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Le Temps

Le passé  -  Le présent  -  Le futur

 

 

Le Temps rêvé, le Temps vécu, le Temps compté, ou encore recherché sont autant de dimensions qui rythment, englobent, et se glissent dans nos vies.

 

 

 

 

 

 

 

  questions de temps...

 

 

 

 

 

 

les graines du passé

Peut-on se libérer du passé ? L'homme pourrait-il vivre sans conscience du passé ? Choisissons-nous notre passé ? L'ignorance du passé entraîne-t-elle l'incompréhension du présent ? Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? Comprendre son passé est-il nécessaire pour construire son avenir ? Le passé a-t-il disparu ?  Le passé a-t-il plus de réalité que le futur ? Comment le passé peut-il demeurer présent ?

 

 

les germes de l'avenir

Peut-on connaître l'avenir ? Peut-on penser le futur ? Quels moyens avons-nous de l'imaginer ? Ce qui est imprévu était-il imprévisible ? L'avenir doit-il être pensé en termes de hasard ou de nécessité ? L'avenir est-il comme une page blanche ?  Le futur est-il incertain parce que nous sommes ignorants, ou parce que nous sommes libres ? L'avenir de l'homme lui appartient-il ?

 

 

l'instant présent

Qu'est-ce que le présent ? Le privilège de l'homme est-il de pouvoir dépasser le présent ? Peut-on comprendre le présent si l'on ignore le passé ? En quel sens peut-on dire que l'homme ne vit pas que dans le présent ? Est-il possible de vivre au présent ?  Le présent n'est-il qu'un futur passé ? De quoi est fait mon présent ? N'y a-t-il de réel que le présent ?

 

 

l' écoulement du temps

Prendre son temps, est-ce le perdre ? Qu'est-ce que je perds quand je perds mon temps ? Les instruments de mesure nous font-ils saisir ce qu'est le temps ? Peut-on penser l'écoulement du temps ?   Le temps n'est-il qu'une succession d'instants ? Le temps est-il ce qui passe ou ce en quoi, éternellement, toute chose passe ?

 

 

la conscience du temps

Sommes-nous dans le temps comme nous sommes dans l'espace ? En termes de liberté, le temps est-il un obstacle ou un moyen ? Quelle réalité peut-on attribuer au temps ? Faut-il dire que la conscience est dans le temps, ou que le temps est dans la conscience ? Le temps est-il en nous ou hors de nous ?

 

 

 

 

 

 

 

l'écoulement du temps

 

 

Plusieurs milliers d'années avant notre ère, l'Homme avait compris le rythme des années, des saisons, de la lune, l'alternance des jours et des nuits... Partout, il attribuait aux Dieux cette régularité cyclique, et c'est peut-être pour essayer de s'affranchir de leur puissance qu'il a essayé, d'une certaine manière, de domestiquer le Temps.

 

 

Les premières mesures...

 

Dolmens / Menhirs  Les Dolmens de Locmariaquer (2000 av. J.-C.), les alignements de Stonehenge (1400 av. J.-C.), ou encore ceux de  Carnac (2000-1400 av. J.-C.) sont autant de sites qui permirent d'observer et de comprendre la course du Soleil et des étoiles dans notre Ciel.

 

 

Obélisque  Dans l'Égypte antique, ces monolithes, taillés dans un seul et unique bloc de granite rouge et dressés sur un socle cubique, étaient généralement placés, par paire, aux entrées des temples où ils servaient à l'adoration du Soleil. Il reposait parfois sur des tombes, et servait également de repère pour les voyageurs et les astronomes... Dans ce dernier cas, l'ombre du soleil ou de la lune tombait à un instant donné sur un lieu précis.

 

 

le Calendrier  Chez les Mayas et les Aztèques, les prêtres étaient aussi des astronomes. On a d'ailleurs retrouvé, conservés dans la pierre, des calendriers soigneusement enrichis de dessins de divinités.

 

 

Le gnomon  Simple bâton planté verticalement dans le sol, le gnomon permet facilement, et en n'importe quel endroit, d'observer le mouvement de l'ombre du soleil ou de la lune. C'est l'ancêtre du cadran solaire. Son utilisation permettait surtout d'effectuer des mesures astronomiques.

 

 

La notion d'heure date de la plus haute Antiquité, les Grecs l'ayant héritée des Égyptiens qui la tenaient eux-mêmes des Sumériens. La division du nycthémère en 24 heures serait en effet liée au système sexagésimal babylonien, fondé sur le symbolisme du cercle. Quant aux Romains, ils délimitaient les jours en "plages" de temps, divisant ainsi la nuit en 4 périodes, et la journée en 2 (antemeridiem et postmeridiem).

 

 

Le cadran solaire  est un perfectionnement du gnomon. À la simple tige, a été en effet rajouté un cadran horizontal comportant des graduations. Afin de comprendre le fonctionnement du cadran solaire, il suffisait de prendre la Terre comme cadran, et l'ombre projetée comme aiguille, une aiguille qui tournait, s'allongeait et se rétrécissait. 

 

 

Pour certains physiciens, le temps n'est pas continu, mais constitué d'infimes portions, des quanta de temps, qui s'écoulent les uns après les autres comme les grains de sable dans un sablier. Le futur, ce sont les grains qui sont encore dans la cavité supérieure. Le passé, on peut le connaître, ce sont les grains dans la cavité inférieure, il est là, inerte et on ne peut plus le modifier...

 

 

 

 

 

 

Les lueurs du passé

 

La mémoire - Les souvenirs - L'inconscient individuel & collectif...

 

Se tourner vers la connaissance de son passé, comme vers celui de l'humanité, permettrait à l'Homme de s'orienter lucidement dans l'existence, et ainsi de mieux comprendre le présent.

 

Carl Gustav Jung divisait d'ailleurs l'esprit humain en 3 parties essentielles, incluant ainsi : Le moi conscient - L'inconscient individuel qui représente cette part de mémoire qui sommeille et réside en nous - Et enfin l'inconscient collectif qui, nourrit de souvenirs planétaires, influerait nos comportements, nos tendances, ou nos émotions... Loin d'être le réservoir de ce qui est mort, le passé possèderait donc de multiples prolongations dans le Temps, jouant ainsi un rôle important dans notre propre présent.

 

 

 

 

 

Les possibilités de l' a-venir

 

Le futur deviendra "réel" à l'instant même où il sera "présent". En attendant, il n’est rien, il est encore à-venir, il n'est qu'une possibilité parmi tous les possibles dans l'océan du non-manifesté. Et parce qu’il est à venir, ce futur est chargé d'espoirs et remplie d'éventualités - car tout y est encore possible...

 

Notre esprit émet ainsi des rêves, des désirs, des pensées - tels des prolongements qui se dessineraient dans le Temps. Le futur possèderait par là une irrésistible puissance de séduction, une puissance qui appelle à la projection dans cet ailleurs... Car si finalement nous n’attendions rien du futur, si nous n'avions ni espoir, ni attente, ni crainte ou angoisse, le futur aurait-il un sens ?

 

 

 

 

L'instant  présent

 

Ici et maintenant

 

Tel un instant d'Éternité, le moment présent parvient à transcender le passage même du Temps. Futur et passé ne sont alors que des "riens" face à cet instant.

 

Car en effet, hier n’existe plus et demain n’existe pas encore - et pourtant, tout deux hantent l'esprit humain. La conscience ne cesse alors de batifoler vers ces ailleurs, alors que ce qui "est" se trouve "ici et maintenant", dans toute sa manifestation et sa splendeur... Le Temps serait alors comme un vaste terrain de jeu qui, sous l'oeil attentif de la conscience, illustrerait le passage éternelle et infini de l'instant présent.

 

 

 

 

La  conscience  &  le temps

 

Tout dans notre expérience nous suggère  un écoulement du temps, tel un courant perpétuel qui nous entraînerait du berceau au tombeau, du matin au soir, ou du passé vers le futur.

 

Notons que cette perception du temps est également propre à chacun - car si le temps s'écoule au même rythme pour tous, si chacun de nous dispose de la même quantité de temps par jour, notre état de conscience en modifie à chaque instant le flux. Il n'y a qu'à comparer le temps perçu lors d'une situation pénible, et celle ressentie lors d'un événement captivant...

 

Le Temps nous impose malgré nous son cycle, son rythme, et sa direction. Notre propre liberté semble alors s'heurter à une limite infranchissable, nous invitant à chercher dans l'immobilité de l'âme la transgression du temps lui-même... D'ailleurs et du point de vue des croyances hindous, le temps serait cette grande illusion qui se joue dans l'Univers physique.

 

 

 

 

notre monde n'est qu'une image...

 

Selon le professeur Régis Dutheil, il existerait un univers symétrique au nôtre, où les vitesses seraient toujours supérieures à celle de la lumière. Dans cet univers, la notion du temps disparaîtrait puisque l'on pourrait se déplacer d'une manière instantanée dans le passé, le présent et le futur. Notre propre monde ne serait alors qu'un hologramme, un reflet appauvri de cet univers...

Cet univers, baptisé "espace-temps superlumineux", ne serait constitué que d'information et de conscience. On y retrouverait alors toutes les informations relatives au passé, présent, et futur, ainsi que la conscience de  toute l'humanité... « Dans cet univers, la causalité n'existe plus puisque tous les événements sont accessibles en même temps. Evidemment, cette représentation dépasse toutes les possibilités conceptuelles de notre cerveau ! Donc les êtres humains ont un moi fondamental, superlumineux, qui se projette sous une forme sous-lumineuse (notre monde matériel) dont le cerveau est le filtre qui permet de figer les événements. »

Finalement, tout cela fait écho à la «caverne» de Platon, mais également aux mythes indous, tibétains, ainsi que les hypothèses de Bohm, Capra, et Pribram réunis...

 

 

 

 

Et si la conscience était à l'origine du temps ?

Une vision du Temps et de la conscience envoyée par François, un internaute inspiré

"Pour comprendre le temps, il me faut aller bien au-delà de la Physique, et entrer dans le domaine de la Métaphysique. L'impression de Temps devient effective avec la naissance de la conscience, non pas uniquement cette "conscience" qui a évolué vers l'homme, mais "celle" qui est présente partout dans l'Univers, à l'intérieur de chaque particule d'énergie qui le compose.

Pour qu'il y ait conscience, il faut qu'il y ait "séparation", c'est à dire que "l'individu" ou "l'atome" se distingue du Tout en tant que centre. Le Temps naît alors de celui qu'il nous faut pour réintégrer ce que la conscience à séparé (espace)... Je crois que c'est là qu'a commencé le Temps, quand une partie de l'Infini s'est "détachée", quand il y a eut séparation, et qu'elle a expulsé celui-ci hors d'elle-même pour devenir un embryon de moi autonome. L'évolution n'est alors que l'attraction amour qui nous pousse à réintégrer ce que la conscience a séparé. Cette conscience est le "Principe Féminin" (séparation, espace) dont parlent les traditions, elle a engendré l'univers matériel dans lequel nous évoluons, alors que le "Principe Masculin" (union, temps), est le processus qui tendrait vers la fusion.

 

L' Esprit serait l'Union/Séparation de ces deux principes. L'évolution vers l'unité de ces deux principes ne se fera jamais totalement, de là l'éternité qui engendre le temps et les milliards de formes vivantes minérales, végétales et animales à la recherche d’une union totale. Le temps est donc en réalité, une illusion nécessaire créée par ma conscience, il prend naissance avec elle pour permettre aux milliards d'individus d'exister en tant que "moi" différents et d'évoluer vers la recherche de l'unité. C'est à la fois contradictoire et complémentaire... Il n'existe finalement qu'un seul Esprit « dualiste » qui prend des formes et des univers différents et qui dit "je" pour chacun d'entre eux."

 

 

 

 

 

 

 

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