la nature cyclique
de l'univers
" cycle " Du latin
cyclus
" cercle
"
- Suite de Phénomène se renouvelant...
L'Histoire de l'Univers - des astres, aux planètes, en passant par l'Homme - est jalonnée de
cycles plus ou moins longs qui se veulent à la fois répétitif et évolutif...
Et si l'étude de ces cycles nous permettait de comprendre l'Histoire de notre
Univers et de notre planète ? Et si grâce à elle nous pouvions visualiser nos
futurs ? Et si nous pouvions enfin discerner notre évolution au sein de cet Univers pourtant chaotique ?...
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l'univers -
la terre - les hommes
le
soleil
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Au coeur de son noyau, l'hydrogène se transforme en hélium pour ensuite se
propager vers la surface sous forme de radiations. La photosphère se couvre
alors de taches plus ou moins sombres, appelées "taches solaires". Le soleil fut
étudié scientifiquement dès lors où l'on découvrit ces taches. Les chinois en
avaient déjà observé à l'oeil nu dès 200 ans av. JC. En 1611, l'astronome et
physicien italien Galilée tenta également de les étudier à l'aide d'une lunette
astronomique.
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Le cycle de Schwabe
(11 ans)
Heinrich Schwabe, astronome allemand, découvrit en 1843 que le nombre de
taches solaires augmentait et diminuait selon une périodicité durant en moyenne
11 ans.
activité
magnétique (11,2 ans)
En 1849, l'astronome suisse Johann Rudolph Wolf précisera que l'activité solaire
a un cycle de 11,2 ans - Ses calculs se basent sur
le nombre de taches solaires isolées, et le nombre de groupes de taches perçus à
la surface du soleil. Selon ses statistiques, le prochain minimum prévu serait
pour 2007. Il découvrit également une corrélation entre les différents cycles
solaire et les perturbations perçus dans le champ magnétique terrestre.
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le
cycle de hale
(22 ans)
En 1905, l'astrophysicien américain George Ellery Hale
photographie les taches solaires et découvre qu'elles correspondent à
des régions plus froides que les surfaces avoisinantes de l'étoile.
Trois ans plus tard, il démontre la présence d'intenses champs
magnétiques autour de ces taches par l'analyse des raies du spectre de
l'hydrogène. C'est la première fois que l'on découvre un champ
magnétique hors de la Terre. En 1919, il observe que ces champs
magnétiques changent de polarité toutes les 22-23 années. |
A ce cycle de 11 ans s’ajoute deux autres cycles plus longs : le cycle
de Gleissberg de 90 ans, et celui de Suess long de 200 ans. Ces
observations ont été réalisées par Damons et Jirikowic en 1992, alors
qu'ils étudiaient la concentration de carbone 14 dans les troncs
d’arbre.
Il a été en effet constaté que lorsque le soleil est peu actif, la Terre
est quant à elle frappée par un flux plus élevé de rayons cosmiques, qui
produisent dans l’air une formation plus importante de carbone 14.
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Le cycle de Gleissberg (90 ans)
Ce cycle d'une durée d'environ 90 ans fut découvert par Gleissberg en 1958. Il
peut être défini comme la modulation amplifiée du cycle de Schwabe (11 x 8).
Ce dernier ayant été calculé sur une courte période de 3 siècles,
l'estimation de cette période demeure malgré tout imprécise. C'est pourquoi
d'autres données seront utilisées comme le carbone 14, ou la variation du
diamètre solaire. Selon Gleissberg les prochains maximums devraient se produire autour
2069, 2159, 2235, etc...
Le cycle de
Suess
(200 ans)
Les données de concentration en carbone 14 dans les troncs d'arbre indiquent
également une périodicité d'environ 150 - 200 ans, appelée cycle de Suess.
Le cycle de
Hallstattzeit (2300 ans)
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la
lune
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les cycles lunaire
On
distingue 2 types de cycle lunaire :
- Le cycle sidéral d'une durée de 27 jours, 7 heures, et 43
minutes, qui représente le temps que met la lune à faire une simple
révolution autour de la Terre.
- Le cycle synodique
(du grec sunodikos, ''conjonction'') qui correspond au temps que met la
Lune à reprendre la même position par rapport à la Terre ET au Soleil.
Sa durée est de 29 jours,
12 heures, et 44 minutes.
Ces
cycles lunaire fourniront aux différentes populations de l'antiquité une échelle
naturelle pour mesurer le temps, la durée d'un mois. Les calendriers lunaires et
les calendriers luni-solaires sont ainsi basés sur ces cycles. Un
calendrier luni-solaire, comme le calendrier hébreu ou le calendrier
chinois, est également basé sur les saisons, ce qui n'est pas le cas d'un
calendrier uniquement lunaire comme celui des musulmans.
Le cycle lunaire est également constitué de 8
phases importantes : La nouvelle lune - Le premier croissant - Le
premier quartier - La lune Gibbeuse - La pleine lune - La lune Gibbeuse
(à nouveau) - Le dernier quartier - Le dernier croissant.
un Cycle évolutif
:
La Lune s'éloigne de la Terre de quelques centimètres par an.
L'axe de rotation de notre planète bleue s'en trouvera alors
déstabilisé, ce qui aura des conséquences notables sur la durée d'une
lunaison, mais aussi sur les marées, les courants marins, et bien
évidemment le climat. |
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les
comètes
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Autrefois, nos ancêtres considéraient le passage d'une comète comme une
sorte de présage. Les chinois les appelaient les "étoiles balais", pensant que ces comètes apportaient le renouveau.
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la comète
de Halley
(76
ans)
Edmond Halley, astronome britannique, observa et étudia en 1680
une comète qui passait dans le ciel. Il entreprit alors des calculs sur
sa trajectoire et lui attribua une trajectoire elliptique, en tenant
compte des lois de la gravitations d’Isaac Newton.
En 1705, après 23 années de recherches, Halley termina enfin ses travaux
sur la comète, et affirma qu’elle tournait autour du Soleil en 76 ans
environ. A chaque révolution autour du Soleil, le diamètre d'une comète
rétrécit d'environ 2 m. La taille originale de la comète, la longueur de
son orbite et sa proximité par rapport au Soleil déterminent sa durée de
vie. Les astronomes estiment que la comète de Halley, dont la révolution
est relativement courte, durera probablement encore 225 000 ans.
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les
planètes
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Les planètes elles-mêmes sont entraînées dans cette valse cyclique
autour de leur astre solaire. Chacune d'entres elles possède son propre
rythme, sa propre cadence, selon la distance qui la sépare du soleil,
son inclinaison, et sa taille. |
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Mercure
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87,9 jours terrestre |
Vénus |
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225,7 jours |
Terre |
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365,9 jours |
Mars |
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686,9 jours |
Jupiter |
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11 ans et 314,8 jours |
Saturne |
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29 ans et 167 jours |
Uranus |
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84 ans et 7,4 jours |
Neptune |
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164 ans et 280 jours |
(Pluton ) |
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247 ans et 250 jours |
le
système solaire
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un Tour complet (250 millions d'années)
De la même manière que les 8 planètes de notre Système solaire tourne
autour du Soleil, ce dernier évolue autour de notre galaxie, la
Voie Lactée, à une vitesse de 240 km/s.
Actuellement, et à une distance de 27 000 années lumière du coeur de la
Voie Lactée, il faut au système solaire environ 250 millions d'années
pour en accomplir le tour.
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mouvements
et trajectoires
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la Précession des équinoxes
(26 000 ans)
Du fait de la précession des équinoxes, l'axe de rotation de la Terre
décrit un mouvement circulaire qu'elle boucle en 26 000 ans. Au cours de cette
période, l'axe de rotation de la Terre pointe en direction de
différentes régions du ciel.
Actuellement, l'axe de notre Terre est dirigé (à 1° prés) vers l'étoile
Polaris, de la constellation de la Petite Ourse.
Dans 6 000 ans, cet axe se tournera vers l'étoile
Alderamin,
de la constellation du Taureau. Dans 14 000 ans, ce sera vers Véga, de
la constellation de la Lyre. Dans 23 000 ans ce sera au tour de Thuban, de la constellation du Dragon (étoile
polaire au temps de la construction des pyramides).
Et finalement, dans 26 000 ans, l'axe de la Terre se tournera à nouveau vers
l'étoile Polaris que nous connaissons aujourd'hui. |
Obliquité de l'axe de rotation
(41 000 ans)
L'axe de rotation de la Terre est actuellement incliné de 23°27'. Mais il varie
entre 21°59' et 24°50' sur une période de 41 000 années. Cette fluctuation agit
sur la répartition de l'énergie solaire reçue aux différentes latitudes suivant
les saisons, mais également sur la durée de la nuit polaire aux latitudes les
plus élevées. Quand l'obliquité atteint 24°50' cela entraîne par exemple des
hivers rigoureux aux latitudes moyennes.
Variation de l'excentricité de l'orbite elliptique
(90 000 ans - 413 000 ans)
L'attraction du Soleil donne un mouvement elliptique à la Terre, mais
l'attraction gravitationnelle des autres planètes tend aussi à déformer cette
ellipse. Chaque planète suscite en effet - sur des périodes allant de 90 000 à
410 000 années - des variations lentes de l'excentricité de l'orbite
terrestre. C'est à dire entre 0 (excentricité nulle = cercle) et 0.,06 (ellipse
légèrement aplatie). Actuellement, l'excentricité de l'orbite terrestre est de
l'ordre de 0,017. l
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les
ères glaciaires
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Depuis toujours, la Terre connaît des cycles climatiques, induits par
des facteurs purement astronomiques (Variations dans l'excentricité de
son orbite autour du soleil), mais aussi par des facteurs terrestres
(changements des courants marins, fluctuations atmosphériques des
gaz...) Ces variations engendrent alors des périodes froides, appelées
"périodes glaciaires", et durant lesquelles l'étendue des glaces est
importante.
Cycle de glaciation
(100 000 ans)
Selon le cycle de Milankovitch, la Terre a connu des périodes régulières
de glaciation, dont les cycles durent environ 100 000 ans. L'astronome
serbe fonda sa théorie en étudiant les différents changements de
l'orbite terrestre.
Le Würm en serait le dernier épisode. Épisode qui aurait commencé vers -
120 000 et qui, sous nos latitudes, aurait pris fin vers - 15 000.
La Terre a donc connu plusieurs ères glaciaires au cours de son
histoire. Entre ces périodes de grand froid (comme celle du Würm, Mindell, ou Riss au Quaternaire), le climat connaît des températures
beaucoup plus élevés, les glaciers se retirent alors de plusieurs mètres
par an.
--> Plus d'infos sur
l'étude du climat terrestre |
le
cycle des saisons
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Les astronomes ont défini 4 positions qui correspondent aux changements
de saisons, l’équinoxe de printemps (21 mars), le solstice d’été (21
juin), l’équinoxe d’automne (21 septembre), et le solstice d’hiver (21
décembre).
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Les solstices correspondent en l’été à la journée la plus longue de
l’année, et en d’hiver à la plus courte. Les équinoxes sont les 2 jours
où la période du jour est la même que la nuit. L'alternance de nos 4
saisons résulte de l'inclinaison de l'axe terrestre (23° 27') par
rapport au plan de l’écliptique (plan de de son orbite autour du
Soleil).
Ce cycle se répète une fois par an - le temps pour la Terre d'effectuer
sa révolution autour du Soleil. Les différences de température au cours
des saisons sont dues aux différences d'inclinaison des rayons solaires
par rapport à la verticale. |
les
phases du sommeil
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Pendant le sommeil, un certain nombre de modifications physiologiques peuvent
être mesurées chez un individu comme l’activité électrique du cerveau, les
rythmes cardiaque et respiratoire, la pression artérielle, la température,
l’activité musculaire ou les mouvements oculaires.
Des cycles de 1h30
Selon les individus, le sommeil se divise en 4/5 cycles de 1h30 à 2 heures chacun. Chaque cycle comprend à
son tour 5 phases du sommeil. Les quatre premières phases correspondent au
Sommeil à Ondes Lentes (SOL), et la cinquième au sommeil paradoxal,
également appelé sommeil REM (de l’anglais "Rapid Eye Movement).
Le sommeil léger
(environ 40 minutes)
Phase 1
- Cette première phase du cycle correspond à l'endormissement, au sommeil dit
léger.
A ce stade, nous sommes encore très réceptif au bruit environnant, et à
tout ce qui pourrait perturber notre sommeil.
Phase 2
- L'activité de notre cerveau ralentit de plus en plus. Cette phase du sommeil
est indispensable à notre récupération physique.
Le sommeil
profond
(40 minutes)
Phase 3
- Pendant cette phase de nombreuse modifications physiologiques ont lieu :
ralentissement de la fréquence cardiaque, baisse de la tension artérielle,
baisse de la température du corps, relaxation musculaire.
Phase 4
-
Cette phase correspond au sommeil profond. Il est très difficile de réveiller
une personne durant ce cycle. L'activité cérébrale est au plus bas.
Le sommeil
paradoxal
(10 à 15 minutes)
Phase 5 -
L'activité électrique du cerveau devient très importante lors du sommeil
paradoxal, les yeux effectuent des mouvements rapides, le tonus musculaire
disparaît, le pouls, le rythme respiratoire et la pression artérielle deviennent
très irréguliers. Cette phase permet le rêve pendant une brève période (autour
de 15 minutes). Ceux qui se réveille après cette période, se souviennent la plus
part du temps de leurs errances oniriques.
Des études scientifiques ont montré par ailleurs que la privation de sommeil paradoxal chez
l'animal aboutit à sa mort dans le mois suivant, sans pouvoir toutefois
expliquer ce phénomène. Le sommeil paradoxal correspond environ à 25% du temps
total de sommeil.
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l'effet
"coup de foudre"
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Lucy Vincent, docteur en neurosciences et chercheur au CNRS, s'est penchée sur
la mécanique biologique du coup de foudre. Selon elle : "L'amour peut durer
toute la vie, mais à la fin de la phase d'amour fou, quand on ne bénéficie plus
de tous les ajustements cérébraux qui rendaient l'autre irrésistible, il se
produit une sorte de réveil. Le cerveau reprend alors son cours normal, et
retrouve ses capacités de jugement."
l'élixir de l'amour
(3 ans)
Au coeur de notre cerveau, le coup de foudre pourrait être perçu comme un flash
éphémère de sérotonine, dopamine, phényléthylamine, ocytocine, et endorphines -
Un savant cocktail amoureux dont les effets combinés ne dureraient que 3 ans.
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- La sérotonine :
Hormone de l'humeur qui régule des fonctions biologiques comme le sommeil,
l'appétit, la sexualité, et qui agit sur le comportement des individus vis-à-vis
de leurs proches. Des variations du taux de sérotonine dans le sang ont été
constatées par des biologistes italiens chez des sujets très amoureux, mais
également chez ceux souffrant de Troubles Obsessionnels Compulsifs.
- La dopamine :
Neurotransmetteur impliqué dans le désir, dans la sensation de plaisir, et dans
les phénomènes de dépendances.
- La phényléthylamine (pea)
Lorsque l'on tombe amoureux, on produit une grande
quantité de PEA, une hormone de la classe des amphétamines que
l'organisme produit naturellement.
Elle déclenche des sensations d'allégresse, d'exaltation et d'euphorie.
- L’ocytocine :
C'est une sorte de « colle hormonale ».
Ce neurotransmetteur est libéré dans le cerveau et dans le système reproductif,
il augmente notre sensibilité au toucher et nous pousse au rapprochement.
- Les endorphines :
Ces hormones transforment l'amour-passion en amour-attachement. Elles entraînent
un état d'ivresse, un sentiment de bonheur, et une sensation d'euphorie. C'est
l'opium du couple. |
le
cycle féminin
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Cycle menstruel
(3 à 4 semaines)
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Le cycle menstruel dure entre 21 et 28 jours, et se déroule en trois phases : La
phase folliculaire (maturation de l'œuf), ovulatoire (libération de l'œuf), et
enfin lutéale (fécondation ou non de l'oeuf).
Le début du cycle menstruel correspond au premier jour des règles. Celles-ci
durent en moyenne 5 jours. C'est la chute du taux d'hormones fabriquées par les
ovaires qui déclenche le détachement de la muqueuse utérine interne et
l'écoulement sanguin.
L’ovulation débute quant à elle au milieu du cycle, vers le 14ème jour, un ovule
est alors libéré en vu d'être fécondé. Cette phase fut initialement déclenchée
par 2 hormones sécrétées par l'hypophyse : La FSH (Follicle Stimulating Hormone)
et la LH (Luteinizing Hormone). Si aucune fécondation n'a lieu, la muqueuse de
l'utérus se déchire à nouveau, produisant le flux menstruel, et le cycle
recommence... Ces phases cycliques débutent à la puberté et se terminent à la
ménopause.
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les
cycles économiques
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Les
cycles économiques constituent le principal élément de prévision de
l'évolution de l'économie et également de la Bourse. S’il est difficile
de prévoir la durée d’un cycle, il est en revanche plus aisé d’en
déterminer les phases. Nombreux sont les économistes qui s’accorderont
pour en dénombrer quatre : prospérité, récession, crise et reprise. |
Le cycle de Kondratiev
(54 ans)
Nikolaï Kondratiev avait remarqué que l'économie évoluait en longs cycles durant
en moyenne 54 ans. Selon cet économiste russe, les vagues d’expansion et de
contraction se retrouvaient dans trois grandes périodes (1792-1850, 1850-1896,
et 1896-1940). À l’intérieur de celles-ci, Kondratieff dégagea la phase de
croissance (de la production et des prix) et la période de récession.
Le cycle de Clément Juglar
(8 à 11 ans)
À l’intérieur de ces cycles longs (54 ans),
l'économiste français Clément Juglar tenta d’isoler des cycles plus spécifiques
de la croissance et de la dépression. Appelé aussi le "cycle des affaires",
Juglar englobait alors les 4 phases économique reconnus jusqu'à lors :
l'expansion, la crise, la dépression, et la reprise. |
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Le cycle de Kitchin
(3 à 4 ans)
Suite à une étude basée sur la
fluctuation des prix de gros entre 1890 et 1922 aux États-Unis, Joseph
Kitchin déduira en 1923, la présence de cycles courts. Ces cycles de 4
ans font ressortir une détérioration de la phase d'expansion perçue dans
le cycle Juglar (2 cycles Kitchin = 1 cycle Juglar). |
--> Voir
également la page
" Pour les Cycles, des cycles "
(Mythes/Philosophie)
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