Intro              Mythes             Science             SPACE  News             futurs              Mystères             Livres               Liens               BLOG               PLAN 

 


SpaceNews

 

les trous noirs

 

 

Le Festin des Trous Noirs

 

  19.02.2004    une étoile dévorée par un gigantesque trou noir

Un trou noir supermassif a été observé alors qu'il happait une étoile dans sa gigantesque force gravitationnelle. C'est une éruption de rayons X décelée au centre de la galaxie RX J1242-11 et située à environ 700 millions d'années-lumière de la Terre qui a attiré l'attention des astronomes de l'ESA et de la NASA. 

 

Cette explosion "a été provoquée par du gaz provenant de l'étoile détruite, qui a été chauffée à plusieurs millions de degrés avant d'être avalée par le trou noir", explique l'ESA. L'immense gravité du trou noir est estimée à 100 millions de fois celle de notre Soleil.

 

 

 

    06.01.2005    300 millions de notre soleil dévorés par un trou noir

 

Des astronomes ont détecté une explosion d'une puissance jamais observée dans l'espace ayant résulté de l'absorption de l'équivalent de 300 millions de notre soleil par un gigantesque trou noir, sorte de siphon cosmique, selon un communiqué de la Nasa, l'agence spatiale américaine. Ce trou noir continue à renvoyer en digérant cette gigantesque masse de matière, d'énormes quantités de gaz sous pression d'une masse égale à mille milliards de soleils et qui forme deux bulles géantes au centre d'un groupe de galaxies appelé MS 0735, a précisé la Nasa.

Ces éruptions de gaz du trou noir qui durent depuis cent millions d'années, selon les estimations de l'équipe d'astronomes qui a fait cette découverte, ont été observées à une distance de 2,6 milliards d'années lumière par le télescope orbital Chandra X-ray Observatory, et l'observatoire national de radio astronomie National Radio Astronomy Observatory's Very Large Array.

 

Comparé aux autres galaxies connues qui se situent à 12 milliards d'années lumière, ce trou noir est relativement récent, selon ces scientifiques. La taille imposante de ces deux cavités cosmiques indique que ce trou noir a avalé une quantité phénoménale de matière en très peu de temps, a expliqué Brian McNamara, un astrophysicien de l'Université d'Ohio qui a dirigé cette recherche.

"J'ai été totalement surpris de constater qu'une masse de 300 millions de soleils puisse être absorbée ainsi", a déclaré ce scientifique dans le même communiqué. Nous n'avions aucune idée jusqu'à présent que le trou noir au centre du groupe de galaxies MS O735 émettait de telles quantités de gaz avec une aussi grande force", a souligné Michael Wise, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology. (AFP)

 

 

 

   11.01.2007   Le dernier festin du trou noir de la Voie lactée

 

Malgré la réputation de grand dévoreur qui l’accompagne, le trou noir qui siège au cœur de notre galaxie ne fait pas si souvent ripaille. Son dernier gros banquet remonte à au moins 50 ans, selon des chercheurs qui ont traqué les échos de ce repas à l’aide du télescope spatial Chandra.

Depuis plusieurs années les astrophysiciens surveillent de près le régime alimentaire de Sagittarius A* (SgrA*), le trou noir qui se situe au cœur de notre galaxie. Lorsque le trou noir avale de la matière, un jet de rayons X est émis et chauffe les gaz qui entoure la région centrale de SgrA*. Des jets modérés ont ainsi été enregistrés par le télescope Chandra ces dernières années mais rien qui témoigne d’un gros repas.

Pour remonter dans le temps, Michael Muno (Caltech, USA) et ses collègues ont étudié les lueurs qui éclairent les nuages de gaz situés près du trou noir et ont retrouvé l’écho d’un jet de rayons X qui s’est produit il y a une cinquantaine d’années. Au moment où le trou noir a avalé une grosse quantité de matière, vraisemblablement équivalente à la masse de Mercure, les nuages de gaz ont été 100.000 fois plus lumineux qu’ils ne le sont actuellement, expliquent les chercheurs.

C’est une lumière beaucoup plus modeste que Chandra a détectée mais dont les variations correspondent aux vestiges laissés par le jet de rayons X. Il y a 50 ans, les astronomes ne disposaient pas d’instruments capables de repérer un tel événement. En revanche, si un autre festin s’était produit récemment au cœur de SgrA*, nul doute qu’il aurait été détecté par les satellites en place. (Sciences et Avenir.com)

 

 

 

 

 

Ejections

 

  18.12.2007      projection d'Un jet de particules sur une galaxie voisine

 

Des astronomes ont saisi pour la première fois le spectacle d'un jet de particules se dégageant d'un trou noir géant et frappant une galaxie voisine sur sa trajectoire, un phénomène susceptible d'endommager gravement l'atmosphère des planètes de la galaxie touchée. "Nous avons déjà observé des jets produits par les trous noirs, mais c'est la première fois que nous en voyons un frapper une autre galaxie de cette manière", souligne un communiqué de la Nasa. "Ce jet pourrait causer toutes sortes de problèmes à la plus petite galaxie qu'il heurte", juge-t-il.

Simulation représentant la collision de la galaxie 3C321
avec le jet de matière. (Crédit : Nasa)

Ces jets émanant des trous noirs produisent des niveaux élevés de radiation, qui, combinés à la vitesse des particules du jet -- proche de la vitesse de la lumière -- sont susceptibles d'endommager sévèrement l'atmosphère des planètes se trouvant sur le chemin du jet, par exemple en détruisant des couches d'ozone protectrices, explique la Nasa.

 

Le phénomène a été observé dans le système 3C321, qui contient deux galaxies en orbite autour de l'autre. L'impact du jet de particules sur la galaxie voisine risque d'être d'autant plus substantiel que les deux galaxies en question sont très proches, éloignées de 20.000 années lumière seulement, soit la même distance qui sépare la Terre de la Voie Lactée, note la Nasa. (WASHINGTON- AFP)

 

 

 

    09.02.2005    une étoile éjectée de la Voie Lactée

 

Une étoile éjectée vers l'extérieur de la Voie Lactée, notre galaxie, a été observée pour la première fois, ont annoncé des astronomes américains. L'étoile se dirige à grande vitesse (2,5 millions de Km/heure) en direction du vide intergalactique après avoir frôlé un trou noir au coeur de la Voie Lactée, a expliqué Warren Brown, un des astronomes du centre d'astrophysique de Harvard-Smithsonian. "Nous n'avons jamais vu une étoile ayant suffisamment de vitesse pour pouvoir s'échapper des confins de notre galaxie", a dit ce scientifique.

L'étoile en question évoluait en couple avec une autre étoile à proximité d'un trou noir --sorte de siphon sidéral doté d'une énorme force de gravitation -- soit à environ 7,67 milliards de Km, ce qui représente environ 50 fois la distance de la Terre au Soleil.

Alors que les deux étoiles tournaient de plus en plus vite en se rapprochant du centre du trou noir, attirées par sa force gravitationnelle, l'une a été avalée par cet énorme siphon sidéral tandis que sa compagne a continué à tourner à une vitesse de probablement 33 millions de Km/heure avant d'être éjectée vers l'extérieur, a expliqué Warren Brown. L'étoile se trouve actuellement à quelque 180.000 années-lumière de la Terre dans une région de notre galaxie appelée le Halo. Il lui aura fallu moins de 80 millions d'années-lumière pour atteindre cette zone où elle poursuit sa course en direction de la sortie de la Voie Lactée.  (AFP)

 

 

 

 

 

Au cœur des Galaxies

 

   13.10.2005    Découverte d'étoiles massives près du trou noir au centre de notre galaxie
 

Plusieurs dizaines d'étoiles massives ont été découvertes, à la grande surprise des astronomes, à proximité du gigantesque trou noir qui se trouve au centre de la Voie Lactée de notre galaxie, a annoncé jeudi l'Agence spatiale américaine (Nasa).

 

Ces étoiles sont nées à moins d'une année-lumière (9.460 milliards de km) du centre du principal trou noir de notre galaxie. Or, les astrophysiciens estiment que rien ne peut échapper à l'énorme force de gravitation d'un trou noir, sorte de siphon cosmique qui avale tout ce qui se trouve à proximité et dont rien ne peut en échapper, même la lumière. "Les trous noirs géants sont généralement connus pour leur pouvoir destructeur, il est donc remarquable que ce trou noir ait contribué à la création de ces nouvelles étoiles", a commenté Sergei Nayakshin, l'un des deux astronomes qui ont réalisé cette découverte, à l'aide notamment du télescope spatial américain Chandra X-ray. Ces étoiles sont juste assez loin pour être maintenues en orbite autour du trou noir comme les planètes autour du Soleil, a ajouté M. Nayakshin, de l'université de Leicester en Grande-Bretagne.

 

La naissance de ces étoiles si proche du trou noir indique, selon les astrophysiciens, qu'il existe une zone stable, une sorte d'énorme anneau de rocs et de poussière dense, où des étoiles peuvent se former. Les étoiles nouvellement découvertes ont une masse de 30 à 50 fois celle de notre Soleil et sont 100.000 fois plus brillantes, ont indiqué ces astronomes. Cette forte luminosité indique qu'elles brûlent leur carburant, de l'hydrogène, beaucoup plus rapidement que notre Soleil. De ce fait, selon ces scientifiques, ces étoiles auront épuisé 80% de leur masse en quelque 5 millions d'années et exploseront en supernova, avant de finir en petits trous noirs... (AFP)

 

 

 

  30.06.2007    vidéo : preuve directe d'un trou noir au centre de notre Galaxie

 

La confirmation "définitive", probablement aussi irréfutable que précise de la présence d'un trou noir massif au centre de notre galaxie a été apportée par une équipe d'astronomes aux commandes d'un des quatre télescopes géants (8 mètres de diamètre) du VLT au Chili. Plusieurs années d'observations de l'étoile S2 confirment que celle-ci décrit bien une orbite elliptique autour de Sagittarius A. 

Cette animation vidéo a été réalisée par succession d'images obtenues du centre de notre galaxie entre 1992 et fin 2002. Elle montre, d'abord sous deux valeurs d'agrandissement, le mouvement des étoiles entourant Sagittarius A. La troisième séquence montre très nettement la trajectoire de deux d'entre elles, ainsi qu'une orbite complète de l'étoile S2 autour du trou noir. Bien que ce dernier restera à tout jamais invisible par définition, ce document est considéré comme la première observation directe d'un trou noir, ce qui en fait à la fois un document historique et d'une valeur scientifique considérable.

 

Une des prochaines étapes de ce domaine de recherche consistera vraisemblablement à comprendre, outre la nature exacte des trous noirs, quand et comment ils se sont formés, et surtout pourquoi presque toutes les galaxies en comportent un en leur centre. (futura-sciences.com)

 

 

 

 

 

Découvertes

 

   10.01.2007   Découverte du premier trio de trous noirs supermassifs

 

Des astronomes ont découverts 3 gigantesques trous noirs étonnamment proches, alors que ces corps supermassifs se tapissent habituellement au cœur de leur propre galaxie, a annoncé l'Organisation européenne pour la recherche astronomique dans l'hémisphère austral (Eso).

 

Ce trio inédit a été repéré à quelque 10,5 milliards d'années-lumière de la Terre, vers la constellation de la Vierge, en utilisant les télescopes VLT de Cerro Paranal (Chili) et Keck (Hawaï, Etats-Unis). Les astronomes ont en fait découvert 3 sources de lumière extrêmement brillantes - des "quasars" - qui sont produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Un trou noir, parce qu'aucune lumière ne peut en réchapper, est invisible aux instruments, mais il se trahit par la présence du quasar.

 

Un seul quasar, d'une taille inférieure à celle de notre système solaire, peut être plus brillant qu'une galaxie entière composée de centaines de milliards d'étoiles, souligne l'Eso dans son communiqué. "Des quasars sont des objets extrêmement rares", a souligné George Djorgovski (California Institute of Technology), qui dirigeait l'équipe à l'origine de cette découverte. "En trouver deux si proches serait très improbable s'ils étaient répartis dans l'espace de manière aléatoire. En découvrir trois est sans précédent", a-t-il ajouté, cité dans le communiqué.*

 

Les astronomes connaissaient jusqu'ici quelque 100.000 quasars, dont plusieurs dizaines formant des paires, mais aucun trio. Les trois quasars découverts sont séparés par "seulement" 100.000 à 150.000 années-lumière, soit une distance correspondant à la taille de notre galaxie, la Voie lactée. La présence de 3 quasars si rapprochés peut s'expliquer par une triple collision de galaxies, un phénomène qui devait être beaucoup plus fréquent dans les premiers temps de l'Univers, quand les galaxies étaient entassées dans un espace bien plus confiné. (paris - AP)

 

 

 

  26.10.2007    La découverte de centaines de trous noirs

 

Des centaines de trous noirs, objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, ont été observés par une équipe internationale dans des galaxies existant lorsque l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années, une découverte bousculant notre compréhension de son évolution.

 

Les astronomes, dont les conclusions sont à paraître dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre, ont en fait observé des quasars, des sources de lumière extrêmement brillantes produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Leur étude confirme les prévisions théoriques des astronomes, qui croyaient depuis de nombreuses années à l'existence d'une grande population de trous noirs actifs, sans les trouver.

La découverte de centaines de trous noirs dans les seules galaxies visées par cette équipe "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance", affirme dans un communiqué la Nasa, l'agence spatiale américaine.

 

Les astrophysiciens ont détecté dans 20% d'entre elles des sources de rayonnement infrarouge, qui se sont révélées être des centaines de quasars dont la luminosité, affaiblie par l'aspect poussiéreux des galaxies, n'avait jamais été repérée jusqu'à présent. "Les quasars nouvellement détectés permettent de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain", souligne le CNRS: par exemple, ils montrent que les galaxies forment leurs étoiles "en même temps que leur trou noir central grandit", jusqu'à ce que ce dernier absorbe toutes ces étoiles. (paris - afp)

 

 

 

  10.01.2008    Des centaines de trous noirs pourraient sillonner la Voie Lactée

 

Des centaines de trous noirs d'une masse de plusieurs milliers de fois celle du soleil pourraient sillonner la Voie Lactée, notre galaxie, à grande vitesse, selon une étude présentée mercredi aux Etats-Unis. Se basant sur des observations avec des télescopes aux rayons-X et des preuves théoriques, des astronomes ont simulé des fusions entre des trous noirs stellaires.

 

Utilisant des modèles ordinateurs très sophistiqués intégrant la théorie de la relativité d'Einstein, ces astronomes ont calculé que ces fusions entre les trous noirs pourraient engendrer des centaines de trous noirs de masse intermédiaire. L'énergie dégagée les catapulterait en dehors des amas globulaires à des vitesses allant jusqu'à 4.000 kilomètres à la seconde, nettement plus que ce qui avait été prédit jusqu'alors.

 

Ces trous noirs dont la masse est plusieurs fois la masse de celle du soleil, sillonneraient à grande vitesse notre galaxie dans l'espace interstellaire sans attache à un système stellaire. Ces sortes de siphon cosmique, d'une masse gravitationnelle telle que même la lumière ne peut s'en échapper, attendent d'avaler des nébuleuses, étoiles et planètes qui auraient la mauvaise fortune de croiser leur chemin. Toutefois un passage de ces trous noirs dans le voisinage cosmique ne présenterait pas de danger majeur. (WASHINGTON- AFP)

 

 

 

  22.10.2007    Record de taille chez les «petits» trous noirs

 

Des astrophysiciens ont réussi à calculer la masse d’un trou noir situé dans une galaxie voisine de la nôtre, à 3 millions d’années lumière de la Terre, ainsi que celle de son étoile compagnon, autour de laquelle il tourne en orbite. Ce calcul peu commun a dévoilé aux chercheurs un couple intrigant composé d’une étoile très massive –70 masses solaires- et d’un trou noir d’une taille record pour sa catégorie avec 15,65 fois la masse du Soleil.

Il existe bien entendu des trous noirs dits super-massifs, ou galactiques, qui ont des masses bien supérieures à cela. Mais le trou noir en question, M33 X-7, est issue de la mort d’une seule étoile et vit en binôme avec une étoile encore en vie. M33 X-7 est le trou noir stellaire de ce type le plus gros jamais observé. Il est vrai qu’il est difficile de ‘’peser’’ les trous noirs. Jerome Orosz (San Diego State University, USA) et ses collègues ont mis à profit le fait que l’étoile compagnon éclipse le trou noir tous les trois jours et demi pour calculer la masse des deux.
 
Problème : les modèles actuels peinent à expliquer la formation d’un binôme de ce genre avec un trou noir aussi massif, expliquent Orosz) et ses collègues dans la revue Nature datée du 18 octobre. Pour devenir un trou noir avant l’autre, l’étoile qui est à l’origine de M33 X-7 devait être plus massive, expliquent les chercheurs. Elle devait être si large que son enveloppe devait toucher celle de l’autre étoile : une situation dans laquelle l’étoile perd une grande partie de sa masse extérieure. Cependant, pour former au final un trou noir de plus de 15 fois la masse du Soleil, elle n’a pas dû en perdre trop non plus…Bref, la découvert de ce très gros trou noir stellaire laisse de nombreuses questions en suspens.
(nouvelobs.com)

 

 

 

 

 

HOME