réchauffement atmosphérique
traque l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère provenant de l'activité
industrielle, des gaz d'échappement automobile mais aussi des phénomènes
naturels.
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En s'accumulant, ces gaz peuvent contribuer à retenir la chaleur solaire
et entraîner une élévation progressive de la température à la surface du
globe.
La température moyenne à la surface de la Terre a augmenté d'un degré
Celsius au 20e siècle, selon les mesures scientifiques. David Hofmann,
le directeur du NOAA a souligné que le nouvel indice "servira de jauge
pour mesurer le succès ou l'échec des efforts mis en oeuvre dans
l'avenir pour réduire les émissions de CO2 et des autres gaz à effet de
serre provenant à la fois des activités humaines et naturelles".
Pour effectuer ces mesures, le NOOA dispose d'un
réseau d'observatoires et d'environ une centaine de sites de prises
d'échantillons de l'atmosphère éparpillés de l'arctique au pôle sud.
(AfP)
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24.11.2005 les
niveaux de CO2 n'ont jamais été aussi hauts en 650.000 ans
Un
groupe de scientifiques européens, dont des équipes du CEA et du CNRS
français, a effectué dans l'est
du continent blanc, le forage sur glace le plus profond jamais réalisé
jusqu'ici. Ce forage a permis de ramener à la
surface des carottes de glace produite par l'accumulation de neige
tombée il y a quelque 650.000 ans, bien avant l'apparition de l'homme
moderne.
L'analyse du gaz carbonique piégé dans ces carottes de 10 centimètres
d'épaisseur n'a pas permis de retrouver des concentrations de C02 dans
l'atmosphère comparables à celles d'aujourd'hui (380 ppm). Les niveaux
de gaz carbonique dans l'atmosphère ont commencé à s'accroître avec la
révolution industrielle, avec l'utilisation à grande échelle du charbon
comme source d'énergie. Au cours des dernières décennies, le rythme
s'est accéléré avec l'industrialisation de nombreux pays et la
multiplication des automobiles.
Avant les débuts de l'industrie, la concentration de CO2 ne dépassait
pas 278 ppm. Ses niveaux d'aujourd'hui sont supérieurs de 27% à leur
niveau le plus haut des 650.000 dernières années, selon l'étude publiée
dans le magazine scientifique américain Science.
Les adversaires de la théorie du réchauffement
soulignent qu'au cours de son histoire, la Terre a connu une alternance
de phases chaudes et froides, avec notamment plusieurs âges glaciaires
dont le dernier s'est terminé il y a quelque 11.000 ans. Mais ces
dernières années, les scientifiques ont accumulé une série d'indices
attestant de la réalité du phénomène et 2005 semble parti pour devenir
l'année la plus chaude de l'histoire.
(AfP)
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l'or bleu
21.03.2006 400
millions d'enfants réclament de l'eau pour leur survie
L'absence d'eau ou d'installations sanitaires adéquates tue un enfant
toutes les 15 secondes dans le monde et affecte la scolarité des autres,
leur laissant peu de chance de sortir de la misère, prévient l'Unicef à la
veille de la Journée mondiale de l'eau. "Les enfants paient le plus
chèrement l'absence d'hygiène" rappelle l'organisation des Nations unies
pour l'enfance qui estime qu'ils sont 400 millions dans cette situation,
selon un communiqué publié mardi à Mexico, où s'achève le 22 mars le 4e
Forum mondial de l'eau.
"Les diarrhées ordinaires affectent les moins de 5 ans plus que toute
autre maladie, tuant chaque jour 4.500 enfants (...) Les maladies liées à
l'eau sapent leur énergie et leurs capacités d'apprentissage", poursuit
l'Unicef. Chaque jour, explique-t-elle, de nombreux enfants des pays en
développement manquent l'école parce qu'ils sont malades et les jeunes
filles pubères cessent de la fréquenter en l'absence d'installations
sanitaires adéquates. "Dans ces conditions, les enfants ont peu de chance
d'échapper à la misère. Le sous-développement chronique est inévitable",
ajoute l'Unicef.
(AFP) |
la fonte des glaces
2005
29.09.2005 Forte
réduction de la calotte glaciaire arctique
La
calotte glaciaire
arctique s'est fortement réduite cette année et ce pour le 4ème été
consécutif, ont indiqué des scientifiques américains, selon lesquels ce
phénomène, attribué au réchauffement du climat, va probablement
s'accélérer. La zone gelée de l'océan arctique est normalement réduite à
son minimum en septembre, à la fin de la fonte d'été. Le 21 septembre 2005, la
banquise n'était que de 5,32 millions de km2, soit la plus faible
superficie jamais mesurée par les satellites d'observation.
Les experts du NSIDC ont
calculé, en intégrant les dernières mesures de septembre 2005, que la
calotte glacière de l'Arctique se réduisait de 8% environ tous les 10
ans. Ils ont également constaté qu'il y avait eu environ 20% de moins de
formation de glace durant l'hiver au cours des 4 dernières années
comparativement à la période 1978-2000. Cette réduction de la superficie
gelée de l'océan arctique représente approximativement 1,3 million de km2,
soit environ l'équivalent de deux fois la France.
La disparition grandissante
des glaces arctiques correspond à une hausse des températures au cours
des dernières décennies, a souligné le NSIDC. Cet été, le passage légendaire du Nord-Ouest dans l'Arctique canadien
entre l'Europe et l'Asie était complètement navigable à l'exception
d'une bande de 90 Km où flottaient des blocs de glaces. La route du
Nord-Est, au nord de la côte sibérienne, était totalement dépourvue de
glace du 15 août au 28 septembre, ont aussi relevé les scientifiques du NSIDC.
(AfP)
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25.11.2005 La
montée des océans
Le niveau des océans augmente plus rapidement que lors des siècles
précédents et une partie de cette hausse liée au réchauffement
climatique est imputable à l'homme, affirme un rapport publié par le
journal Science. Cette étude réalisée sous la direction du
professeur de géologie Kenneth Miller montre que le niveau des océans a
augmenté deux fois plus rapidement au cours des 150 dernières années que
lors des cinq millénaires précédents.
Si la Terre est certes entrée dans une période plus chaude, les
activités humaines qui libèrent du dioxyde de carbone contribuent aussi
à cette hausse du niveau des océans, jugent ces scientifiques. Les
chercheurs ont analysé cinq échantillons prélevés à 500 mètres de
profondeur pour étudier des fossiles, des sédiments et diverses
variations dans la composition chimique de la surface terrestre, ce qui
leur a fourni des données sur les 100 millions d'années écoulées.
Ils ont également accompli diverses mesures sur les
marées et à base de données prises par satellite. "Cela nous a permis de
comprendre les mécanismes d'évolution du niveau de la mer avant
l'intervention de l'homme", a ajouté le professeur Miller. Ces recherches ont également permis de conclure que le
niveau de la mer à l'époque des dinosaures était inférieur aux
estimations jusque là généralement acceptées. L'équipe de Kenneth Miller
pense que le niveau de la mer était alors supérieur de 100 mètres à son
niveau actuel, et non pas de 250 mètres.
(AfP)
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19.12.2005 nouvelle
cartographie de l'Antarctique
Des satellites scientifiques de la NASA en orbite polaire ont permis d'établir
une nouvelle cartographie de l'Antarctique, bien plus précise que celle générée
par le satellite canadien Radarsat-1 en 1997 qui était utilisée jusqu'à
aujourd'hui. Les scientifiques ont combiné des observations de l'instrument
Modis (MODerate resolution Imaging Spectroradiometer), à bord des satellites Aqua et Terra, ainsi que des données altimétriques fournies par le satellite
ICEsat (Ice, Cloud and land Elevation satellite).
La cartographie obtenue, baptisée MOA (Mosaic of Antartica) permet de visualiser
la direction des mouvements des couches de glace et de comprendre l'évolution du
continent.
Il s'agit d'une avancée significative pour l'équipe en charge du projet
MOA composée de scientifiques du centre Goddard de la NASA et des
universités du Colorado et du New Hampshire.
(techno-science.net) |
2006
20.09.2006 La
fonte des glaces plus rapide que prévu
Le réchauffement climatique semble entraîner une fonte des glaces plus
rapide que prévu, selon des images satellitaires qui révèlent d'immenses
fractures dans la calotte glaciaire au nord de l'Europe et attestent d'une
accélération de la disparition des glaciers au Groenland.
Les images postées sur le site de l’Esa sont impressionnantes : elles
montrent un morcellement sans précédent de la calotte glaciaire à la fin
de l'été. Les images,
acquises du 23 au 25 août,
montrent une large zone fracturée rejoignant le
pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard, à l'extrême nord
de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques
sibériennes.
Selon les scientifiques de l'Esa, de 5 à 10% de la glace pérenne - celle
qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin
d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse.
La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du
réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait plus
que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions au début des années 80. La
glace pérenne diminue elle aussi mais c'est la première fois que ce
secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité.
(paris
- AFP)
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20.09.2006
les glaciers du Groenland
Les glaciers du Groenland, 2ème réserve d'eau douce gelée au monde,
disparaissent deux fois et demie plus vite qu'il y a deux ans, selon
l'analyse d'images satellitaires de la Nasa.
Sur la période allant de mai 2004 à avril 2006, ce sont 248 km3 de glace
qui ont fondu chaque année, s'écoulant de la terre ferme vers l'océan, ce
qui se traduit sur le globe par une élévation du niveau des mers de 0,5
millimètre par an. Soit un phénomène beaucoup plus rapide que les
dernières prévisions du Groupe intergouvernemental d'experts sur
l'évolution du climat (GIEC), qui remontent à 2001. Les prochaines
estimations de ce groupe mis en place par l'Onu sont attendues en janvier
2007.
Les calculs publiés dans la revue américaine Science établissaient ainsi
que les glaces pérennes de l'Arctique avaient diminué d’1/7ème en un an
(entre 2004 et 2005) (paris
- AFP)
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Les glaces de l’Arctique
vues par EOS Aqua
en août 2005
(à gauche)
et août 2006
(à droite)
Le rose correspond aux plus fortes concentrations de glace (100%)
L e
bleu à l’eau liquide.
L'orange, le jaune et le vert indiquent des concentrations décroissantes. |
27.10.2006 le
Gulf Stream
Le Gulf Stream, qui prend sa source dans le golfe du Mexique, fait
remonter dans l'Atlantique nord les eaux chaudes du sud, comme sur un
tapis roulant par dessus les eaux froides des profondeurs, réchauffant
ainsi l'atmosphère au niveau de l'Europe. Mais il ne contribue que pour
20% à la douceur hivernale dans ces régions: ce sont les vents d'Ouest
dominants, porteurs d'un air doux océanique, qui en sont responsables à
80%, estiment les experts d'Eur-Océans.
Dans
ces conditions, les conséquences d'un ralentissement du Gulf Stream dû
au réchauffement climatique, doivent être relativisées. D'autant que ce
ralentissement devrait être limité. Un retour de l'âge glaciaire en
Europe provoqué par un arrêt du Gulf Stream n'est "pas envisageable",
assure Paul Tréguer, directeur scientifique du programme européen
Eur-Océans.
Le groupe d'experts de l'Onu sur le changement climatique (Giec) table
sur une hausse des températures de 1,4 à 5,8 degrés d'ici la fin du
siècle. Un phénomène qui va adoucir l'eau de mer sous l'effet conjugué
de la fonte des glaces du pôle et de l'augmentation des précipitations
pluvieuses. Ces eaux moins salées, moins denses, vont rester en surface
au lieu de plonger dans les profondeurs, et vont ralentir le Gulf
Stream. Mais même si le Gulf Stream devait ralentir l'allure et
véhiculer moins de chaleur, cela ne compenserait pas le réchauffement
global, a-t-il estimé. "Les effets pourraient au mieux s'annuler",
ajoute-t-il.
En revanche, des changements sont prévisibles pour la faune sous-marine.
Certaines espèces de plancton, caractéristiques des eaux chaudes,
progressent ver le nord, d'autres, habituées des mers froides diminuent.
Et les poissons qui se nourrissent de plancton, comme les morues, vont
devoir s'adapter et remonter vers la Norvège.
(Saint-Malo
- AfP)
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2007
14.01.2008 La
fonte de la calotte glaciaire de l'Antarctique s'accélère
La fonte de la calotte glaciaire de l'Antarctique, qui contribue à la
hausse du niveau des océans, s'est accélérée au cours de la dernière
décennie, révèle une étude dirigée au Jet Propulsion Laboratory de la
Nasa.
Cette fonte, qui représente plusieurs milliards de tonnes de glace,
concerne plus particulièrement deux zones de l'ouest du continent. A
l'aide de satellites, ils ont pu déterminer que l'ouest de l'Antarctique
avait perdu
132 milliards de tonnes
de glace en 2006, contre
83 tonnes
en 1996. La perte observée ne provient pas de la fonte de la banquise,
qui n'engendre pas d'élévation du niveau des mers, le volume d'eau
libéré étant équivalent à celui de l'eau déplacée par la glace, mais de
la calotte continentale, qui elle a un effet direct. En 2006 la
contribution de l'Antarctique à cette hausse a été de
0,5 mm,
alors qu'elle était de
0,3 mm en 1996.
(WASHINGTON
- Reuters) |
27.10.2005 Le
réchauffement climatique... "alerte"
Deux scientifiques canadiens de renom, l'astrophysicien Hubert Reeves et
le généticien David Suzuki, ont sonné l'alarme mercredi quant au
réchauffement de la planète, au cours d'une conférence visant à
sensibiliser l'opinion publique sur ce phénomène. Les deux conférenciers
ont souligné à plusieurs reprises que la surexploitation de la planète
cause un réchauffement qui pourrait entraîner une disparition de
l'homme.
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"Nous
pourrions faire partie d'une nouvelle extinction d'espèce" a déclaré
Hubert Reeves après avoir évoqué la disparition passée de nombreuses
espèces animales, dont les dinosaures. Pour M. Reeves, il n'en tient
qu'à l'homme de résoudre cette situation puisqu'"il est clair que le
réchauffement de la planète est dû à au moins 90% à l'activité humaine
et il faut en tenir compte".
Quant à David Suzuki, il a accusé le gouvernement canadien de ne pas
faire sa part en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce
malgré les accords signés au Sommet de Rio en 1992 et à Kyoto en 1997.
"Le Canada a continué d'augmenter ses émissions de gaz a effet de serre
et il faudrait aujourd'hui réduire celles-ci de 30% pour respecter nos
engagements" a-t-il déclaré.
L'intervention des deux hommes avait été organisée l'organisme Équiterre,
qui a été chargé par l'ONU d'accueillir quelque 3.000 ONG qui
participeront à la conférence de l'ONU sur les changements climatiques.
Celle-ci aura lieu à Montréal du 28 novembre au 9 décembre prochain.
(AfP)
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28.11.2005 Le
réchauffement climatique... "arme de destruction massive"
Dans un discours publié lundi, Lord May souligne que "les impacts du
réchauffement planétaire sont nombreux et graves", citant la hausse du
niveau de la mer, la modification du régime des eaux et "la fréquence
accrue des événements extrêmes, inondations, sécheresses et ouragans".
"Ces derniers ont des conséquences de plus en plus graves au point de
pouvoir être comparées à celles des armes de destruction massive",
ajoute-t-il. "Des études récentes, menées avant Katrina, suggèrent que
l'augmentation de la température à la surface des océans (...)
n'affectera pas sensiblement la fréquence des ouragans mais aura des
effets très importants sur leur intensité", observe-t-il encore.
Selon un communiqué de la Royal Society, le discours de
Lord May a été publié deux jours avant d'être prononcé, pour coïncider
avec l'ouverture, lundi à Montréal, d'une conférence de l'ONU sur le
changement climatique où le renforcement de la lutte contre l'effet de
serre est au centre des débats.
(AfP)
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29.09.2005 Le
réchauffement climatique... "vision du futur"
Le
réchauffement climatique n'a jamais connu une progression aussi rapide,
et d'ici à la fin du siècle la température dans le monde devrait
enregistrer une augmentation atteignant jusqu'à 4 degrés Celsius,
rapporte une étude réalisée à Hambourg pour le conseil climatique des
Nations unies.
Le niveau de la mer
pourrait en moyenne monter d'une trentaine de centimètres, indiquent
dans cette étude des experts de l'institut Max-Planck de météorologie de
Hambourg (Allemagne). "C'est le changement climatique le plus important
qui se soit produit ces dernières millions d'années sur la Terre", a
souligné le chercheur Hartmut Grassl.
La température de l'eau
dans le Golfe du Mexique atteindra plus de 30° Celsius en été dans les
prochaines décennies et le risque de pluies diluviennes et d'inondations
sera plus grand, prévoient les experts. Les étés en Europe centrale
deviendront plus secs et plus chauds, les hivers seront plus doux et
plus humides, a résumé le responsable du projet Erich Roeckner. La
région méditerranéenne sera particulièrement affectée par le
réchauffement climatique, selon les experts qui citent l'exemple de
l'Espagne qui sera confrontée à une période de sécheresse plus longue en
été. Le rapport du conseil climatique de l'Onu avec les données de
l'Institut Max-Planck doit être publié en 2007.
(AfP)
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Bilan 2005
25.01.2006 2005,
année la plus chaude depuis plus d'un siècle, selon la Nasa
2005
a été l'année la plus chaude à la surface du globe depuis la fin du 19e siècle
quand on a commencé à mesurer et prélever les températures scientifiquement, a
annoncé la Nasa, l'agence spatiale américaine. La température moyenne dans la
zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a
été notablement élevée, relève également le Goddard Institut pour les études
spatiales de la Nasa qui a effectué les analyses des données.
Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière
décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Au cours
des 30 dernières années, la Terre s'est réchauffée de 0,6 degré Celsius et de
0,8 degré Celsius depuis cent ans. Le 21e siècle pourrait voir des hausses de
température de 3 à 5 degrés, selon des scientifiques de la Nasa. "Cette récente
montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de
gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", souligne la
Nasa dans ce même communiqué. (AFP) |
07.12.2005 2005,
année record en matière de chaleur et d'ouragans
L'année
2005 devrait entrer dans l'histoire comme la plus chaude, la plus sèche
et la plus tourmentée jamais enregistrée sur Terre, selon un rapport
rendu public lors de la Conférence internationale de l'ONU sur les
changements climatiques. De quoi justifier la nécessité de lutter de
toute urgence contre le réchauffement de la planète.
Selon ce rapport du groupe écologiste WWF, 2005 aura semble-t-il été la
pire jamais vue en matière de météo extrême: les températures les plus
élevées, une fonte des glaces record dans l'Arctique, la pire saison des
ouragans dans l'Atlantique, et l'eau la plus chaude dans les Caraïbes.
C'est également l'année la plus sèche depuis des décennies en Amazonie,
où la sécheresse pourrait dépasser tout ce qu'on a jamais vu au siècle
passé.
(AP)
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Bilan 2006
26.09.2006 température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plus de 10.000 ans
La
température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plusieurs milliers
d'années, une situation qui a commencé à affecter la faune et la flore,
selon un article dans la revue de l'Académie nationale des
Sciences américaine.
Selon une équipe de chercheurs la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2
degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la
température de la planète à son plus haut niveau de la période
interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12.000 ans.
Les
chercheurs relèvent d'autre part que
1.700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers
les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la
deuxième moitié du 20e siècle. La température
globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à
la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million
d'années. "Si le réchauffement global se poursuit de
deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements
qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous
connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du
Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des
océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M.
Hansen.
(paris - AP)
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09.12.2005 Le
pôle nord magnétique migre du Canada vers la Sibérie
Le pôle nord magnétique se déplace de l'Amérique du Nord vers la Sibérie
à une vitesse telle que les célèbres aurores boréales de l'Alaska
pourraient, d'ici 50 ans, être plus visibles en Sibérie et dans le nord
de l'Europe, ont indiqué jeudi des chercheurs de l'université de
l'Oregon.
Malgré l'accélération du processus au cours du siècle dernier, la
possibilité de voir le champ magnétique de la Terre disparaître est peu
probable. Les pôles magnétiques font partie de ce champ généré par le
fer se trouvant à l'état liquide au centre de la Terre. Ils sont
différents des pôles géographiques, qui marquent à la surface l'axe de
rotation de la planète. Les scientifiques savent depuis longtemps que
les pôles magnétiques se déplacent. Dans certains cas, rares, il peut
même y avoir échange entre les deux pôles. La raison de ces mouvements
demeure toutefois un mystère. La migration vers la Sibérie "pourrait
faire partie d'une oscillation normale et cela reviendra au bout du
compte vers le Canada", a expliqué jeudi Joseph Stoner, paléomagnétiste
à l'université de l'Oregon, lors d'une réunion de l'Union américaine de
géophysique.
De précédentes études ont montré que la force du champ magnétique de la
Terre a diminué de 10% au cours des 150 dernières années. Au cours de
cette période, le pôle nord magnétique s'est déplacé d'environ 1.100km
vers l'Arctique, selon une nouvelle analyse de Jospeh Stoner. Au rythme
actuel, le pôle nord magnétique pourrait passer du nord du Canada en
Sibérie d'ici une cinquantaine d'année, emmenant avec lui ses aurores
boréales, qui se produisent quand des particules chargées électriquement
s'échappant du Soleil entrent en interaction avec divers gaz de
l'atmosphère terrestre. Le pôle nord magnétique a été découvert en 1831.
En 1904, il avait déjà dérivé d'une cinquantaine de kilomètres.
(AP)
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20.01.2006 Les
débris spatiaux s'accumulent autour de la Terre
Plus de 9.000 débris flottent actuellement en orbite autour de la Terre,
présentant un réel danger pour les activités spatiales, et la situation ne peut
que s'aggraver dans les années à venir, prévient la NASA. Problème: il n'existe
pour l'instant aucun moyen pratique et qui ne soit pas hors de prix pour y faire
le ménage... Les débris spatiaux mesurant 100 millimètres ou plus représentent
un poids total de 5.000 tonnes, selon un rapport publié vendredi dans la revue
"Science". |
Même s'il n'y avait plus de nouveaux lancements spatiaux, la quantité de déchets
continuerait à augmenter, les débris déjà en orbite se fragmentant en morceaux
plus petits à la faveur de collisions entre eux, explique J.C. Liou, co-auteur
du rapport. La zone contenant le plus de débris est située entre 885 et 1005
kilomètres d'altitude, ce qui signifie que le risque est moindre pour les vols
habités. La station spatiale internationale (ISS) orbite à 400 kilomètres
au-dessus de la Terre et les navettes américaines ont tendance à voler dans une
région comprise entre 400 et 600 kilomètres d'altitude. Mais l'accumulation des
débris peut présenter un danger pour les activités spatiales.
Nombre d'entre eux proviennent de l'explosion de satellites, notamment de vieux
étages supérieurs abandonnés en orbite avec des restes de carburant et des
liquides à haute pression.
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"Aujourd'hui, il n'y a pas de solution viable, techniquement et économiquement,
pour retirer les débris de l'espace", souligne M. Liou. Il espère que le rapport
encouragera les chercheurs à réfléchir à des solutions. Une méthode serait de
fixer des liens aux débris pour les ralentir et les faire retomber plus vite sur
Terre, mais cette technique serait excessivement onéreuse au regard du bénéfice
obtenu, selon les chercheurs. Des satellites et fusées pourraient également être
munis de moteurs destinés à les diriger vers la Terre, mais cette méthode
supposerait des systèmes complexes. Quant à l'utilisation de lasers basés au sol
pour modifier l'orbite des satellites, elle n'est pas vraiment réaliste en
raison de la masse des engins et de la quantité d'énergie qui serait nécessaire.
"Même si le risque est faible, nous devons faire attention à ce problème
environnemental", souligne M. Liou.
(AFP) |
29.01.2008 Débris
spatiaux : la sécurité des satellites en orbite en question
La
sécurité des satellites en orbite géostationnaire s'améliore, avec une
meilleure gestion des débris spatiaux dont le nombre reste cependant
trop important, selon des responsables spatiaux européens. "La situation
s'améliore, avec une bonne prise de conscience de la part des opérateurs
de satellites" commerciaux placés sur orbite à près de 36.000 km
d'altitude, a déclaré Fernand Alby, responsable du dossier "débris
spatiaux" au CNES.
Toutefois, un total de plus de 12.000 objets sont satellisés autour de
la Terre, dont 11.500 en orbites basse et 1.147 en géostationnaire,
a-t-il noté, et ce nombre "augmente de 200 à 250 objets par an". "C'est
un vrai problème" pour les risques de collision avec des satellites,
"mais qui n'empêche pas l'activité spatiale", a-t-il rassuré.
La
destruction en janvier 2007 d'un vieux satellite météorologique par un
missile balistique dans le cadre d'un essai anti-satellite effectué par
Pékin a augmenté de 11% les risques de collision pour les satellites de
surveillance de la Terre. Le test, selon des sources canadiennes, aurait
créé 1.500 pièces de débris en orbite...
En
ce qui concerne l'orbite géostationnaire (36.000 km), où sont
positionnés notamment les satellites de télécommunications, les
opérateurs s'engagent à faire remonter de quelque 300 km l'altitude de
leurs satellites en fin de vie. En 2007, sur les 12 satellites arrivés
en fin de vie, 11 ont été "correctement ré-orbités, et 1 (russe) est
resté trop bas". Une amélioration par rapport à 2006 (19 en fin de vie -
9 correctement ré-orbités, 7 trop bas et 3 abandonnés).
(paris -
AFP) |
14.11.2005 La
déforestation se poursuit à un rythme alarmant
Même si elle ralentit, la déforestation, qui fait disparaître quelque 13
millions d'hectares chaque année dans le monde, se poursuit à un rythme
alarmant, s'inquiète l'agence des Nations Unies pour l'agriculture qui
publie une nouvelle évaluation des ressources forestières mondiales.
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« Chaque année, la déforestation fait disparaître quelque 13 millions
d'hectares de forêts dans le monde. Néanmoins, le taux de pertes nettes
de forêts ralentit grâce aux nouvelles plantations et à l'expansion
naturelle des forêts existantes », indique l'Organisation des Nations
Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans un communiqué
publié aujourd'hui à Rome.
Selon la FAO, les pertes nettes de superficies boisées enregistrées
entre 2000 et 2005 se sont élevées à 7,3 millions d'hectares/an, soit
une superficie équivalant à la Sierra Leone ou à Panama. Ce chiffre est
en recul par rapport aux 8,9 millions ha/an estimés entre 1990 et 2000.
Ces chiffres ressortent des conclusions de l'Évaluation des ressources
forestières mondiales 2005, l'étude la plus complète réalisée à ce jour
dans ce domaine. |
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Selon la nouvelle évaluation, entre 2000 et 2005, l'Amérique du Sud a
connu les plus grandes pertes nettes de forêts – environ 4,3 millions
d'hectares par an – suivie de l'Afrique qui a vu disparaître 4 millions
d'hectares de forêts par an. L'Océanie, l'Amérique du Nord et l'Amérique
centrale ont subi chacune une perte nette de quelque 350.000 hectares,
tandis que l'Asie est passée d'une perte nette d'environ 800.000
hectares/par an dans les années 1990 à un gain net d'un million
d'hectares par an entre 2000 et 2005, essentiellement dû à un vaste
programme de boisement en Chine. Les superficies boisées d'Europe ont
continué à s'étendre, bien qu'à un rythme plus lent que dans les années
1990.
Les forêts primaires — c'est-à-dire les forêts sans signes visibles
d'activités humaines passées ou présentes –, qui représentent 36% de la
superficie forestière totale, disparaissent ou sont modifiées au rythme
de 6 millions d'hectares par an, à cause de la déforestation ou de la
coupe sélective.
Les plantations de nouvelles forêts et de nouveaux arbres augmentent,
même si elles représentent encore moins de 5% des superficies
forestières. Les forêts couvrent près de 4 milliards d'hectares - soit
30 % - de la superficie émergée de la planète. Les deux tiers de cette
surface sont concentrées dans 10 pays seulement : Australie, Brésil,
Canada, Chine, États-unis, Inde, Indonésie, Fédération de Russie, Pérou,
République démocratique du Congo.
(ONU)
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01.12.2005 La
préservation des forêts
La
préservation des forêts devrait être un axe central de la lutte contre le
réchauffement climatique, et on devrait encourager les pays du tiers monde à
protéger leurs arbres par des mesures d'incitation financière, ont estimé les
pays tropicaux dans un mémorandum présentés à la conférence de Montréal.
En matière de lutte contre le réchauffement climatique, la plupart des efforts
se portent sur la limitation des émissions liées à la combustion d'énergies
fossiles dans les centrales électriques, les usines et les voitures, dans les
pays industrialisés. Mais les arbres, tant qu'ils sont vivants, absorbent le
dioxyde de carbone, le gaz responsable du réchauffement climatique. A
l'échelle mondiale, la déforestation dans les pays tropicaux est la deuxième
cause du changement climatique, après la combustion des énergies fossiles.
Le rapport préconise que les pays tropicaux qui contribuent à ralentir la
déforestation - on pourrait les identifier en effectuant des photos satellite
- touchent une rétribution financière versée par les pays riches, ce qui
permettrait d'encourager une meilleure gestion des forêts. Quelque 7,3
millions d'hectares de forêts - l'équivalent d'un pays comme le Panama ou la
Sierra Leone - ont disparu chaque année entre 2000 et 2005, selon des chiffres
de l'Onu. Les participants à la conférence ont fait savoir qu'ils étudieraient
la proposition et qu'ils rendraient compte de leur réflexion en 2006. Elle
bénéficie du soutien de la Bolivie, de la République centrafricaine, du Chili,
du Congo, de la République démocratique du Congo, de la République dominicaine
et du Nicaragua. |
12.10.2005 OGM (Gentech
news 123)
Angleterre
: les plantes transgéniques "ruinent les champs pendant 15 ans"
Une
fois qu'un paysan a planté du colza transgénique dans ses champs, le retour à
la culture de colza conventionnel est quasiment impossible. Les graines de
colza survivent nombreuses années et peuvent germer dans le sol contaminant
ainsi les prochaines récoltes. Même 15 ans après les dernières semailles
transgéniques, la contamination par des OGM dépasse encore le seuil de
déclaration autorisé. Mandatée par le gouvernement, l'étude signale que la
»coexistence« entre colza transgénique et colza traditionnel se trouve
"confrontée à un grave problème potentiel". Elle a suscité l'étonnement
général. (Independent, 09.10.05)
GB :
une personnalité politique tire la sonnette d'alarme Michael Meacher, Ministre britannique de l'Environnement sous Tony Blair pendant 6
ans, déclare: "il n'existe pratiquement aucun test relatif aux incidences
sanitaires de la consommation d'OGM". C'est un véritable scandale, à l'instar
des recherches effectuées par les grands groupes agro-industriels qui ne sont
jamais publiées. Il est soutenu sur ce point par un certain nombre d'experts
qui déplorent "l'absence quasi totale d'études à long terme, indépendantes, 'peer
reviewed', concernant d'éventuels effets sur le plan de la santé". (GMWatch,
15.08.05)
USA
: toujours plus de mauvaises herbes dans les champs d'OGM Plus de 70 % des plantes transgéniques tolèrent l'herbicide Roundup.
Ainsi, les paysans pulvérisent
cet herbicide pour combattre les mauvaises herbes,
sans toutefois nuire aux plantes OGM.
Or, chaque année, les mauvaises herbes résistantes au Roundup sont de plus
en plus nombreuses, ce qui suscite de graves problèmes. Dernier exemple: "Waterhemp"
la "mauvaise herbe No 1" des cultures de maïs et de soja dans le Missouri.
(Agr. Online, 23.9.05)
USA
: maïs à forte teneur en protéines - sans génie génétique
Des chercheurs ont réussi à cultiver une variété de maïs qui contient deux
fois plus de protéines et d'huiles que le maïs conventionnel. Ils soulignent
que cette plante pourrait contribuer de manière importante à lutter contre la
pauvreté. (UC, 20.09.05) |
26.02.2008 Une
arche de Noé pour les plantes
Une
réserve mondiale regroupant 4,5 millions d'échantillons végétaux
préservés dans un bunker a été inaugurée au Nord de la Norvège.
Dans les scénarios les plus catastrophiques, si la planète devait
connaître l'an 0 de l'ère végétale, elle aurait désormais de quoi
reproduire son actuelle biodiversité. Grâce à l'«Arche de Noé verte»,
abritant des graines des principales cultures vivrières, et inaugurée
mardi en plein coeur de l'Arctique.
Ce
«grenier», véritable cocon pour la diversité végétale menacée par les
catastrophes naturelles, les guerres et le changement climatique, a été
enfouie dans une montagne de Longyearbyen, chef-lieu de l'archipel
norvégien du Svalbard, à 1.000 km du pôle Nord.
4,5 millions de semences vont y être à terme stockées à une température
de moins 18°C. Plus concrètement, le bunker se compose d'un long tunnel
qui débouche sur trois grandes alcôves. Les graines y reposeront dans
des sachets hermétiques alignés sur des étagères métalliques. Si une
variété de culture vient à disparaître, les Etats et institutions
pourront récupérer les graines qu'ils ont déposées et dont ils demeurent
propriétaires.
Un
important dispositif de sécurité
- Tout a été prévu pour que cette banque
de la biodiversité soit à l'abri des âmes mal attentionnées. Protégée
par des tonnes de roc, des portes blindées et des parois en béton armé,
elle peut résister à une chute d'avion ou à un missile nucléaire.
Caméras de télésurveillance et ours polaires complètent le dispositif.
Et si les systèmes de réfrigération deviennent défaillants, la nature
prendra le relais : l'archipel est recouvert d'un permafrost, des sols
gelés, qui garantit à l'Arche suffisamment de fraîcheur pour les années
à venir.
(figaro -afp)
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28.11.2005 Ouverture
de la conférence de Montréal sur le changement climatique
180
pays se réunissent à Montréal pour une nouvelle conférence ministérielle
de l'Onu sur le changement climatique, où le renforcement, après 2012,
des efforts de la communauté internationale pour combattre le phénomène
devrait susciter un affrontement euro-américain.
"L'après-2012" sera discuté pour la première fois
officiellement dans le cadre des Nations unies et sera le point le plus
chaud des deux semaines de travaux. L'expression désigne les suites
éventuelles à donner au protocole de Kyoto, qui impose à échéance 2012
des réductions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre aux pays
industriels. Selon des diplomates ayant assisté à des réunions
préparatoires, les États-unis, qui ont rejeté Kyoto en 2001, ont jugé
"prématurée" toute discussion sur l'"après-2012" à Montréal.
La conférence de l'Onu sera la première depuis l'entrée en vigueur, le
16 février, du protocole de Kyoto. Elle sera la première réunion de
suivi du protocole et la 11è conférence de suivi de la Convention
climat, l'accord-cadre de l'Onu sur l'effet de serre (1994) dont Kyoto
(1997) a durci les dispositions.
La conférence de Montréal devrait attirer 8.000 à 10.000
participants, dont une centaine de ministres de l'Environnement pour ses
trois derniers jours, selon l'Onu qui l'a qualifiée d'"historique".
(AfP)
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05.12.2005 Réchauffement
climatique: accord à Montréal pour continuer la lutte
Après tracas et coups de théâtre, la conférence de Montréal sur le climat a
fini par répondre aux espoirs qu'elle avait suscités en donnant samedi à
l'aube un avenir à la lutte contre le réchauffement climatique. La dernière
assemblée plénière a entériné une série d'accords essentiels à la survie du
processus engagé à Rio de Janeiro en 1992, puis à Kyoto en 1997, pour lutter
contre le changement climatique. La présidence canadienne, avec le soutien des
Européens notamment, a réussi à intégrer les États-unis au lancement d'un
dialogue non contraignant sur les futurs efforts à mener, laissant aussi la
porte ouverte aux pays émergents comme la Chine ou l'Inde, dont les émissions
de gaz polluants explosent en raison de leur croissance économique.
Parallèlement, la conférence a décidé de lancer des négociations pour fixer de
nouveaux engagements aux États industriels qui ont ratifié Kyoto, et devront
continuer à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012,
date d'échéance du traité. Les États-unis n'ont pas ratifié le protocole de
Kyoto.
Alors que les
États-unis avaient été désignés à plusieurs reprises comme les "méchants" par
des diplomates qu'indignait leur refus de tout engagement contraignant, c'est
la Russie qui, contre toute attente, a bloqué aux dernières heures la
conclusion des travaux. Elle s'est opposée publiquement à l'adoption de
l'accord concernant le prolongement Kyoto, qui impose des réductions chiffrées
d'émissions de gaz à effet de serre aux seuls pays industrialisés (Annexe I).
Elle réclamait l'inclusion d'une mention ouvrant la voie à des engagements
volontaires de pays en développement.
(AfP)
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09.12.2005 Les
Inuits portent symboliquement plainte contre Washington
En
marge de la Convention de l'ONU sur le changement climatique qui se tient
actuellement à Montréal, les Inuits portent symboliquement plainte contre
Washington. Ils ont déposé mercredi une pétition devant la Commission des
droits de l'homme de l'Organisation des États américains, affirmant que les
États-Unis sont les principaux responsables du changement climatique qui
menace leur mode de vie, vieux de 5 000 ans. Sheila Watt-Cloutier, présidente
de la Conférence Inuit circumpolaire, qui représente les 155 000 Inuits du
Canada, du Groenland, de Russie et des États-Unis, a déposé ce document de 163
pages. Le réchauffement de la planète, qui fait fondre la banquise et
disparaître les ours polaires et autres animaux traditionnellement chassés, a
déjà commencé à transformer le mode de vie et l'alimentation des Inuits.
Alors que quelque 120 ministres de l'environnement sont arrivés mercredi pour
les trois derniers jours de la rencontre, Mme Watt-Cloutier a déclaré réclamer
de la Commission qu'elle dise que les États-Unis, responsables de plus de 25
pour cent des émissions de gaz à effet de serre, violent leurs droits humains
tels que définis dans la déclaration américaine de 1948. Selon Mme
Watt-Cloutier, Washington viole les droits fondamentaux des Inuits, y compris
le droit à la vie, à la santé, à la propriété privée et à la pratique de la
culture Inuit. La pétition déposée n'a pas force juridique, mais il s'agit de
faire un peu plus pression sur les États-Unis, qui refusent de limiter leurs
émissions et n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto.
(AP)
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10.12.2005 Blocage
russe à la conférence sur les changements climatiques
Ouverte le 28 novembre, la conférence de Montréal avait pour objectif de
trouver une suite à la lutte engagée contre
le
réchauffement du climat en travaillant sur deux fronts: poursuivre Kyoto
après l'échéance du protocole, prévue en 2012; élargir le dialogue aux
termes de la Convention cadre des Nations unies sur le changement
climatique, adoptée en 1992. Signé en 1997, le protocole de Kyoto engage
une quarantaine de nations industrialisées à réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre en leur fixant des objectifs chiffrés (5,2% en
moyenne d'ici 2008-12 par rapport aux émissions de 1990). Les
États-unis, premier pollueur, s'en sont retirés en 2001. Le président
George Bush avait alors expliqué que les réductions obligatoires
d'émissions de combustibles fossiles ralentiraient la croissance et les
créations d'emplois. Washington privilégie sa propre approche, qui
consiste principalement à investir massivement dans la technologie.
"UNE TRAGÉDIE" -
A Montréal, on espérait que les 157 pays adhérents à Kyoto s'accordent sur
l'ouverture, en mai prochain, de négociations pour la deuxième phase du
protocole. Cela donnerait aux membres pratiquement sept ans pour négocier et
ratifier des accords d'ici à la fin de la première phase, en 2012. Mais la
Russie estime que le texte soumis à l'approbation des 189 délégations présentes
à Montréal n'engage pas suffisamment les pays en voie de développement. Dans sa
première phase, Kyoto n'inclut pas des pays comme la Chine ou l'Inde, qui
figurent pourtant parmi les cinq principaux pays émetteurs de gaz à effet de
serre.
(AP)
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