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« Le Serpent cosmique»

 

...quand l'infini se révèle...

 

 

 

 

 

 

 

 

le serpent a travers les âges

 

Le Serpent est un symbole universel que l'on peut retrouver dans de nombreux mythes et cultures. Loin de cette image maléfique qu'on tentera de lui attribuer, il incarne aussi l'immortalité, l'infini, et les forces sous-jacentes menant à la création de la Vie.

 

Nous avons par exemple Ouroboros, le Serpent qui se mord la queue (symbole d’autofécondation et d’éternel recommencement). Quetzalcóatl, le serpent à plumes, qui serait allé dans le monde souterrain pour y créer le cinquième monde de l'humanité. Dans une optique plus chamaniste, nous avons des serpents entrelacés qui représenteraient la molécule d'ADN (porteuse de connaissance et d'information). Dans la culture aborigène, le Serpent Arc-en-Ciel joue également un rôle important dans le Temps des Rêves.

 

Dans la cosmogonie nordique, Yggdrasil - l’Arbre du monde, a ses racines rongées en permanence par un Serpent, Nidhögg. Dans la Bible, le Serpent symbolise la tentation, et provoquera la chute d’Adam lorsqu'il  goûtera avec Eve aux fruits de l’arbre de la Connaissance. La tradition talmudique voit en ce serpent Samaël – Satan, la forme masculine du démon.

 

Le Serpent a aussi un rôle de protecteur, comme en Égypte où le cobra, l’uræus sacré, protégeait les pharaons. Dans l'hindouisme, mais aussi le bouddhisme (un cobra géant protège Bouddha en méditation). La Kundalini est par ailleurs représentée comme un serpent endormi, lové au niveau du premier chakra (l’éveil de cette énergie vitale permet à l’initié d’atteindre la Sagesse). Dans l’Antiquité grecque, le dieu de la Médecine, Asclépios (Esculape), avait le Serpent pour attribut. Dans les temples qui lui étaient dédiés, à Epidaure notamment, l’oracle était rendu par l’intermédiaire de serpents, serpents que l’on retrouve d'ailleurs enroulés autour du caducée.

 

 

 

 

NINGISHZIDA

(4000 av. JC)

 

Maître de la Vie

 

NINGISHZIDA est une divinité sumérienne liée au monde souterrain. Fils du dieu chthonien Ninazu, il est le Dieu de la végétation dont il assure la pérennité. Son nom signifie "Seigneur du bon arbre". Maître de l'Arbre de Vie, ce Dieu Serpent devint par la suite le dieu personnel de Gudea, roi de Lagash.

 

On retrouve d'ailleurs représentées sur la coupe du roi des figures considérées comme pré-figuratives du caducée d’Hermès. Ce vase sculpté en relief dans la pierre tendre de chlorite est inscrit au nom de Gudea.

 

Ce souverain régna vers 2120 avant J.-C. sur l'Etat de Lagash qu'il couvrit de sanctuaires nouveaux ou restaurés. C'est du temple de Ningishzida que provient ce gobelet de grande taille, dont la forme du bec en gouttière indique qu'il était destiné à verser un liquide lustral lors de rites de libation.

 

Le décor du vase témoigne de la libération du liquide lustral, issue d'une source dont le flot s'écoule entre les deux serpents entrelacés ornant le bec. Autour des deux reptiles, emblèmes de la fertilité de la Terre, se tiennent 2 monstres hybrides dressés sur leurs membres arrières.

 

Ce sont des dragons Mush-Hush, mi-serpents mi-rapaces, issus du monde chthonien, et soumis au dieu Ningishzida. Ils portent la tiare à cornes emblème du divin, et tiennent des sortes de hampes ansées indiquant que ces génies sont les gardiens du sanctuaire du dieu. Comme la plupart des génies protecteurs mésopotamiens, ces monstres redoutables issus des profondeurs de la terre ont été contraints par la volonté des Dieux de mettre leur puissance au service de la prospérité des hommes.

 

 

 

 

 

L'OGDOADE

(2500 av. JC)

 

Les Forces sous-jacentes de la Création

 

[Cosmologie Egyptienne - Hermopolis]  Les forces créatrices étaient personnifiées par L' OGDOADE qui était une assemblée de 8 dieux (4 grenouilles mâles, et 4 serpents femelles). Ce potentiel créateur était représenté par les couples : Heh et Hehet symbole de "L' Infini" - Kek et Keket  "Les Ténèbres" - Amon et Amaunet "L'Inconnu" - Noun et Naunet "Les Eaux primordiales".

 

 

 

Ces divinités incarnaient à elles seules les forces sous-jacentes du monde manifesté, ainsi que le potentiel créateur contenu dans les eaux inertes du Noun (l'Océan primordial). Ensemble, elles façonnèrent l'Œuf cosmique et le tertre primitif sur lequel elles déposèrent l'Œuf.  C'est de ce dernier que surgit le dieu soleil : ATOUM.

 

 

 

 

 

Apophis

 

Le monde souterrain / des ténèbres / de l'inconnu

 

[Cosmologie Egyptienne - Hermopolis] Apophis (puissance maléfique, représentant les forces du mal et les ténèbres) était représenté sous la forme d’un gigantesque serpent, s’opposant sans cesse à l’ordre cosmique. Il incarne ainsi la menace continue sur le monde organisé, et sera l’ennemi juré du Dieu Solaire Rê.

 

Chaque nuit Apophis s'oppose à la course du char solaire dans le monde souterrain, et tente d'étouffer dans ses anneaux Rê, et chaque nuit encore il sera détruit par Bastet (Bast), déesse bienfaisante, considérée comme l'œil, la fille, ou encore l'épouse d'Atoum-Rê, et représentée sous la forme d'un chat tenant un sistre (instrument de musique sacré).

 

 

 

 

 

[Cosmologie Egyptienne - Thèbes] KEMATEF "celui qui a accompli son temps" est le Serpent primordial qui apparu dans le Noun, et qui engendra par la suite Irta "celui qui a fait la terre" avant de se retirer finalement dans un long sommeil.

 

 

 

 

 

l'épopée de Gilgamesh

(2200 av. JC)

 

Le détenteur de l'immortalité

 

[Légende Sumérienne] - Gilgamesh, cinquième roi de la cité d'Uruk était anéanti par la mort de son ami et ancien ennemi Enkidu. Il prit alors la résolution d'obtenir l'immortalité pourtant réservée aux Dieux. Il savait qu'un homme était arrivé à ce but: Outanapishtim - le survivant du dernier déluge, qui vivait à l'autre bout du monde.

 

 

LES EPREUVES - Pour le rejoindre, Gilgamesh affronta toutes sortes d'épreuves (que l'on peut comparer à celles vécues par Héraclès ou encore Ulysse). Après son long périple, il arriva enfin à la demeure de l'immortel Outanapishtim. Ce dernier, après lui avoir conté l'histoire du déluge ,  lui dit alors :

 

" Je vais te révéler cette chose cachée, t'informer, toi, d'une chose réservée aux dieux. Il est une plante, une sorte d'épine, Qui te meurtrira les mains comme une rose, Mais qui, si tes mains s'en emparent, te donnera la vie.

 

 

LA QUETE DE L'IMMORTALITE - C'est au fond de la Mer que Gilgamesh, entraîné par de lourdes pierres, trouva la plante aux promesses immortelles. S'étant libéré de ses pierres, il remonta ensuite à la surface, et retourna sur le rivage. Il brandit alors la plante devant Outanapishtim, et lui dit "Voici la plante qui guérit de la peur de la mort."

 

 

LE SERPENT - Voulant partager ce trésor avec ceux de sa Cité, Gilgamesh reprit le chemin du retour. Malheureusement, après deux journées de marche, et alors qu'il se baignait pour récupérer de sa fatigue, un serpent sentit l'odeur de la plante et s'en empara. Gilgamesh vit l'immortalité lui filer sous les yeux. Le Serpent quant à lui mua et partit tout en laissant son ancienne peau derrière lui...

 

 

 

 

 

ANANTA

(1500 av. JC)

 

Sans fin et sans limite, éternel et infini

 

 

[Cosmogonie Hindou] - Ananta, était un serpent ascétique qui s'était désolidarisé de ses frères sanguinaires et vengeurs pour mener une vie d'austérités et de contemplation. Le dieu Brahmâ, touché par son zèle, lui confia alors la tâche de soutenir le monde. Reposant sur les eaux primordiales, Ananta, le serpent cosmique, sert alors de couche à Vishnu (le préservateur de l'Univers).

 

Ce dernier se repose et médite entre deux kalpas, c'est-à-dire après la dissolution d'un univers ancien (provoqué par Shiva), et en attendant que Brahmâ renaisse à nouveau de son nombril pour créer un univers nouveau...

 

Ananta signifie par ailleurs "celui qui n'a pas de fin". Nous retrouvons une idée d'éternité et d'infini étroitement liée à Vishnu.

 

 

 

 

 

L'Ouroboros

 

L'Infini, l'éternité, le Tout

 

Dans la mythologie grecque, l'Ouroboros est un serpent (ou un dragon selon les représentations) "qui se mord la queue" pour former un tout indifférencié. Il est la perpétuelle rénovation de la nature. Symbole de l'infini, il est l'union entre la fin et le commencement, le commencement et la fin.

 

Ce Serpent qui se mord la queue peut être retrouvé dans de nombreuses cultures. Il encercle la tortue qui supporte les quatre éléphants qui à leur tour portent le monde dans la mythologie indienne, il est le sceau purificateur en Alchimie, il encercle le monde et protège l'Arbre Yggdrasil dans la cosmologie nordique, il fut également repris par les mathématiciens pour dessiner la lemniscate, ce huit couché symbole là encore de l'infini.

 

 

 

 

 

 

Quetzalcóatl

(1500 av. JC)

 

La (re)naissance d'un nouveau monde

 

[Cosmogonie Toltèque] - Quetzalcóatl « Le Serpent à plumes » est perçu comme un serpent-oiseau (en nahuatl, quetzal signifie « oiseau » et coatl, « serpent »). Dieu du Vent et de la Végétation, Maître de la Vie, créateur et civilisateur, ou encore patron des Arts, Quetzalcóatl est considéré comme un Dieu bienfaisant.

 

« Le Serpent à plumes » est allé avec son jumeau Xolotl, dans le monde souterrain... Il y a trouvé les ossements des morts anciens, il les a rapportés, broyés et arrosés de son sang. Ces restes ont alors repris vie et donné naissance à l'humanité.

 

Dieu bienfaisant, il règne à Tula et refuse, contrairement à ses prédécesseurs, les sacrifices humain. Législateur et civilisateur, il donne à ses fidèles la culture du maïs, les arts, les techniques, la sculpture et l'écriture. A l'origine de la civilisation, Quetzalcóatl leur apprend à mesurer le temps et à découvrir le mouvement des étoiles.

 

 

 

 

 

le serpent arc-en-ciel

 

Créateur et Destructeur

[Visions des Aborigènes] Le Serpent-Arc-en-ciel est connu comme l'un des plus puissant être ancestral de l'Australie aborigène. Il est associé aux actes de création et de destruction. Les images les plus anciennes du Serpent-Arc-en-ciel dateraient de 6000 ans.

destruction : Au début, le monde était stérile. Aucun être vivant, végétal ou animal n'existait. Le dieu Baiame décida un jour de créer la vie, mais désirait qu'une moitié des êtres vivent dans l'eau et l'autre sur la terre ferme. Le "Serpent Arc-en-ciel" s'opposa à sa volonté, voulant que tous les êtres vivent dans l'eau. Pour être sûr que sa volonté soit faite, il fit déchaîner sur Terre un immense et puissant déluge noyant toutes les terres.

 

Création : Il est sorti de l'eau souterraine au Temps du rêve. En rampant sur la terre, il a créé par ses ondulations les plaines et les montagnes. C'est aussi lui qui a créé l'eau de pluie et les premiers ancêtres.

 

 

 

 

 

les serpents brûlants

 

La Transmission Divine / Le Feu Sacré

 

[Cosmogonie Judéo-chrétienne] - Le nom Séraphin viendrait de l'hébreu Saraph (brûler), et fut par la suite identifié au "serpent brûlant". Les séraphins reçoivent le feu (la parole divine) et le transmettent aux hiérarchies angéliques inférieures, qui elles-mêmes le distribuent à l'Homme. Le premier à en avoir donné une description précise fut Isaïe : « L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé. Sa traîne remplissait le Temple. Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour voler.» (Isaïe 6,1-3)

 

- Dans le livre des Nombres de l'Ancien Testament, il est également question d'un Serpent d'Airain, utilisé par Moïse pour protéger les Israélites des morsures des « serpents brûlants » envoyés par Yahvé : « Alors l'Eternel envoya contre le peuple des serpents brûlants, ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un Serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie.» (Nb 21, 6-9)

 

- Dans le Deutéronome (cinquième et dernier livre de la Bible hébraïque ou Pentateuque) on retrouve dans les derniers discours de Moïse aux Israélites une nouvelle référence aux serpent brûlants : « N'oublie pas alors Yahvé ton Dieu qui t'a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude ; Lui qui t'a fait passer à travers ce désert grand et redoutable, pays des serpents brûlants, des scorpions et de la soif ; lui qui dans un lieu sans eau a fait pour toi jaillir l'eau de la roche la plus dure.» (Deutéronome 8, 14-15)

 

 

 

 

 

le jardin d'Eden

 

L'Arbre de la Connaissance

 

[Cosmogonie Judéo-chrétienne] D'après le récit biblique de la création, le Jardin d'Éden abritait Adam et Ève, mais aussi le Serpent (Nahash en hébreu) - qui devint un personnage à l'importance capitale.

 

« Le serpent était le plus rusé de tous les animaux sauvages que le Seigneur avait faits. Il demanda à la femme : "Est-ce vrai que Dieu vous a dit : Vous ne devez manger aucun fruit du jardin ?" La femme répondit au serpent : "Nous pouvons manger les fruits du jardin. Mais quant aux fruits de l’arbre qui est au centre du jardin, Dieu nous a dit : Vous ne devez pas en manger, pas même y toucher, de peur d’en mourir. Le serpent répliqua : "Pas du tout, vous ne mourrez pas. Mais Dieu le sait bien : dès que vous en aurez mangé, vous verrez les choses telles qu’elles sont, vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bon ou mauvais."

 

La femme vit que les fruits de l’arbre étaient agréables à regarder, qu’ils devaient être bons et qu’ils donnaient envie d’en manger pour acquérir un savoir plus étendu. Elle en prit un et en mangea. Puis elle en donna à son mari, qui était avec elle, et il en mangea, lui aussi.» (Genèse 3.1-7)

 

 

 

 

 

le caducée

 

La guérison : le rappel à la Vie

 

Asclépios / Esculape (chez les Romains) - Dieu de la médecine, fils d'Apollon et de la nymphe Coronis. Le caducée d'Asclépios est un bâton court le long duquel s'enroule un serpent. La légende rapporte qu'Asclépios, voyant un serpent se diriger vers lui, tendit son bâton dans sa direction, frappa le sol, et tua la bête. Soudain un second serpent apparut, tenant dans sa bouche une herbe mystérieuse avec laquelle il rappela à la vie l'autre reptile. Asclépios eut alors la révélation de la vertu médicinale des herbes. Plus tard, ce bâton fut surmonté du miroir de la prudence et de la sagesse.

 

 

Hermès / MERCURE (chez les Romains) - Le caducée est l'un des principaux attributs d’Hermès, fils de Zeus et de la nymphe Maia. Selon la légende, c’est après avoir séparé 2 serpents en lutte qu’Hermès reçut cet emblème. Les 2 reptiles s’enroulèrent alors en sens inverse autour de la baguette surmontée de deux petites ailes. Le caducée réalise alors l'équilibre de 2 forces antagonistes autour de l’axe du monde (les serpents représentent chacun le feu et l’eau, la baguette la Terre, et les ailes le Ciel). Le caducée devint alors un symbole de paix et d'union porté par Hermès, le Messager des Dieux.

 

 

utilisations - Le caducée des médecins, comme celui des infirmières et aides soignantes, apparaît aujourd'hui en rouge sur fond blanc. En ce qui concerne le caducée des pharmacies, le bâton est entouré d'un serpent qui renverse sa tête vers la coupe d'Hygie (Déesse de la santé). L’ordre des sages femmes a remplacé le bâton par une forme géométrique ovale symbolisant l'utérus de la femme enceinte. Les laboratoires y ont associé quant à eux le microscope, et les audioprothésistes le diapason.

 

 

 

 

 

la Kundalini

 

Le chemin vers l'éveil

 

[Vision Hindoue] Il existe dans la tradition hindoue une énergie fondamentale et somnolente appelée Kundalini. Cette dernière est symbolisée par un serpent lové sur lui même, et situé à la base même de la colonne vertébrale.

 

L’éveil de cette énergie cosmique, ainsi que son ascension ouvre les centres (chakras) qui sont répartis tout le long de l’axe du corps. Ayant atteint le dernier chakra situé au sommet du crâne (appelé également "le chakra coronal"), la conscience s'éveille à une réalité supérieure. C'est alors que se produit l'expérience de l'illumination. C'est l'éveil et la montée du feu intérieur qui débouche sur une expérience extatique, c'est la fusion de l'Homme avec l'Univers, c'est notre union avec le Tout...

 

 

 

 

l'ADN

 

 La Vie / L'information / le Savoir

 

[Visions Shamanique] - Dans "Le serpent cosmique", Jeremy Narby établit un lien entre la microbiologie et le chamanisme amazonien. Les serpents colorés et entrelacés, qui reviennent si souvent dans les visions d'ayahuasca, correspondraient à la double hélice de l'ADN. Par le biais du breuvage rituel, cette molécule, qui contient toutes les informations sur les êtres vivants, livrerait aux Indiens leurs impressionnantes connaissances sur les plantes.

 

«  A quoi riment toutes ces connexions entre l'ADN et les serpents cosmiques, l'axe du monde et le langage des esprits ? (...) C'est vrai, l'ADN est une source d'information qui est à la fois à l'intérieur du cerveau et à l'extérieur. Se pourrait-il qu'il y ait une connexion entre les serpents et l'ADN ? Les Ashanincas disent toujours : "Si tu veux comprendre le langage de la nature, fais attention aux similarités au niveau de la forme; c'est ainsi que la nature parle (...)

 

Si l'hypothèse est exacte, ces Indiens disposent dans leur chamanisme d'une source de savoir biomoléculaire insoupçonné, et l'ADN n'est pas un acide désoxyribonucléique inerte; ce n'est pas un simple produit chimique, c'est animé ! Le principe qui nous anime est lui-même animé, et il y a là une conscience qui se cache en dedans. Justement, les Ashanincas appellent ces êtres Maninkari "ceux qui se cachent". On peut dire non seulement que l'ADN est vivant, mais que nous pouvons communiquer avec lui. »  (Source : « Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir » de Jeremy Narby)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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